Bientot (2022) dans toute l Europe ?
INNOVATION - Une start-up suédoise teste actuellement l'implant d'une micro-puce sous la peau de la main des personnes volontaires afin de scanner leur pass sanitaire.
Le pass sanitaire dans la peau. Une entreprise suédoise, baptisée DSruptive Subdermals, a mis au point une micro-puce capable de porter le pass sanitaire de ses utilisateurs
directement sous la peau de leur main. Avant de rentrer dans un lieu nécessitant ce précieux sésame, les volontaires n'ont qu'à tendre leur bras sous un téléphone
pour que le pass sanitaire s'active . Une innovation loin d'être une révolution en Suède, où plusieurs milliers d'habitants possèdent déjà une puce sous-cutanée
pour remplacer leurs clés, leurs badges ou encore leurs billets de train.
"J'ai une puce implantée dans mon bras et je l'ai programmée de façon à ce que mon pass sanitaire soit dessus", explique Hannes Sjoblad, le patron de la start-up suédoise
à l'origine de cette innovation.
"Je veux l'avoir à portée de main. Il est toujours accessible pour moi ou pour toute autre personne qui veut me lire. Si je vais au cinéma ou dans un centre commercial,
les gens pourront lire mon statut même si je n'ai pas mon téléphone."
Jusqu'à 40 ans de conservation
L'entreprise assure que les données personnelles des utilisateurs restent protégées malgré l'implantation de la puce, notamment la localisation.
"Ces implants n'ont pas de batterie, ils ne peuvent pas transmettre de signal. Concrètement, ils sont passifs", détaille Hannes Sjoblad. "Ils sont là, endormis.
Ils ne donnent jamais votre localisation, ils sont actifs seulement lorsqu'on les touche avec le téléphone."
Si vous souhaitez vous en procurer un, il va toutefois falloir sortir le porte-monnaie.
"Une micro-puce implantée coûte une centaine d'euros pour les versions les plus avancées", poursuit le directeur de DSruptive Subdermals.
"Mais l'implant peut se conserver 30 ou 40 ans." Espérons que le Covid-19 et son pass sanitaire ou vaccinal ne soient que de lointains souvenirs d'ici là...
source
lci.fr