La regia Marina et ses missions

Citation :

e Premier ministre de cette nation courageuse qui était la Grande-Bretagne, la valeur de la Brigade Folgore en Afrique, des entreprises qui ont été tellement reconnues par nos opposants qu'il était le commandant de la Flotte britannique de la Méditerranée, si gravement touchée, pour demander, après le douloureux armistice, le privilège de pouvoir décerner la médaille d'or à ceux qui, de cette opération, comme le rappelait le ministre de la Défense, étaient devenus l'architecte.

Pas rancuniers, et même "fair play" les britishs...

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Les Combattants Subaquatique du Duce. Ou Comment est née la 10e flottille MAS (MAS = Motoscafi Armati Siluranti =Bateaux à moteur armés de torpilles)


Après la Première Guerre mondiale et l'effondrement de l'empire Austro-Hongrois, les ambitions géopolitiques de l'Italie se sont considérablement accrues. Cela n'était pas surprenant, car des pays relativement forts de la côte adriatique, seule l'Italie restait. Les possessions balkaniques d'Autriche-Hongrie sont devenues une partie de l'État des Slovènes, Croates et Serbes (alors le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes) et, bien que la flotte austro-hongroise ait reçu la totalité de la flotte austro-hongroise lors de sa création, le jeune pays ne pouvait pas rivaliser avec l'Adriatique en Italie. Pendant un certain temps à Rome, ils se sont calmés avec les développements dans le domaine du sabotage sous-marin, car il n'y avait personne d'autre pour affronter l'Adriatique.

Avec l'avènement du parti fasciste menant au pouvoir Benito Mussolini, la situation a commencé à changer. L'Italie fasciste a de plus en plus démontré ses ambitions impériales. Le Duce voulait voir son pays comme le digne héritier de l'Empire romain, le souverain non seulement de l'Adriatique, mais aussi de l'ensemble de la Méditerranée et de l'Afrique de l'Est. Sur la côte méditerranéenne africaine, outre la Libye, il s'intéresse à la Tunisie, à l'Afrique de l'Est - Éthiopie et Soudan, et à l'Albanie et à la Yougoslavie, il considère également une zone exclusive d'influence italienne. Depuis la seconde moitié des années 1920. L'Italie fasciste a lancé un renforcement à grande échelle de ses forces armées, y compris la marine, qui a reçu une attention particulière. Après tout, l'Italie continuait de se considérer comme une puissance maritime et était sur le point de devenir de dignes concurrents d'autres empires coloniaux européens.

Dès le début des années 1930, dans le contexte d'une nouvelle aggravation de la situation politique mondiale, l'Italie s'est presque ouvertement dirigée vers la conquête de l'Éthiopie (Abyssinie). À partir de 1934, l'état-major italien a commencé à élaborer un plan pour une opération militaire. Parallèlement, au niveau diplomatique, la non-ingérence des puissances européennes dans la politique de l'Italie en Afrique de l'Est est assurée. Le 7 janvier 1935 déjà, l'Italie a signé un accord spécial avec la France, selon lequel en échange du soutien de la politique française en Europe, plusieurs îles de la mer Rouge ont été reçues, et surtout - la possibilité d'utiliser la section française du chemin de fer Djibouti-Addis-Abeba pour leurs propres fins. Ainsi, la France a en fait donné son feu vert pour s'emparer de l'Éthiopie, car il était clair pour les dirigeants français que le chemin de fer serait utilisé pour fournir les troupes italiennes, qui devaient tourner dans le sens éthiopien.

La campagne d'Italie en Afrique de l'Est a exigé de Rome non seulement la présence d'une marine parfaite, mais également la préparation à une éventuelle collision avec les forces navales royales britanniques - la flotte la plus puissante à cette époque au monde. Il n'est pas nécessaire de considérer les amiraux et officiers supérieurs italiens de l'époque comme des fous - ils comprenaient parfaitement que dans une confrontation directe avec la flotte britannique, les forces navales italiennes seraient condamnées. La seule solution pourrait être l'utilisation de telles méthodes et de telles armes qui priveraient le "Lion britannique" de ses avantages naturels. Ici, le commandement italien a également rappelé les «hommes - torpilles» de la Première Guerre mondiale et les célèbres sabotage de Raffaele Rossetti et Raffaele Paolucci.

Citation :

ils comprenaient parfaitement que dans une confrontation directe avec la flotte britannique, les forces navales italiennes seraient condamnées.

Certes, mais la flotte Italienne aurait pu être davantage active si le Reich avait bien voulu lui en donner les moyens.
carburant, matériel radio et optiques de tir...

Ici le SSB modèle qui était juste rester au stade de prototype, avec deux de construit (j'y reviendrait plus tard, en raison que ici ce n'était pas Teseo l'ingénieur).

