Concrètement, donc, le Québec a décidé, en cas d’état “d’urgence sanitaire”, d’instaurer une véritable tyrannie au sens grec du terme.
D’une part, la vaccination obligatoire sera forcée.
D’autre part, le droit à la vie privée, le respect du droit à une vie familiale normale seront balayés.
Relisez mûrement cette phrase :
Ordonner à toute personne, ministère ou organisme de lui communiquer ou de lui donner accès immédiatement à tout document ou à tout renseignement en sa possession,
même s’il s’agit d’un renseignement personnel, d’un document ou d’un renseignement confidentiel
- Loi sur la santé publique, article 123-3
Autrement dit, une mère de famille qui voudrait cacher ses enfants, un mari qui voudrait cacher sa femme, seraient obligés de trahir des secrets familiaux.
Miam ! ça fleure bon le régime totalitaire.
Dans ce cadre illibéral, le Québec prévoit donc des dispositions pour forcer les récalcitrants à subir l’injection miraculeuse.
Et, concrètement, voici comment se passeront les opérations :
On comprend bien la manœuvre : lorsqu’une personne refuse d’être vaccinée, un juge peut l’obliger à l’être en ordonnant son transfert dans “un endroit précis”.
On vous laisse imaginer la suite.(Camp de retention)
Tel est le triste spectacle offert par notre ancienne province : en cas de “pandémie” déclarée par l’OMS, le pire est désormais légal.
Et par le pire, nous désignons les mesures les plus autoritaires dont un gouvernement totalitaire rêve.
Et en Europe ?
De façon tout à fait intéressante, le Parlement européen a dû se prononcer cet été sur les mesures à prendre pour lutter contre une future pandémie.
Le débat a eu lieu autour du rapport remis par la commission spéciale sur le COVID dont nous avons régulièrement rendu compte :
De façon tout à fait saisissante, la députée Virginie Joron a proposé plusieurs amendements à ce rapport, dont un amendement destiné à inscrire le principe du consentement libre
et éclairé dans le dispositif de gestion des futures crises :
Cet amendement est évidemment au cœur de la lutte contre le narratif officiel en matière de COVID, celui qui a utilisé la peur de mourir pour faire admettre tout
et n’importe quoi, en parfaite application de la théorie du Nudge.
Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre les raisons du vote massivement contre au Parlement européen :
lorsque la Commission proposera un dispositif totalitaire de gestion des crises sanitaires, les groupes de “gouvernement” défenseurs prétendus de la démocratie libérale,
seront tous d’accord pour adopter un fascisme de moins en moins gris, selon l’expression d’Edouard Husson.
Le bon sens serait de nous organiser pour nous protéger dès maintenant contre cette dérive.
Source :
lecourrierdesstrateges.fr