La Coree du nord montre les muscles

Au cours du week-end, les médias d’État nord-coréens ont publié une série de photos de tirs de missiles balistiques effectués par le pays entre le 25 septembre et le 9 octobre,
y compris à partir du rare et extrêmement provocateur tir au-dessus du Japon la semaine dernière.
Ce faisant, les responsables de Pyongyang ont révélé une capacité auparavant inconnue dans l’arsenal de missiles du pays, la capacité de tirer des missiles balistiques
destinés à être lancés à partir de sous-marins à partir de lanceurs immergés dans les lacs.
Alors que la Corée du Nord dispose de lanceurs de missiles balistiques mobiles, dont certains sont de taille gigantesque, et a déjà démontré sa capacité à utiliser des missiles balistiques
à partir de trains, qui améliorent tous la capacité de survie, un concept de lancement en lac pourrait offrir un autre niveau de protection.
Cela est particulièrement vrai lorsqu’il s’agit de réaliser une sorte de dissuasion nucléaire rudimentaire de deuxième frappe.








Un reportage officiel de l’Agence centrale de presse coréenne (KCNA) accompagnant les images a déclaré que le lancement du missile depuis le lac – techniquement un réservoir –
avait été effectué le 25 septembre. Le type exact de missile ne semble pas avoir été nommé dans l’article, mais les images montrent clairement qu’il s’agit d’un exemple
de missile balistique de lancement de sous-marin (SLBM) à courte portée que les Nord-Coréens ont dévoilé publiquement pour la première fois en octobre 2021.

« À l’aube [du] 25 septembre, un exercice de lancement simulé d’un missile balistique chargé d’une ogive nucléaire tactique a été effectué sur le terrain de lancement sous-marin
dans un réservoir du nord-ouest de la Corée », a déclaré KCNA. «
L’exercice visait à confirmer l’ordre opérationnel rapide et sûr lors du retrait, du transport et de l’utilisation d’ogives nucléaires tactiques, à inspecter la fiabilité
du système d’exploitation universel et à maîtriser le système en pratiquant la capacité de lancement de missiles balistiques sur les terrains de lancement sous-marins
et en inspectant la posture d’intervention rapide. »
« Le missile balistique tactique tiré a volé dans les airs au-dessus de la cible fixe dans la mer de Corée orientale le long de la piste définie et la fiabilité de l’ogive explosant
à la hauteur fixe a été confirmée », a ajouté l’article. «
L’orientation de la construction prévue d’un terrain de lancement sous-marin dans le réservoir a également été confirmée par l’exercice pratique. »

Deux détails de l’histoire de KCNA sont immédiatement notables, le premier étant la déclaration officielle selon laquelle ce missile est au moins conçu pour transporter
une ogive nucléaire « tactique ». Les dimensions du missile indiqueraient qu’une telle ogive nucléaire devrait être relativement petite, ce qui s’ajouterait
aux preuves précédemment disponibles de la capacité de la Corée du Nord à produire des ogives de cette taille générale.

En outre, le langage utilisé par KCNA pour décrire ce lancement indique que ce système de lancement au fond du lac est au moins conçu pour être
un système d’arme opérationnel, plutôt qu’une sorte de dispositif d’essai.
La façon dont le reportage officiel parlait des autres lancements indiquait également des exercices destinés à démontrer les capacités opérationnelles,
ou les capacités opérationnelles prévues, plutôt que des tests de développement des armes elles-mêmes.

Tout cela est bien conforme aux déclarations du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et d’autres responsables du pays, qui ont clairement indiqué à plusieurs reprises
qu’ils n’avaient pas l’intention d’abandonner leur arsenal nucléaire et qu’ils cherchaient à être traités comme n’importe quelle autre puissance nucléaire.
Les pourparlers entre les Nord-Coréens et les États-Unis, ainsi qu’avec les Sud-Coréens, sur les questions nucléaires, ainsi que sur les questions liées aux missiles, entre autres,
sont au point mort depuis un certain temps déjà. Il semble peu probable qu’ils reprennent de sitôt à la lumière des récents lancements.

Dans le contexte d’une politique de dissuasion traditionnelle, une capacité de lancement de missiles balistiques nucléaires au fond d’un lac a certainement un certain sens.
La Corée du Nord a démontré sa capacité à produire des systèmes de lancement de missiles balistiques sous-marins à des fins de test et il ne serait pas difficile de voir comment
ces conceptions pourraient être exploitées pour créer un système de lancement opérationnel. Il n’est pas clair si le lanceur est physiquement amarré au lit du lac
ou s’il utilise un autre type d’ancre pour l’empêcher de dériver.

Ces lanceurs sous-marins pourraient être très difficiles à repérer en fonction de la profondeur exacte du lac ou du réservoir, ainsi que de la composition de l’eau.
Bien qu’il n’y ait qu’un nombre limité de grands lacs qui seraient les plus appropriés pour déployer ces systèmes en Corée du Nord, un adversaire devrait probablement
encore consacrer des ressources importantes pour déterminer lesquels contenaient des missiles et où exactement ces missiles pourraient être placés
dans un plan d’eau particulier. Selon les circonstances, cela peut être impossible à faire de manière fiable et à distance.

