Declin 2023

2023 : CHUTE DE MACRON ET GREVE GENERALE EUROPEENNE ?

Les grèves en Grande-Bretagne sont en train de se généraliser en ce mois de décembre avec près de 1,5 millions de travailleurs en grève et notamment à Noël.
Les infirmières n'avaient jamais fait grève.
Du jamais vu depuis 1989 voire 1926 ! La plupart des grévistes exigent maintenant des augmentations en moyenne de 20% contre l'inflation mais aussi pour compenser
ce qui a été volé depuis des années et certains secteurs patronaux, par peur que tout soit emporté, commencent à céder.
Le gouvernement Conservateur ressemble de plus en plus à un gouvernement de zombies qui essaie de faire peur mais totalement impuissant,
ses premiers ministres tombent comme des mouches.

En Italie, après une grève générale le 2 décembre puis une manifestation nationale le 3 décembre, les travailleurs italiens ont remis ça les 14 et 16 décembre
par des grèves générales régionales.

De leur côté, les travailleurs grecs après déjà une gréve générale le 9 novembre puis une énorme manifestation des retraités le 12 décembre, redescendaient dans la rue
pour une nouvelle grève générale le 17 décembre.

En Belgique, une manifestation nationale le 16 décembre prolongeait une grève nationale le 9 novembre avant une nouvelle grève générale annoncée pour février.

Au Portugal, les enseignants sont en grève générale illimitée et les cheminots vont faire grève à Noël et Nouvel an.

2023, avec la continuation et l'aggravation annoncée de l'inflation, devrait encore accentuer cette tendance à la lutte au point qu'une grève générale européenne
pourrait bien être un horizon atteignable cette année.
Dans ce contexte, prudemment, Macron a préféré repousser du 15 décembre au 10 janvier l'annonce de sa destruction des retraites.
Ce qui se passe en Europe lui fait peur et ce qui gronde en France aussi.. Il aimerait bien trouver des alliés dans le front syndical moyennant quelques bricoles
sur la pénibilité du travail par exemple, mais pour le moment ça ne marche pas.
Cette situation fait que le gouvernement lui-même semble divisé et que LREM n'est même pas sûr de certains de ses propres députés sur la question des retraites
alors qu'il est déjà en minorité à l'Assemblée.
Bref tout indique que cette réforme pourrait unifier toutes les colères et mettre le feu aux poudres d'une rage souterraine qui se manifeste de manière dispersée
au moins depuis 2016 et avoir, pourquoi pas, une extension européenne comme celle des Gilets Jaunes ou il y a plus longtemps mai 68.
Le gouvernement commence à trembler, sachant très bien que l'unification et la centralisation des colère autour des retraites pourrait conduire à la chute de Macron
au vu de la détestation générale à son égard.

Déjà, les agents de la RATP annoncent une grève le 10 janvier, pour les salaires, mais aussi en riposte immédiate, qu'il faut soutenir, aux annonces gouvernementales ce jour-là,
ce qui pourrait être la mèche devant le baril de poudre, en en entraînant bien d'autres par dessus les directions syndicales qui tergiversent,
attendant de voir ce que va être cette réforme... comme si on le savait pas !

D'autres signes montrent également ce désaveu général de la politique des directions syndicales et inquiètent à fortiori le gouvernement,
parce que cela montre une certaine "giletjaunisation" au sein des entreprises, avec les contrôleurs de la SNCF qui ont réussi une grève très suivie,
et probablement pas finie en cette période des fêtes comme bien d'autres grèves qui ne respectent pas la « trêve » de Noël, en s'organisant eux-mêmes par le biais
des réseaux sociaux.
Ça pourrait peut être aussi le cas chez aiguilleurs SNCF comme ça l'avait déjà été chez Daher pour Airbus, ISS, AAA ou chez Stelia.
Bref, en germe, un possible développement de l'auto-organisation et à une échelle plus large l'apparition de coordinations.

2023 s'annonce comme une année de chambardements. Soyons prêts.


Jacques Chastaing le 18 décembre 2022

On marche sur la tête...

DES ANTI-VOLS SUR LES... BONBONS    

L'un des meilleurs indicateurs de la crise que nous vivons (et qui est cachée par les médias) est la progression de l'anti-vol.
En 2009, vous avez vu ici l'arrivée des anti-vol sur les packs de viande dans les supermarchés irlandais (gravement touchée par la crise bancaire et le chômage).
Puis on a suivi sa progression un peu partout en Europe, jusqu'à impacter en 2020 les morceaux de fromages dans les supermarchés anglais.

