Nationalistes ukrainiens, l’OUN (B) 1943

L’autodéfense du peuple ukrainien dans la seconde moitié de 1943 : sur la voie de la création d’une armée

L’article est consacré au processus de formation des kurins de l’Autodéfense du peuple ukrainien, de leurs bases d’entraînement et de leur personnel.
Les tentatives des Allemands de liquider l’UNU sont demontrées.

Le problème de la défense de la population, ethnos-peuple-nation, est toujours urgent. Bien sûr, le besoin de protection est exacerbé lorsqu’il existe certaines menaces extérieures.
Dans les conditions d’occupation, la création de huttes d’autodéfense devient une nécessité pour la nation asservie.

Dans la seconde moitié de 1943, les menaces contre les Ukrainiens en Galicie augmentaient simultanément de trois côtés:
1) l’URSS – un raid de l’unité de partisans de Soumy sous le commandement de S. Kovpak en juin-juillet 1943;
2) Pologne – intensification des actions anti-insurrectionnelles de l’Armée de l’Intérieur ;
3) Allemagne – en relation avec les actions anti-insurrectionnelles des troupes allemandes en Volhynie-Polissie, qui ont commencé en juin 1943,
et la croissance des sentiments anti-allemands en Galicie.

Il y avait aussi des rapports d’un changement radical sur le front germano-soviétique, qui indiquait clairement que l’Armée rouge avait lancé une contre-offensive
et que bientôt le front serait sur le territoire ukrainien occidental.

Quelles voies de sortie de cette situation les cercles politiques ukrainiens de Galicie ?

Certains, représentés par la partie libérale de la population ukrainienne de Galicie dans les cercles allemands, étaient engagés dans la formation
de la division de fusiliers SS « Galicia », et les radicaux d’esprit, représentés par les nationalistes ukrainiens, l’OUN (B), ont continué à former l’armée insurgée.

Sous l’occupation allemande, la division de fusiliers SS « Galicia » était une tentative des Ukrainiens de créer leur propre armée légale, tandis que les insurgés ukrainiens
étaient en dehors du système juridique allemand. Parce que l’Acte de restauration de l’État ukrainien proclamé le 30 juin 1941 n’a pas été reconnu par les Allemands
et que les aspirations indépendantes des Ukrainiens ont été condamnées.
Chaque nationaliste ukrainien était traité par l’armée allemande comme un criminel et devait être fusillé.
Par conséquent, la question se pose, comment les Ukrainiens ont-ils réussi à créer une armée clandestine dans de telles conditions?

Si nous considérons l’UPA comme une résistance armée de masse de la population ukrainienne de Volhynie et de Polissya au régime d’occupation allemand
sous la forme de plusieurs formations militaires différentes, qui au printemps 1943, grâce à la politique délibérée de l’OUN (B), ont été organisées en une seule structure.
À cette époque, la formation des kurins de l’UNU en Galice était basée sur le principe de l’armée et était conditionnée par la création d’une deuxième tête de pont
pour le développement du mouvement insurgé.
La région des Carpates est devenue cette tête de pont en termes de caractéristiques géographiques, de montagne et de couvert forestier.

Dans le même temps, il existait un vaste réseau de l’OUN-B en Galice, qui comprenait des unités de brousse d’autodéfense.
Pour augmenter le niveau de capacité de combat des combattants clandestins ukrainiens, en juin 1943, des écoles de sergents-majors opéraient sur le territoire
de la région d’Ivano-Frankivsk. L’un d’eux, nommé d’après Symon Petliura, était commandé par « Stepovy », un ancien officier-instructeur de l’armée tchétchène,
le second « Berkuts » – « Chmelyk ».

Dans le contexte de la lutte entre les forces militaires allemandes et les partisans soviétiques, la pénétration de l’influence soviétique en Galicie et la réaction négative
de la population locale ont créé un contexte favorable aux processus d’organisation et de mobilisation de l’OUN-B.
En outre, le raid de l’unité de partisans de Soumy sous le commandement de S. Kovpak en juin-juillet 1943 a montré que l’administration d’occupation allemande
ne disposait pas de forces suffisantes pour combattre le mouvement de résistance.