Citation :

Le lieutenant Teseo Tesei (1909-1941) était un jeune officier de la marine italienne. En 1931, il est diplômé de l'Académie navale de Livourne, en 1933 - l'école d'ingénierie navale de Naples, et il s'est intéressé aux torpilles sous-marines encore plus tôt, en 1929. Malgré son jeune âge, Teseo a donné de très grands espoirs - jeune, curieux, talentueux , avec un penchant pour l'aventure et le risque. Il a étudié avec grand intérêt les travaux sur la construction et l'utilisation d'armes sous-marines, qui pourraient donner à l'Italie de grands avantages dans l'inévitable guerre navale avec les Britanniques. Pendant des jours et des nuits, Tesei a réfléchi à la manière de compléter et d'améliorer le projet de Rossetti et de Paolucci.

Un autre diplômé de l'Académie navale de Livourne, Elios Toschi (1908-1989), qui, après avoir obtenu son diplôme de l'académie, a poursuivi ses études à l'Université de Gênes, est venu en aide à l'officier. Toschi était également un ingénieur naval talentueux. Ensemble avec Tesei, ils se sont parfaitement complétés, commençant le développement d'un nouveau projet à la base navale de La Spezia. L'idée du projet était de moderniser l'appareil de Rossetti et de construire un tel mécanisme qui permettrait à deux plongeurs de naviguer, de se diriger vers la cible désignée, d'attaquer la cible sous l'eau et de rester en vie, évacués en toute sécurité du lieu d'opération .

Inventé par Tesei et Toschi, l'appareil ressemblait à un minuscule sous-marin, était équipé d'un moteur électrique et d'un appareil à gouverner. La principale différence avec le sous-marin était que dans l'appareil Tesei-Tosca, l'équipage ne se trouvait pas à l'intérieur, mais à l'extérieur, chevauchant comme les cavaliers. Les nageurs de combat pouvaient descendre jusqu'à une profondeur de 30 mètres, effectuant toute action de sabotage.

Le chef d'état-major de la marine italienne, l'amiral Cavagnari, a immédiatement approuvé l'idée de Téséo et de Toschi et a ordonné de construire deux prototypes d'un tel appareil à l'usine navale de la Spezia. Ils ont été fabriqués en seulement deux mois, et lors des tests, que l'amiral Phalangol a acceptés, les véhicules se sont très bien révélés, après quoi le commandement naval a décidé de procéder à la sélection et à la formation de volontaires parmi les officiers de la marine italienne. Le premier groupe comprenait, en plus de Toschi et Téséo, le lieutenant de vaisseau Franzini, le lieutenant Stefanini et l'aspirant Centurion. Étant donné que Tesei et Toschi étaient souvent en voyage, la gestion générale de la formation des nageurs a été effectuée par le capitaine de frégate Catalano Gonzag. Cependant, avec la guerre en Afrique de l'Est qui a été rapide et inattendue, et le commandement italien a donc temporairement refusé de poursuivre l'exploration en direction d'armes sous-marines. qu'ils ont à nouveau poursuivis en 1939, après une grave aggravation de la situation politique mondiale. Dans la même année, la 1ª Flottiglia Mezzi d'Assalto a été créée - la 1 flotte militaire, qui a été rebaptisée en 1941 en tant que 10ème flotille MAS. Elle était stationnée à La Spezia, et le capitaine de frégate Paolo Aloisi a été nommé comme son commandant.

Citation :

La flottille était divisée en quatre groupes. Le premier groupe pour les missions de surface comprenait de petits hors-bords, dont un modèle a été développé par le général de l'aviation, le duc Amedeo d'Aosta. Le bateau était bourré d'explosifs, ce qui a fonctionné lorsque le bateau a touché la cible - le navire ennemi. Bateau piloter pendant quelques secondes avant que la collision n'interviennent et l'équipage c'est jetée à la mer.
Le deuxième groupe comprenait des torpilles contrôlées par l'homme, conçues par Tesei et Toschi.
Dans le troisième groupe se trouvaient de petits sous-marins spéciaux.
Le quatrième groupe, également connu sous le nom de «groupe Gamma», était composé de nageurs de combat - des volontaires du personnel de la Marine, qui se distinguaient par leurs excellentes qualités physiques et morales et psychologiques. Ainsi, dans le cadre de la marine italienne a été créée une unité unique capable d'effectuer les tâches les plus incroyables.

La livraison de torpilles guidées dans la zone de leur application devait être effectuée par les sous-marins Iride, Gonar et Scire, qui étaient équipés de conteneurs spéciaux pour transporter la nouvelle arme. Les nageurs de combat pouvaient livrer des charges spéciales Chimique de 2 kilogrammes et Bauletto de 4,5 kilogrammes. Chaque nageur de combat pouvait livrer jusqu'à cinq charges à la cible, tandis que la Chimique était équipée d'un détonateur à retardement, et le Bauletto était attaché au fond du navire pendant son séjour dans le port, et il a explosé uniquement après que le navire eut atteint une certaine vitesse en mer. À la suite de l’explosion avec l’aide de Bauletto, le navire ennemi a coulé et il n’a pas été possible d’établir la cause du naufrage du navire.