Et comme toujours, c'est d'outre-Manche que nous vient la nouvelle progression: la chaîne de supermarchés Aldi (bien connue en France également) a été obligée
de mettre des anti-vols sur presque tout ce qui se mange, y compris le lait pour bébé ou les paquets de bonbons à 85 centimes !






Et le phénomène est, selon le journal, de portée nationale, ce qui montre bien que toute l'Europe se prépare, semble-t-il, à une éruption sociale
si les gouvernements ne réagissent pas rapidement.
La phrase clé est là:"L'autre jour nous avons arrêté un retraité qui essayait de voler de la lessive et du shampoing (...)
nous sommes en présence d'un nouveau genre de voleurs"



"Comment conserver stable le prix d'une bouteille de boisson alcoolisée tout en gardant sa marge en période de forte inflation?
En réduisant la quantité dans la bouteille?

Non ça se verrait trop, passe encore pour les céréales et les chips mais tout le monde est habitué au format 1L ou 70cl. Nos amis de Get 27 ont trouvé la parade:
réduire le % d'alcool dans le breuvage. Ces escrocs vont bientôt vendre du sirop de menthe directement au prix de leur liqueur.
Voilà comment bidonner les chiffres de l'inflation et donner raison à lNSEE: ici le prix et même la quantité n'ont pas bougés, bravo les gars !
Avis aux producteurs de rhum : remplissez vos bouteilles avec de l'eau pour moitié, vous améliorerez votre marge, facile! Santé les prolos !"

Pour une fois on a un bonne article chez BFM-Eco:
"A l'approche des fêtes de fin d'année, Carrefour et Système U ont commencé à retirer la liqueur à la menthe de leurs rayons, rapporte le média spécialisé Rayon Boissons.
La faute à un changement de recette acté il y a quelques mois par la marque du groupe Bacardi-Martini mais qui n'est pas vraiment du goût des deux distributeurs (...)
Au coeur du litige, la chute du degré d'alcool du Get 27, passé de 21° à 17,9° en septembre 2022 pour faire face à l'envolée des coûts de production.
Cette pratique permet au fabricant de faire des économies en réduisant le montant à régler au titre de la cotisation de sécurité sociale fixée à 579,96 euros/hl d'alcool pur
pour les boissons titrant plus de 18°, contre 48,97 euros/hl en deçà.
D'où un Get 27 à 17,9° désormais.

L'impôt finit par tuer l'impôt, et par la même occasion les ventes, qui génèrent du coup moins de TVA: en effet, le prix de la bouteille lui n'a pas bougé, ni même baissé!
Multipliez cela par des centaines de milliers de produits qui sont trafiqués plus ou moins de la même façon pour masquer l'inflation, et ce sont des milliards qui ne rentrent plus
chez Bercy, qui, du coup, va taxer les Français encore plus pour récupérer le manque à gagner.
Bienvenue dans ce qui sera le souci majeur en 2023.


Revue de Presse par Pierre Jovanovic www.quotidien.com 2008-2022

Citation :

jusqu'à impacter en 2020 les morceaux de fromages dans les supermarchés anglais.

Faut vraiment avoir faim !...

La France est l'un des pays les plus taxé au monde alors les industriels veulent vivre et trouvent des parades, finalement on peut pas leur en vouloir. C'est l'Etat qu'il faut changer et le système de taxes, ensuite ça ira mieux. Comment font les autres pays développés qui s'en sortent bien !
Si on ajoute qu'il y a de plus en plus de gens qui s'en sortent mal, voilà le résultat. Il y a quelques temps je vous avais dit qu'il se passerait des vols, en voici la preuve et ce n'est qu'un début, les pilages arrivent.

Citation :

La France est l'un des pays les plus taxé au monde

Faut bien trouver des recettes pour les cadeaux qu'on distribue généreusement à l'étranger, et aussi alimenter les caisses pour les 650 milliards d'euros de prestations sociales allouées chaque année par létat...

vania a écrit:

Citation :

La France est l'un des pays les plus taxé au monde

Faut bien trouver des recettes pour les cadeaux qu'on distribue généreusement à l'étranger, et aussi alimenter les caisses pour les 650 milliards d'euros de prestations sociales allouées chaque année par létat...

On peut aussi préciser que chaque français doit environ plus de 44.000 €uros, la dette devient colossale.

