Cette tragédie s’est produite le 5 juin 1941, alors que les gens fuyaient le bombardement japonais de Chongqing lors de la deuxième guerre sino-japonaise.
Une foule de personnes essayait de se frayer un chemin vers les abris antiaériens construits par le gouvernement chinois.
Des dizaines de milliers de personnes sont entrées dans l’abri anti-bombes du tunnel de Shiba Ti et ont été verrouillées de l’extérieur pour éviter d’être touchées par des bombes.
Le tunnel a été conçu pour ne contenir que 4 000 personnes, il était donc surpeuplé. Il y avait une très mauvaise circulation dans le tunnel,
et le gaz toxique et le dioxyde de carbone remplissaient l’espace déjà encombré.
Beaucoup de gens commençaient à suffoquer. La surpopulation et le manque d’oxygène ont provoqué une ruée vers la sortie du tunnel, écrasant les personnes
qui se trouvaient dans la seule issue.
Il a fallu 5 jours pour évacuer les 992 morts et 4 000 blessés.
La vie dans les abris souterrains
Après le déclenchement de la guerre anti-japonaise, l’arrière sud-ouest est devenu la base arrière du pays pour lutter contre les envahisseurs japonais,
et Chongqing est également devenue une capitale temporaire en temps de guerre.
Avec l’établissement du gouvernement national de Nankin à Chongqing, un grand nombre d’écoles, d’institutions, d’organisations, d’usines et d’institutions culturelles
se sont déplacées vers l’ouest à Chongqing, et la population a également augmenté de façon spectaculaire.
Afin de détruire complètement la volonté de résistance du peuple chinois, de la mi-février 1938 à la fin août 1943, pendant plus de cinq ans, l’armée et les unités d’aviation
de la marine japonaises ont lancé conjointement des « opérations offensives aériennes » contre Chongqing.
En plus des cibles militaires conventionnelles, les envahisseurs japonais meurtriers ont ciblé des rues et des civils, et les villes le long du fleuve Yangtsé, centrées sur Chongqing,
ont été sauvagement bombardées.
Mitsubishi G3M2 bombardant la Chine
Sous le bombardement frénétique des envahisseurs japonais, comment les habitants de Chongqing ont-ils échappé à l’attaque de l’ennemi à ce moment-là,
et quelle a été la scène de leur vie?
Lorsque les avions ennemis attaquent dans des films et des séries télévisées, ils sont souvent accompagnés d’une sirène aiguë, puis il y a une image de personnes fuyant
dans la panique. Et une telle alerte précoce n’est-elle pas trop lente pour une vraie guerre ?
Afin de faire face au bombardement de l’armée japonaise, le gouvernement nationaliste a mis en place un système de renseignement relativement complet.
Parce que la base aérienne du bombardement japonais était principalement basée à Hankou, une fois que l’avion ennemi a décollé, les officiers de renseignement à Hankou
ont immédiatement envoyé des informations à Chongqing pour signaler le mouvement, puis Chongqing a immédiatement commencé à organiser le système de défense
et à émettre une alarme dans toute la ville.
Dans les premiers jours du bombardement, un avertissement unique a été mis en œuvre, et plus tard une nouvelle méthode a été adoptée pour planifier le niveau de l’alarme,
et la « sirène de raid aérien » était trois sons longs et un son court, ce qui signifie que bien que les bombardiers ennemis sont arrivé au Sichuan, la cible du bombardement
n’était pas nécessairement Chongqing.
Ensuite, il y a « l’alerte d’urgence », un son long et court qui a fait écouter les gens effrayant, car il signalait que les avions ennemis étaient sur le point d’atteindre Chongqing.
À ce moment-là, toute la ville n’était pas aussi chaotique que prévu, la centrale électrique fermait la porte principale, toutes les radios, machines, etc.
s’arrêtaient, les gens semblaient retenir leur souffle et toute la ville était silencieuse.
La fin de l’alarme était un long son sans interruption, et toute la ville poussa un soupir de soulagement à ce moment-là et sortit de l’abri anti-bombe
et vérifia si sa maison avait explosé.
La vie dans un abri anti-bombes
Le bombardement à grande échelle à long terme de l’armée japonaise a causé de grandes souffrances aux habitants vivant à Chongqing, et lorsque la sirène a retenti,
les gens ont ete traîné hors de leurs maisons et ont transporté des choses contenant de la nourriture, de l’eau, de l’huile et d’autres choses dans l’abri anti-bombe .
Pendant la guerre anti-japonaise, Chongqing a ouvert de nombreux abris anti-bombes.
Près de chaque bureau du gouvernement, il y a un abri à proximité, et le personnel peut utiliser le permis d’entrée dans la grotte pour conduire leurs proches
afin d’éviter le bombardement.
Certaines personnes riches ont construit des abris anti-bombes privés avec de meilleures conditions.
Le plus grand abri anti-bombes de Chongqing est un abri anti-bombes public officiellement accessible à tous, et la grotte se compose de sept sections,
traverse de nombreuses rues de Chongqing et peut accueillir 7000 personnes.
Selon les statistiques, les abris anti-bombes construits à Chongqing pendant la guerre peuvent accueillir un total de près de ? personnes, ce qui est un projet énorme.
Il apporte également une trace de sécurité aux habitants de Chongqing en temps de guerre.
Lorsque l’alarme a retenti, des milliers de civils ont afflué dans l’abri anti-aérien, qui est immédiatement devenu étouffant et l’air était trouble.
Avant bombardement, la situation dans la grotte est encore relativement bruyante, les enfants pleurent et appellent leurs mères, les personnes âgées parlent sans fin
et il y a même des livres de lecture d’échecs de loisirs. Mais lorsque les bombardement commencent, le bruit chaotique s’est immédiatement calmé,
les lumières ont toutes été éteintes et parents et amis se sont blottis ensemble.
Lorsque les bombes sont sur le point d’être larguées, les gens ressentiront une rafale de vent oppressant, qui se forme par la bombe pressant l’air contre l’air.
Immédiatement après le vent violent, il y a eu une explosion assourdissante, le bruit était comme si le ciel se brisait et que la fin approchait.
Parfois, un bombardement sauvage est suivi d’un autre , ce qui rend les gens à bout de souffle.
En plus du « bang » des bombes, il y a le bruit des canons anti-aériens « boom boom... », ainsi que le bruit des mitrailleuses AA.
Parfois, vous pouvez entendre le cri strident qui traverse le ciel, qui est le bruit de l’avion abattu, et chaque fois à ce moment-là, il y aura une explosion d’acclamations
de l’abri anti-bombes sombre et oppressant.
Quand un son long et ininterrompu est entendu, les gens ont su que l’alarme avait été levée et que le bruit était revenu dans la grotte, vérifiant les blessures,
se passant l’eau et la nourriture.
Ensuite, il y a le fait de traîner des enfants et des filles hors de la grotte pour trouver leur maison qui a peut-être été réduite en ruines,
surtout après avoir vu les debris dans la rue.
sources
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