Les Nord-Coréens ont eu beaucoup de succès dans le développement de conceptions de missiles balistiques à combustible solide qui pourraient être tirés à partir
d’un sous-marin, mais ont rencontré beaucoup plus de difficultés pour acquérir des bateaux appropriés.
La flotte existante de sous-marins de la marine nord-coréenne capables de lancer des missiles balistiques est à la fois extrêmement petite
et entièrement composée de conceptions diesel-électriques datées qui sont probablement relativement bruyantes et seraient très vulnérables à la détection
avant le lancement.





La capacité de missile balistique ferroviaire précédemment démontrée de la Corée du Nord, semble également être destinée, au moins en partie, à fournir une option
de lancement supplémentaire plus résistante, tout comme leurs lanceurs mobiles, qui peuvent être de taille énorme.
Une ferme potentielle de missiles au lit d’un lac fait un pas en avant important et pourrait vraiment compliquer un plan de guerre conventionnel pour l’armée américaine
et ses partenaires sud-coréens.

Comme pour la capacité de missiles balistiques ferroviaires de la Corée du Nord, il reste à voir dans quelle mesure le pays pourrait déployer des systèmes de lancement basés
sur des lacs, et si de tels détails, revendiqués ou non, sont rendus publics.
Certes, un tel plan présente également des défis majeurs. Ce qui est clair, c’est que le régime de Pyongyang reste très intéressé par la diversification des capacités nucléaires
du pays d’une manière qui s’aligne très bien sur les vues établies sur la dissuasion nucléaire.
Et peut-être plus important encore, le fait qu’ils poursuivent ce concept fournit encore un autre signe que leur technologie sous-marine ne répond tout simplement pas
à leurs ambitions de deuxième frappe.


source
thedrive.com

Le petit gros est un petit con, il n'attend qu'une chose c'est de se mesurer au monde. Dangereux personnage. un pantin dans un sens et s'il tombe sous le joug de Poutine on le paiera cher.

Citation :

Ce faisant, les responsables de Pyongyang ont révélé une capacité auparavant inconnue dans l’arsenal de missiles du pays,

Un remerciement des Russes au soutien et à l'aide fournie par Pyong yang à propos des obus et autres matériels conventionnels...

Toujours et encore :
Source : actu orange.
Brutale hausse des tensions dans la péninsule coréenne avec une salve de missiles de Pyongyang

Une femme passe devant un écran de télévision montrant l'île sud-coréenne d'Ulleungdo, à Séoul, le 2 novembre 2022

La Corée du Nord a lancé mercredi au moins 23 missiles dont l'un est tombé près des eaux territoriales sud-coréennes, provoquant une brutale hausse des tensions avec son voisin du Sud qui a riposté en lançant trois missiles vers la mer.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a fustigé la "provocation" de Pyongyang, dénonçant une "invasion territoriale de fait".

La Russie a appelé "tout le monde à garder son calme", selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. "Toutes les parties de ce conflit doivent éviter de prendre des mesures quelconques susceptibles de provoquer une montée des tensions", a-t-il dit, soulignant que la "situation sur la péninsule est déjà assez tendue".

L'armée nord-coréenne a également procédé à plus d'une centaine de tirs d'artillerie dans la "zone tampon" maritime entre les deux pays, au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis effectuent dans la région d'importantes manoeuvres aériennes dénoncées par Pyongyang.

Trois missiles balistiques nord-coréens de courte portée ont été lancés à 08H51 (23H51 GMT mardi), et l'un a franchi la "Ligne de limite du Nord", qui constitue de fait la frontière maritime entre les deux pays.

Ce tir a provoqué une rare alerte au raid aérien dans l'île sud-coréenne d'Ulleungdo, située à environ 120 km à l'est de la péninsule coréenne, où les habitants ont reçu consigne de se réfugier dans des bunkers.
Selon l'armée de Séoul, c'est "la première fois depuis la division de la péninsule" après la guerre de Corée en 1953 qu'un missile nord-coréen est tombé si près des eaux territoriales du Sud.
M. Yoon a "souligné que la provocation nord-coréenne est une invasion territoriale de fait par un missile qui a franchi la Ligne de limite du Nord pour la première fois depuis la division" de la péninsule, a déclaré la présidence sud-coréenne dans un communiqué.

Avant et après ce tir, la Corée du Nord a lancé au cours de la journée de mercredi un total de 22 autres projectiles, dont des missiles balistiques à courte portée et des missiles sol-air, selon l'armée sud-coréenne. Et en début d'après-midi, toujours selon Séoul, l'armée nord-coréenne a procédé à une centaine de tirs d'artillerie depuis la province de Kangwon, dans le Sud-Est du pays, vers l'intérieur de la "zone tampon" frontalière instaurée en 2018 dans l'espoir de réduire les tensions et les risques d'incident armé entre les deux pays.