Pénurie de certains médicaments mais pour pas mal de pays :

https://www.bfmtv.com/sante/amoxicilline-paracetamol-ventoline-pourquoi-cette-penurie_VN-202212270471.html

Jusqu’à quel point les choses doivent-elles empirer avant que les gens commencent à réaliser que nous sommes au milieu d’une véritable crise économique ?

Les « experts » de la télévision n’en finissent pas de débattre pour savoir si nous allons ou non connaître une « récession » cette année, et pendant ce temps,
l’activité économique implose tout autour de nous. Le nombre de maisons vendues chaque mois dans ce pays a déjà chuté d’un tiers.
Le nombre de suppressions d’emplois en novembre était de 417 % supérieur à celui du même mois de l’année précédente, et à ce stade, même Amazon
licencie des milliers de travailleurs.
La Réserve fédérale a déclaré la guerre à l’inflation, mais les prix continuent de s’emballer. En fait, les légumes sont 80 % plus chers aujourd’hui qu’il y a 12 mois.
Pendant ce temps, les marchés financiers continuent de plonger. Un tiers de la valeur du Nasdaq a déjà été anéanti, et plus des deux tiers de la valeur
de toutes les crypto-monnaies ont déjà disparu.
Après tout ce qui a déjà transpiré, tout le monde devrait être en mesure de comprendre clairement ce qui se passe.
Tant de gens ont attendu l’arrivée d’un cauchemar économique, mais la vérité est qu’il est déjà là.

Voici 11 signes indiquant que le « point de basculement » économique que tout le monde attendait est arrivé…

#1 L’industrie manufacturière américaine décline au rythme le plus rapide que nous ayons vu depuis les premiers jours de la pandémie de COVID…
L’indice PMI (Indice des directeurs d’achat) S&P Global de l’industrie manufacturière américaine a chuté au rythme le plus rapide depuis mai 2020 en décembre,
un signe continu que le secteur manufacturier est sur le déclin, a rapporté S&P Global mardi.
L’indice PMI manufacturier américain a affiché 46,2 en décembre, contre 47,7 en novembre et solidement en dessous de 50, qui signale que le secteur se contracte,
selon S&P Global. Les niveaux de production se sont contractés pendant deux mois consécutifs et les nouvelles ventes ont chuté à la fin du mois de décembre
au rythme le plus rapide depuis 2007, les entreprises invoquant l’affaiblissement de la demande dans un contexte d' »incertitude économique » et d’inflation pesant sur les clients.

#2 L’indice PMI des services américains est en baisse pour le sixième mois consécutif.

#3 Nous venons d’assister à la plus forte baisse en un jour du Baltic Dry Index depuis 1984…
L’indice du fret maritime pour le vrac sec de la Baltic Exchange s’est effondré mardi dans la pire chute jamais enregistrée, s’enfonçant dans la perspective d’une récession mondiale.
Le Baltic Dry Good Index est une mesure de la santé économique et du transport maritime mondial.
L’indice global, qui suit les taux des navires capesize, panamax et supramax transportant des marchandises sèches en vrac, a plongé de 17,5 % à 1 250 dollars,
soit la plus forte baisse journalière depuis 1984.

#4 Grâce à la chute rapide des importations, nous venons d’assister à la plus forte baisse mensuelle du déficit commercial depuis la dernière crise financière…
Selon le Bureau des statistiques économiques (BEA), le déficit commercial de novembre s’est réduit à 61,5 milliards de dollars, contre 77,8 milliards de dollars le mois précédent,
ce qui est inférieur à l’estimation médiane de 63,0 milliards de dollars (et manque de peu le haut de la fourchette de 61,3 à 80,5 milliards de dollars proposée par 42 économistes).

Il est remarquable de constater que la baisse de 20 % du déficit sur un mois est la plus forte baisse du déficit commercial américain en pourcentage
depuis la crise financière mondiale !

#5 En 2022, les ventes d’automobiles aux États-Unis ont été les plus faibles que nous ayons vues pour une année complète depuis plus d’une décennie…
À l’échelle de l’industrie, les ventes d’automobiles aux États-Unis ont totalisé 13,7 millions de véhicules en 2022, le chiffre le plus bas depuis 2011 et une baisse de 8 %
par rapport à l’année précédente, selon le cabinet d’études Wards Intelligence.
Les ventes avaient dépassé les 17 millions de véhicules pendant cinq années consécutives avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe en 2020,
déclenchant des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui ont enlisé les livraisons depuis lors.