10 juin 1940 L'Italie déclare officiellement la guerre à la Grande-Bretagne et à la France, s'exprimant du côté de l'Allemagne. Le 1er septembre 1940, une école de plongée a été ouverte près de Livourne. Seuls des volontaires, des officiers de tous types des forces des armées, des sous-officiers et des marins de la flotte y étaient admis et la sélection était la plus stricte. Tous les cadets ne pouvaient pas terminer le cours, et les «rejetés» retournaient dans leurs ancienne unités, leurs conférant les qualifications d'un plongeur ordinaire.

Citation :

jeune, curieux, talentueux , avec un penchant pour l'aventure et le risque

Qui se traduit souvent par un engagement idéologique déraisonné. Du classique...

Citation :

La Torpille vitesse lente (SLC)

Parmi les engins d'assaut italiens, c'est celui qui a obtenu les meilleurs résultats pendant la Seconde Guerre mondiale.
La réalisation de la torpille lente (SLC) ne peut manquer de se connecter en quelque sorte au modèle "Mignata" (sangsue)

La réalisation de la torpille à vitesse lente (SLC) ne peut manquer d'être en quelque sorte liée à la Mignata (sangsue) de 1918. La nouvelle arme était d'un concept différent et évidemment plus moderne.
Les appareils de Rossetti et Paolucci se sont déplacés au-dessus de l'eau et grâce à l'air comprimé, la torpille à fonctionnement lentement et a pu se déplacer sous l'eau et a été déplacée par un moteur électrique, alimenté par une batterie d'accumulateurs.
L'idée a commencé à mûrir dans l'esprit de Teseo Tesei et Elios Toschi dès 1935; à l'époque, tous deux étaient directeurs de machines sur des sous-marins.

Il s'agissait essentiellement d'adapter une torpille transporteuse à basse vitesse, avec deux opérateurs équipés de respirateurs sous-marins autonomes (appareil respiratoire autonome) et une charge explosive à appliquer de manière cachée sur la coque d'un navire.
L'état-major de la Marine, dans les premiers jours d'octobre 1935, donna l'ordre de commencer la construction d'un exemplaire à l'Officina Siluri de San Bartolomeo (La Spezia). En réalité, deux spécimens ont été construits, en utilisant autant que possible des matériaux et des dispositifs de récupération.
Le premier spécimen était prêt le 2 novembre 1935 et qui as effectuer des essais en mer

Ce qui a donné des résultats médiocres, bien qu'encourageants.
L'appareil n ° 2 a subi deux tests.
Le premier (6 janvier 1935), il montra des inconvénients considérables et fut remonté pour les essais du 28 mai 1936. Entre-temps, l'état-major de la Marines du 17 avril de la même année, avait donné l'ordre de construire quatre autres exemplaires.

La campagne éthiopienne s'est terminée victorieusement et la perspective d'un affrontement avec la marine anglaise s'est apaisée, l'intérêt de l'état-major de la marine pour le développement d'engin sous-marins a diminué et, par conséquent, la formation du personnel a également diminué, jusqu'à ce qu'elle cesse définitivement en Août de la même année.

Les opérateurs étaient dispersés dans les destinations normales de service à bord et au sol, les automoteurs ont été mis de côté dans un entrepôt à San Bartolomeo.
Comme déjà mentionné, la construction du premier SLC a été réalisée en utilisant principalement des matériaux recyclés. À partir de torpilles normales de 533 mm. du type fourni aux sous-marins et aux unités de surface, la tête, le corps principal et la queue ont été utilisés (en les modifiant convenablement).

Il est bien connu que la conception, la construction et l'utilisation des engins d'assaut sous-marins étaient constamment couvertes par le plus grand secret.

À ce jour, bien qu'il utilise les quelques documents traçables, il n'est pas possible d'indiquer en toute sécurité le nombre de copies réellement réalisées. On peut cependant raisonnablement affirmer qu'entre 1935 et la fin du conflit, les exemplaires construits n'ont pas dépassé 45/50 unités, réparties en 4 séries:

1er prototype 1935
2e prototype 1936
1ère série 1936 - N ° 4 exemplaires;
2e série 1939 - n ° 5 exemplaires;
Série "100" 1940 n ° 8 exemplaires;
Série "200" de 1941 à la fin du conflit n ° 24/30 exemplaires.

