Abrams M1A1 ukrainien

Le premier des chars de combat principaux M1 Abrams fourni par les États-Unis et fourni par les États-Unis est arrivé dans le pays, a confirmé le département américain
de la Défense à The War Zone. Bien que nous ne sachions pas combien de chars ont été livrés à l’Ukraine à ce stade, Washington s’est engagé à envoyer 31 des versions M1A1
et celles-ci seront sûrement bientôt engagées dans la contre-offensive en cours à Kiev.






Le Pentagone a fourni à The War Zone la déclaration suivante :
« Comme le président Zelensky l’a dit plus tôt aujourd’hui, le premier lot de 31 chars Abrams est arrivé en Ukraine.
La simple présence de chars Abrams sert de puissant moyen de dissuasion. En ayant ces chars dans son arsenal, l’armée ukrainienne peut décourager plus efficacement
les actions agressives.
Fournir les chars Abrams signifie un engagement tangible envers la défense et la stabilité de l’Ukraine, soulignant le soutien des États-Unis à ses partenaires confrontés
à des pressions extérieures. Nous continuerons de nous concentrer sur ce que nous pouvons faire pour aider l’Ukraine à réussir sur le champ de bataille et à protéger son peuple.


Un char américain M1A1 Abrams affecté à l’entraînement des troupes des forces armées ukrainiennes attend son déchargement à Grafenwoehr, en Allemagne, le 14 mai 2023.




Plus tôt dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est rendu sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, pour publier la déclaration suivante
dans le cadre de sa mise à jour quotidienne:
« Bonne nouvelle du ministre de la Défense Oumerov.les chars Abrams sont déjà en Ukraine et se préparent à renforcer nos brigades.
Je suis reconnaissant à nos alliés d’avoir respecté les accords! Nous sommes à la recherche de nouveaux contrats et élargissons la géographie de l’approvisionnement. »

Pendant ce temps, un article paru dans le New York Times d’aujourd’hui a cité deux responsables américains de la défense anonymes, qui affirment que les chars sont arrivés
en Ukraine hier, et que d’autres seront envoyés dans « les mois à venir ».

En ce qui concerne le nombre probable d’Abrams actuellement en Ukraine, Politico avait précédemment rapporté que les 10 premiers de ces chars arriveraient en Ukraine
à la mi-septembre, les 21 autres devant également arriver dans le pays « à l’automne ».
Pas plus tard que la semaine dernière, le président Joe Biden et le secrétaire américain à la Défense Lloyd J. Austin III avaient déclaré que les chars Abrams seraient envoyés
en Ukraine « dans les prochains jours ».

Au début de ce mois, nous avons signalé qu’un groupe d’équipages ukrainiens avait terminé sa formation sur le M1 dans différentes installations de l’armée américaine
en Allemagne. Cet entraînement, avec un cours initial qui a duré 12 semaines, comprenait ce qui a été décrit comme un « exercice interarmes, bataillon force contre force »
entrepris dans la zone d’entraînement de Hohenfels en Bavière.
En raison d’un léger retard dans la livraison des chars, Kiev a également demandé un bloc de « formation professionnelle », permettant aux équipages de rester au courant
de leurs nouvelles montures jusqu’à leur arrivée en Ukraine.

À ce moment-là, le premier lot de chars était encore en cours de remise à neuf et de préparation pour la livraison.
En août dernier, le chef des acquisitions de l’armée américaine, Doug Bush, a déclaré aux journalistes que la cargaison de chars Abrams devait arriver en Ukraine d’ici
le « début de l’automne ».

En juillet, pendant ce temps, il avait été signalé que les chars pourraient arriver sur le champ de bataille en septembre.

Les États-Unis ont fait des efforts pour accélérer la livraison d’Abrams à l’Ukraine.
À un stade précoce, par exemple, il a été décidé que Kiev recevrait des variantes M1A1 rénovées, plutôt que des types M1A2 plus récents.

Des rouleaux anti-mines sur un char M1A1 Abrams de l’armée américaine fourni à l’Ukraine, vu à Grafenwoehr, en Allemagne, avant la livraison, en juillet 2023.




En termes simples, l’Abrams est supérieur aux chars principalement de l’ère soviétique qui constituent la plus grande partie de la flotte des forces armées ukrainiennes,
avec un bien meilleur potentiel de combat de nuit et des niveaux supérieurs de protection de l’équipage, pour ne citer que deux avantages.

