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 Histoire du ballon incendiaire

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naga
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MessageSujet: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitimeJeu 28 Nov - 13:00

Le ballon incendiaire (ou pouvant transporter des bombes) est un ballon gonflé avec un gaz plus léger que l'air, tel que l'air chaud, l'hydrogène ou l'hélium,
auquel est attachée une bombe, un dispositif incendiaire ou un cocktail Molotov.
Le ballon est transporté par les vents dominants vers la zone cible, où il tombe ou libère son chargement.

les debuts

En 1792, Joseph-Michel Montgolfier proposa d'utiliser des ballons pour larguer des bombes sur les forces britanniques et les navires à Toulon .
En 1807, le Danemark tenta de construire un dirigeable à propulsion manuelle destiné à bombarder les navires britanniques bloquant Copenhague dans les airs .
En 1846, un conseil d'administration britannique a rejeté comme irréalisable un dessein de bombardement de Samuel Alfred Warner.
Les tentatives de Henry Tracey Coxwell d'intéresser le gouvernement britannique quelques années plus tard ont également été rejetées .
En 1847, John Wise a proposé l'utilisation de bombes à ballon dans la guerre américano-mexicaine.

La première utilisation agressive de ballons dans la guerre a eu lieu en 1849.
Les forces impériales autrichiennes assiégeant Venise tentèrent de faire flotter quelque 200 ballons à air chaud en papier, chacun portant une bombe de 11 à 14 kg
qui devait être larguée du ballon avec un fusible temporel au-dessus de la ville assiégée.


Histoire du ballon incendiaire Venice10


Les ballons ont été lancés principalement à partir de la terre; cependant, certains ont également été lancés à partir du bateau à vapeur à roues latérales SMS Vulcano
qui a servi de porte-ballons. Les Autrichiens ont utilisé des ballons pilotes plus petits pour déterminer le réglage correct des fusibles.


Histoire du ballon incendiaire Venice11


Au moins une bombe est tombée dans la ville; Cependant, à cause du vent qui a changé après le lancement, la plupart des ballons ont manqué leur cible et
certains sont revenus sur les lignes autrichiennes et le navire de lancement Vulcano.


Seconde guerre mondiale

L 'opération Outward est une campagne de bombardements britannique, durant la Seconde Guerre mondiale, utilisant des ballons à gaz sans pilote.
Ces ballons peu coûteux, lâchés depuis la Grande-Bretagne, dérivent vers les pays conquis ou alliés des Allemands.
Un certain nombre laissent traîner un filin d’acier qui, entrant en contact avec les lignes électriques, cause un court-circuit.
D’autres transportent des bombes incendiaires pour déclencher des feux de forêts et de landes.

Decollage des ballons a Felixstowe

Histoire du ballon incendiaire Zopera10


L historique

En 1937, les Britanniques étudient les effets d’un filin traînant sous un ballon lorsqu'il vient à entrer en contact avec des fils électriques.
Le but est de connaître les dommages que pourrait causer un ballon de barrage dont les amarres se rompraient.
Durant l’hiver 1939-1940 (la « drôle de guerre »), certains officiers de l'état-major proposent de lâcher des ballons depuis la France vers les troupes allemandes,
en y attachant des bombes. Un transmetteur à bord permettrait de les suivre par triangulation, et un récepteur servirait à activer un mécanisme de largage des bombes.
L’idée devient caduque après la déroute de mai 1940.

Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1940, une tempête brise les attaches de plusieurs ballons de barrage du RAF Balloon Command , qui traversent alors la mer du Nord.
Ils coupent le courant en Suède et au Danemark ce qui entraîne l'arrêt de plusieurs trains, et l’antenne de la radio internationale de Suède est renversée.
Cinq ballons atteignent même la Finlande. Le tout confirme le rapport de l’expérience de 1937, et un rapport est envoyé au cabinet de guerre de Winston Churchill
le 23 septembre. Ce dernier ordonne une étude sur l’utilisation possible de ballons pour attaquer l’Allemagne.
L’Air Ministry répond défavorablement, en partie parce que le ministère de la production aérienne ne considère pas les ballons comme une arme efficace.