Caractéristiques techniques
-Longueur hors tout: 6,7 mètres (initialement), dont 1,80 mètres représentés par la tête amovible chargée, ou elle arrivais à une longueur de 7,30m. après les modifications;
- Diamètre du corps cylindrique: 0,53 m.
- Hauteur et largeur maximales du gabarit (opérateurs inclus): environ 1,30x0,90 mètres. - Moteur électrique: la puissance du moteur est progressivement passée de 1,1 CV à 1,6 CV;
- Batterie: 30 éléments, qui ont livré environ 150 ampères (plus tard 180) à 60 Volts;
- Vitesse sous-marine maximale: 3 nœuds;
- Vitesse sous-marine économique: 2,3 nœuds;
- Autonomie (théorique) à vitesse économique: 15 miles; (~ 25km)
- La vitesse de surface ne diffère pas significativement de celle en immersion.

Pour la plongée, l'engin était équipé de deux "pallier", un avant et un autre à l'arrière, qui peuvent être utilisés par la manœuvre de deux pompes électriques.
- La tête chargée contenait environ 260 kg d'explosifs, dont l'enveloppe à elle seule pesait 68 kg. environ.

Torpille SAN BARTOLOMEO Abrégé SSB

L'utilisation du "SLC", tant dans les tests que dans la formation et dans les missions effectuées, avait mis en évidence ces limites, en partie d'origine de l'engin, à considérer comme nécessaires pour procéder à une refonte complète du projet d'origine.

Le Modèle San Bartolomeo

Les études techniques pour le modèle ont été confiées au Major Ingénieur Naval Mario Maciulli, avec la collaboration du Capitaine GN Travaglino (également sur Olterra en tant que chef de l'atelier secret) et avec les conseils de l'Ingénieur Guido Cattaneo du CABI de Milan, suivant le cahier des charges fourni du commandement de la flottille Xè MAS. Profitant également de la collaboration de la Direction des armes sous-marines de l'Arsenal de La Spezia, la réalisation du prototype a été supervisée par l'Officina Siluri di San Bartolomeo. (Bureau des torpilles de San Bartolomeo)
D'où le nom officiel du nouveau type autopropulsé:
Torpille San Bartolomeo (SSB)


Caractéristiques techniques (probablement crée en 1943)

Longueur total :6766 mètres
Largeur maximale : 0,790 m.
Hauteur maximale : 1.080 m.
Poids de l'engin avec la charge : 2,200 T.

Poids de la charge explosive:
Charge normale : 300 Kg.
Charge intermédiaire : 400 Kg.
Double Charge : 180/200 Kg.
Moteur (suspendu élastiquement)
Puissance sur l'arbre 7,5 CV
KW 5,51
Tension d'alimentation maximale :120V.
Courant absorbé à pleine charge :70
Tours par minute sans charge (V = 120) 1000
Poids kg. 165
Rapport de transmission à l'hélice 2: 1
Batteries (deux boîtes)
Nombre d'éléments (divisé en 2 sous-batteries) .................. 60
Capacité de chaque sous-batterie …… .....................… A / h 190
Tension de chaque corps ……… .................… ..… V 60
Poids de chaque corps ............ ............ ........... kg. 350


Les seuls SSB réellement utilisés n'étaient que ceux de la construction "San Bartolomeo", dont deux sont restés à La Spezia et un envoyé à l'Adriatique à Venise, où il a été trouvé à la fin de la guerre.
Les deux SSB de La Spezia ont été affectés au "Groupe Opérationnel Castagna", une ancienne batterie placée du côté ouest de la baie - du Xè Mas. À la demande de TV Augusto Jacobacci (pilote SSB), déjà désigné pour l'action contre Gibraltar prévue le 2 octobre 1943.

G.A.1 = Golf d'Alexandrie et le chiffre = 1ère opération.
prévision d'utilisation de 4 SLC, 10 membres de la 1ère Mezzi d'assalto (ancienne dénomination de l'unité avant 1941).
soit 4x2 membre pour les 4 SLC et 2 en réserve.

Citation :

L'operation G.A.1

1940, l'amiral De COURTEN, dont dépendaient les engins d'assaut, se rendit à un exercice à Bocca di Serchio. L'amiral a déclaré aux officiers que, comme il n'avait pas été possible de réduire le nombre de la forces navales britanniques en Méditerranée, que ce soit avec des avions ou des sous-marins, il était nécessaire de tenter une action avec les engins d'assaut dès que possible. À cette époque, certains appareils S.L.C. étaient disponibles, utilisés jusque-là pour la formation. D'autres appareils, en cours de réorganisation à la Marina de Spezia, qui eux n'étaient pas prêts fin août, heure fixée pour la première mission; cependant, ces appareils étaient également de l'ancien type.

