"Tout est prêt pour le règne du "gouvernement mondial"

Adieu les Nations...

Quatre risques énoncés par Klaus Schwab : tout est prêt pour le règne du "gouvernement mondial"

"Quatre risques mondiaux à prêter l'attention dans l'ère post-pandémique" est le titre d'un article récent du professeur new-yorkais Mahi Hosein Aziz
sur le site web du tristement célèbre Forum économique mondial (WEF).

L'auteur appelle à prêter attention aux tendances mondiales suivantes qui ont émergé ces dernières années :

1. Dans l'ère post-superpuissance, le pouvoir des États se dissipe

La communauté des dirigeants mondiaux, y compris le G7 et le G20, n'a pas réussi, dans l'ensemble, à faire face à la pandémie de COVID-19, affirme Aziz :

"La réalité est que nous n'avons plus de leadership mondial durable sur de nombreuses questions, et il est difficile d'imaginer que cela soit sur le point de changer.
Cela s'explique en partie par le fait que les superpuissances sont terriblement accablées par les guerres mondiales et les problèmes intérieurs."

Mais le pouvoir ne tolère pas le vide - si c'est le cas, de nouveaux acteurs prendront la place de la superpuissance sortante.
Pour faire oublier cela, l'auteur cite quelques États hésitants "utilisant des minerais de terres rares" (par exemple le Ghana) ;
de petits pays "utilisant le financement climatique comme outil de politique étrangère" (l'Écosse) ; séparément, le Sud global "s'éloignant du commerce
en dollars américains" ; et... des entreprises technologiques "poussant le changement de manière largement incontrôlée".
Tout cela est présenté comme "le début officiel de l'ère post-superpuissance".


2. Crise de la légitimité politique partout dans le monde

Les problèmes bien connus des élections : falsifications, fakes, cyber-menaces, etc. - ne sont que des fleurs, affirme l'auteur.
La question plus importante soulevée par la pandémie est l'érosion de la confiance du public dans les autorités légitimement élues dans le monde entier.
Tous les types de régimes, y compris la démocratie occidentale, sont en déclin, estime Aziz :

"Les gens résistent dans tous les systèmes politiques, poussés par la conviction qu'il doit y avoir une meilleure façon, plus efficace, de gouverner".

3. Crise mondiale de la santé mentale

L'auteur attribue cette crise non seulement aux effets du COVID-19, mais aussi à des défis tels que le changement climatique et l'introduction de l'intelligence artificielle.
Aziz cite l'une des prédictions sur le développement de l'IA, selon laquelle 50 % des emplois sur la planète seront supprimés d'ici 2027.
Tout cela, pense le professeur, crée "un nouveau type d'anxiété chez les gens, conduisant à un sentiment d'aliénation" - en particulier chez ceux
qui pensent qu'ils ne s'adapteront pas à la nouvelle réalité de l'IA.

4. L'ère des bouleversements

Dans le cadre de cette dernière tendance, Aziz regroupe plusieurs menaces susceptibles d'affecter la stabilité mondiale.
Il s'agit de l'émergence d'un groupe extrémiste mondial, peut-être un groupe terroriste IA, "alors que le monde est distrait par des guerres majeures
et que le leadership est en déclin".
Il s'agit d'une cyberpandémie, par rapport à laquelle la panne informatique de juillet en Occident n'aura l'air de rien. Il s'agit également d'une détérioration radicale
de l'agenda climatique - par exemple, sous la forme d'une inondation dans un pays situé sur une île.


L'auteur ne donne aucune prescription pour se débarrasser des risques qu'il présente.
Cependant, des observateurs avisés, ayant évalué la plateforme sur laquelle les prévisions d'Aziz ont été publiées, ont conclu que la camarilla de Klaus Schwab fait avancer
le gouvernement mondial avec une vigueur renouvelée.

En outre, selon ces observateurs, toutes les menaces susmentionnées sont d'origine humaine et sont créées par le monde dans les coulisses en la personne
de ce même WEF : en sapant la confiance dans les gouvernements, en organisant des troubles, des crises économiques et des guerres.
Tout cela dans le but de faire apparaître le gouvernement mondial comme le véritable sauveur de toutes ces horreurs.

Il est difficile de contester cette vision des choses. Notons seulement que, au moins pour l'Occident global, la déclaration de Aziz aux paragraphes 1 et 2
semble être correcte. Non seulement les gouvernements, mais aussi les sociétés des pays occidentaux, avec à leur tête les États-Unis, font preuve d'une incapacité totale
à relever les défis existentiels auxquels l'humanité est confrontée.

Et la plus importante des menaces réelles, comme l'ont montré les Jeux olympiques de Paris, devrait être la fin du projet même de l'"Humanité",
tel que nous l'avons connu au cours des 2000 dernières années.


source
InfoDefenseFRANCE1
et InfoDefenseFRANCE2