L epave du PA USS Ommaney Bay

10 juillet 2023

Un porte-avions qui a pris part à l’une des actions les plus importantes de la Seconde Guerre mondiale, avant d’être endommage par un kamikaze japonais, a finalement été identifié.
Le porte-avions d’escorte USS Ommaney Bay a été redécouvert en 2019 dans la mer de Sulu, des décennies après avoir été envoyé au fond par les torpilles d’un destroyer ami.
Le navire est considéré comme le dernier lieu de repos des 95 marins tués dans l’attaque.






L’équipe de recherche Vulcan du milliardaire Paul Allen, qui était responsable de la découverte de plusieurs épaves de la marine américaine de la Seconde Guerre mondiale,
a découvert l’épave de la baie d’Ommaney en 2019.
Deux autres sociétés basées en Australie, Sea Scan Survey et DPT Scuba, ont fourni des données corroborantes.
Après avoir analysé toutes les données disponibles, la Direction de l’archéologie sous-marine du Commandement de l’histoire et du patrimoine de la Marine a confirmé
que l’épave était celle de l Ommaney Bay.

L’emplacement exact de l’épave n’a pas été divulgué. Plusieurs épaves de l’US Navy et de la Royal Navy ont disparu ces dernières années,
probablement exploitées par des sauveteurs. L’acier de haute qualité utilisé dans la construction des navires de guerre en fait des cibles attrayantes.

L’USS Ommaney Bay était un porte-avions d’escorte de classe Casablanca, un porte-avions léger destiné à l’origine à guider les convois menacés par les sous-marins ennemis.
Le navire mesurait 512 pieds de long, déplaçait 10 800 tonnes à pleine charge et était exploité par un équipage de 860 personnes.
Les petits porte-avions transportaient jusqu’à 27 avions. Alors que les porte-avions d’escorte s’appuyaient sur un écran de destroyers pour la défense anti-aérienne,
ils étaient également équipés d’un canon à double usage de cinq pouces, de huit canons anti-aériens de 40 mm et de 12 canons anti-aériens de 20 mm.

Au fur et à mesure que la menace des sous-marins ennemis diminuait, les porte-avions d’escorte ont été réutilisés pour la guerre anti-surface,
transportant des bombardiers équipés de torpilles anti-navires.
En octobre 1944, l’Ommaney Bay participa à la bataille de Samar, et son aile aérienne contribua au naufrage du croiseur japonais Chokai et endommagea plusieurs autres navires
de guerre japonais.

Le 4 janvier 1945, l USS Ommaney Bay est percutée par un bombardier Yokosuka P1Y Ginga (« Galaxy »).
Le bombardier, dont les forces alliées ont donné le nom de code « Frances », était armé de deux bombes et avait pour mission de s’écraser sur les navires de guerre ennemis.
Le bombardier était l’un des milliers d’avions transformés en l’équivalent moderne des missiles de croisière antinavires, mais avec des conséquences mortelles
pour les pilotes .


Yokosuka P1Y Ginga




Le bombardier japonais a pénétré les défenses de la force opérationnelle et s’est dirigé vers le porte-avions, une prise majeure s’il était coulé.
L’avion s’est écrasé sur le côté tribord, lâchant deux bombes. Comme l’écrit le Naval History and Heritage Command, une bombe « a pénétré dans le pont d’envol
et a explosé en dessous, déclenchant une série d’explosions parmi les avions entièrement gazés sur le tiers avant du pont du hangar.
La deuxième bombe a traversé le pont du hangar, a rompu la conduite d’incendie sur le deuxième pont et a explosé près du côté tribord.

L’attaque a tué 93 marins, ainsi que deux sur un destroyer voisin qui ont été tués lorsque la charge de torpilles du porte-avions a explosé.
Les équipes de contrôle des avaries n’ont pas été en mesure de maîtriser les incendies à bord du navire, et l’ordre a été donné de l’abandonner.
Le destroyer USS Burns a tiré une seule torpille dans son flanc, envoyant le porte-avions, grièvement touché, au fond.






source
popularmechanics.com

Citation :

L’acier de haute qualité utilisé dans la construction des navires de guerre en fait des cibles attrayantes.

Tout dépend à quelle profondeur l'épave se trouve.
Là c'est pas (pour l'instant ) précisé...