L’Abrams est également fourni avec des munitions APFSDS (Armor-Stabilized Fin-Stabilized Disbot Sabot).
Ces obus tirent des pénétrateurs ressemblant à des fléchettes, qui sont faits d’uranium appauvri (UA) ou d’autres métaux denses,
plutôt que d’emballer une ogive explosive quelconque.
Ces fléchettes à grande vitesse se frayent littéralement un chemin dans l’armure ennemie, avec une telle force que le pénétrateur devient un projectile semi-fondu
qui brûle à travers, perdant des fragments sur son chemin et causant des dommages extrêmes à l’intérieur et à ses occupants.

Très probablement, le projectile transféré sera 120mm M829A2 fabriqué dans les années 90.
Cependant, il est possible que le M829A3 APFSDS-T moderne, conçu pour lutter contre la protection dynamique la plus moderne, puisse également être transféré.





Dans le même temps, il est clair que l’Abrams seul ne sera pas une solution miracle dans la contre-offensive lente de l’Ukraine.
Après tout, des exemples de M1 ont été perdus dans divers conflits au Moyen-Orient au fil des ans.

La tâche à accomplir est immense, avec des troupes russes profondément creusées dans de vastes positions défensives le long d’une ligne de front qui mesure environ 600 milles.
Ces soldats sont protégés par de vastes champs de mines, des obstacles antichars et des tranchées.
Pendant ce temps, la couverture est assurée par une artillerie abondante, des munitions errantes, des missiles guidés antichars, ainsi que des hélicoptères de combat.
Les giravions russes semblent avoir infligé un lourd tribut aux blindés ukrainiens et la première perte d’un Abrams ukrainien – qui est presque inévitable – sera jouée
comme pour sa valeur de propagande par Moscou.

Avec seulement 31 Abrams donnes par les États-Unis jusqu’à présent, les attentes de l’Ukraine doivent être réalistes.
Bien qu’il soit certainement possible que davantage de M1 puissent être promis à l’Ukraine à un stade ultérieur, en attendant, les capacités de ces chars doivent être mises
en balance avec le fardeau logistique considérable qu’ils entraînent également.
Certains milieux s’inquiètent de la capacité de l’Ukraine à entretenir ces chars complexes et leurs moteurs, certains responsables citant cela comme une raison de ne pas les fournir
à Kiev.

Pour aider à relever ce défi logistique, pour les Abrams et d’autres armes complexes, les États-Unis ont mis en place la cellule de distribution de télé-maintenance en Ukraine
en Pologne. À l’aide d’appels téléphoniques ou de messages cryptés, l’armée ukrainienne peut demander une assistance de maintenance rapide,
notamment en appelant des pièces de rechange et en obtenant l’aide d’experts lors des réparations.
Le concept de télémaintenance est utilisé, de manière formelle et informelle, pour d’autres systèmes d’armes depuis un certain temps déjà.

Probleme de gabarit
« Le T-84 ukrainien pèse entre 46 et 51 tonnes ; le M1A1 à 63 tonnes », a déclaré le tankiste vétéran de l’armée américaine Erik Albertson à The War Zone.
« Le poids peut être problématique lorsque vous traversez des ponts qui ne sont pas conçus pour supporter autant de poids. »

Quoi qu’il en soit, nous n’aurons sûrement pas à attendre longtemps avant que le M1 Abrams – conçu initialement pour combattre un nombre supérieur de chars soviétiques
sur le front central – n’entre au combat pour la première fois en Europe.


source
thedive.com

800 km de front, 31 chars...

vania a écrit:

800 km de front, 31 chars...

L'inverse serait mieux.

Ils devraient plutot etre utilise comme le Challenger 2 sur le front sud...

Les americains jouent gros avec l Abrams....

Que faut-il faire de cela, lorsque vous le recueillez dans les lectures courantes : le chef du renseignement militaire ukrainien (GRU, comme son compère russe),
le Général Kyrylo Boudanov, parlant des ‘Abrams’ promis à l’Ukraine par les arsenaux de l’US Army, avertit les lecteurs du journal intervieweur qu’il faudra faire très attention,
le protéger des mines, des obus et autres méchancetés destructrices tirées par les Russes parce qu’il s’agit d’un char fragile, – non, d’ailleurs, fragile et précieux,
un monstre de 70 tonnes qui crame comme une allumette dès qu’on lui cherche des noises.
Donc, on l’expose pas aux agressions de la guerre.

