Sherman Vs 5 chars allemands

Sacre exploit pour cet equipage britannique en Normandie .

L’équipage du Sherman Mk III 'Akilla' en photo après avoir détruit 5 chars allemands en une journée.
Commandée par George Dring, une compagnie des Sherwood Rangers Yeomanry. 26 juin 1944.

De gauche à droite : George Dring, Harry Hodkin (tireur), Blondie Denton - debout (mitrailleur), Spike Bennett (opérateur/chargeur), Sid Gould (pilote).




« Akilla », nommé à l’origine « Achille ».
Au cours de l’opération MARTLET, alors que les alliés continuaient à pousser en Normandie, George Dring et son équipage ont mis hors de combat 5 chars ennemis
tout au long de la journée.
Le sherman« Akilla » et son équipage ont réussi à mettre hors de combat un Tiger 1, deux Panther et deux Panzer IV.


Chef de char
Sergent George Dring, M.M. de la Nottinghamshire Yeomanry, Royal Armoured Corps -

On trouve des sources qui parle d un Sherman Firefly avec son canon 17 pdr mais la realite est que l equipage de l Akilla
avait un simple Sherman avec canon de 75 mm! (on voit mal sur la photo ci dessus)

Beau dessin en hommage




Beaucoup de doute sur ce recit ...  


Avis de non-responsabilité : Une fois de plus,
je dois vous mettre en garde contre le fait de tout prendre ici pour argent comptant.
Cet article a été compilé à partir de plusieurs sources, dont beaucoup sont contradictoires sur les types de chars qui ont été détruits.
Donc, soyez juste conscient de ceci, et que beaucoup de comptes semblent avoir utilisé une goutte de licence poétique,
même des sources réputées semblent avoir certains faits erronés.

Overlord’s Blog a publié un article de David Lister sur la carrière en temps de guerre du commandant de char britannique George Dring, pendant la Seconde Guerre mondiale.
Bien que les détails soient un peu flous, George Dring et son char, nommé « Akilla », ont réussi à détruire ou à endommager plusieurs chars lourds allemands
pendant la campagne de Normandie.

Le 26 juin 1944
Au cours de l’opération Epsom, le Sgt Dring avançait avec le reste de son escadron lorsqu’il a vu une lueur dans la ligne des arbres devant lui.
C’était de la lumière qui se reflétait sur les chenilles d’un Panzer IV.
Le premier obus du Sgt Dring a traversé l’orifice de vision du pilote, ce qui a provoqué l’incendie du char alors que l’équipage sortait.
L’avance s’est poursuivie, puis soudain, le Sgt Dring a repéré la forme carrée d’un Tigre à environ 1000 mètres.
Il commença à tourner sa tourelle lorsque le Tigre tira, l’obus siffla au-dessus de son char et l Akilla put riposter.
Le 75 mm du Sherman a tiré cinq coups en succession rapide, le cinquième obus a touché le périscope du conducteur, ce qui a provoqué la panique de l’équipage.

À l’approche d’un carrefour, le Sgt Dring a pris l’habitude de sortir pour un shufti et a porté ses fruits.
Il s’est faufilé à travers un champ de maïs et a vu cinq chars dans un bosquet d’arbres en dessous de lui, tout à coup, l’un d’eux a commencé à sortir.
C’est là qu’intervient une certaine confusion.
D’après les mots du Sgt Drings, il semble qu’il ait pensé qu’il pourrait s’agir d’un nouveau char qui avait récemment été signalé par les services de renseignement,
un Jagdtiger. Cependant, avec le recul, nous savons que cela n’a pas pu être.
Le dis-le Sgt Dring dit que c’était un très gros char, qu’il n’avait jamais vu auparavant.
Cependant, un rapport de renseignement ultérieur l’appelle simplement un « Panther », mais le Sgt Dring connaissait bien les Panther.
Donc, votre supposition est aussi bonne que la mienne quant à ce que cela aurait pu être, un King Tiger ? Un Jagdpanther ? Ou un panther normal ?
Quoi qu’il en soit, c’était une mauvaise nouvelle pour un Sherman armé de 75 mm !