Un des missiles lancés mercredi matin a terminé sa course en mer à seulement 57 kilomètres  de la ville sud-coréenne de Sokcho, dans le Nord-Est de la Corée du Sud, a indiqué l'armée sud-coréenne qui a qualifié de "très rare et intolérable" cette salve inédite.

Elle a annoncé dans la foulée avoir tiré, pour sa part, trois missiles air-sol près de la frontière maritime intercoréenne.

Le président Yoon a convoqué une réunion du Conseil national de sécurité au sujet de cet incident, l'un des plus agressifs depuis plusieurs années estiment des analystes. Le président sud-coréen a en outre ordonné des mesures "rapides et sévères afin que la Corée du Nord paie un prix fort pour ses provocations".

La Corée du Sud a fermé plusieurs routes aériennes au-dessus de la mer du Japon, conseillant aux compagnies aériennes d'effectuer un détour pour "assurer la sécurité des passagers sur les routes en direction des Etats-Unis et du Japon".

- "Tempête vigilante" -

Séoul et Washington organisent actuellement le plus grand exercice aérien conjoint de leur histoire, baptisé "Tempête vigilante" (Vigilant Storm), auquel participent des centaines d'avions de guerre des deux armées.

Pak Jong Chon, maréchal et secrétaire du Parti des travailleurs au pouvoir en Corée du Nord, a qualifié ces exercices d'agressifs et provocants, a rapporté mercredi la presse officielle nord-coréenne.

Selon lui, le nom de ces manoeuvres fait écho à l'opération "Tempête du désert", nom donné aux opérations militaires de la coalition conduite par les Etats-Unis contre l'Irak en 1991 après l'invasion du Koweït.

"Si les Etats-Unis et la Corée du Sud tentent d'utiliser leurs forces armées contre la (République populaire démocratique de Corée) sans crainte, les moyens spéciaux des forces armées de la RPDC accompliront leur mission stratégique sans délai", a déclaré M. Pak, selon l'agence d'Etat KCNA.

"Les Etats-Unis et la Corée du Sud devront (...) payer le prix le plus horrible de l'histoire", a menacé le maréchal.

- Près de la Corée du Sud -

Les missiles tirés mercredi par la Corée du Nord constituent "la plus agressive et menaçante démonstration (de force) contre le Sud depuis 2010", a déclaré à l'AFP Cheong Seong-chang, chercheur à l'institut Sejong. "Il s'agit d'une situation dangereuse et instable qui pourrait mener à des (affrontements) armés", a-t-il ajouté.

En mars 2010, un sous-marin nord-coréen avait torpillé une corvette sud-coréenne, tuant 46 marins. En novembre de la même année, le Nord avait bombardé une île frontalière sud-coréenne, causant la mort de quatre personnes, deux civils et deux militaires.

Les tirs de mercredi surviennent après une autre longue série en septembre et octobre, que le Nord a qualifié d'exercices nucléaires tactiques.

Washington et Séoul avertissent de manière répétée que Pyongyang pourrait effectuer un nouvel essai nucléaire qui serait le 7e de son histoire.

"Aussi longtemps que je me souvienne, la Corée du Nord n'a jamais procédé à une telle provocation lorsque la Corée du Sud et les Etats-Unis menaient des manoeuvres conjointes", a décrit à l'AFP Park Won-gon, professeur à l'université Ewha. "Pyongyang semble avoir achevé sa plus puissante (mesure de) dissuasion. C'est une grave menace. Le Nord semble également confiant dans ses capacités nucléaires."

La Corée du Nord tire 10 missiles balistiques vers la mer de l'Est, certains sont tombés à seulement 57 km de la Corée du Sud.

Alerte militaire sud-coréenne portée au niveau 2, ce qui signifie que toutes les stations, y compris les forces aériennes, maritimes et terrestres, doivent rester en attente
pour tout ce qui est possible
Le gouvernement japonais organise une réunion d'urgence sur la sécurité au milieu de la détérioration des conditions sur la péninsule coréenne.
Spox pour le parti politique au pouvoir en Corée du Sud : "Cela peut être considéré comme une attaque directe contre la Corée du Sud.
La Corée du Nord paiera un prix correspondant pour la provocation irresponsable d'aujourd'hui. Nous ne pouvons pas tolérer les provocations supplémentaires de la Corée du Nord
et un septième essai nucléaire"


source
t.me/boriskarpovblog/3830

Citation :

L'armée nord-coréenne a également procédé à plus d'une centaine de tirs d'artillerie dans la "zone tampon" maritime entre les deux pays, au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis effectuent dans la région d'importantes manoeuvres aériennes dénoncées par Pyongyang.

Ceci explique cela.
Alors qui provoque qui ?!...