#6 Le taux moyen d’un prêt hypothécaire à taux fixe sur 30 ans est plus de deux fois supérieur à ce qu’il était à la même époque l’année dernière…
Les taux hypothécaires ont de nouveau augmenté la semaine dernière, après une légère hausse la semaine précédente qui a interrompu six semaines consécutives de baisse
des taux.
L’hypothèque à taux fixe sur 30 ans a atteint en moyenne 6,48 % au cours de la semaine se terminant le 5 janvier, contre 6,42 % la semaine précédente, selon Freddie Mac.
Il y a un an, le taux fixe à 30 ans était de 3,22 %.

#7 Selon CNN, les ventes d’appartements à Manhattan ont été inférieures de 28,5 % au quatrième trimestre de 2022 par rapport au quatrième trimestre de 2021…
La hausse des taux et les prix toujours élevés des logements ont refroidi la demande à la fin de l’année dernière, faisant chuter les ventes.
Les ventes ont chuté de 28,5 % au quatrième trimestre par rapport au quatrième trimestre de 2021.

#8 Dans l’ensemble, les ventes de logements existants aux États-Unis ont chuté pendant 10 mois consécutifs et sont maintenant en baisse de plus d’un tiers depuis janvier 2022.

#9 Bed Bath & Beyond prévient que la société est littéralement au bord de la faillite…
Bed Bath & Beyond a averti jeudi qu’il était à court de liquidités et qu’il envisageait la faillite.
Le détaillant, citant des ventes plus mauvaises que prévu, a émis un avertissement de « continuité » selon lequel, dans les mois à venir, il n’aura probablement pas
les liquidités nécessaires pour couvrir les dépenses, telles que les contrats de location ou les paiements aux fournisseurs.
Bed Bath a déclaré qu’elle explorait des options financières, telles que la restructuration, la recherche de capitaux supplémentaires ou la vente d’actifs,
en plus d’une éventuelle faillite.

#10 On rapporte qu’Amazon a décidé de licencier environ 18 000 employés…
Amazon.com Inc. va licencier plus de 18 000 employés – la plus grande réduction de son histoire – dans le dernier signe que le marasme de l’industrie technologique s’aggrave.

#11 Dans l’ensemble, le secteur de la technologie a déjà licencié plus de 150 000 personnes au cours de l’année dernière.
De nombreux autres travailleurs américains perdront leur emploi à mesure que l’activité économique ralentira encore plus en 2023.

Donc, si vous avez actuellement un bon emploi auquel vous tenez, essayez de vous y accrocher le plus possible.
L’époque dans laquelle nous entrons sera complètement différente de celle que nous avons connue au cours de la dernière décennie.
Nos dirigeants ont pu maintenir la fête pendant longtemps en inondant le système d’argent, mais ils ont perdu le contrôle.
Nous nous dirigeons littéralement vers un désastre, mais la plupart des Américains ne comprennent toujours pas ce qui se passe.
La plupart des Américains supposent simplement que ceux qui détiennent l’autorité savent exactement ce qu’ils font et qu’un « retour à la normale » est inévitable.

J’aimerais que ce soit vrai, car le voyage vers l’abîme économique auquel nous sommes confrontés ne va pas être une partie de plaisir.

source
Traduction de The Economic Collapse par Aube Digitale

Après celui des boulangers, des restaurateurs, des artisans et de toutes les TPE et PME-PMI, voici le désarroi des arboriculteurs.

Étranglés, comme eux, par l'inflation stratosphérique de leurs coûts de production : car, pour faire une pomme, il faut de l'engrais, des traitements, du carburant,
de la main-d'œuvre, des palettes. Christophe Belloc, un producteur de fruits de Montauban, de l'Association nationale pommes poires, détaille, au micro d'Europe 1,
cette inflation dramatique :
« Le prix du bois pour faire des palettes ou des plateaux a été multiplié par deux. L'électricité par quatre » et « que ce soit les engrais, le gasoil pour les tracteurs,
c'est entre 30 et 100 % de plus ! "

Mais le malheur des arboriculteurs est d'être pris en tenaille entre l'inflation d'un côté et les distributeurs de l'autre.
Actuellement, la grande distribution, par la voix des PDG de Lidl, ce jeudi, ou de Leclerc, se présente comme la grande alliée du consommateur en mettant en scène
sa lutte contre les augmentations demandées par l'industrie agroalimentaire, contrainte de répercuter ses coûts pour survivre.
Ces grands philanthropes oublient de préciser qu'ils contribuent à la ruine des producteurs en leur imposant des prix d'achat qui les obligent à vendre à perte.