La direction principale de l’OUN-B a décidé de créer des kurins de l’UNU.
Ainsi, le 15 juillet 1943, le quartier général de l’UNU a été créé pour coordonner le travail militaire et organisationnel.
Le commandant de l’état-major était un militaire, membre de longue date de l’OUN – Oleksandr Lutsky (« Andrienko », « Berkut ») », originaire du village de Bodnarova,
district de Kaloush, région de Stanislaviv (aujourd’hui région d’Ivano-Frankivsk), prisonnier politique pendant l’occupation polonaise (1933-1937),
chef de district de l’OUN à Stanislaviv (1937-1939), dirigeant régional de l’OUN dans la région de Stanislaviv (1940-1941), lieutenant dans la légion Nachtigall.

L’état-major comprenait également : le chef d’état-major – V. Banakh (« Gordienko »), le référent de mobilisation et d’organisation – Golembovsky (bourgmestre de Stanislav),
le chef du renseignement « Sokil » (ancien sergent-major de l’armée de l’UPR), l’adjudant – V. Chyzhevsky (« Demyd »).
Comme les entraînements militaires devaient avoir lieu sur le territoire des régions de Drohobytch et d’Ivano-Frankivsk, les référents militaires de la direction régionale
de l’OUN (B) furent nommés commandants de l’UNU, qui devinrent respectivement B. Vishynskyi (« Orel ») et I. Beleilovych (« Dzvin ») .

En juillet 1943, une réunion du fournisseur régional de l’OUN s’est tenue dans l’un des villages du district de Koziv.
Ayant rencontré ici les dirigeants de la direction régionale Stanislav de l’OUN - « Robert » (Yaroslav Melnyk), la direction régionale Stryi de l’OUN - « Shpak » (Zinoviy Blagyi)
et la direction régionale de Ternopil de l’OUN - « Nestor » (Volodymyr Borychko), aveca découvert que la direction régionale de l’OUN pour la création de l’UNU n’était préparée
ni sur le plan économique ni sur le plan organisationnel.
Les dirigeants des dirigeants ont reçu des figures de contrôle pour mobiliser les membres de l’OUN capables de servir dans l’UNU.
Ainsi, « Nestor » sur le territoire de la région de Ternopil doit organiser un bataillon de 400 cosaques.
Dans le même temps, deux bataillons de 800 à 1000 cosaques ont été proposés pour la région de Stanislav, et jusqu’à 600 cosaques pour la région de Stryi.
En plus de la question du personnel, la direction régionale a été chargée de compléter les vêtements, la nourriture et les armes .

Avant d’être envoyée dans les Carpates, la direction régionale de l’OUN devait fournir à toutes les personnes mobilisées une quantité suffisante de vêtements et de nourriture,
leur remettre les armes disponibles et les transporter vers les lieux de déploiement spécifiés.

M. Lebed a écrit que les bataillons de l’UNU ont été organisés en deux semaines par un ordre séparé de la direction de l’OUN et transférés aux Carpates .
C’est-à-dire qu’il s’avère que le 20, un ordre a été émis et, du 27 au 31 juillet, le transfert de personnel vers les Carpates a été effectué.

Les organisateurs directs de la mobilisation étaient les officiers des camps d’entraînement.
Cette thèse est confirmée par les mémoires du vistun senior « Komar ». Il a écrit que le 27 juillet 1943, un groupe de 180 personnes dirigé par le commandant « Kozak »
(Mykola Yavorsky) du camp d’entraînement « Diables noirs » nommé d’après E. Konovalets est parti de la région de Stanislav pour s’entraîner .
Pendant cette période, des cosaques mobilisés ont été transportés en groupes d’autres territoires pour servir dans l’UNU.

En arrivant dans les Carpates, les Cosaques mobilisés n’étaient pas fonctionnellement prêts pour des affrontements armés avec les partisans soviétiques
en raison du manque d’armes suffisantes et du faible entraînement militaire. Par conséquent, tout d’abord, O. Lutsky était engagé dans un entraînement militaire.

La formation de l’UNU dans les Carpates, selon O. Lutsky, a été achevée le 15 août 1943, composée de cinq kurins, dans lesquels il y avait jusqu’à 2 personnes Cosaques.

