La fonte des glaces en montagne devoile des corps

Un couple retrouvé dans un glacier en Suisse : découverte liée au réchauffement climatique

La Suisse est un pays qui a un relief hétérogène, né de la collision des plaques tectoniques eurasienne et africaine.
Durant l'orogenèse, trois grande structures géographiques ont vu le jour dans le pays : les Alpes, le Jura et le Plateau.
Le sommet du pays - la pointe Dufour - culmine à 4634 m d'altitude. Dans ce contexte, de nombreux cours d'eau (Rhin, Rhône ou encore le Danube) prennent leur source en Suisse.
Par ailleurs, et nous entrons dans le vif du sujet, les Alpes Suisses comptent de nombreux glaciers. Nous retiendrons notamment le glacier d'Aletsch qui est le plus grand d'Europe.
Face au réchauffement climatique, de nombreux glaciers fondent sur notre continent, réservant parfois d'incroyables surprises !

Le 15 Août 1942, un cordonnier âgé de 40 ans et sa femme institutrice de 37 ans étaient partis dans les montagnes pour nourrir leur bétail, depuis la commune Suisse de Chandolin.
Ils devaient, selon les dires de leurs enfants, rentrer le soir même. Malgré des semaines de recherches, ils ne furent jamais retrouvés, jusqu'à cet exceptionnel jour de Juillet 2017,
près de 75 ans plus tard !
Le couple disparu a été découvert dans le massif des Diablerets.











Avec la fonte des glaces, le couple a été retrouvé dans un glacier des Diablerets à 2615 m d'altitude, selon les médias locaux.
Les corps ont été parfaitement conservés par le gel, gisant l'un à côté de l'autre.

C'est en effectuant des travaux de maintenance sur des installations qu'un employé de Glacier 3000 a fait cette découverte peu commune, a affirmé à la RTS
le directeur de la station Bernhard Tschannen, confirmant une information du Matin.
L'homme a d'abord cru voir un caillou, dénudé par la fonte du glacier, raconte son patron.
"Le couple portait des vêtements datant de la période d'avant-guerre. Ils tentaient probablement de rejoindre à pied le canton de Berne", poursuit-il.
Le lieu de la découverte est proche d'un ancien chemin pédestre reliant le Valais et Berne, et la présence d'une bouteille de vin portant l'indication "Sion"
laisse penser qu'ils partaient du Valais.


Detail chaussure a clous de l epoque




Interrogés pour le 19h30 de la RTS mardi, des proches du couple retrouvé, en particulier deux de ses enfants, ont dit leur émotion et leur certitude quant à l'identité de l'homme
et de la femme décédés il y a plus de 70 ans: il s'agit des parents Dumoulin de Savièse.





Quand la découverte des deux corps momifiés a été annoncée à Marceline Udry-Dumoulin, avec la description des habits d'époque portés par la femme,
elle s'est exclamée "C'est maman!", avant de confier que cette nouvelle lui permettait de retrouver une "paix intérieure".

Les corps ont été héliportés en plaine vendredi par la police valaisanne, qui est chargée de l'enquête.
Cette dernière procédera à une autopsie afin d'identifier le couple et prévenir l'éventuelle famille. L'enquête se poursuit suivant une procédure normale.






source
rts.ch

la Montagne, c'est comme la Mer, toujours à prendre au sérieux...

très intéressant à lire, des découvertes fréquentes et surprenantes car certains cops datent de plusieurs siècles.

Le 25 juillet 1976, Jean-François Benedetti disparaissait en gravissant en solitaire l’Ailefroide occidentale par le glacier Long.
Quarante-trois ans plus tard, ce sont probablement les restes du jeune alpiniste que la montagne a rendus lundi...
C'est son ami d'enfance Michel Baud qui a repéré un morceau de son sac orange. Il témoigne...

Jean-François Benedetti (au premier plan) et Michel Baud, au début des années 1970.




Quand Michel Baud, 65 ans, l’ami de toujours de Jean-François Benedetti, s’est présenté dimanche 1er septembre au poste du secours en montagne de La Bérarde,
il savait qu’il touchait au but.
Quarante-trois ans après la disparition de ce jeune homme de 20 ans dans la paroi de l’Ailefroide occidentale, il savait qu’il venait de retrouver le cher disparu.

En repérant enfin à la jumelle un morceau de sac orange et quelques ossements rejetés par le glacier Long, il venait d’une certaine façon de livrer la clé du mystère
aux secouristes et de vivre en paix avec sa propre mémoire.