Inutile de vous dire que RT.com (« Le chef des espions ukrainiens lance un avertissement concernant le char de fabrication américaine ») et ‘SputnikNews’
(« Le chef du renseignement ukrainien met en garde contre les chars US Abrams bientôt livrés à Kiev ») se sont précipité dessus.
Ce n’est pas inventé : cela se passait dans une chambre d’hôtel de Washington D.C., pendant que Zelenski visitait Biden et le Congrès.
Le journal intervieweur était le site spécialisé en choses guerrières, – gros avantage aux États-Unis, littérature abondante et lectorat empressé où l’on ne goûte rien de plus que
les perspectives guerrières et les chevauchées blindées.
Il s’agit de ‘War Zone’, tel est son nom et c’est certainement une bien-nommée publication, et la date de l’article est du 22 septembre 2023.



Des photos d Abrams detruits en Iraq...mauvaise publicite pour les americains...








Je donne ici un extrait de l’interview, deux questions-réponses, et ces quelques mots sur le M1A1 américaniste dont on découvre l’extrême préciosité :

‘The War Zone’ : « Compte tenu de cela, ces 31 chars Abrams destinés à l'Ukraine... »

Kyrylo Boudanov : « Nous sommes impatients de les voir. Nous ne les avons pas encore vus. »

‘The War Zone’ : « Ces chars feront-ils la différence compte tenu de tous ces facteurs et de la difficulté de manœuvrer dans la boue ? »

Kyrylo Boudanov : « Ils doivent être utilisés de manière très ciblée, dans le cadre d'opérations très spécifiques et bien conçues, car s'ils sont utilisés sur la ligne de front,
dans le cadre d'un combat d'armes combinées, ils ne resteront pas longtemps sur le champ de bataille.
Ils doivent être utilisés dans ces opérations de percée, mais très bien préparés. »

Mon impression, voyez-vous, est assez enrichie par les photos en gros plan du visage lisse de Boudanov, cravaté et costumé contrairement à l’habitude
du port de la tenue de combat (il a jugé sans doute que Washington vaut bien un costume-cravate).
On y distingue les marques à peine dissimulées de la satisfaction de soi du type un peu sous-fifre qui a monté en grade comme démarre une fusée ‘Vostok’
ou une fusée ‘Saturn’ (pas de jaloux) ; on l’entend se moquer par ricanements divers et grand mépris des Russes qui sont en train de hacher menue
les brigades ukrainiennes, comme un type terriblement responsable de ses propres intérêts en ces temps de tempête, et maître de lui comme de sa narrative...
Ainsi arrivai-je au bout de mon examen approximatif du personnage par l’impression qu’il est tout entier habité d’une super-consigne yankee devant laquelle
on s’incline.

Il lui a été enjoint, peut-être par Biden lui-même, de ne rien faire, rien du tout qui fasse peur au Pentagone, ou à la Maison-Blanche, ou au Congrès,
ou à l’exquise sensibilité du système de l’américanisme à l’immense qualité, au-dessus de tout soupçon, de sa ferraille guerrière et de ses casseroles chenillées.
Pour cela et pour l’‘Abrams’ dont l’image doit sortir de la bataille fortifiée et enluminée, il faut donc :

1). Dire que l’‘Abrams’ est le meilleur char du monde et de ses dépendances ;

2). Dire qu’il n’ira surtout pas en première ligne parce qu’on ne gaspille pas ce qu’on a de meilleur, donc qu’on lui évitera les tracas du combat avec les méchants ;

3). Dire, d’un ton satisfait et en clignant de l’œil pour saluer l’habileté de la manœuvre, que c’est pour cette raison qu’il ne faut pas abîmer ce bijou comme l’on fit de ces merdes
de ‘Leopard’ et autres ‘Challenger’ ; que c’est pour cette raison qu’on gardera le fantastique ‘Abrams’ en réserve décisive pour la percée qui n’aura jamais lieu ;

4). Et conclure pour solde de tous comptes, d’un clin d’œil satisfait, qu’après on le rendra au Pentagone pour qu’il le vende aux acheteurs qui font la queue.

Tout cela est dans la tête bien pleine du Général Boudanov, qui connaît les règles du jeu de l’acteur-président.
Il raconte avec un ricanement gaillard comment certains drones qu’on connaît bien ont réussi à frapper Moscou en plein cœur parce que les Russes,
sous-humains lâches et terrifiés par les frappes ukrainiennes comme ils le furent par la 14ème division SS ‘Galicia’ qui est l’occasion d’une standing ovation
au démocratique Parlement du Canada, ont transporté toute leur défense aérienne sur la ligne Sourovikine.

