naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38923 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Paris,le 25 août 1944 Mer 11 Mai - 3:56 | |
| Le 501e RCC a Paris Sherman M4A2 A 13 heures, sous le commandement du commandant de La Horie, la 1ère section de chars (lieutenant Bénard) se lance à l'attaque de l'hôtel Meurice appuyée dans sa progression par deux sections d'infanterie du Tchad. L'hôtel Meurice est le Q. G. du général von Choltitz, commandant la garnison allemande du "Gross Paris". La progression commence le long de la rue de Rivoli ; les fantassins bondissent de pilier en pilier et de porte en porte ; le lieutenant Bénard défonce une barricade antichars et débouche sur la place de la Concorde. Là, son char de tête le Douaumont (chef de char, sergent Bizien, vingt et un ans) tombe nez à nez avec un Panther, engagé dans un duel au canon avec des Sherman qui le tirent du haut de l'avenue des Champs-Élysées. Il lui envoie l'obus qui est dans son 75, un explosif dont l'effet est nul sur l'épais blindage de l'Allemand ; puis le tireur, n'ayant plus de perforants sous la main, recharge avec un fumigène encore plus inefficace. Cependant le Panther commence à tourner son terrible 75 PAK vers le Douaumont, mais heureusement sa tourelle, actionnée à la main, ne peut tourner rapidement : le conducteur du Douaumont, Campillo, fonce sur le Panther et l'éperonne ; le 75 allemand, vu sa longueur, est arrêté dans sa rotation par la paroi de la tourelle du Douaumont et ne peut tirer sur celui-ci. L'équipage boche, profitant du nuage artificiel provoqué par le fumigène, quitte son Panzer et s'engouffre par la grille de la place de la Concorde dans le jardin des Tuileries. Hélas ! à peine le sergent Bizien qui, fou de joie, s'embrasse avec son équipage, se remet-il en route, qu'une balle tirée d'un toit l'atteint en pleine tête. Il s'écroule, mort, dans sa tourelle. Encore un ancien de la compagnie qui part en héros ! Hasard étrange : dix mois plus tard, sur l'autostrade de Munich, les chasseurs de l'équipage du Douaumont qui est tombé en panne, interpellent un tankiste allemand, qui passe muni d'un laissez-passer américain, pour rejoindre son foyer ; ils lui demandent un coup de main - entre collègues des chars - pour les aider à faire monter leur Sherman sur un porte-chars ; au cours de la conversation, ils apprennent de lui qu'il était précisément le conducteur du Panther allemand éperonné place de la Concorde par le char qu'il aide à manœuvrer. | |
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