Ce samedi, les arboriculteurs se sont mobilisés pour crier leur désespoir et attirer l'attention du gouvernement.
Dans le Tarn-et-Garonne comme dans le Vaucluse, grands départements producteurs de fruits, les constats sont les mêmes et les images spectaculaires : l
es arboriculteurs sont contraints d'arracher des vergers entiers, désormais non rentables.






La revendication des arboriculteurs pour survivre est simple :
20 centimes de plus le kilo, comme l'explique Françoise Roche, cette arboricultrice de Moissac, à France 3, qui pointe l'autre gros problème des fruits français,
la concurrence étrangère déloyale :
« Des pays comme la Pologne ou l'Italie sont capables de produire beaucoup moins cher que nous avec des conditions sociales bien plus dégradées qu'en France,
des conditions de production qui n'ont rien à voir avec la France. »

Pour le moment le gouvernement semble aux abonnés absents.
Sur Twitter, le député RN Grégoire de Fournas, lui-même viticulteur, n'a pas manqué de rappeler le rôle de la concurrence étrangère :
Ces arrachages de vergers entiers sont une nouvelle manifestation du déclin français et d'une crise économique et sociale qui s'annonce dévastatrice :
l'arboriculture française a perdu 40 % de ses vergers en vingt ans ! L'équivalent de la surface de quarante terrains de foot tous les mois...

Dans ce secteur comme dans les autres, la crise actuelle ne fait que souligner les graves erreurs économiques de ces vingt ou trente dernières années.
Il faut souhaiter que ces images chocs réveillent enfin consommateurs, grande distribution et gouvernement.


Source
bvoltaire.fr

Là je me pose beaucoup de questions : arracher coûte cher alors que laisser à l'abandon ne coûte rien !!!!
Je me méfie toujours des paysans ou producteurs de ceci ou cela.

Autre merdier : il y a eu un énorme incendie vers Rouen, une usine de batteries au lithium à brûlé. Achetez des voitures électriques = pas de pollution. Enfin presque = à coté une usine de pneus et une autre dont je ne sais trop quoi, ça a cramé ! Pas de souci de pollution, la fumé était noire mais ça va.

La France a enregistré en 2022 la plus haute augmentation de défaillances d’entreprises de son histoire
à près de 50 % sur un an, selon un rapport du cabinet spécialisé Altares.

42 500 entreprises ont mis la clef sous la porte en 2022, soit +49,9 % par rapport à 2021.

La situation est de plus en plus préoccupante dans les PME (10 à 99 employés), et ce dans toutes les régions de France :
« 3 214 ont défailli en 2022 contre 1 804 en 2021, soit une envolée de +78 % sur un an »,
selon le rapport. Un tiers de ces défaillances ont eu lieu sur les trois derniers mois de 2022, soit une augmentation de 93 %.

Explosion des faillites au 4eme trimestre:
-Corse +91.5%
-Occitanie +72.8%
-Aquitaine +69%


Plus de details:
https://t.me/LaVeriteCensureeoff/4664

Faut pas se fermer les yeux, c'est bien volontaire, fermer, étriper et éliminer !

La France est une Republique bananiere...elle n a rien a envier a certains pays d Afrique ou d amerique du sud


Marine lepen:
"Je tiens à dénoncer un fait extrêmement grave. Plusieurs de nos députées ont reçu un message frauduleux qui indiquait que l'un de leurs enfants était hospitalisé.
Il s'agit d'une manœuvre visant à distraire les députés de leur présence et empêcher la présentation de notre motion."

Il n'y a pas grand-chose qui progresse chez nous.
Peut-être la qualité de la nourriture ?!...

vania a écrit:

Il n'y a pas grand-chose qui progresse chez nous.
Peut-être la qualité de la nourriture ?!...

D'après ce qui se dit l'inflation est en net progrès !
Les politiques aussi ont des "payes" d'origines douteuses qui sont en progrès !

Aéronautique : l'usine Latécoère de Toulouse Montredon délocalisée au Mexique et en Tchéquie.

On pensait le temps de la mondialisation et des délocalisations industrielles révolu. Mais la filière aéronautique cherche toujours des sites de production moins onéreux
en main-d’œuvre…
Le groupe historique toulousain Latécoère vient en tout cas d’annoncer à ses salariés que l’activité du site de Montredon, à Toulouse, allait être transférée avec les machines
sur les sites à bas coût du groupe, en République tchèque et au Mexique, d’ici à fin 2024.
Quand le site de Labège sera lui définitivement fermé, « Près de 150 collègues sont impactés, explique Florent Costes, le secrétaire du comité économique et social (CSE)
de l’entreprise, 109 à Montredon et 36 à Labège ».