Pour cette première mission, les 4 meilleurs appareils ont été choisis dont l'efficacité était bonne, mais sans être parfait, en raison du fonctionnement des pompes des paliers de profondeur . Ces appareils ont été testés sur une profondeur de 30 mètres avec le grand inconvénient de placer le sous-marin destiné à leur transport à un niveau maximum d'immersion. Pour cette mission, les SLC ont été érigés sur des selles spéciales sur le pont du sous-marin, respectivement deux appareils vers l'avant et deux à l'arrière de la tourelle (pour les missions ultérieures, des caissons cylindriques ont été construits, ce qui a permis le transport jusqu'à une hauteur de 90 mètres).

Exécution des tâches assignées à la mission:

Torpilleur Calipso:
appareille de La Spezia le 17 août
embarque à Bocca di Serchio 4 SLC et se dirige vers le golfe de Bomba avec des arrêts de ravitaillement à Trapani et Benghazi
arrive à Bomba le matin du 21 août, transfère des hommes et des SLC au Sous-marin Iride pour action.

Bateau à Moteur Gargano:
il est situé au mouillage dans la partie orientale du golfe de Bomba (il avait hisser le pavillon de l'amiral B. Brivonesi).
un voilier à moteur envoyé par l'amiral pour donné les position d'ancrage près du GARGANO et du CALIPSO
Selon le rapport de l'amiral, il a décidé de se rendre en voiture au quartier général du général Graziani pour obtenir des informations sur la reconnaissance aérienne effectuée le matin à Alexandrie et les modalités de mouillage et de transfert des engins et des hommes de la Calipso à l'Iride.

Sous-Marin Iride:
à la suite des ordres reçues de la Supermarina par l'intermédiaire de la Marina de La Spezia et du Groupe La Spezia, à 1100 h. le 12 août 1940, le sous marins Iride quitte son point de mouillage pour se diriger vers Messine et arrive à Messine à 1900h le 14 août.
à 16 h, le 16 août, il ammare et se dirige vers le Golfo Bomba, où il arrive à l'aube du 21. Après quelques changements d'amarrage du bas à l'ancre, à environ 300 mètres au nord du torpilleur
le 22 août, vers 11 h 20, après avoir effectué le transfert du torpilleur des quatre SLC et des cinq caisses contenant des vêtements de plongeurs, des appareils respiratoires autonomes et divers matériaux, suivant l'ordre du C. Giorgini, il met en mouvement et peine pour sortir l'ancre, pour effectuer une plongée de 2 heures à trente mètres pour tester les appareils.

Le sous-marin Iride, utilisé pour le transport des torpilles lentes du dixième MAS
À cette fin, le T.V. Gino Birindelli, les sergents Lazzaroni; Pedretti et l'ouvrier Biradelli

Avant de plonger à 30 mètres, il était essentiel de placer les SLC dans leur position exacte sur les selles et de les levé. Pour ce faire, il a fallu amener l'affleurement sous-marin avec la couverture à environ 1 mètre sous l'eau, pour déplacer les appareils soulevés par leur propre poussée.
Arrivant sur un fond marin d'environ 14 mètres, toujours proche de la côte, les opérations ont commencé, lorsque les deux appareils ont été installés et érigés, une formation de trois avions ennemis a été repérée à 10 ° tribord à une distance d'environ 3500 mètres .
Le commandant du sous-marin, à jugé inutile de plonger (vu la profondeur), a immédiatement donné l'ordre "d'armer les canons et mitrailleuses en place", "même en avant" et donc la force maximale avec les moteurs électriques, (les thermiques étaient granuleux ), "fermez les bouches d'aération, fermez les portes étanches".

Pour mieux comprendre le drame de ces moments, nous rapportons en partie le rapport du commandant du sous-marin T.V. Francesco BRUNETTI, puis celui de T.V. Luigi Duran de LA PENNE

Citation :

L'amiral a déclaré aux officiers que, comme il n'avait pas été possible de réduire le nombre de la forces navales britanniques en Méditerranée, que ce soit avec des avions ou des sous-marins, il était nécessaire de tenter une action avec les engins d'assaut dès que possible.

Et il s'est trouvé des furieux pour se porter volontaires ...

Mais poursuivons l'histoire!

Citation :

Entre-temps, la formation ennemie, qui avait atteint la proue, s'était approchée de 90 ° à gauche, visant résolument le sous-marin. À environ 1 500 mètres, deux torpilleurs se sont déplacés vers la gauche de l’unité, une vers le tribord.

Je me suis personnellement mis au gouvernail vertical, j'ai tiré vers la gauche en plaçant la proue sur le plan central et j'ai ordonné d'ouvrir le feu avec la mitrailleuse tribord sur le plan tribord, avec la mitrailleuse de gauche sur la gauche.