Histoire du ballon incendiaire Avbloo10


Cependant, l’Amirauté britannique se montre plus réceptive et conclut que le coût serait minime, tout en ne mettant aucun soldat en danger.
Elle estime que le réseau électrique allemand est vulnérable à de telles attaques. En effet, de larges zones de forêts et de landes recouvrent le pays
ce qui forcerait les forces allemandes à utiliser du personnel en grand nombre pour prévenir ou lutter contre des feux et courts-circuits causés au hasard.
De plus, les vents à près de 5 kilomètres d’altitude soufflant d’Ouest en Est, il est peu probable que les forces allemandes puissent utiliser le même procédé en retour.

Après un long débat entre l’Air Ministry et l’Amirauté, le comité des Chefs d'État-major donne son accord, en septembre 1941, pour un site de lancement à Landguard Fort,
près de Felixstowe dans le Suffolk.
Les premiers ballons sont lâchés le 20 mars 1942 et, en quelques jours, plusieurs feux de forêts sont signalés près de Berlin et Tilsit.
Des messages de la Luftwaffe sont interceptés et informent les Britanniques que les avions de chasse allemands ont essayé de descendre les ballons,
ce qui montre un effet certain sur l’utilisation du carburant, des avions et du personnel.

Les coûts du harcèlement et de la mobilisation chez les Allemands se montrent bien supérieurs au coût des ballons, et les Britanniques sont donc encouragés dans leur projet.
En juillet, un deuxième site de lancement est inauguré à Oldstairs Bay près de Douvres.
Cette opération emploie environ 300 personnes de la Royal Navy, en majorité des femmes, et son coût total est estimé à environ 220 000 livres sterling.

Effets

Le 12 juillet 1942, le filin d’un ballon touche une ligne à haute tension (110 000 volts) près de Leipzig, causant une surcharge à la sous-station de Böhlen
et déclenche un feu qui la détruit. C'est le plus grand succès de l’opération Outward.
Souvent interrompue lors de bombardements alliés sur l’Allemagne pour ne pas nuire aux bombardiers, elle se poursuit jusqu’au 4 septembre 1944.
Les lâchers deviennent très sporadiques après le débarquement de Normandie.
Comme la trajectoire des ballons dépendait des aléas du vent, ils ont frappé également des pays neutres.
Par exemple, les 19-20 janvier 1944, deux trains sont entrés en collision à Laholm en Suède, après qu’un des ballons ait mis hors circuit la signalisation ferroviaire.


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vania
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MessageSujet: Re: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitimeVen 29 Nov - 10:33

Etonnante histoire !...
Connaissais pas...Question
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naga
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MessageSujet: Re: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitimeVen 29 Nov - 12:50

Le projet Fugo, signifiant projet « série 2 » ou « type B », est une campagne de bombardement des côtes nord-américaines lancée par le Japon durant la Seconde Guerre mondiale.
Des ballons à gaz sans équipage, nommés fūsen bakudan (mot à mot « ballon-bombes ») ou Fu-gō heiki , ont été lâchés des plages de Honshu.
Ils étaient faits de papier de mûrier (Washi) et de colle à base de konnyaku.
Pour atteindre leur cible à plus de 10 000 km de distance et y lâcher des bombes incendiaires et explosives, ils dérivaient dans les forts courants d'altitude, appelé courants-jets.
Ces derniers avaient été découverts dans les années 1920 par Ōishi Wasaburō.

De novembre 1944 à avril 1945, sur 9 300 ballons lâchés par les Japonais, moins de 500 ont touché au but, la plupart sans exploser.


Histoire du ballon incendiaire Fugo10


Description des ballons

Les ballons mesuraient 10 mètres de diamètre et contenaient 540 m3 d’hydrogène.
Ils devaient transporter une nacelle, quatre bombes incendiaires, une bombe anti-personnel, 36 sacs de sables comme lest et tout l’équipement de contrôle, soit au total 454 kg2.
Ils étaient confectionnés de papier de mûrier que des jeunes filles produisaient dans leur école transformée en usine pour l'occasion.
Elles travaillaient 12 heures par jour contre leur gré. La préparation du projet fut assez longue à cause des problèmes techniques rencontrés.
L’hydrogène dans les ballons prend de l’expansion en s’élevant à cause de la plus faible pression.
À cela s’ajoute l’expansion due au réchauffement diurne, la contraction due à la température plus froide la nuit et les pertes par des fuites dans le ballon.