Des erreurs stratégiques
La direction a justifié ses décisions en évoquant l’échec du modèle initial de Montredon pour des raisons conjoncturelles avec notamment l’impact de la crise sanitaire du Covid
et des baisses de commandes, couplé aux difficultés du programme de développement du Boeing 787.
Mais elle convient aussi qu’il y a eu des erreurs structurelles. « Même avec les volumes attendus, l’activité n’aurait pas été rentable du fait d’une concurrence spécialisée
trop compétitive », a-t-elle expliqué aux délégués syndicaux, qui rappellent qu’ils avaient déjà fait cette analyse au moment de l’inauguration en grande pompe de l’usine
de Montredon en juillet 2017, en présence du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, et de la présidente de la région Occitanie, Carole Delga.
« À l’époque, les superlatifs abondaient, rappelle Florent Costes, on parlait d’usine 4.0, de smart factory, d’investissement stratégique, d’usine du futur…
mais l’histoire n’aura pas duré 6 ans. Pourtant nous savions que Latécoère se positionnait sur un marché, la fabrication de pièces aéronautiques élémentaires,
où existaient déjà nombre d’acteurs autrement spécialisés, expérimentés et outillés que nous ».

Tous les personnels reclassés ?
La direction de Latécoère qui annonce vouloir « pérenniser l’activité de l’usine de Montredon », a indiqué que tous les personnels touchés par cette restructuration
seraient reclassés. Mais les syndicats en doutent.
« Pour l’heure, il y a 63 postes en CDI ouverts à Toulouse et Gimont, note Florent Costes. Dans ces conditions, nous accueillons avec le plus grand scepticisme l’engagement
pris par la direction qui semble vouloir dégraisser sans avoir à assumer les obligations d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) ».
Pour certains employés de l’usine de Montredon, parmi les plus anciens, « cette nouvelle fermeture de site sera leur quatrième après Dassault Colomiers
à la fin des années 80, Cornebarrieu en 2010 et les ateliers de Périole en 2016, remarque Florent Costes.
Même s’il ne s’agit pas ici à proprement parler d’une fermeture ». Pour Latécoère, il ne subsistera plus en France comme activité de production dans la branche aérostructures
que l’atelier produisant le T15 de l’A330 à Périole et l’usine de Gimont et sa centaine de salariés.

Des aides publiques qui posent question
Inaugurée en juillet 2017 pour un investissement global de 47 millions d’euros, l’usine Latécoère de Montredon, s’étendant sur près de 9 000 m2, a été construite en huit mois
sur un terrain de 4 hectares acheté à Toulouse Métropole.
Cette « usine du futur » avait été soutenue par de l’argent public à travers notamment le Plan aéronautique régional Ader 4, doté de 200 millions d’euros sur 4 ans.
La mairie de Toulouse avait favorisé l’acquisition du terrain par l’entreprise en lui vendant à un tarif très compétitif de 35 €/m².
La région a quant à elle financé l’automatisation des process de production pour fabriquer des pièces élémentaires pour l’aéronautique, portes d’avion et éléments de fuselage.
« Notre objectif c’est de produire jusqu’à 500 000 pièces par an, soit une pièce toutes les minutes », précisait alors Richard Montanel.
Mais le groupe, toujours très endetté, doit aujourd’hui renoncer à sa production toulousaine.
En septembre 2020 déjà, Latécoère avait supprimé un tiers de ses effectifs, soit 475 postes.


source
ladepeche.fr

Un scandale de plus...

C'est quasiment tous les jours, on entend qu'il y a des licenciements partout et des délocalisations ! bien pour les jeunes.

Entreprises françaises du secteur de l’habillement placées en redressement ou liquidation judiciaire ces derniers mois :
- Camaïeu
- Kookaï
- André
- Go Sport
- Pimkie

Amazon va prendre le relais...


source
Mediavenir

C'est tout de même pas normal tout ça. Pour moi c'est voulu.

Dr Pamart Gregory
@GregoryPamart
Médecin généraliste suspendu.

On me propose de travailler en Suisse, en Ecosse, en Allemagne, au Canada, aux USA...
J'ai l'impression que je pourrais travailler dans le monde entier...
Sauf en France.


Bravo M. Veran, nos médecins suspendus quittent la France. Ils sont compétents et bienveillants, n'ont commis aucun crime, et on a besoin d'eux.
#JusticePourLesSuspendus