Car depuis 1976, Michel n’a jamais cessé de chercher Jean-François dans la montagne :
« J’ai toujours eu l’impression qu’il m’appelait pendant toutes ces années. Oui, j’ai toujours senti un appel. Il fallait que j’aille le chercher ».
À Bagnols-sur-Cèze où ils ont passé leur enfance, Michel et Jean-François étaient amis au lycée. Ils ont fait leurs premiers pas en montagne, puis en haute-montagne.
« Dans les environs de Bagnols, nous passions tout notre temps libre à grimper, à ouvrir des voies, avec d’autres amis ».

À l’été 1976, Michel ne se trouvait pas avec Jean-François lorsqu’il est parti gravir le glacier Long pour ne jamais revenir, probablement “avalé” par la rimaye
où il a chuté, selon les secouristes.
« Ce qui est extraordinaire, c’est que Rochette, le dessinateur, raconte l’histoire de Jean-François dans son fameux ouvrage intitulé “Ailefroide” », raconte Michel Baud.

Pendant des années, Michel a donc tenté de retrouver Jean-François : en 2004, en 2014, en 2015, en 2016… 
« Avant de disparaître, Jean-François avait écrit un texte à ses parents. Il disait : “Si je meurs en montagne, ne m’en veuillez pas, j’ai fait ce que je voulais faire, je suis heureux”.

Jean-François voulait vivre pleinement. Quant à moi, maintenant, j’ai fait mon travail. Jean-François pourra reposer aux côtés de ses parents ».


source
ledauphine.com

"J'ai fait ce que je voulais faire" certes, mais c'est toujours ballot de passer l'arme à gauche à 20 ans...

Des alpinistes britanniques trouvent les restes de trois frères disparus en 1926 alors que la fonte des glaciers suisses livre des secrets

Les restes gelés de trois frères disparus il y a 86 ans dans les Alpes suisses ont été découverts par deux alpinistes britanniques.
Le couple d alpinistes est tombé sur le crâne, les os, les bottes, l’équipement d’escalade, les jumelles et un sac à main en cuir contenant neuf francs suisses
alors qu’il etait dans la région valaisanne de Suisse.
Les enquêteurs médico-légaux ont révélé plus tard que les squelettes étaient ceux des trois frères Ebener et de leur guide qui sont montés dans les montagnes en 1926
et qui ne sont jamais redescendus.

Les freres Ebener




Le glacier D’Aletschgletscher et la Konkordiaplatz, en Suisse.




On pense que la fonte des glaciers a conduit à leur découverte, et d’autres cadavres d’antan devraient être trouvés dans les années à venir.
La nouvelle a été « un choc » pour leur nièce Marianne Bellwald, 70 ans, née 16 ans après la tragédie et racontée par ses parents à l’histoire de ses oncles perdus.
Elle a déclaré au journal Le Matin: « Depuis que je suis petite, je connais l’histoire de leur disparition.
« Il y a toujours eu une ombre de doute sur notre famille sur ce qui s’est réellement passé. Maintenant, dans une certaine mesure, nos doutes sont levés.
« Mais ils n’ont découvert que trois squelettes et ils etaient quatre dans l aventure, donc jusqu’à ce qu’ils trouvent le quatrième, l’histoire n est pas fini .

Johann, Cletus et Fidelis Ebener, âgés de 22 à 31 ans, sont partis avec leur guide Max Rieder de leur village de Kippel le 4 mars 1926.
Ils se dirigeaient vers le glacier d’Aletsch. On sait qu’en milieu de matinée, ils se sont arrêtés dans une cabane nommée Hollandia.
Pour une raison inconnue, ils ont décidé d’étudier la zone autour de la cabine avant de partir pour le glacier le lendemain.

Ces bâtons de marche ont également été découverts à côté des restes trouvés dans les Alpes suisses




Mais quand le temps a mal tourné , ils sont retournés à la cabine et ont dormi pendant quelques heures.
Des notes et un sac trouvés à la cabine à ce moment-là indiquaient que les quatre hommes étaient partis tôt le matin du lendemain.
Par la suite, on n’a jamais entendu parler d’eux.

Bellwald espère que l’analyse scientifique de leurs os permettra d’établir comment les hommes sont morts.
Jean Marie Bornet, porte-parole de la police suisse, a déclaré:
« Depuis 1926, 280 personnes ont disparu dans les montagnes du Valais.
« Avec la fonte des glaciers, il est probable que de plus en plus souvent certains d’entre eux réapparaîtront. »

Cette paire de jumelles a été découverte aux côtés des squelettes des frères suisses.




Chaussures




source
dailymail.co.uk

Ben dis donc, il y en a beaucoup encore comme ça ?  
En tout cas, faudrait pas aussi que la fonte des glaciers libère également des virus préhistoriques, c'est ce qu'ont l'air de craindre certains chercheurs, vu l'ambiance actuelle...