C'est le 14 juillet 2017 que Donald Trump s'est décidé. Impressionné par le déroulé des célébrations de la fête nationale française, le président américain avait souhaité
« essayer de faire mieux que la France ». Il a donc décidé de mettre en place une véritable parade militaire, mêlant chars d'assaut et défilé aérien dans la capitale.
Un survol de la capitale américaine sera aussi assuré par plusieurs avions de chasse F-35, ainsi qu'une patrouille d'acrobaties aériennes. Air Force One,
l'avion présidentiel, « fera peut-être même un passage sonore et à basse altitude au-dessus de la foule », s'est réjoui Donald Trump sur Twitter.
La surprise pour les habitants
Mais l'arrivée de chars à Washington, par rail et camions-plateau, a suscité un certain émoi, les habitants n'étant pas habitués à la présence de tels engins de guerre.
« Nous avons besoin d'une armée nationale forte, mais un président ne devrait pas avoir besoin de se tenir à ses côtés dans une parade pour montrer son patriotisme »,
a tweeté jeudi son ex-rivale démocrate à la présidentielle de 2016, Hillary Clinton.
Le budget de l'événement est également critiqué. Un « gâchis d'argent », s'est ainsi exclamé le candidat à la Maison-Blanche Julian Castro.
Mais, selon Donald Trump, le coût sera mineur : « Ce sont nos avions, nous avons les pilotes, l'aéroport est juste à côté, on a juste besoin de carburant.
Les chars et tout le reste sont à nous », a-t-il dit. L'organisation de gauche Code Pink a prévu de manifester son opposition en déployant au sol le « Baby Trump »,
personnage gonflable représentant un bébé colérique à l'effigie du président américain.
Opposition
Reste à savoir si ces fidèles braveront les intempéries annoncées, allant jusqu'à de violents orages selon les prévisions.
Le 4 juillet, jour de l'indépendance, est traditionnellement l'occasion pour des milliers de personnes de se rassembler chaque année dans une ambiance bon enfant
sur les immenses pelouses du National Mall, grande esplanade de Washington, bordée de musées et monuments officiels.
source
lepoint.fr