Le premier bataillon « Diables noirs » composé de 400 à 450 Cosaques était stationné à proximité des villages de Mykulychi et Berezin, district de Yaremche.
Il y en avait trois cents dans la hutte: 1) vyshkilna, 2) combat, 3) construction. Le commandant de la compagnie de combat était « Kozak » (Mykola Yavorsky),
le commandant était « Blahyi » (Oleksa Khymynets), le commandant du bataillon était « Lipey » (Ivan Rachok).
L’école était supervisée par le bataillon « Hutsul » (Ivan Butkovskyi) et les escadrons « Lypey », « Don » (Mykhailo Daraban) et « Kozak ».

Le deuxième bataillon « Trembita » composé de 350 à 400 cosaques était situé dans les forêts du district de Dolyna sous la direction du centième « Chornobrovyi ».

Le troisième bataillon « Syromantsi » composé de 250 à 300 cosaques se trouvait sur la montagne « Chorna Sygla » dans le district de Bolekhiv de la région d’Ivano-Frankivsk
sous le commandement du cornet « Yastrub » (Dmytro Karpenko).

Le quatrième bataillon « Kryvonis » composé de 300 à 400 Cosaques était stationné sur la montagne « Magura » (région de Stryi)
sous le commandement du cornet « Shugai » (Vasyl Bobiak).

Le cinquième bataillon « Kryvonis » composé de 400 Cosaques se trouvait dans le village de Nedilna (Staro-Sambirivshchyna) sous le commandement de la masse « Omelyan ».
Le commandement général des deux bataillons « Kryvonis » était assuré par « Vovk » (Luka Pavlyshyn). Il était prévu d’organiser un autre bataillon « Krivonis » .

Les premiers objectifs militaires dans la région des Carpates ont été fixés pour l’UNU.
Le 8 août 1943, le bataillon de l’UNU « Diables Noirs » a livré une bataille de 3 heures contre les partisans soviétiques, qui comptaient jusqu’à 100 personnes,
près du village de Zhabye.
Les pertes du côté soviétique comptaient jusqu’à 30 tués et blessés, notant le meilleur armement des partisans .
Les « diables noirs », selon O. Lutsky, ont mené plusieurs affrontements armés avec les détachements séparés de Kovpak à Prykarpattia,
mais cela n’a pas apporté de résultats particuliers.
Par conséquent, l’état-major de commandement, se référant à la faible formation militaire du personnel, a évité des affrontements à l’avenir.

Dans la seconde moitié d’août 1943, les bataillons de l’UNU menèrent un certain nombre d’opérations de combat contre les Allemands.
Ainsi, le 18 août 1943, une attaque fut menée contre le camp pénal du « Service du travail » près de Skole.

Lors d’une réunion de la direction principale de l’OUN-B, qui a eu lieu en octobre 1943 dans l’une des maisons de la banlieue de Lviv,
le chef régional des terres ukrainiennes occidentales, V. Okhrymovych, a fait rapport sur la question de l’UNU.
Il a décrit en détail la position de l’OUN-B en Galice, notant que les activités de l’UNU ont développé le mouvement de la partie nationaliste de la population de Galice
en faveur de l’OUN-B. L’organisation est économiquement prête pour l’hiver.
Grâce aux impôts de la population, l’OUN-B de Galice a fait le plein de nourriture et de vêtements nécessaires, afin que l’UNU en ait assez .

Dans son discours, O. Lutsky a déclaré que les structures locales de l’OUN-B n’envoyaient pas le meilleur personnel à l’UNU,
de sorte que l’UNU ne pouvait pas agir pendant longtemps et qu’une grande partie du temps était consacrée à la formation militaire.
Le réseau territorial de l’OUN ne fournissait pas de nourriture et d’autres matériaux en termes économiques.
En conséquence, le mécontentement a commencé à surgir au sein de l’UNU.
Par conséquent, il était nécessaire de créer le soi-disant. VPJ – Gendarmerie militaire de campagne. Le VPJ s’est occupé non seulement des questions de désertion
et de divers crimes au sein de l’UNA, mais aussi de l’approvisionnement alimentaire de la population .

En octobre 1943, une conférence de la direction de l’OUN s’est tenue dans la région de Berezhany. C’est là que R. Shukhevych a chargé le référent militaire de la direction OUN-B
de « Galicia » Bohdan Kravtsiv (« Petro », « Semen », « Stepovy ») d’étendre les activités de l’UNU à l’ensemble de la Galice.
Il a été décidé d’envoyer cent du bataillon « Syromantsi » dans la région de Ternopil et cent du bataillon « Trembita » dans la région de Lviv
afin que les chefs des fournisseurs régionaux de l’OUN, « Nestor » et « Kedr », dans un délai d’un mois sur la base de la compagnie ont créé deux bataillons de l’UNU
avec un nombre total allant jusqu’à mille soldats.