Admettons mais j'ai pas du tout confiance dans le petit gros.

Nouvelle série de tirs nord-coréens, échec apparent d'un missile intercontinental

Des écrans de télévision montrent un programme consacré aux missiles nord-coréens, le 3 novembre 2022 à Séoul

La Corée du Nord a lancé jeudi trois nouveaux projectiles, dont un missile balistique intercontinental (ICBM) qui a apparemment échoué, au lendemain d'une salve record de tirs qui a porté à son comble la tension dans la région.

Selon l'état-major interarmées sud-coréen, trois projectiles - deux missiles à courte portée suivis d'un ICBM - ont été lancés jeudi matin par le Nord en direction de la mer du Japon.

"Le lancement d'un ICBM par la Corée du Nord s'est vraisemblablement soldé par un échec" pendant la séparation du deuxième étage de la fusée, a affirmé l'armée sud-coréenne.
Selon elle, ce missile a parcouru 760 km à une altitude maximale de 1.920 km et à la vitesse de Mach 15 (15 fois la vitesse du son). Les deux autres missiles ont parcouru environ 330 km à Mach 5 et à une altitude maximale de 70 km.
Les sirènes d'alerte aérienne ont retenti pour le deuxième jour consécutif dans l'île sud-coréenne d'Ulleungdo, située à 120 km à l'est de la péninsule coréenne, ont rapporté les médias locaux.

Une alerte a également été déclenchée dans le nord du Japon même si, contrairement à ce qu'avaient affirmé dans un premier temps les autorités, le missile n'a finalement pas survolé l'archipel. Selon le ministre de la Défense Yasukazu Hamada, le projectile a "disparu au-dessus de la mer du Japon".

"Le barrage continu de missiles jour après jour est un outrage et ne peut être toléré", a déclaré jeudi le Premier ministre japonais Fumio Kishida.

Ce lancement "souligne la nécessité pour tous les pays d'appliquer pleinement les résolutions du Conseil de sécurité" sanctionnant la Corée du Nord, a affirmé de son côté le porte-parole du département d'Etat américain Ned Price.

Le 4 octobre, un missile balistique nord-coréen avait survolé le Japon pour la première fois en cinq ans.

Mercredi, la Corée du Nord avait déjà tiré 23 missiles, dont l'un avait franchi la "Ligne de limite du Nord" (NLL) qui prolonge en mer la frontière terrestre intercoréenne, tout en restant dans les eaux internationales.
- "Invasion territoriale" -

Selon l'armée sud-coréenne, c'était la première fois depuis la fin de la guerre de Corée en 1953 qu'un projectile nord-coréen terminait sa course aussi près des eaux territoriales du Sud.

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a estimé mercredi que ces tirs constituaient "une invasion territoriale de fait". Les autorités du Sud ont fermé plusieurs couloirs aériens au-dessus de la mer du Japon pour "assurer la sécurité des passagers des lignes vers les Etats-Unis et le Japon".

L'armée nord-coréenne avait ensuite effectué une centaine de tirs d'artillerie près de la frontière intercoréenne à l'est de la péninsule. Le Sud a riposté en lançant trois missiles en mer, près de la zone où avait amerri l'un des projectiles du Nord.

Cette démonstration de force par Pyongyang intervient au moment où la Corée du Sud et les Etats-Unis mènent les plus importants exercices aériens de leur histoire dans la région.

Les deux alliés ont décidé jeudi de prolonger ces exercices "compte tenu des récentes provocations du Nord", a annoncé l'armée sud-coréenne.

La Corée du Nord considère ce type d'exercice comme une répétition générale à une future invasion de son territoire ou à un renversement de son régime.
Cet exercice, baptisé "Tempête vigilante" ("Vigilant Storm"), constitue "une manœuvre militaire agressive et provocatrice visant la République populaire et démocratique de Corée", a affirmé le régime nord-coréen, qui a menacé Séoul et Washington de "payer le plus horrible prix de l'histoire".

Les Etats-Unis et la Corée du Sud avertissent depuis des mois que la Corée du Nord s'apprête à réaliser un essai nucléaire, qui serait le septième de son histoire et le premier depuis cinq ans.
Fin septembre, le régime de Kim Jong Un avait adopté une nouvelle doctrine proclamant le caractère "irréversible" du statut de puissance nucléaire du pays, rendant impossible tous pourparlers futurs au sujet de sa dénucléarisation, et se réservant le droit de mener des frappes préventives.
Cette proclamation avait été suivie, en septembre et octobre, d'une longue série d'essais de missiles, présentés par Pyongyang comme des simulations "nucléaires tactiques".

Les récentes séries de tirs "sont des célébrations préliminaires à leur futur essai nucléaire", a prédit Ahn Chan-il, chercheur spécialisé sur la Corée du Nord. "Cela ressemble aussi à une série de tests pratiques pour leur déploiement nucléaire tactique", a-t-il dit à l'AFP.