.. Tout cela, tant il est vrai qu’il est actuellement grandement à l’honneur de développer de grands questionnements sur les capacités américanistes-occidentalistes
du roi du champ de bataille, nos chars d’attaque et d’assaut à propos desquels de grands doutes nous frôlent, comme autant de spectres venus des grands cimetières sous la Lune :
“Miroir, dis-moi miroir, ne suis-je pas le plus glorieux et le plus fulgurant conquérant comme, avant moi, le furent les Guderian et les Rommel ?”
Il sera reconnu au ravissant Trudeau et au salut fait à la division SS ‘Galicea’ le courage globaliste d’avoir remis en perspective ces grandes envolées
que les Russes nous avaient cachées.

Car enfin, que dire de telles nouvelles, – mais évidemment, c’est du ‘SputnikNews’ russe, hein bon,– qui mettent en doute notre brio conquérant
et nos valeurs technologiques et guerrières, – bien que citant des travaux académiques venus de chez nous :
« Comme le notent les auteurs de la publication, l'armée russe a réussi à transformer les blindés occidentaux en débris fumants, grâce à ses unités antichars du modèle Kornet.

» Selon les journalistes, les États-Unis ont longtemps hésité à envoyer des M1A1 Abrams en Ukraine parce qu'ils craignaient des pertes massives de ces blindes
sur le champ de bataille, ce qui aurait pu faire perdre la face au complexe militaro-industriel américain, ternissant ainsi son image tant vantée.

» Les forces armées ukrainiennes ont déjà perdu un certain nombre de chars allemands Leopard 2A6 et de chars britanniques Challenger 2,
même si les experts estiment qu'ils sont plus aptes à résister au combat que leurs homologues américains. »

Ou bien, ceci, mais toujours cette même saleté douteuse de diabolique source :

« L'Ukraine perd "beaucoup" de véhicules blindés occidentaux Stryker(US) et Marder(allemand) à Zaporozhye – Médias »

Je prévois donc un grand vent de folie et de terreur chez les industriels du Complexe et les généraux à la retraite bien payée des plateaux-TV, lorsqu’il faudra nous expliquer
qu’avec 1 500 $milliards par an (comptabilité officieuse et réaliste) gloutonnement avalés par le Pentagone, on en arrive à de telles perspectives,
entre chars invincibles qui brûlent comme des allumettes et plans de contre-offensive égaré dans la boue de l’automne précoce et ukrainien.

La véritable guerre en Ukraine vient donc de commencer à Washington, entre experts ou avec la coopération des experts.
Si l’on faire dans l’analogie sophistiquée, on dira que cette bataille, infiniment plus importante que celle d’Ukraine, est une sorte de réplique du film de Spielberg
‘Il faut sauver le soldat Ryan’. Nous dirions donc alors, comme symbole de la bataille de Washington : “Il faut sauver le char de combat ‘Abrams’”.
La tâche est herculéenne mais le destin de la civilisation en dépend.

Heureusement et en attendant, il nous reste le F-35. Je me souviens d’un tweet-X de ces derniers jours, qui disait à peu près ceci que j’aurais pu écrire après tout,
à propos de ce F-35B des Marines qui avait joué la fille de l’air avant de se planter comme n’importe quel zinc bien né et de bonne réputation :
« Bon sang, mais c’est bien vrai ! Qui a dit que le F-35 ne vole pas ?
Il a continué à voler longtemps, tout seul comme un grand, sans pilote à bord puisque le brave homme s’était éjecté, et tellement bien furtif que personne n’est arrivé
à le localiser ! »

Je vous le dis, toute cette quincaillerie est trop précieuse pour être envoyé au combat où tout le monde est un peu sale chez les sous-hommes des tranchées.
Je veux qu’elle reste, briquée, nettoyée, flambant neuve, exposée au regards jaloux des susdits sous-hommes comme autant de merveilles produites
par notre ‘fucking’ glorieuse civilisation, qui n’ont nul besoin de se salir à la guerre pour montrer qu’eux seuls règnent sur le champ de bataille...
Prix défiant toute concurrence, ‘fuck’ !


Source
dedefensa.org

31 chars...