Les ingénieurs durent donc inclure un système de contrôle de l’altitude par altimètre. Ce dernier commandait un mécanisme de relâche des sacs de sable,
attachés à une roue en aluminium, si le ballon descendait trop bas.
Si le ballon montait au-dessus de 11,6 km d’altitude ou que la pression interne menaçait de faire exploser le ballon, une valve s’ouvrait et laissait un peu d’hydrogène s’échapper
du ballon.
Il y avait juste assez de lest et d’hydrogène pour un cycle nuit/jour de trois jours, la durée de la traversée prévue.
Le mécanisme électrique qui relâchait les sacs de sable, en allumant une petite quantité de poudre à canon, était alors utilisé une dernière fois pour allumer une mèche
de 19 mètres au centre de la nacelle.
Après avoir pris 84 minutes à brûler, la mèche faisait exploser une petite charge près du ballon, ce qui le faisait éclater.

Quelques ballons furent lancés par la Marine impériale, nommés « modèle A ». Ils étaient faits de soie enrobée de caoutchouc, avaient une radio pour les suivre par télémétrie
et ne transportaient aucun armement.
Par contre, l’Armée impériale utilisa des ballons en washi, un papier aux longues fibres de mûrier entrelacées connu pour sa légèreté, sa flexibilité, sa solidité et son imperméabilité. Elle commanda 10 000 ballons faits de ce matériel qui devinrent le « Modèle B »4. Ce papier arrivait en feuilles de la taille d’une carte routière et devait être assemblé
grâce à une colle comestible appelée konnyaku dans des stades de sumo, des théâtres et autres grandes pièces.
Un grand nombre des travailleurs étaient des adolescentes aux doigts agiles qui devaient porter des gants afin d’empêcher leurs ongles de couper le ballon.


Déroulement de la campagne

Lancement

Le fūsen bakudan fut proposé par le général Sueyoshi Kusaba du laboratoire tactique de la neuvième armée du Japon.
Il s’agissait de la quatrième campagne d’attaques contre l’Amérique du Nord et visait à venger les bombardements de 1942 du raid de Doolittle sur le Japon.
Il planifiait le lancer des ballons en hiver pour utiliser le courant-jet qui, en cette saison, est à son maximum d’intensité et orienté le plus d’ouest en est.
Il reçut l'aide du directeur de l'Observatoire météorologique central, Sakuhei Fujiwhara, pour la planification des vols.
Ce courant à environ 9 km d’altitude peut faire traverser l’océan Pacifique à un aérostat en environ 3 jours à cette période.
Les premiers tests furent effectués en septembre 1944 et furent concluants.
Les premiers raids américains par des B-29 sur le sol japonais attisèrent la détermination du haut commandement japonais et le premier lâcher fut effectué le 3 novembre 1944,
à partir de l’île de Honshū.
Les lancements se succédèrent jusqu’en avril 1945. En tout, c’est un peu plus de 9 000 ballons qui furent lâchés par les hommes du général Kusaba.

Des ballons furent retrouvés aux États-Unis de l’Alaska à la Californie et aussi loin à l’est que le Texas, le Kansas et l’Iowa.
On les a retrouvés également au Mexique et au Canada, de la côte Ouest jusqu’au Manitoba. L’armée japonaise estimait qu’environ 10 % atteindraient la côte nord-américaine.
Bien que seulement 300 fussent retrouvés, les chercheurs dans le domaine estiment que ce pourcentage était réaliste et que 600 sont probablement tombés dans les régions
peu peuplées couvertes de forêts, de déserts ou de lacs.