Avec cette manœuvre, j'espérais empêcher l'avion central de pouvoir largué sa torpille, en raison de la position dans laquelle je le maintenais constamment. sur les flancs ou pour les éloigner ou pour pouvoir les frapper avec une mitrailleuse.

L'avion central n'a tenté qu'une seule fois de s'arrêter pour élargir l'angle d'attaque beta; quand il a atteint 200 mètres, il a lancé la torpille, à environ 10 mètres au-dessus du niveau de la mer et à 3 ou 4 degrés de la proue à gauche du sous-marin. Les deux autres avions était entrain de re-partir contre bord à une distance d'environ 400 mètres, à environ 10 mètres de hauteur, des mitraillettes tirant à la hauteur du pont.

Dès que la torpille a été lancée, exactement vue par moi, j'ai essayé de m'arrêter de me déplacer vers la gauche pour éviter l'impact, mais étant donné la très courte distance de lancement et la mauvaise manoeuvrabilité du sous-marin, la tentative de manœuvre a été vaine et la torpille a touché le se diriger exactement sur un angle Beta de 0 ° ...
... Après l'impacte, je me suis retrouvé en mer, complètement recouvert de naphta. Le sous-marin a coulé immédiatement fortement tiré, il n'est pas resté hors de l'eau mais à quelques mètres de l'arrière. ...

Le "27 août 1940" Le C.te del Sommergibile T.V. Francesco Brunetti

Citation :

Le sous-marin avait rapidement plongé et pouvait être vu. La Torpille a immédiatement quitté ses amarres, tandis que le "Monte Gargano" se préparait et dérapait à tribord.
Une fois dans la zone où le sous-marin avait coulé, les épaves ont été récupérées, plaçant un signal sur le point où les fuites d'air et d'huile pouvaient être vues. ...
... Après de nombreuses tentatives, en plongeant sans appareil respiratoire, la connexion a pu être établie. ... ... J'ai commencé le travail de récupération avec les autres opérateurs. Le travail était très fatigant à cause du froid surtout la nuit, car les plongées se faisaient avec le corps nu, et pour le besoin constant de remonter à la surface pour changer les respirateurs qui avaient une autonomie de 20 minutes. ...
... Il était environ 16 h lorsque, en frappant avec un marteau le long de la coque, j'ai pu obtenir une réponse de l'intérieur du sous-marin, avec la nouvelle que douze personnes étaient dans le compartiment sans officier. J'ai donc informé que la pièce serait mise sous pression au moyen de la pompe ...
... Les hommes pouvaient rester, entre la fuite d'une personne et la suivante, à attendre dans la cloche d'air qui allait se former.
... Une fois que la porte étanche a été ouverte de l'intérieur, une manœuvre qui a été remarquée à flot en raison de la forte quantité d'air sortant de la pièce à la surface, la première personne qui est sortie de la pièce et par la suite les autres sont apparues.
... Le lendemain, les SLC ont été récupérés qui n'ont pas été excessivement endommagés. T.V. Luigi Duran De La Penne

Mais ici ont remarque bien, des phrases manquantes, en raison de l'extrait du texte original.
Parce que ici, à présent, je vient de retrouvé la version que Elios Tuschi avait donné.

Citation :

Borghese et son bateau participent à trois opérations en juin et juillet, dont l'une est la bataille de Punta Stilo. Grâce à sa connaissance de la mer et à l'heureuse fortune qui l'accompagnera tout au long de la guerre, il évite le désastre et revient sans dommage ni perte. Pour se représenter plus précisément ce qu'il a dû traverser, passons à ses propres notes:

«Pour arrêter l'infiltration d'eau dans la coque du bateau, nous avons utilisé une réserve de tuyaux en caoutchouc à travers laquelle l'eau de tous les compartiments a été détournée vers des chambres de compensation. À la suite de cette «invention», après plusieurs heures de navigation immergée, l'intérieur du bateau ressemblait à une jungle dans laquelle des lianes en caoutchouc empêchaient l'ouverture des écoutilles entre les compartiments et qui étaient difficiles à ce déplacer en raison des lianes rouges traversant dans des directions différentes. Après mes rapports persistants, le ministère a finalement reconnu que le Pisani étai devenu «inapte aux opérations de combat» et le bateau a été transféré à l'école des sous-marinier de Paula. »

A peine avait t'il amarré dans le port son Vittor Pisani, le lieutenant-de vaisseau Borghese, ainsi que deux autres officiers, les capitaines de corvette Mazi et Buonamichi, ont été sélectionné pour suivre un cours spécial pour l'attaque des convois dans l'océan Atlantique. Les cours ont eu lieu à l'école des sous-mariniers Allemands de Memel, sur la mer Baltique.