Le Sgt Dring a fait marche arrière avec son Sherman un peu plus haut sur une route secondaire et a attendu, le char ennemi qui s’est déplacé devant lui,
et son premier tir l’a touché dans le pignon d’entraînement, déchiquetant la chenille et immobilisant le char.
L’équipage est rapidement sorti a l exterieur.

La destruction du Tigre I

Le prochain char a son compteur au cours de cette longue journée de combat est un Tigre I à 1300m.
Le Sgt Dring était en train de l’engager, lorsque son commandant de troupe remarqua qu’il heurtait un mur derrière le char.
Le Sgt Dring a tiré à nouveau et a répondu :
« Vous ne voyez pas une étincelle comme celle-là sur un mur de briques ! »
Sur les six obus tirés sur le char, quatre ont touché le Tigre et le char s’est enflammé.
Finalement, le Sgt Dring a repéré un Panzer IV et a tiré deux obus explosifs sur lui pour atteindre une portée de 1200 mètres, puis un obus perforant qui a traversé les chenilles
et détruit le char.

Recit de combat tellement polemique que George Dring a du se justifier peu avant sa mort...

Peu de temps avant sa mort, le 12 janvier 2003, M. Dring a assisté à une cérémonie de changement de nom à l’Imperial War Museum de Duxford.
Le propriétaire du Duxford Sherman avait des liens avec les Sherwood Rangers et a donc renommé le char en Akilla.
M. Dring a assisté à la cérémonie et est remonté habilement dans son char après de nombreuses années.






Recit

"Je veux vous parler pour vous donner une idée de la raison pour laquelle j’ai fait le commentaire que j’ai fait dans le récit.
En fait, nous avions plusieurs chars pendant les combats.
Tout d’abord, vous avez une source qui dit :
« Puis un char "Mystere" a traversé devant depuis le flanc droit à toute vitesse. À peu près tous les Shermans de l’escadron A ont tiré sur le nouvel arrivant.Pas seulement moi.

Ensuite, vous avez le char mystère de l’histoire que j’ai decris dans l’article.
Enfin, vous avez ces extraits d’un rapport de renseignement (que je dois souligner que je n’ai pas vu moi-même, mais je fais confiance au gars qui l a posté).

« Ensuite, il est arrivé un Panther à la croisée des chemins, il a ete arrete d’un seul coup d obus avec un APC devant le pignon d’entraînement, et l’équipage s’est sauve.
Le Panther etait à environ 500 mètres de portée.

Et : « Ensuite,
On s’est attaqué à un Tigre I à 1300 m juste à l’extérieur du village de Rauray.
Ce char a été vu et est très touché par nos obus. Il a eu un impact dans la plaque verticale avant, cinq pénétrations à l’arrière,
quatre frappes sans pénétration à l’arrière,plus un impact et une plaque de trappe moteur brisée.

Donc, en raison de la similitude de l’impact avec le pignon d’entraînement, j’ai regroupé le char mystère et le « Panther ».
Je me demande aussi si le char "Mystere" qui a traverse était en fait un Tigre, car il montre des dégâts considérables comme si tout l’escadron l’avait attaqué.
J’espère que vous comprenez pourquoi il est parfois difficile d’en être certain, et pourquoi j’inclus parfois ces clauses de non-responsabilité.


source
overlord-wot.blogspot.com

Le rapport britannique de renseignement sur les combats de Rauray






L’extrait ne provient pas de l’armée américaine, mais plutôt du Royal Armoured Corps (RAC), qui est également indiqué tout en haut à droite sur le papier.
Ce document spécifique décrit les actions des escadrons et des troupes de la « Sherwood Rangers Yeomanry » (SRY), qui ont participé à de nombreux combats
en Afrique du Nord (NA) avant leurs actions au jour J et après.