Histoire du ballon incendiaire Fugo210


Initialement, les autorités américaines et canadiennes ne crurent pas que les ballons pouvaient avoir été lâchés du Japon.
L’hypothèse principale était que des sous-marins avait débarqué des troupes sur les plages de la côte Ouest pour y effectuer l’opération.
Certains pensèrent même que c’était des prisonniers de guerre allemands ou des internés japonais qui avaient organisé la chose.
Cependant, en faisant analyser le contenu des sacs de sable servant de lest par l’unité militaire du United States Geological Survey, les chercheurs se rendirent compte
que la composition de ces derniers et les débris biologiques, comme les bacillariophytas, qu’ils contenaient ne pouvaient provenir que des plages de la région de Honshu.
L’analyse finale ne vint qu’au printemps 1945 et ne fut qu’informative puisque le projet Fugo avait déjà pris fin.


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naga
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MessageSujet: Re: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitimeDim 1 Déc - 0:58

Effets

Des 300 ballons retrouvés, très peu causèrent des dommages. Quelques ballons provoquèrent des incendies de forêt rapidement éteints.
En effet, durant l'hiver, la côte ouest du continent nord-américain est très pluvieuse et l'intérieur des terres est soumis à un climat très froid et neigeux.
Le risque d'incendie est donc très bas.

Le 10 mars 1945, un des derniers ballons s’écrasa près du laboratoire national de Hanford dans l’État de Washington, un des sites reliés au projet Manhattan.
Ceci causa une panne sur la ligne électrique alimentant le système de refroidissement du réacteur nucléaire mais l’alimentation d’urgence évita le pire.


Histoire du ballon incendiaire Balloo10


Le 5 mai 1945, le pasteur Archie Mitchell et son épouse Elsie accompagnaient cinq enfants de leur école du dimanche pour une excursion en forêt près de Bly (Oregon).
La petite Joan Patzke trouva un des ballons qu'elle essaya de tirer à elle. La bombe associée au ballon détona, tuant Elsie Mitchell et les cinq enfants :
Dick Patzke (14 ans) et sa sœur Joan (13 ans), Jay Gifford (13 ans), Edward Engen (13 ans), Sherman Shoemaker (11 ans).
Le pasteur s'en tira car il était un peu en retrait du groupe. Il s'agit des seuls morts attribués au projet Fugo, et des seules victimes civiles de la Seconde Guerre mondiale
sur le territoire continental des États-Unis.
Aux États-Unis, sept ballons furent retrouvés par des civils et remis à l’armée américaine. Ils provenaient du Nevada, du Texas, du Nouveau-Mexique, du Michigan
et même de la banlieue de Détroit. Des avions de chasse furent envoyés pour les intercepter mais vu l’altitude et la vitesse de croisière des ballons, ils furent peu efficaces.
Moins de vingt furent descendus. Un des chasseurs de l’armée américaine réussit à faire atterrir un ballon en le poussant.
Comme aucune explosion ne s’ensuivit, les militaires purent examiner l’appareil.
Deux ballons rebroussèrent chemin vers le Japon sans y causer de dommages.


Censure

Au début de 1945, le public commença à avoir des soupçons alors que des ballons furent rapportés par plusieurs personnes et que des explosions furent entendues.
Entre autres, des témoins décrivirent la chute de ce qui ressemblait à un parachute à Thermopolis au Wyoming.
Cette chute avait été suivie d’une explosion créant un cratère et ils avaient retrouvé du shrapnel aux alentours. Un article dans le Newsweek, intitulé « Balloon Mystery »,
décrivit l'événement et fut repris par quelques journaux les jours suivants.

Les autorités demandèrent aux médias de ne pas faire écho à ces incidents pour deux raisons : on voulait laisser l'ennemi dans l'ignorance quant aux résultats
afin qu'il abandonne, croyant que la campagne n'avait aucun effet, et on ne voulait pas créer de panique dans la population.
De plus, bien que les bombes retrouvées étaient incendiaires, on connaissait l'existence des recherches japonaises en guerre biologique faites par l'unité 731 à Pingfan
en Mandchourie. On craignait donc que des bombes biologiques soient utilisées si les résultats de la campagne étaient connus de l'ennemi.
Les journaux et postes de radio acquiescèrent à cette demande et ne rapportèrent plus d’incidents liés aux ballons.
Grâce à cette mesure, les Japonais ne purent apprendre que ce qui était arrivé à un de leurs ballons au Wyoming et abandonnèrent après six mois, juste au moment
où la saison des feux de forêts allait commencer.