Plus tard, l’UNU a été divisée en deux groupes:
1) l’UNU de la région des Carpates (Stanislav et Drohobych, et plus tard la région de Tchernivtsi) sous le commandement du centurion O. Hasin,
qui s’est retirée dans les chaînes de montagnes imprenables sous l’assaut des actions anti-insurrectionnelles allemandes;
2) L’UNU de la région de Lviv (régions de Lviv et de Ternopil) sous le commandement du capitaine V. Sydor est entrée dans l’état de mobilisation de raids,
de propagande et de groupes de défense.

Au cours des derniers mois de 1943, les bataillons de l’UNU n’ont pas mené d’hostilités actives en raison de l’introduction en Galicie, le 2 octobre 1943,
du système consistant à fusiller dix otages pour le meurtre d’un soldat allemand ou d’un représentant des autorités d’occupation.
Les actions de l’UNU au cours de cette période se sont limitées à des batailles défensives contre des unités de la police allemande.

De septembre à décembre 1943, il y eut des affrontements avec des unités allemandes dans les districts de Bolekhiv, Dolyna et Kosiv .
Dans le même temps, presque rien dans la littérature n’est écrit sur les activités de l’UNU à Ternopil.

La formation des kurins de l’UNU dans la région de Ternopil s’est déroulée dans des conditions difficiles.
Les forces punitives allemandes pourchassaient constamment les combattants clandestins ukrainiens, ainsi que ceux qui les aidaient.
Sur la base de documents d’archives, nous retracerons certaines des actions anti-insurrectionnelles des services de police allemands.

Ainsi, le 29 octobre 1943, une unité allemande composée de 32 personnes arrive dans le village de Hnylcha, district de Pidhaitsi. au propriétaire Mykhailo Borsuk,
où se trouvait autrefois le groupe UNU. Le propriétaire a été abattu, 5 personnes ont été arrêtées. et des perquisitions ont été effectuées.

Le 7 novembre, 60 Allemands de chaque village assiègent les colonies de Rozdvyany, Zubiv et Ostrovets dans le district de Terebovlia.
Sur les routes entrantes et sortantes des routes rurales, les Allemands ont commencé à tirer sur la population avec des mitrailleuses.
Il y a eu des victimes. Ils ont cherché des armes et de la littérature interdite, mais n’ont rien trouvé. Les Polonais locaux ont aidé dans les actions allemandes,
en tant qu’informateurs oraux.

Des raids ont été effectués sur les bases de l’UNU.
Ainsi, le 18 novembre 1943, les Allemands attaquèrent les villages d’Ivankiv, Hushtynka, Berezhanka et Troitsa dans le district de Borshchiv.
Elle était dirigée par la Gestapo de Chortkiv. Le personnel des détachements allemands provenait de la région de Chortkiv, de Ternopil et d’autres districts comptant
jusqu’à 3 50 personnes.
Pendant le raid, il était impossible de quitter le village, car tous les 10 mètres, il y avait un soldat allemand armé.
La principale personne impliquée dans cette action a été l’arrestation de l’ancien commandant du groupe de l’UNU, qui a conduit la Gestapo au peuple
qu’il avait quand il était libre.
En conséquence, 9 personnes ont été arrêtées, dont une du groupe UNA. Cette nuit-là, un groupe d’UNS a été cantonné à Ivankiv, bien qu’il ait réussi à s’échapper
avant le raid.


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Citation :

la formation de la division de fusiliers SS « Galicia »

Confusion au Canada.
Un ancien de cette unité, émigré là bas de longue date, a été applaudi "par erreur" lors de la visite de Zelenski à l'assemblée du pays...

vania a écrit:

Citation :

la formation de la division de fusiliers SS « Galicia »

Confusion au Canada.
Un ancien de cette unité, émigré là bas de longue date, a été applaudi "par erreur" lors de la visite de Zelenski à l'assemblée du pays...

J en ai parle dans un autre post...d ailleurs je vais poster encore sur le sujet car "le par erreur" n est pas vrai pour certains des politiques et militaires canadiens...

Je fini le sujet...