Pendant cette même époque, à Serchio, où les erreurs matérielles et organisationnelles de l'état-major ont été compensées par la persévérance, le travail consciencieux et la détermination des hommes, ils se préparaient à la première utilisation au combat de Torpille guidé. L'objectif est le port d'Alexandrie, dans lequel se trouvent deux cuirassés et un porte-avions. L'heure "H" est prévue pour la nuit du 25 au 26 août 1940, vers minuit. Le quartier général de la flotte donne son accord pour effectuer l'opération là où l'aviation a été vaincu, souhaitant ainsi, en cas de succès, restaurer son prestige ébranlé.

Les sous-marins Gondar et Scire n'ont pas encore été entièrement convertis, et le quartier général principal désigne l'ancien sous-marin Iride, que Borghese avait commandé pendant la guerre d'Espagne, comme submersible de transport pour les torpilles guidées. Afin de ne pas exposer les engins à des risques inutiles, une partie du chemin que les torpilles doivent emprunter, se fait à bord du destroyer Calypso. Qui lui doit les livrer à la baie de Bomba, à l'est de Tobrouk. Là, ils devraient être transférés à l'Iride et qui les torpilles seront fixés sur le pont dans des dispositifs spéciaux. L'Iride, commandé par le capitaine de corvette Brunetti, fera d'abord une plongée d'entraînement, et dans la soirée du 22 août devrait se diriger vers la côte égyptienne, de sorte qu'au coucher du soleil le 24 août pour arriver à un point donné, à environ 6 kilomètres d'Alexandrie.

Comme prévu, le bateau arrive dans la matinée du 21 août dans la baie de Bomba et jette l'ancre à côté du Calypso, déjà là. Quelle a été la surprise de Brunetti quand, en montant sur le pont, il voit dans cette petite baie isolée spécialement choisie pour mener une opération secrète, le navire Monte Cargano battant le pavillon de l'amiral Bruno Brivonesi, commandant des forces navales en Libye, et un petit navire, avec qui sont déchargés des barils de carburant, ainsi que plusieurs chalands de navigation. Il ne pouvait pas savoir qu'après le départ du bateau de La Spezia, l'état major de la flotte à Rome a décidé de saisir l'occasion et d'équiper en même temps ce qui était étrangement appelé la «base d'approvisionnement naturelle». Naturel? Il n'y aurait rien de plus naturel si le lendemain, ce groupe de navires dans la zone généralement déserte de la mer était repéré par des avions de reconnaissance britanniques.

À 11 heures. 40 min Iride embarque trois Maïali et cinq équipages de la composition suivante: le capitaine de vaisseau Gino Birindelli et le second maître de plongée Damos Paccagnini, le capitaine ingénieur Teseo Thesei avec le second maître de plongée Alcide Pedretti , Le capitaine de vaisseau Alberto Francini et le second maître de plongée Emilio Binacci, le capitaine-ingénieur Elios Toschi avec le second maître de plongée Enrico Lazzari et le lieutenant Luigi Duran de la Penne avec son premier maître de plongée Giovanni Lazaroni. Le sous-marin quitte la baie pour effectuer une plongée d'entraînement. Soudain, Brunetti, debout sur le pont, et le capitaine de frégate Mario Giorgini, qui lui a remplacé Aloisi à la tête de la 1ère flottille MAS, remarquent trois points dans le ciel à une distance de cinq à six kilomètres. Trois bombardiers torpilleurs Anglais s'approchent du bateau à une altitude d'environ soixante-dix mètres.

Enfin ici ma première source me donne le nombre de 4 torpilles chargé, ou Teseo avec son plongeur, se trouvait sur le troisième, et Elios avec son plongeur, devait avoir le 4ème.
Mais es ce que cela joue t'il un rôle? non bien sur! Donc je vous laisse seul juge sur qu'es ce qui est réel.

L'Italie s'est jetée dans la guerre, aussi mal préparée semble t-il sur mer que sur terre et dans les airs...

Citation :

L'Alerte à été donné. La profondeur de quinze mètres de la mer dans cette zone ne nous permet pas de plonger rapidement. Brunetti donne l'ordre:

- Moteurs à pleine vitesse! Fermez les écoutilles! Ouvrez le feu avec les canons!

Les avions volent dans une formation qui rappelle un V latin inversé (l'avion du centre vole à l'arrière). Le commandant vise l'avion central, qui vole maintenant à une altitude de 10 à 15 mètres. Les deux avions latéraux en approchant balayent les côtés du bateau, tirant avec leurs mitrailleuses sur le pont et détruisant les serviteurs du canon et l'équipage qui se trouvait près du canon de pont. Le troisième avion se trouve déjà à 150 mètres, il largue une torpille. Elle file directement sur l'Iride. Et elle frappe dans la zone de la cabine des officiers. Avec l'explosion, le bateau coule littéralement en quelques secondes sous l'eau. Quatorze membres se retrouvent entrain de baigné dans l'eau, c'était les membres qui se trouvait sur le pont au moment ou la torpille a explosé, parmi eux se trouvent les cinq équipages des torpilles Maïali qui ont survécu. Brunetti, bien que blessé, organise un rassemblement des survivants et vient en aide aux blessés.