L’arrivée des chars américains Abrams en Ukraine n’effraient pas les troupes russes, qui comptent bien les cibler en priorité,
comme l’a expliqué à Sputnik Sambou Khoutakov, commandant d'un bataillon de chars.

Chasse au gros gibier américain.
Les livraisons de chars Abrams à Kiev sont sur toutes les lèvres côté russe, et les tankistes se préparent à leur offrir un accueil corsé.
Il y a de grande chance pour que le matériel américain soit ciblé en priorité, explique en effet à Sputnik Sambou Khoutakov, commandant d'un bataillon de chars.
"Je vais vous dire: dès l'arrivée de matériel étranger dans notre secteur, ou dans l'une des zones de l'opération spéciale, s'il y a un nouveau char,
alors tous les tankistes le suivent. Vous ne pouvez pas imaginer l'agitation qui se produit parmi les tankistes ici:
qui attrapera en premier ce Léopard ?
qui attrapera en premier ce Bradley ?
En d’autre termes, nous les attendons !", résume-t-il ainsi.

Le commandant estime que son bataillon croisera ses premiers chars M1 Abrams d’ici la fin de l’année, ou en début d’année prochaine.
Mais les tankistes russes sont d’ores et déjà prêts à l’affrontement.
"Donnez simplement carte blanche à nos tankistes. Donnez carte blanche et ils partiront.
S’ils n’y vont pas en blindés, ils iront avec des lance-grenades antichar ! Parce qu'ils veulent être les premiers à les attraper", déclare encore l’officier
avec amusement.

Cibles de choix
Dès les premières livraisons de matériel occidental, le Président russe Vladimir Poutine avait déclaré qu’elles seraient visées sans état d’âme par les forces russes.
Le sort réservé au Leopard allemand semble d’ailleurs avoir refroidi certains tankistes ukrainiens.
Ces chars sont en effet la cible de tous types d’armements sur le front, comme l’expliquait récemment à Sputnik Andreï Prikhodko, combattant de l’unité ukrainienne Kraken
fait prisonnier.
"J'ai vu comment les mécaniciens entrent dans un Leopard : ils ont clairement peur d'y monter car dès que cet équipement apparaît sur le champ de bataille,
tout est utilisé contre lui... même les gros calibres. Des chars, des avions : absolument tout", témoignait-il ainsi.

Des équipages de chars russes T-90M s’entraînent même tout spécialement à détruire les chars de l’Otan: les M1 Abrams américains, les Leopard 2 allemands
et les Challenger 2 britanniques, comme l’ont montré des vidéos de la Défense russe.

Plusieurs observateurs ont en outre souligné que les Abrams souffraient de plusieurs faiblesses.
Les modèles livrés à Kiev ne répondent pas aux mêmes normes que celles de l’armée américaine, expliquait ainsi récemment à Sputnik Sergueï Souvorov,
analyste militaire spécialiste des blindés. Ils ne sont pas équipés de la même couche de plaque de blindage ultra-épaisse, ce qui les rend vulnérables
à des missiles antichars russes comme le Kornet, le Konkours ou le Chtourm-S.


Source
fr.sputniknews.africa




Est ce qu apres la destruction de chars Abrams en Ukraine,les US feront comme les britanniques a savoir les enlever du front a cause de la mauvaise image
envoye au reste du monde.??

Le char est devenu au XXIème siècle une proie ...

C est vrai que ca manque cruellement dans l armee ukrainienne...

Lors d’une cérémonie célébrant la Journée des forces de missiles et des troupes d’artillerie et du génie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky
a eu l’occasion d’observer un véhicule blindé à l’allure très inhabituelle.

Ressemblant à un croisement entre un char et une machine à moissonner, le véhicule d’assaut Breacher (ABV) M1150 fabriqué aux États-Unis fournira des capacités essentielles
pour aider les troupes ukrainiennes à nettoyer les centaines de kilomètres de champs de mines denses que les Russes ont construits.








L’armée américaine décrit le M1150 ABV comme un « char destructeur de mines très mobile et lourdement blindé et un système complexe de franchissement d’obstacles.
Il se compose d’une coque de char M1A1 Abrams ; une tourelle unique avec deux systèmes de charges de démolition linéaires (utilisant deux charges de ligne de déminage
[MICLIC] et des roquettes) ; un système de marquage au sol [LMS] ; Système de vision intégré ; et un adaptateur à grande levée qui permet de monter
de manière interchangeable une charrue de mine pleine largeur [FWMP] ou une lame de bulldozer de combat.