Les troupes du Commonwealth (CW) et la Division blindée polonaise libre (FPAD) ont en fait assisté à la majorité des rencontres avec des « Tigre I » sur le front occidental (WF)
et NA. La plupart d’entre eux se sont en fait très bien déroulés pour les Alliés, en particulier pour le CW et le FPAD.
En fait, le premier Tigre à être capture par les Alliés occidentaux l’a été en Afrique du Nord par les troupes britanniques.
Il existe encore aujourd’hui et est le seul « Tiger I » opérationnel. Il se trouve au Bovington Tank Museum, au Royaume-Uni, et est connu sous le nom de Tiger 131.

La raison pour laquelle les Britanniques et les autres se sont si bien comportés contre le « Tigre I » était principalement l’expérience en Afrique du Nord et,
dans une certaine mesure, des canons antichars et des canons de char de 17 livres (Sherman Firefly).
Il est certain que les forces américaines auraient remporté des victoires similaires sur les chars lourds allemands, mais elles n’ont tout simplement pas eu autant d’occasions
de le faire.

Dans l’ensemble, les tigres n’étaient pas aussi communs que les gens ont tendance à le croire.
La majorité d’entre eux étaient de toute façon déployés sur le front de l’Est et les soldats identifiaient souvent à tort les chars Panzer IV allemands comme des Tigres.



Citation pour la Médaille de conduite distinguée
556048 avec sergent DRING George Sherwood Rangers Yeomanry


Le 11 juillet 44, le Sgt Dring était Tp. Sgt. In No. 3 Tp dans l’escadron « A », qui était le sherman de tête dans l’attaque sur RAURAY.
L’escadron « A » s’approchait d’un bois qui cachait des panzers ennemis, et le Sgt Dring a immédiatement repéré ces chars qui étaient habilement camouflés, les a engagés
et en a mis quatre hors de combat. Cela était entièrement dû à une observation rapide et à une action immédiate de la part du Sgt Dring
et sans tenir compte de sa propre sécurité personnelle. À la suite de cela, l’ensemble du régiment a pu avancer et entrer dans FONTENAY.

Barrette décernée à M.M.
LG 19.10.44

Bah, ces doutes n'enlèvent rien au courage et à l'expérience de ces équipages Britishs, obligés d'aller débusquer dans les haies, les bourgs, les hameaux, des adversaires techniquement supérieurs et souvent servis par des vétérans bien rodés.
Le Sherman représenté au musée n'est pas un MK III, mais un M4A1.
Celui du dessin plus haut correspond.

Camouflage bi-tons pour l Akilla

Le Tigre I detruit a 1300m n est pas credible sauf, si comme il le dit,il n etait pas le seul char dans cette zone.
On sait qu il y avait un Sherman Firefly dans son escadron.


La biographie du Sgt George Dring.

George Dring est né le 28 mai 1917, fils du forgeron du village de Fulbeck, dans le Lincolnshire. Il est allé à l’école locale, a travaillé la terre
et est devenu un cavalier intrépide, chevauchant au point à point, chassant et montrant la nature impulsive qui caractérisait son chemin dans le régiment.
Lorsqu’il s’enrôla dans les Sherwood Rangers Yeomanry en tant que maréchal-ferrant en 1935, le régiment était encore monté.
Le comte de Yarborough, qui l’avait commandé pendant la Première Guerre mondiale et le maître de la chasse locale, était toujours aux commandes
lorsque le régiment a été rassemblé à son siège de l’abbaye de Welbeck en 1939.

Le régiment part pour la Palestine où il s’entraîne comme artillerie côtière, puis se divise, se rendant à Bengazi, Tobrouk et en Crète.
Ses nombreux exploits ont été notés par son chef d’escadron, le major Stanley Christopherson (plus tard lieutenant-colonel SD Christopherson DSO MC TD) dans son journal :

Samedi 12 octobre 1940.
« Après avoir monté la garde, nous faisions de la boxe dans le hangar. Nous avons eu d’excellents cours. Je me suis entraîné avec lui et aussi avec le Cpl Dring.
Cela m’a fait mal à la mâchoire et je me suis mordu la lèvre deux fois, sinon c’était très amusant.