Histoire du ballon incendiaire Recove10


Cette censure ne fut levée que lorsque six personnes furent tuées à la suite de l'incident mortel du 5 mai. Les autorités jugèrent qu’il était plus important d’alerter la population,
qui commençait à se rendre en forêt après l’hiver, que de garder le secret.
À ce moment, deux des trois usines de production d’hydrogène du Japon avaient été détruites par les bombardements américains, ce qui handicapait sérieusement la campagne
de lancement.


Épilogue

En 1950, un monument fut érigé à 110 kilomètres au nord-est de Klamath Falls (Oregon) à la mémoire des seules victimes des ballons :
Elsie Mitchell, Edward Engen, Jay Gifford, Joan Patzke, Dick Patzke et Sherman Shoemaker. Ce monument fut dédicacé à nouveau en 1995 pour le cinquantième anniversaire
de la tragédie, et on a planté alors six cerisiers offerts en signe de compassion par des Japonais qui avaient participé à la confection des ballons.
Mme Mitchell est inhumée au cimetière d’Ocean View à Port Angeles, Washington.

Après la guerre, des ballons furent retrouvés de temps à autre : huit à la fin des années 1940, trois durant les années 1950 et deux durant les années 1960.
En 1978, le support de sacs de lest, des mèches du mécanisme de relâche et des baromètres furent trouvés près de Agness en Oregon et sont exposés au musée d’histoire
de Coos County. Le dernier ballon en état de marche fut découvert en Amérique du Nord en 1955, ses bombes encore armées après 10 ans de corrosion.


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MessageSujet: Re: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitimeDim 1 Déc - 10:47

Pas banal, mais quelle tristesse de savoir que les seuls morts U.S. sur le sol national furent des enfants... Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitimeLun 2 Déc - 1:22

Après la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont développé la bombe ballon E77 basée sur le ballon Fu-Go.
Ce ballon était destiné à disperser un agent anti-culture; cependant, il n'a pas été utilisé de manière opérationnelle .
Le programme Flying Cloud 1954-1955 WS-124A testait des ballons à haute altitude pour la livraison d'armes de destruction massive, mais sa précision était irréalisable .


Utilisation de la bande de Gaza

Depuis le début des manifestations de 2018 à la frontière de Gaza, les Palestiniens ont lancé des cerfs-volants incendiaires contre Israël, constituant ainsi une forme d'agro-terrorisme. Depuis le début du mois de mai 2018, des ballons incendiaires remplis d'hélium ont été utilisés à côté des cerfs-volants.


Histoire du ballon incendiaire Incend10


Les ballons de Gaza sont conçus à partir de ballons de fête remplis d'hélium ou de préservatifs attachés ensemble, avec des chiffons enflammés, d'autres dispositifs incendiaires
ou des explosifs enfilés en dessous .
Le vent dominant soufflant de la mer Méditerranée propulse les ballons vers l'intérieur des terres de Gaza en Israël .
Au 10 juillet 2018, les cerfs-volants et les ballons incendiaires avaient déclenché 678 incendies en Israël, brûlant 910 hectares de terres boisées, 610 hectares de cultures
et des champs ouverts .
Certains ballons ont atterri dans les cours d'école du conseil régional d'Eshkol et du conseil régional de Sdot Negev, et personne n'a été blessé.
Un groupe de ballons a atteint Beersheba, à quelque 40 kilomètres de la bande de Gaza.


Histoire du ballon incendiaire 1000x-10



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MessageSujet: Re: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitimeLun 2 Déc - 10:39

Citation :
Au 10 juillet 2018, les cerfs-volants et les ballons incendiaires avaient déclenché 678 incendies en Israël, brûlant 910 hectares de terres boisées, 610 hectares de cultures
Ah quand même !...
Faut dire aussi que c'est une région plutôt sèche, tant que le canal mer Rouge / mer Morte ne sera pas construit (le sera t-il jamais d'ailleurs?)...
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MessageSujet: Re: Histoire du ballon incendiaire   Histoire du ballon incendiaire Icon_minitime

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