On ne sait pas comment il est arrivé en Ukraine.
Il n’y a pas de M1150 spécifiquement noté sur la liste des articles que le Pentagone a fournis à l’Ukraine.
Il entre probablement dans la catégorie nébuleuse des « équipements de déminage » contenus dans les près de 45 milliards de dollars d’aide à la sécurité
fournis à l’Ukraine par l’administration Biden.

Les États-Unis ont expédié la première tranche de ce qui sera 31 chars de combat principaux Abrams, dont il s’agit d’un dérivé, à l’Ukraine.

Les Marines, sous la direction de leur précédent commandant, ont commencé à se départir de leurs M1150 dans le cadre de l’abandon global des blindés
et des « systèmes hérités plus grands ».
« Les véhicules d’assaut Breacher (ABV) M1150 sont en train d’être retirés du Corps des Marines dans le but d’accélérer la modernisation
et de réaligner les capacités du 1er bataillon du génie de combat (1er CEB) », a déclaré la 1re division des Marines sur sa page Facebook en septembre 2020.
« Hier, les Marines du 1er CEB ont débarqué les ABV de San Mateo dans le cadre de Force Design 2030. »

Alors que les Marines n’en veulent plus, les M1150 seront très utiles en Ukraine, où sa contre-offensive s’est largement enlisée en grande partie grâce
à d’énormes champs de mines.


source
thedive.com

Bah, lui aussi va finir comme les autres...

Ce qui pourrait très bien être la première image d’un char de combat principal M1A1 Abrams en Ukraine a fait surface sur les réseaux sociaux aujourd’hui,
trois semaines après que des responsables américains ont confirmé que les 31 chars donnés à Kiev étaient arrivés dans le pays.
La photo est référencée comme le premier aperçu de la M1 dans le pays, bien que l’endroit exact où elle a été prise et dans quelles circonstances restent flous.

La photo montre l’avant du châssis du char et le porte-bagages arrière de la tourelle, une cage métallique pour ranger du matériel et des fournitures supplémentaires.
Cela signifie que le canon principal de 120 mm est pointé vers l’arrière.





C’est un indicateur fort que le char n’est pas en position de combat, selon un expert en blindage américain qui a analysé la photo pour nous.
« S’il était en position de combat, le châssis et la tourelle seraient orientés vers l’avant pour pouvoir avancer et engager des cibles », a déclaré l’expert,
s’exprimant sous couvert d’anonymat pour discuter des détails opérationnels.

La photo montre également le char dans ce qui semble être une position creusée, avec de hauts murs de boue et, en dessous, une découpe pour les voies.
« Je pense qu’ils ont creusé une position très profonde qui est très similaire à une position de 'cache' juste pour la garder hors de la ligne de vue directe de toute reconnaissance »,
a déclaré l’expert. « C’est parce que le M1 Abrams est une cible si prisée pour les Russes à détruire, ce serait une énorme victoire de propagande s’ils étaient capables de le cibler
et que les Ukrainiens le savent. »

En plus de montrer une partie du char lui-même, la photo montre également un soldat ukrainien tenant dans sa main gauche une boucle de ceinture très similaire
à l’insigne du « poing d’acier » de la brigade d’intervention rapide de la Garde nationale ukrainienne.
Cette unité a combattu près de Bakhmout, selon la page Facebook de l’unité.
Cependant, ni les pages Facebook ni Instagram de l’unité ne montrent d’images d’un char Abrams.


L’écusson officiel de la brigade d’intervention rapide de la Garde nationale ukrainienne.




On ne sait pas si les M1 ont été utilisés dans la contre-offensive en cours de l’Ukraine ou dans sa défense des avancées russes autour d’Avdiivka dans l’oblast de Donetsk
ou ailleurs. Cependant, aucune image n’a encore émergé sur les réseaux sociaux d’un Abrams au combat.
On n’a pas non plus vu d’images d’Abrams endommagés ou détruits, ce que le ministère russe de la Défense et les blogueurs auraient immédiatement sauté sur l’occasion
si cela s’était produit.

Alors que la contre-attaque est en grande partie dans l’impasse et que les conditions météorologiques hivernales se détériorent,
il reste à voir quand et si nous verrons bientôt les Abrams en première ligne.


source
thedive.com

Citation :

On n’a pas non plus vu d’images d’Abrams endommagés ou détruits

Ca ne saurait tarder.