23 octobre 1941.
À ce moment-là, George était devenu caporal dans l’escadron de la troupe « A » n° 4 à bord d’un Crusader III, l’un des neuf chars de l’escadron.
« Il était l’un des rares chars restants de l’escadron à la fin de la journée. Il a eu un très bon tir avec son 6pdr.
C’est à cette époque que George a pris l’habitude de quitter le char pour faire un shufti sur la crête des collines pour voir où se trouvait l’ennemi.

12 novembre 1942.
« Le brigadier a fait le tour de chaque escadron et a parlé aux équipages de chars - le sergent Dring et Main, son artilleur.
Ils ont tous les deux eu un bon tir avec leur 6pdr contre les chars ennemis le premier jour de la bataille.
Le soldat Main a en fait pris part à cette bataille à bord d’un char Grant et d’un Crusader.

1er mars 1943.
Dring était sergent de troupe de la 2e troupe.

Dimanche 21 mars 1943, Tebaga Gap
« Nous sommes entrés en contact avec la position principale de l’ennemi, qui était protégée par un large champ de mines.
C’était le premier jour de bataille de Donny Player et il commandait extrêmement bien le régiment.
L’escadron a fait quelques tirs indirects avec les chars lourds et nous avons prétendu avoir mis hors de combat l’un deux avec de nos canons de 6 pdr.
Le Sgt Dring opérait sur le flanc droit et a fait du bon travail en dégageant des eclaireurs appartenant aux Buffs qui s’étaient avancés pour sonder le front ennemi.
Les Néo-Zélandais ont attaqué pendant la nuit et ont dégagé un passage à travers le champ de mines.
Dring a reçu la Médaille militaire pour cela.


Mercredi 7 avril 1943.
« Le parcours était extrêmement bon et nous avons réussi à nous déplacer à grande vitesse.
En conséquence, l’escadron a capturé des transports ennemis et des prisonniers italiens, dont deux officiers italiens.
Malheureusement, nous perdîmes l’occasion de nous procurer pour le régiment trois voitures populaires allemandes.
Les membres de l’état-major, qui avaient leur troupe de reconnaissance avec eux, ont pris le contrôle des voitures avant que je puisse trouver des chauffeurs de l’échelon B.1.
Dans la soirée, l’état-major et nous-mêmes avons été attaqués par une trentaine de chars ennemis composés de Tiger, de Panzer IV Specials
et de quelques Sherman capturés.
Nous tenions des hauteurs très favorables et attendions que les Allemands poursuivent leur attaque.
Cependant, ils ne l’ont pas fait et sont restés dans des positions de coque abaissée à environ deux mille mètres de distance.
Les tirs des Tigres, à la fois HE et AP, étaient extraordinairement précis.
« Nous n’avions pas de chars détruits, mais le sergent Dring a reçu un obus explosif très rapproché et il a lui-même été blessé et a dû être évacué.
(Alors qu’il se dirigeait vers le médecin militaire, le colonel lui a serré le poing pour avoir pris des risques et a reçu un signe V en réponse.
En moins d’une demi-heure, George était de retour au combat)
La brigade, moins le 3e escadron de chars, s’est formée après la tombée de la nuit et a continué à se déplacer en direction du nord jusqu’à 01h00 du matin
afin d’entrer en contact avec le 3e escadron de chars, qui avait avancé de plusieurs kilomètres sur notre flanc gauche.
Nous devions nous déplacer parallèlement à la force de chars allemands, qui s’était enfuie dans la même direction après la tombée de la nuit.