La Corée du Nord a rompu en mars dernier le moratoire qu'elle s'était auto-imposée en 2017 sur les essais de missiles balistiques intercontinentaux, mais a depuis subi plusieurs échecs.

Egalement en mars, un Hwasong-17, considéré comme le plus puissant ICBM mis au point à ce jour par Pyongyang, avait apparemment explosé peu après son lancement et une boule de feu avait été aperçue dans le ciel au-dessus de la capitale nord-coréenne. Et en mai dernier, l'armée sud-coréenne avait également fait état d'un échec de lancement d'ICBM.

On sait que la Coree du nord aide la Russie en envoyant des munitions.
Une petite aide a la Russie en mettant les US en alerte du cote Japon et Coree du sud pour faire
une sorte de deuxieme front ?

naga a écrit:

On sait que la Coree du nord aide la Russie en envoyant des munitions.
Une petite aide a la Russie en mettant les US en alerte du cote Japon et Coree du sud pour faire
une sorte de deuxieme front ?

Elle aide la Russie ou l'aidera ça oui mais de là à vouloir mettre en alerte les USA ! ça marchera jamais, le Japon reste ou essaie de rester "poli" la Corée du Sud j'ai pas d'idée, je connais pas du tout.

J'ai pas d'admiration particulière pour la Corée du Nord, mais c'est un état qui gène les U.S.A.
C'est pour ça qu'ils subissent une énorme pression de la part de tous leurs voisins, et qu'ils montrent les dents...

J'admets mais ce type est un peu déphasé. Il veut devenir grand et montre trop souvent ses dents. C'est pire qu'une dictature et seul lui, je dis bien lui peut tout se permettre, pas sa femme, mais bien lui seul. le peuple on n'en parle même pas. C'est une continuité de fous.

Le peuple nord coreen ressemble aux japonais des annees 30 ,tous fanatises au nom de l Empereur quite a se sacrifier.

naga a écrit:

Le peuple nord coreen ressemble aux japonais des annees 30 ,tous fanatises au nom de l Empereur quite a se sacrifier.

Oui, c'est ça. On peut dire aussi que la Chine y ressemble aussi depuis quelques dizaines d'années.

La Corée du Sud fait décoller ses F-35 après avoir détecté 180 chasseurs nord-coréens.

Dans un contexte de forte tension, la Corée du Sud a fait décollé des dizaine d'avions de combats, dont des F-35A furtifs, après avoir détecté 180 chasseurs nord-coréens
volant au nord de la ligne de démarcation militaire (MDL) séparant les deux Corée.
Cette nouvelle escalade dans la péninsule coréenne intervient alors Séoul et Washington conduisent des exercices militaires conjoints.
"Nos militaires ont détecté environ 180 avions de combat nord-coréens" mobilisés dans l'espace aérien de Pyongyang, a déclaré l'état-major interarmées de Séoul,
ajoutant avoir "déployé 80 avions de chasse, dont des F-35A".
Les avions mobilisés pour les exercices militaires avec les États-Unis sont également "prêts" à décoller, selon la même source.

Ces exercices, baptisés "Yonhap" ont été prolongés jusqu'à ce samedi après le tir apparemment raté d'un missile balistique intercontinental (ICBM) par la Corée du Nord
jeudi matin. Ils figurent parmi les plus importants jamais réalisés, avec des centaines d'avions de guerre impliqués de part et d'autre.
Pyongyang a déclaré que la prolongation de ces exercices était "un choix très dangereux et mauvais" et a tiré trois missiles balistiques à courte portée jeudi en fin de journée.

Peu après cette annonce, à partir de 23h28 locales ce jeudi, l'armée de Séoul a détecté environ 80 tirs d'artillerie effectués par le Nord dans une "zone tampon" maritime
depuis la région de Kumkang, dans la province de Kangwon sur la côte Est du pays.
Ce tir de barrage est "une claire violation" de l'accord inter-coréen de 2018 qui a établi ces zones tampon afin de réduire les tensions entre les deux parties,
a déclaré l'état-major sud-coréen.

Les Etats-Unis ont dénoncé "le tir illégal et déstabilisateur d'un missile balistique intercontinental".
Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur "détermination et leurs capacités" face aux menaces croissantes du Nord.
Pyongyang a tiré une trentaine de missiles mercredi et jeudi, dont un a terminé sa course près des eaux territoriales du Sud pour la première fois
depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol a déclaré qu'il s'agissait d'une "invasion territoriale de fait".


source
fr.yahoo.com

J'ai lu ça, c'est malsain.

Citation :

Séoul et Washington ont promis de prendre de nouvelles mesures pour démontrer leur "détermination et leurs capacités" face aux menaces croissantes du Nord

Ils n'auraient pas fait leurs manoeuvres provocatrices, les Nordistes seraient restés bien sages.
Là au contraire, on cherche à leur faire peur et ils réagissent...