Citation :

C’est parce que le M1 Abrams est une cible si prisée pour les Russes à détruire, ce serait une énorme victoire de propagande s’ils étaient capables de le cibler et que les Ukrainiens le savent.

Et ne doivent pas être enthousiastes à l'idée de monter à bord...

Ca fait très mise en scène avec cette boucle.

Je ne sais pas si l info est vrai...mais

Le chef du Pentagone, L. Austin, a proposé à V. Zelensky de restituer 7 chars Abrams, et en échange les États-Unis transféreraient 28 chars Leopard-2 achetés
à des pays tiers.

4 Abrams ont été détruits lors du transport à travers le territoire ukrainien. 3 en raison d'un transport incorrect et incompétent dans la région de Nikolaev,
un autre a finalement été détruit pour une bonne raison : par une frappe du Lancet près de Bakhmut.


source
Boris Karpov - Chroniques de Russie

C'est pas impossible : en ce moment il y a des chars suisses qui sont donnés à l'Allemagne qui les envoie ensuite en Ukraine !

Trafics.
Excellent pour la logistique, la doctrine d'emploi et la cohésion tactique...

Scoop!

Le premier char Abrams a été repéré près de Koupyansk, a déclaré le correspondant militaire Boris Rozhin
Il est situé loin de la ligne de contact de combat, car ils craignent que les Russes ne le détruisent, ce qui aurait un effet médiatique gigantesque...

Photo d un soldat ukrainien

Citation :

ils craignent que les Russes ne le détruisent,

Il semblerai que le char soit en manoeuvre sur un terrain d entrainement...

Environ 200 tankistes ukrainiens auraient reçu des 10-12 semaines de formation à l’utilisation et à la réparation de l’Abrams, bien en deçà des 22 semaines
que l’armée américaine prend pour former un membre d’équipage, et 34 semaines pour apprendre à un opérateur de maintenance à réparer ces chars complexes.
Dans l’armée américaine, pour devenir réparateur d’Abrams, les candidats doivent obtenir un score de 99% pour le test ASVAB (Armed Services Vocational Aptitude Battery),
ou dans le 88 % pour l’entretien mécanique et le 92 % au test technique général.
Il n’est pas clair comment ces problèmes ont été résolus pour les tankistes ukrainiens qui doivent parler parfaitement l americain...

« C’est censé être huit mois d’entraînement, mais ils veulent le faire en 12 semaines – trois mois.
C’est quelque chose qui sort du domaine de la fantaisie », a déclaré à Sputnik Viktor Litovkin, colonel de l’armée russe à la retraite et observateur militaire chevronné spécialisé
dans les chars, lorsqu’on lui a demandé à quel point il était réaliste d’entraîner un tankiste Abrams dans un laps de temps aussi court.

« Même les troupes les meilleures, les plus rapides, ne peuvent pas maîtriser ce char en trois mois, car elles n’ont jamais rien vu de tel auparavant », a souligné Litovkine,
pointant du doigt les équipages de chars ukrainiens
Des décennies d’expérience dans le domaine des blindés de l’ère soviétique, dont l’école de conception et la philosophie des opérations diffèrent considérablement
de celles de l’OTAN.
« Un bon tankiste connaît sa machine de fond en comble, a déclaré l’observateur.
« Depuis combien de temps n’avez-vous pas vu un conducteur de char ukrainien qui connaît l’anglais spécialisé dans l’ingénierie et la terminologie militaire ?
Je ne peux pas imaginer qu’il y ait beaucoup de gens de ce genre dans les rangs des forces armées ukrainiennes.
La traduction n’est pas seulement une question d’inconvénient, mais aussi de perception – tout ce qui se trouve à l’intérieur des chars est ecrit en anglais,
y compris les instructions et les manuels.
La barrière de la langue est donc assez importante.


Le camouflage qui est utilise pour l instant sur les Abrams....pour l automne....pour l hiver une bache synthetique de camouflage blanche ferait l affaire...