Mercredi 21 avril 1943.
« Le régiment s’est déplacé pour soutenir l’infanterie derrière Takrouna, le colonel Donny voulait savoir si nous pouvions travailler autour d’une vallée étroite
du côté sud du village, alors j’ai emmené le sergent Dring et le sergent Butler avec moi pour voir ce que nous pouvions découvrir.
Nous avons croisé une troupe de chars lourds de l’escadron B et avons avancé jusqu’à la crête suivante.
De là, nous avons eu une excellente position et une vue sur l’autre côté de la colline de Takrouna, qui était encore aux mains de l’ennemi.
Nous avons également repéré quelques postes de mitrailleuses ennemies de l’autre côté de la vallée et nous avons effectué un tir indirect très réussi avec l’escadron B.
Sur notre chemin, mon char est tombé en panne, alors j’ai changé sur le char du Sgt. Dring.
Le sergent Dring et moi sommes allés à gauche de la vallée et le sergent Butler à droite.
Le sergent Dring a tenté d’effectuer une reconnaissance à pied, mais il a été immédiatement mitraillé et a dû retourner au char dès qu’il le pouvait.
Le sergent Dring, dans le char duquel je voyageais maintenant, a fait un excellent tir avec sa mitrailleuse Besa sur des Allemands que nous avions dérangés
avec les tirs explosifs auparavant.

La BBC a fait mention des combats extraordinairement féroces lors de la bataille de Takrouna et a cité certains des incidents.
Le Sgt Dring et moi-même sommes venus pour des tirs AP depuis notre flanc gauche.
Nous ne pouvions cependant pas voir d’où il venait, mais nous pouvions suivre la ligne de l’obus qui passait au-dessus de nos têtes jusqu’à l’autre côté de la vallée.
Nous pensions que tous les obus nous étaient passés au-dessus de la tête en raison de notre excellente position dans la petite dépression.
Cependant, nous avons constaté plus tard que trois obus avaient traversé l’arrière du char, manquant de peu le réservoir d’essence.
Ceux-ci, cependant, étaient de très petit calibre. Nous nous sommes repliés dans la ligue alors qu’il commençait à faire sombre.
Les tirs isolés depuis les hauteurs de chaque côté de la vallée étaient des plus désagréables et ils avaient encore des O.P.,
qui peuvent faire tomber des obus désagréables et précis.

Juin 1944, Normandie.
Lorsque les Sherwood Rangers ont débarqué en Normandie, ils ont trouvé que le pays proche et fortement boisé était une expérience troublante par rapport au désert.
Dans la matinée du 9 juin, le Pt :103 est devenu très inconfortable et semble être la cible principale des tirs de mortiers et d’obus allemands.
Des chars ennemis étaient également apparus sur les lieux.
Bien que les arbres sur le Pt :103 offraient une certaine couverture à la vue, il était tout à fait impossible pour les chars de trouver une position de coque abaissée
et chaque fois qu’ils s’avançaient pour engager le combat depuis le sommet de la colline, ils devenaient une cible de choix pour les chars allemands dans le village,
en particulier pour un char allemand qui roulait intelligemment et continuellement le long d’une ruelle profonde dans la vallée qui offrait une couverture naturelle
et dans le village. Des positions de tir alternatives étaient nombreuses.
Cependant, après avoir observé ses mouvements très attentivement, le Sgt Dring a finalement marqué cinq coups avec son 75mm. et nous l’avons fait exploser,
mais pas avant qu’il ne nous ait causé quelques dégâts.
« L’attaque sur Raury a commencé en fin d’après-midi du 26 juin lorsque l’escadron « C » a mené sur les 800 premiers mètres, après quoi l’escadron « A » l’a traversé
et a rencontré une très forte opposition à la périphérie de Raury ; cependant, l’escadron a réussi à tirer avec succès et a détruit environ 13 chars ennemis,
dont le sergent Dring en a empoché quatre.

NOTE:le cinquieme char (le Tigre I n est pas compte dans ce temoignage)

Pour cela, Dring a reçu une barrette à sa Médaille militaire. (c’est-à-dire un deuxième M.M.)


Juillet 1944.
Alors qu’il effectuait une reconnaissance rapide, le Sgt Dring a repéré deux chars Tigre.
Il dirigea son char vers une position de tir par le flanc et en tira un.
L’équipage allemand de l’autre Tiger a dû déserter son char qui, à son arrivée, s’est retrouvé embourbé mais avec son équipement et ses rations,
qui ont été immédiatement réquisitionnés par les membres de l’escadron « A ».