Deux missiles balistiques tirés par la Corée du Nord dans la mer du Japon
La Corée du Nord a procédé dimanche au lancement de deux missiles balistiques, quelques jours après l'annonce par Pyongyang d'un test réussi de moteur à combustible solide avec pour objectif le développement d'un nouveau système d'armement.
L'état-major interarmées sud-coréen a déclaré avoir détecté des missiles balistiques tirés depuis la zone de Tongchang-ri, dans la province de Pyongan du Nord (nord-ouest), en direction de la mer de l'Est, aussi appelée mer du Japon.
Les missiles ont été détectés entre 11H13 (02H13 GMT) et 12H05 (03H05 GMT).
"Notre armée a renforcé la surveillance et la vigilance tout en coopérant étroitement avec les Etats-Unis et en maintenant un état de préparation complet", a ajouté l'état-major interarmées sud-coréen dans un communiqué.
Les missiles ont volé sur une distance d'environ 500 km, atteignant une altitude maximale de quelque 550 km, selon le ministère japonais de la Défense.
"Cela menace la paix et la sécurité de notre pays, de cette région et de la communauté internationale, et cela est absolument inacceptable", a déclaré le vice-ministre japonais de la Défense Toshiro Ino.
Ce lancement intervient alors que Pyongyang a annoncé vendredi avoir testé un "moteur à combustible solide de forte poussée", que son média d'Etat KCNA a qualifié de test important "pour le développement d'un système d'armement stratégique d'un nouveau type".
Malgré les lourdes sanctions internationales pesant sur ses programmes d'armements, Pyongyang a bâti un arsenal de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).
Tous ses ICBM sont cependant à carburant liquide. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un considère comme une priorité stratégique le développement de moteurs à combustible solide en vue de fabriquer des missiles plus avancés.
Kim Jong Un a affirmé en 2022 qu'il souhaitait que la Corée du Nord détienne la force nucléaire la plus puissante du monde, et a déclaré "irréversible" le statut d'Etat nucléaire de son pays.
Parmi ses objectifs dévoilés en 2021 figure le développement d'ICBM à combustible solide qui pourraient être lancés depuis la terre ferme ou depuis des sous-marins.
Le test de moteur annoncé vendredi a constitué une étape vers la réalisation de cet objectif mais les experts ignorent à quel stade de développement se trouve la Corée du Nord au sujet de tels missiles.
- Réunion clé du parti -
Les orientations politiques pour 2023 du pays isolé doivent être exposées courant décembre lors d'une réunion clé du parti. KCNA a rapporté que, selon Kim Jong Un, l'année 2023 serait une "année historique".
Pendant plusieurs années, le dirigeant avait tenu un discours le 1er janvier avant de rompre cette tradition au profit d'annonces lors de cette réunion plénière de fin d'année.
Dans son discours le plus récent, publié pour le dernier jour de l'An, il s'était concentré sur les affaires intérieures.
Les experts affirment que si Kim Jong Un s'est abstenu de s'adresser directement aux Etats-Unis la dernière fois, il pourrait cette fois-ci changer de ton.
Pyongyang a conduit une série record d'essais d'armements cette année, notamment de son ICBM le plus avancé.
Les Etats-Unis et la Corée du Sud avertissent depuis des mois que la Corée du Nord pourrait être en train de préparer ce qui serait son septième essai nucléaire de son histoire et le premier en cinq ans.
La Corée du Nord est sous le coup de multiples sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies au sujet de son programme nucléaire et de ses missiles depuis 2006.
Source : actu orange

Citation :

Cela menace la paix et la sécurité de notre pays, de cette région et de la communauté internationale, et cela est absolument inacceptable", a déclaré le vice-ministre japonais de la Défense Toshiro Ino.

Et sans être un fan du gros Kim, les manoeuvres provocatrices U.S. sous le nez des Nord-Coréens, c'est également inacceptable...

Le dernier défilé militaire de la Corée du Nord a une fois de plus vu les missiles balistiques intercontinentaux, ou ICBM, occuper le devant de la scène,
avec la plus grande exposition de ces armes jamais réalisée dans le pays, y compris une douzaine d’exemplaires du Hwasong-17, son plus grand ICBM à ce jour
et très probablement le plus grand missile mobile routier de son genre.





Dans le même temps, Pyongyang a présenté une maquette ou un prototype possible de ce qui pourrait être une future conception d’ICBM à combustible solide,
ce qui constituerait un développement important pour les forces de missiles stratégiques en évolution rapide du pays.
Le défilé nocturne a été organisé mercredi dans la capitale nord-coréenne pour marquer le 75e anniversaire de la fondation de l’Armée populaire coréenne (KPA).

Sur la base d’images diffusées par le média d’État KCNA, le défilé comportait 10 à 12 Hwasong-17 « super-grands », pouvant transporter une ogive nucléaire.
Testé pour la première fois en mars de l’année dernière, le Hwasong-17 serait capable d’atteindre les États-Unis, entre autres parties du monde.