Les Abrams ukrainiens pourraient-ils être pilotés par des mercenaires occidentaux ou des troupes de l’OTAN ?
Soulignant que les militaires ukrainiens que les États-Unis ont formés pour faire fonctionner l’Abrams ukrainien pourraient facilement être detruit dans de futures batailles,
Litovkin a déclaré qu’il restait une « question ouverte » quant à savoir qui pourrait les remplacer.
« Il est très probable que ces chars seront exploités par des mercenaires occidentaux », estime Litovkine.
« Pas nécessairement des États-Unis, mais de tout autre pays où ces chars sont utilisés, de Pologne par exemple. »

D’ailleurs, le précédent existe déjà.
Il y a quelques mois, les forces russes ont annoncé qu’elles avaient détruit un char Leopard fourni par l’Allemagne à Zaporozhye
et piloté par un équipage entièrement germanophone, le mécanicien du char soulignant qu’il n’était « pas un mercenaire mais un militaire de la Bundeswehr ».


Cauchemar d’entretien
Il en va de même pour l’entretien, a déclaré Litovkin, soulignant que l’Abrams est un char « très capricieux », avec son moteur à turbine consommant du kérosène,
et la pièce de blindage affligée de problèmes techniques spéciaux.
« Où l’Ukraine va-t-elle se procurer du kérosène ? Ce char doit être nettoyé régulièrement car il possède des filtres carburant très capricieux, la saleté s’y accumulant
pendant les mois d’automne et d’hiver.
Sans compter que ce char est massif, pesant plus de 70 tonnes.
C’est un poids que les ponts ukrainiens ne seront peut-être pas en mesure de supporter.
De plus, ils peuvent s’enliser dans la boue et l’argile qui constituent une grande partie du territoire ukrainien, surtout à l’automne.
Nos chars russes sont plus légers de vingt tonnes.

Et lorsque les chars tombent en panne ou restent coincés, ils pourraient instantanément devenir des cibles pour les troupes russes armées d’armes antichars portables,
de mortiers, d’artillerie et de drones kamikazes, a déclaré Litovkin.
« Par conséquent, je ne pense pas que les Abrams joueront un rôle majeur dans la guerre moderne », les Américains étant susceptibles de « nuire une fois de plus
à leur propre réputation », tout comme les Britanniques l’ont fait en envoyant leurs Challengers « imbattables ».

Si les Abrams sont finalement utilisés par les Ukrainiens, et non par les mercenaires ou les troupes occidentales, la seule chose accomplie en les envoyant en Ukraine
sera de mettre la vie des soldats ukrainiens en danger, a résumé l’observateur.


source
sputnikglobe.com



Les experts occidentaux sont aussi critiques...

S’adressant aux médias français cette semaine, l’ancien commandant du bataillon Leclerc, Yann Boivin pointé du doigt la nature capricieuse des Abrams,
soulignant que les chars pourraient rapidement se transformer en cercueils blindés de 70 tonnes s’ils ne sont pas entretenus correctement
et en temps opportun.
« Le véritable inconvénient du char américain est le haut niveau d’entretien et de logistique requis.
L’entretien des moteurs à turbine nécessite un personnel bien mieux formé que l’entretien des moteurs diesel », a averti l’officier français.
Les problèmes d’étanchéité dans les chambres à munitions et leur vulnérabilité aux tirs ennemis sont deux autres problèmes majeurs, a déclaré M. Boivin.


Le général Mark Hertling, un vétéran décoré de la guerre du Golfe et de l’Irak et ancien commandant de l’armée américaine en Europe, a averti que
si les moteurs de l’Abrams étaient mal utilisés, les chars pourraient tout simplement exploser.

Le front Russe dans toute sa "splendeur", les mêmes causes produisant les même effets que sur les monstres Nazis d'il y a 80 ans...

Un article de Forbes

"L'Ukraine doit renforcer le blindage des chars américains M1" : les traces des Abrams en Ukraine ont été perdues, mais si ces chars existent toujours,
ils doivent être modernisés - sinon les drones russes les détruiront tout simplement.

«Deux mois se sont écoulés depuis l'arrivée des anciens chars américains M1 en Ukraine.
Et cela fait deux mois que nous n'avons vu aucune trace de chars. On ne sait pas exactement ce que fait l’Ukraine avec ses 31 Abrams, mais ce qu’elle doit faire est clair :
les renforcer pour contrer les attaques de drones russes.
Les chars d'époque reçus par l'Ukraine sont parmi les mieux protégés au monde, mais ils sont particulièrement vulnérables aux drones, qui peuvent frapper là où le blindage du M1
est le plus fin : sur le dessus et sur les côtés.
Et alors les Abrams seront enfin prêts pour la bataille.

Ils vont trouver la ferraille où ? Sous un pont ?

31...