Precision:
Article de Gilad Atzmon ne a Jerusalem mais il est devenu un saxophoniste de jazz britannique, romancier, activiste politique et écrivain.
Ces écrits ont été décrits par des chercheurs et des militants de la lutte contre le racisme comme étant antisémites et contenant la négation de l’Holocauste.
(definition de wikipedia) en fait Atzmon ne se sent plus juif et est devenu simplement britannique d ou la haine que lui porte les Juifs.
Si la victoire d’une bataille militaire se définit par la réalisation de ses objectifs militaires, alors le Hamas a gagné le cycle actuel de violence dès son tout premier tir de barrage balistique sur Jérusalem il y a dix jours. Israël, quant à lui, ne veut pas gagner, ne peut pas gagner et ne rêve même pas de gagner. Comme lors des récents rounds, tout ce qu’Israël espère obtenir est une « image de victoire ». Malgré sa puissance militaire et son enthousiasme destructeur, Israël ne peut pas l’emporter militairement parce qu’il ne se souvient même pas de ce que sont les objectifs militaires ni à quoi ils ressemblent.
Au cours des sept dernières décennies, Israël a travaillé sans relâche pour diviser les Palestiniens dans le but de démanteler leur capacité à résister en tant que peuple unique.
Ce projet a connu un tel succès aux yeux des Israéliens que nombre d’entre eux ont commencé à croire que la cause palestinienne s’était évaporée dans la nature.
Mais voilà que, sans crier gare (du point de vue des Israéliens), le Hamas a réussi à unir les Palestiniens en un seul poing de résistance :
mardi, tous les Palestiniens entre le fleuve et la mer se sont joints à une grève appelée par le Hamas.
Une telle grève collective et multisectorielle n’avait pas eu lieu en Palestine depuis 1936.
La victoire militaire ne se mesure pas au carnage que vous infligez à votre ennemi. Elle ne se mesure pas au nombre de victimes ou aux tours d’habitation
que l’on réduit en poussière. Certes, il n’y a pas lieu de comparer les capacités militaires israéliennes et la puissance de feu du Hamas.
Israël est l’une des forces militaires les plus avancées technologiquement dans le monde.
Le Hamas a des décennies de retard, et pourtant il l’emporte sur Israël à chaque cycle de violence.
La raison en est simple. Les objectifs militaires du Hamas sont simples et modestes. Le Hamas a juré de maintenir la résistance en vie.
Il tient sa promesse. En atteignant cet objectif, le Hamas se positionne comme l’unificateur palestinien. Israël, en revanche, n’arrive pas à décider de ses objectifs militaires.
Nous entendons le ministre israélien de la Défense promettre d’apporter la sécurité aux Israéliens, mais le Hamas lui prouve le contraire, en continuant à faire pleuvoir
des roquettes sur Israël à un rythme croissant. Israël se vante de ses bombardements de précision des tunnels du Hamas, mais, sarcastique, le Hamas continue à opérer
à partir de tunnels qui semblent intacts et opérationnels.
Il ne faut pas être un génie militaire pour comprendre que pour arrêter le Hamas, Israël doit déployer des forces terrestres et s’engager dans une bataille acharnée dans les rues
de Gaza. Mais c’est exactement la seule chose que les FDI refusent de faire, et ce pour une multitude de très bonnes raisons.
Premièrement, les Israéliens ont peur d’une bataille de maison en maison.
Deuxièmement, Israël ne veut pas contrôler 2,5 millions de Gazaouis.
Troisièmement, pas un seul chef militaire israélien n’est prêt à affronter l’implacable brigade des mères israéliennes.
Dans la région, cependant, la réticence d’Israël à envoyer des fantassins à Gaza est comprise comme une lâcheté et une faiblesse.
Pour Israël, Gaza en particulier et la Palestine en général sont une situation sans issue.
Mais il y a un raisonnement plus profond derrière la situation désespérée d’Israël.
Les décideurs israéliens (tant dans le domaine politique que dans le domaine militaire) souscrivent au pouvoir de dissuasion.
Pour les Israéliens, le pouvoir de dissuasion signifie punir les Arabes si lourdement que leur volonté de se battre cesserait pratiquement d’exister.
Pour une raison ou une autre, les Israéliens parviennent à zigzaguer maladroitement à travers leur histoire troublante dans la région pour tenter de valider cette doctrine.
Par exemple, Israël s’efforce de se convaincre qu’en dépit de son fiasco militaire au Liban en 2006, le Hezbollah a été réticent à entamer un nouveau cycle de violence
avec Israël parce qu’il serait intimidé par les conséquences.
L’examen de l’histoire d’Israël défie en fait la doctrine israélienne. Lorsque les Arabes sont vaincus et humiliés sur le champ de bataille, ils continuent à se battre
jusqu’à ce qu’ils gagnent. Lorsque les Arabes gagnent, ils perdent souvent leur motivation pour continuer à se battre.
Alors ils recherchent parfois la paix et l’harmonie, conformément à l’enseignement islamique.
En 1967, Israël a vaincu trois armées arabes en seulement six jours.
Israël a réalisé une opération Blitzkrieg parfaite. L’armée de l’air israélienne a surpris et détruit les forces aériennes égyptiennes, jordaniennes et syriennes
au sol en moins de quatre heures. Simultanément, les Panzers israéliens ont fait une incursion dans le Sinaï, en quelques heures les forces égyptiennes se sont effondrées. L’humiliation de l’armée égyptienne était sans précédent en termes militaires.
Tank T-34/85 egyptien detruit