Apparemment dérivé de la conception antérieure de Hwasong-15, le Hwasong-17 est considéré comme une fusée à carburant liquide à deux étages d’une longueur totale estimée
à un peu plus de 85 pieds et d’un diamètre de près de 9 pieds.
Sa taille et sa conception suggèrent que le Hwasong-17 pourrait être capable de transporter plus d’une ogive nucléaire dans une configuration de véhicule de rentrée
à cibles multiples indépendantes (MIRV).

Le nombre total de Hwasong-17 disponibles pour Pyongyang est inconnu, mais même s’il s’agissait de l’inventaire complet, 10 à 12 missiles pourraient suffire
à submerger les défenses antimissiles américaines, dans l’état actuel des choses.
C’est du moins l’évaluation d’Ankit Panda du Carnegie Endowment for International Peace.
Ceci est basé sur un calcul de 44 intercepteurs au sol, ou GBI, déployés en Alaska et en Californie et la capacité probable de chacun des Hwasong-17 à livrer quatre ogives.

Alors que le Hwasong-17 a déjà été paradé, la maquette ou le prototype d’un éventuel futur ICBM à combustible solide est entièrement nouveau.
Cette arme a été exposée dans un lanceur de cartouches, ce qui rend difficile de déterminer dans quelle mesure son développement a progressé.
Comme le Hwasong-17, le nouvel ICBM est mobile sur route, étant monté sur une version du châssis de camion à neuf essieux qui a été utilisé
pour le Hwasong-15 susmentionné.





Selon Kim Dong-yub, expert en armement nord-coréen à l’Université des études nord-coréennes de Séoul, le nouveau missile est probablement
« une maquette d’un ICBM à combustible solide ». Il a ajouté que « la cartouche était peut-être vide, mais nous ne pouvons pas la rejeter comme fanfaronnade. »
Un ICBM de ce type serait également conforme aux exigences de Kim Jong Un en décembre dernier, lorsqu’il a appelé ses ingénieurs à construire
un nouvel ICBM à combustible solide « dans les plus brefs délais ».
Dans le passé, les défilés nord-coréens ont inclus d’autres maquettes de missiles, dont certaines ne sont pas apparues par la suite sous forme de production.
Dans cet esprit, il est difficile de dire si la Corée du Nord a réellement réussi à développer un moteur à combustible solide viable pour ses ICBM à ce stade.


Cependant, un ICBM à combustible solide est clairement une aspiration pour la Corée du Nord et apporterait un certain nombre d’avantages significatifs.
En règle générale, ces types de moteurs sont plus légers, ce qui se traduit par une plus grande autonomie que leurs homologues à carburant liquide,
tout en permettant la livraison d’une charge utile d’ogive plus lourde. Cela pourrait être particulièrement utile si la Corée du Nord se concentre effectivement davantage sur les MIRV.

L’utilisation de propergol solide signifie également qu’un missile peut être mis en action plus rapidement, de manière plus fiable et avec des niveaux de sécurité améliorés.
Aucun ravitaillement n’est requis avant le lancement. Ceci, à son tour, rend le stockage et le transport plus faciles, du moins à certains égards,
et rend le missile beaucoup plus difficile à cibler pour un adversaire au sol pendant son processus de pré-lancement.
Lorsqu’il est combiné avec un transporteur-érecteur-lanceur mobile (TEL), comme celui montré dans le défilé, un ICBM à combustible solide est beaucoup plus résistant et flexible.

On sait que la Corée du Nord travaille sur ce type de technologie depuis un certain temps déjà, bien qu’initialement pour des missiles balistiques plus petits et plus légers,
et un test d’un grand moteur-fusée à propergol solide a été entrepris en décembre dernier, à la station de lancement de satellites de Sohae.
À l’époque, il a été spéculé que le moteur en question pourrait se retrouver dans l’un des missiles balistiques lancés par sous-marin (SLBM) de la Corée du Nord,
mais cela ne semble pas encore s’être produit.

Dans l’ensemble, le défilé d’hier illustre une fois de plus le rythme rapide auquel la Corée du Nord va de l’avant avec son programme de missiles balistiques,
malgré les diverses résolutions et sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies qui ont été mises en place pour freiner ces développements.

Comme on pouvait s’y attendre, le gouvernement sud-coréen a vivement réprimandé le défilé et les développements en matière d’armes stratégiques de la Corée du Nord
en général. « Nous exhortons la Corée du Nord à cesser immédiatement le développement illégal de nucléaires et de missiles, ainsi que les menaces nucléaires imprudentes,
et à reprendre rapidement les négociations sur la dénucléarisation », a déclaré un porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères.

L’année dernière, la Corée du Nord a lancé un nombre record de missiles, y compris un barrage sans précédent de 23 missiles le 2 novembre
– c’était le plus grand nombre jamais tiré en une seule journée et aussi la première fois que la Corée du Nord tirait un missile balistique à travers la frontière maritime de facto
avec la Corée du Sud.
Les missiles impliqués étaient principalement des missiles balistiques à courte portée (SRBM), bien que des missiles sol-air, et peut-être de l’artillerie à roquettes,
semblent avoir également été impliqués.