Peu de temps après avoir obtenu la barrette de son M.M., on lui refusa la permission de secourir son commandant de troupe grièvement blessé parce qu’il y avait des Allemands
qui lui faisaient face dans un point d’appui. Selon un article de journal, « quelques minutes plus tard, le sergent Dring a été vu allongé sur le sol, pointant son revolver
sur huit Allemands et leur faisant signe de se diriger vers lui.
Il les a dépassés et a rampé vers le commandant de la troupe et l’a sorti du char en feu.

À une autre occasion, le sergent Dring repérait les enemis. Le major Peter Seleri s’est approché de la radio :
« N’avez-vous pas une mauvaise compréhension de la cible – c’est sûrement une vache ? C’est fini.
Du char de Drings vint la réponse : « Je n’ai jamais vu une vache avec une tourelle auparavant. Éteint. C’est à ce moment-là que la « vache » a ouvert le feu.
Le char allemand Panzer IV a été immédiatement detruit par un obus perforant du Sgt. Dring.

18 novembre 1944.
Le sergent Dring de l’Escadron « A » a été grièvement blessé à la main alors qu’il effectuait une reconnaissance à pied.
Il rencontra un Panther qu’il pensait avoir été mis hors de combat, mais lorsqu’il s’approcha du char, il était bien vivant et l’engagea avec un explosif puissant.
Il a eu de la chance car un obus est tombé juste à côté de lui.

Il était sans aucun doute l’un des commandants de chars et des chefs de troupe les plus expérimentés du régiment.
Il semblait être doué d’un sixième sens et repérait toujours un char ennemi bien avant tout le monde, ou avant qu’il ne soit vu.
C’était un artilleur expert ; D’une précision et d’une rapidité redoutables avec son char de 75 mm. Lui et son artilleur ont détruit plus de chars allemands
que n’importe quel autre membre du régiment.
Sa blessure lui a causé des ennuis subséquents, ce qui l’a empêché de retourner au régiment.
Cependant, il avait combattu parmi les chars de tête du régiment, d’El Alamein à la ligne Siegfried, et il était l’un des rares commandants de chars sous-officiers
d’un escadron Sabre à avoir survécu à tant d’actions.

George a été très affecté par ses expériences, pendant des années, il a refusé de parler de sa carrière militaire ou de regarder un film de guerre, parfois effrayé
de marcher seul sur les routes de campagne la nuit.
Après sa libération de l’armée, il a travaillé avec des prisonniers de guerre, apprenant à parler allemand et français, puis travaillant pour le service de l’immigration.


Medailles




Citation pour la Médaille militaire

556048 WS/Caporal DRING George Notts (SR) Yeomanry

Le 21 mars (1943), lors de l’attaque de la position TABAGA-EL MADJALA, le Sgt Dring, se rendant compte que l’avance de l’escadron de droite était bloquée
par un feu nourri provenant d’une position fortifiée dans la zone au sud de la partie 209, avec beaucoup d’habileté et d’initiative, et au mépris de sa sécurité personnelle,
poussa jusqu’à un point d’où il était capable de contrôler et de diriger le feu de l’escadron lourd.
En se déplaçant, il a essuyé un feu nourri sur son propre char, mais il a réussi à atteindre la position d’observation, puis a continué sans se décourager
à diriger le feu de l’escadron lourd et à détruire ainsi un canon de 50 mm et une position d’infanterie.
Par cette action audacieuse, il a permis la reprise de l’avance sur tout le front de l’escadron et la situation tactique dans cette zone a été matériellement affectée.
Sa fougue, son esprit d’initiative et son mépris total pour sa sécurité personnelle tout au long de cette action ont été une source d’inspiration pour tous les grades.


Récompensé M.M.
LG 17.6.43



source
sherwoodrangers.org.uk

Des gars qui en ont.

Citation :

L’attaque sur Raury a commencé en fin d’après-midi du 26 juin

Rauray.