Panzer Regiment.2
L unite est délocalise dès le 7 avril 1945 dans une caserne à Potsdam pour recevoir de nouveaux chars.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1945, les hommes assistent au bombardement dévastateur de Potsdam et partent immédiatement pour Glienicke.
Certains officiers se rendent dans les usines d’alkett, où sont fabriqués les canons d’assaut (Stug), ainsi que dans les usines de Panther de Marienfelde,
et avec les moyens les plus incroyables, il est possible que le détachement reçoive à nouveau des Panther et des Stug quand ils sortent des ateliers.
Dès le 22 avril 1945, tous les véhicules sont reunis et sont pret a combattre.Le regiment, après avoir inséminé deux compagnies du SPW , se dirige vers Dallgow
à la suite d’un mauvais ordre d’un officier de flak. Une petite partie de l’escadron de combat dirigé par le lieutenant Schmidt est malheureusement restée à Berlin
et a encore de graves combats à traverser. Les longues colonnes des soldats, dont certaines se dirigent vers l’ouest sans armes pour échapper aux Russes, sont interminables.
Le Panzer Regiment.2 semble semble être la seule unite combative. Dans leurs mouvements ultérieurs, les chars a Nauen se heurtent à une forte attaque de chars russes
qui doit fermer l’anneau autour de Berlin. Au cours d’une bataille difficile, ils réussissent à les faire tourner vers le sud.
Un ordre radio de se rendre immédiatement à Berlin et de se présenter à la chancellerie du Reich arrive à l’ouest de Nauen.
Le commandant de l’Abt décide, après une brève réunion avec les officiers présents, de ne pas exécuter cet ordre au regard de la situation désespérée.
Le regiment essaie maintenant de se battre de sa propre initiative vers l’ouest. Malheureusement, une partie des chars est perdue lors d’un ravitaillement et de munitions
dans la nuit du 24 au 25 avril 1945 près de Möthlow. L’ambiance s’effondre, la fin proche se fait sentir, mais grâce à l’aide de camp vigoureuse du lieutenant Mayer,
on parvient à maintenir tous les gens ensemble et à convaincre tout le monde que dans l unite de ce détachement, on voit le chemin le plus sûr vers l’ouest.
Il convient de mentionner en particulier tous les services de réparation et de ravitaillement qui, sous la direction active de Baurat Mühlrath,
fournissent toujours à l’escadron de combat les moyens nécessaires à l’utilisation.
Toujours de plus grands combats avec l’ennemi évasif, le détachement s’avance près de Havelberg en passant par Gräningen, Bamme, Rathenov jusqu’à Schmeckdorf
et reste ici pendant deux jours pour préparer tout le monde pour les dernières heures.
Le 1er mai 1945,le Panzer regiment.2 se trouve à Todtenkopf, d’où les véhicules à roues sont envoyés vers Lauenburg, tandis que les chars partent pour Wittenberge
via Bad Wilsnack. Après une bataille à Bad Wilsnack, la garnison allemande de Wittenberge acceuille en la personne du commandant de combat de cette ville,
le regiment affaibli qui se soumet a l autorite locale.
Dans la soirée, Wittenberge est encerclé par l’ennemi, devant l’Elbe avec des ponts explosés.
Le Major Gehrke ,Cdt du Panzer regiment.2 décidait de détruire les armes, les véhicules et les engins du détachement,puis de se retirer par l’Elbe
et d’aller en captivité cote americain avec les officiers et les équipages des chars.
Au cours des mesures en cours,la ville de Wittenberge est invité à la redition par un parlementaire.
Le commandant du Regiment ne peut décider, ni agir de manière autonome par rapport au chef de la garnison.
Dans cette ville surpeuplée de réfugiés et de soldats, la confusion est totale. Il n’est pas question d’une défense planifiée.
Le commandant de la defense de la ville, présent au poste de combat au moment de l’invitation à la redition, a ete d amener à agir contre l'"ordre de resistance » .
Le commandant prend alors l’initiative et, pour continuer à détruire les armes, à éviter des pertes inutiles - et surtout pour gagner du temps -
il décide de se rendre chez le commandant soviétique. Après une demi-heure de négociations, il promet au commandant de la division ennemie de remettre
toute la ville à 1 heure du matin. L’unité soviétique s’engage à ne pas se battre.
De retour à l’ancien poste de combat, le commandant constate la désintégration progressive de l’ordre dans la ville.
L’action décisive des officiers present en ville a déclenché la destruction des armes.
Pour le Panzer regiment .2 ,les chars roulent dans la première allée jusqu’à l’Elbe pour etre jeter du haut du pont detruit (sabote par les allemands le 12 avril)
Amas de chars Panther et Stug en contrebas du pont ferroviere de Wittenberge
Les hommes partent en bateau pneumatique et avec tout autres moyens flottants sur la rive ouest,cote americain.
Le maire de la ville est informé que Wittenberge peut se rendre sans se battre.
Vers les 3 heures du matin du 3 mai 1945, tous les soldats sont transférés sur la rive ouest de l’Elbe.
Il ne manque que deux équipages, le lieutenant Kemna et le lieutenant de Gleich, mais ils arrivent dans la journée.
Quand les hommes arrivent sur le rivage, ils sont pris en charge par les americains.
À l’aube, on entend le cliquet des chars soviétiques de la rive est de l’Elbe. Les Russes occupent la ville.
source
lexikon-der-wehrmacht.de