En novembre dernier, un autre ICBM lourd Hwasong-17 a également été lancé.
Dans de nombreux cas, ces essais de missiles ont été accompagnés de déclarations de Pyongyang mettant en garde contre les exercices conjoints américano-sud-coréens.
En effet, maintenant que ces exercices conjoints ont repris leurs démonstrations de force officielles très médiatisées, les menaces connexes émises
par les dirigeants nord-coréens n’ont fait que s’intensifier.

Montrer les ICBM lourds – et potentiellement des ICBM à combustible solide plus avancés – au centre de son dernier défilé signifie que Pyongyang met très clairement en avant
un système d’armes stratégiques capable d’atteindre les États-Unis.
Rien ne semble indiquer que le développement de missiles de la Corée du Nord ralentit, tandis que les tensions sur la péninsule restent généralement élevées.
Dans le même temps, il n’y a eu aucun progrès à Washington et à Pyongyang pour relancer les pourparlers sur l’avenir des arsenaux nucléaires et de missiles balistiques
de la Corée du Nord, entre autres questions.

Alors que la guerre en Ukraine gronde et que les États-Unis font face à l’escalade des tensions liées à la Chine, il serait imprudent pour la communauté internationale
d’ignorer la menace croissante émanant de la Corée du Nord.



source
thedive.com

Ce type me fait peur de plus en plus.

D'après les infos hier soir à la télé "le petit gros" souffre de quelques maladies dont du diabète. Enfin pas que ça bien sûr. Il préparerait sa succession pour sa fille de 10 ans actuellement. Elle a encore le temps mais il serait entrain de la former. Ce serait une première, des hommes à la tête du pays et une femme. De ce fait il écarterait sa sœur. C'est pas demain qu'il y aura des élections et surtout avec plusieurs candidats.

Corée du Nord : Kim Jong Un renvoie le chef d'Etat major de l'armée et appelle à intensifier les préparatifs de guerre
Lors d'une réunion de la Commission militaire centrale, le dirigeant nord-coréen a mis en garde de mesures "écrasantes" en cas d'invasion de son pays par la Corée du Sud.

Une décision radicale.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a limogé le chef d'Etat major de l'armée et appelé à une intensification des préparatifs de guerre en augmentant la fabrication d'armes
et en procédant à plus de manœuvres, ont rapporté jeudi des médias d'Etat.
Ces annonces ont été faites mercredi, lors d'une réunion de la Commission militaire centrale, a rapporté KCNA, l'agence de presse nord-coréenne.


Mesures "écrasantes" en cas d'invasion du Sud

Cigarette à la main, le dirigeant nord-coréen s'est adressé à des généraux en montrant des cartes, selon des images diffusées par les médias d'Etat,
tout en évoquant des "actions militaires majeures" contre la Corée du Sud.
La semaine dernière, il a visité durant trois jours plusieurs grandes usines d'armement de jeudi à samedi. La rencontre militaire intervient au moment où Séoul et Washington
doivent débuter fin août leurs principales manoeuvres militaires conjointes annuelles.
Pyongyang considère tous ces exercices comme des répétitions en vue d'une invasion et a averti à plusieurs reprises qu'elle prendrait des mesures "écrasantes" pour y répondre.
Au cours de la réunion de mercredi, le dirigeant nord-coréen a limogé le chef de l'état-major général Pak Su Il pour le remplacer par le vice-maréchal Ri Yong Gil,
a indiqué KCNA sans donner plus de détails.


"Production de masse des équipements et armes"

Promu l'an dernier, Pak Su Il pourrait avoir été démis de ses fonctions "parce qu'il n'a pas fait preuve d'une compétence suffisante dans le domaine des opérations militaires",
a estimé Cheong Seong-chang, chercheur à l'Institut Sejong.
Selon l'agence de presse, l'ordre du jour de cette rencontre était "la question des préparatifs pour une guerre totale", y compris "l'obtention de moyens de frappe plus puissants"
afin d'assurer "une préparation militaire parfaite en vue d'une guerre".

Kim Jong Un a demandé à "toutes les usines de munitions de poursuivre la production de masse des équipements et armes", selon la même source.
"Il a également appelé à mener de manière active des manoeuvres militaires réelles afin d'utiliser efficacement les armes et équipements les plus récemment déployés".

La réunion a également porté sur les préparatifs d'une grande parade qui marquera, le 9 septembre, le 75e anniversaire de la fondation de la Corée du Nord. Pyongyang
organisera dans le même temps une grande exposition sur la défense.

Fin juillet, le dirigeant a fait visiter au ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, les armes les plus récentes et les plus avancées du pays, notamment des missiles balistiques
et des drones .



source
fr.yahoo.com