C’est la guerre - fin avril 1945 à Hambourg : entre-temps, presque personne ne croit sérieusement à une défense réussie de la ville.
Hambourg est en ruines, les gens aspirent à la paix. Chez les autorités nazies aussi, l’espoir de la victoire finale s’évanouit: Gauleiter Karl Kaufmann, gouverneur à Hambourg,
ainsi que le commandant militaire dans la ville hanséatique, le général de division Alwin Wolz.
Mais ils sont toujours liés par les ordres de Berlin. Et ils doivent obligatoirement tenir la position.
Les Britanniques se sont approchés de la ville jusqu’à 15 kilomètres, l’armée britannique se trouve dans la lande de Lunebourg.
C’est là que les soldats avaient libéré le camp de concentration de Bergen-Belsen le 15 avril.
Le 3 mai 1945, l’Allemagne nazie est sur le point de s’effondrer. Adolf Hitler est mort depuis trois jours, mais le régime n’est pas fini.
C’est précisément un hamburger ? qui n’a exercé aucune fonction politique ou militaire qui négociait les jours précédents pour les nazis: ,
directeur des usines Phoenix de caoutchouc à Harburg. Il y a des blessés dans son usine, et il craint qu’ils ne soient à la merci d’une attaque britannique.
Schäfer demande aux Britanniques un cessez-le-feu de sa propre initiative et, en retour, il lance une demande de capitulation aux nazis.
Au petit matin du 3 mai, les négociations de capitulation sont sur le point de s’achever.
Le général flamand Alwin Wolz et le directeur du NSDAP Karl Kaufmann veulent éviter à Hambourg une conquête violente - et donc un destin, comme Brême l’a fait le 27 avril.
Les conditions des Britanniques sont simples: ils exigent que toutes les troupes de combat se retirent et que les nazis ne détruisent pas les preuves prouvant leurs crimes.
En fait, depuis des semaines, les nazis brouillent frénétiquement toutes les traces de leur règne de terreur.
De la Camp de concentration de Neuengamme les SS ont envoyé plus de 9.000 prisonniers vers la mer Baltique.
Dans la baie de Lübeck, ils ont rassemblé les survivants du KZ sur les navires « Thielbek » et "Cap Arcona".
Les avions de chasse britanniques qui survolent la mer Baltique ce jour-là bombardent les navires. Ils pensent qu’il y a des SS à bord.
Seuls 200 des prisonniers infirmés survivent au bombardement.
À Hambourg, les nazis et les Britanniques se sont mis d’accord sur la redition de la ville. La population civile est informée.
Le 3 mai, à partir de 13 heures, aucun hamburger ne pourra descendre dans la rue.
Vers 15h45, le moment est enfin venu et les troupes anglaises sont mises en marche.
A 16 h 13, le mot de code « Baltic » retentit , l’ordre de rentrer dans la ville. Dans trois colonnes de marche , en direction de Buxtehude, de Nenndorf à Tuersen
et en direction de Hittfeld - les chars de la 7e division blindée britannique se mettent en mouvement et s’approchent de la ville hanséatique.
Les 3 colonnes se rejoingne devant le pont Neue Elbbrücke intact.Tout etai prêt pour détruire le pont par les allemands. Il y avait des charges explosives de dynamite
pretent a exploser mais on n’en arrivera pas là.
La 7e division britannique traverse le pont sur l Elbe sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré.
Les chars Cromwell arrivent au pont