Déjà le 24 novembre 1943, l’un des groupes militaires composé de 47 personnes, qui était cantonné dans la forêt entre les villages de Kobylovoloky et Yabluniv,
a été attaqué de manière inattendue par un détachement allemand (300 combattants).
Un groupe d’Ukrainiens mobilisés a fui sans montrer aucune action défensive. Les Allemands ont mis la main sur des trophées importants: armes, vivres et même des listes
et des adresses de tout le groupe.
Quelques jours plus tard, 33 personnes ont été rassemblées dans le groupe brisé, Parmi ceux-ci, seulement 20 sont avec Kriss .

En novembre 1943, dans le village de Mykolayivtsi, district de Zalishchyky, les Allemands ont tiré sur une unité d’insurgés ukrainiens, à la suite de quoi 4 Ukrainiens ont été tués
et de nombreuses armes ont été perdues, 1 Allemand a été tué du côté ennemi.
Les Allemands ont mené cette action sur la base de la dénonciation du Polonais Brenzol de Lysychnyky .

Luttant contre le mouvement de libération ukrainien, les policiers allemands ont travaillé dur pour exposer leurs cellules.
À cette fin, ils font un usage intensif de leur réseau d’agents. Les Allemands ont également tiré sur des Ukrainiens pour avoir fourni un soutien aux insurgés ukrainiens, principalement sur la base d’une dénonciation polonaise.
Par exemple, le 29 décembre 1943, dans le village de Grabivtsi, district de Borchtchev, huit Ukrainiens ont été fusillés sous l’église sur la dénonciation des Polonais Trach
et Buchinsky.
Le 31 décembre de l’année mentionnée dans le village de Horodnytsia 30 garçons ukrainiens ont été abattus dans le district de Kopychyntsi.

Étant donné que le travail d’organisation de l’OUN dans la création de l’UNU a été mené à bien avec beaucoup de difficultés, la population l’a également ressenti.
Par exemple, on sait que lors d’une réunion avec des militants locaux, un paysan de 50 ans a donné la description suivante de l’OUN clandestine :
« J’exige de moi-même et des autres que cette organisation nationaliste fasse déjà quelque chose, parce que le peuple est impatient et prêt à aller à l’ennemi avec des fourches. »
À la fin de la réunion, il a demandé : afin que quelqu’un leur rende visite plus souvent, « parce qu’il faut organiser le peuple » .

En général, l’influence de l’OUN-B à Ternopil était significative. Ainsi, à la mi-décembre 1943, selon les calculs de A. Rusnachenko, le nombre total de membres de l’OUN-B
à Ternopil était de 7 460 personnes dans 432 villages .

En décembre 1943, l’UNA avait achevé sa formation. Cette période peut être considérée comme la dernière étape de l’activité de l’UNU.
Le commandant de l’UNU dans la région de Ternopil a été nommé cornet Ostap Shuhai .

Ainsi, au début de décembre 1943, l’UNA opéra dans les régions d’Ivano-Frankivsk, Drohobych, Ternopil et Lviv. Il n’y avait pas d’UNA, seulement dans la région de Przemyśl.
Il y avait 5 à 6 1943 personnes dans les kurins de l’UNU. Cosaques.
De plus, les bataillons organisés en juillet-août 6 dans les Carpates étaient suffisamment entraînés militairement et représentaient une force militaire importante [<>].

Selon l’ordre du commandant en chef de l’UPA Taras Chuprynka sur la formation des forces armées ukrainiennes du 18 décembre 1943, les bataillons de l’UNU et de l’UPA
ont été réunis en une seule structure militaire.
Le commandant en chef de l’UPA a été nommé chef de toutes les actions et actions militaires.
L’état-major principal de l’UPA est devenu l’organe de gestion de l’intégrité des affaires militaires dans tous les territoires .
Ainsi, une armée ukrainienne prête au combat a été formée, qui a continué à se battre pour l’Ukraine indépendante unie ukrainienne.


source
Fedir Polyansky
Candidat en sciences historiques, professeur associé de Ternopil
Université technique nationale. Ivan Pului;
Rédacteur en chef de la revue scientifique « Mandrivets »

Citation :

Il y avait 5 à 6 1943 personnes dans les kurins de l’UNU. Cosaques

En fait on voit bien là toutes les contradictions de ce pays, dont les populations sont tiraillées entre différents "pôles", ce qui explique en partie la situation actuelle...