À cette époque, des bombardiers torpilleurs attaquent le «Monte Cargano» et le coulent. Miraculeusement, le Calypso s'en sort indemne, et il se rend sur le site ou l'Iride venait de coulé.

En mer, une lutte dramatique commence à sauver des vies humaines. Les dix nageurs qui avais la mission d'entrer dans le port d'Alexandrie donnent toute leur force au salut des membres d'équipage bloqués dans la coque du bateau coulé. Ils plongent vers le bas et, tapotant à la coque, découvrent que neuf autres membres sont encore en vie, dont seulement deux officiers et qui se sont rassemblé dans le compartiment arrière. Pendant vingt heures d'affilée, Téséo, Toschi, Birindelli, Franzini et de la Penne, se remplacent, pour tentent d'ouvrir la trappe arrière, déformée par l'explosion, qui se trouva être l'unique voie de sortie possible. Ils réussissent enfin. Mais une terrible image leur apparaît: les cadavres déjà morts de deux officiers qui ont tenté de quitter le bateau mais n'ont pas pu ouvrir la trappe. Les sept survivants restants, enfermés dans les compartiments nasaux, sont dans une position difficile. Ils donnent des signaux indiquant des troubles mentaux. Avec le temps et une diminution de la teneur en oxygène de l'air, ils sont menacés par une mort imminente par suffocation.

De dehors, leur est envoyée un ordre: «Ouvrez les trappes hermétiques. Laissez l'eau remplir les compartiments. attachez-vous du mieux pour ne pas être emporté par la vague d'eau qui va rentrer. Dès que le compartiment est inondé, entrez dans le sas sous la trappe et remontez à la surface. » Mais, saisis de panique, les hommes refusent d'obéir. Ensuite, les sauveteurs sont obligés de recourir à des menaces: «Si vous ne suivez pas nos instructions dans une demi-heure», annoncent-ils, «nous vous laisserons». Et, pour donner plus de conviction à leurs paroles, ils remontent à la surface, faisant semblant de les laisser à eux-mêmes. Elios Toschi a ensuite raconté:

- Depuis le petit voilier sur lequel nous nous trouvions depuis deux jours, tout le monde regardait attentivement la surface bleue de la mer, essayant cependant de détourner le regard de l'endroit où les bulles d'air et les tourbillons d'eau étaient censés nous montrer que la trappe était ouverte. Rien. Une minute après l'autre s'écoula, et la demi-heure allouée prit fin. Soudain, une colonne d'eau et d'air a fait mousser la surface de la mer: ils ont ouvert une trappe. L'eau s'est calmée et nous nous sommes préparés à plonger à nouveau pour aider. Soudain, il y a eu un cri! Un homme sortit des profondeurs, il sortit presque jusqu'à la taille d'une eau à peine calme. Ce fut le premier survivant. Et quand il se rendit compte, après avoir vu le soleil et la mer, qu'il avait évité la terrible agonie, il poussa un grand cri. C'était le cri d'un nouveau-né, centuple renforcé par les puissants poumons d'un gars de vingt ans. Les autres sont apparus en surface les uns après les autres à de courts intervalles aux yeux d'observateurs anxieux. »

Malgré cette chance, le résultat global a été désastreux. Cinquante personnes ont été tuées, un sous-marin avec trois torpilles guidées et un navire ont été coulés. La première tentative d'utilisation de la nouvelles armes s'est soldée par un échec complet. Mais on pouvait s'y attendre, compte tenu de l'indisponibilité de la partie matérielle. Mais l'amiral De Courten, dont dépend la décision, ne le pense pas, pressé de régler les affaires de la flotte, qui n'est pas à la hauteur, une victoire retentissante.

En septembre, le Calypso livre des équipages de torpilleurs guidés à Serchio, au moment même où Valerio Borghese revient en Italie. Au cours des mois passés en Allemagne, il a effectué un voyage de deux semaines à bord d'un navire de soutien sous-marin et plusieurs plongées sous-marines. «Je peux affirmer en toute confiance», écrit-il, «que les marins allemands, des commandants au dernier marin, ne sont pas supérieurs aux nôtres dans tous les aspects des affaires navales. Mais ils sont passés par une excellente école, pratique et théorique, qui dès le tout début de la formation leur donne l'expérience et les connaissances que nos marins et commandants acquièrent au combat, à condition de retenir la «leçon» pour revenir vivants après la mission.

Une fin bien pénible pour ces gars coincés au fond d'un navire.
Belle maison, curieux endroit pour monter des plans d'attaque...