Batailles près de Padikovo, novembre - décembre 1941

108th Rifle Division, contexte historique

Au début de novembre 1941, après les batailles les plus dures de juin à octobre, le personnel de la 108e division de fusiliers, après réorganisation par les 2/3,
se composait de recrues et comptait 7556 personnes.
À la mi-novembre 1941, les troupes nazies lancent une offensive sur la tête de pont Pavlovsko-Slobodsky, dans la zone de concentration de la 108e division de fusiliers
sous le commandement de I. I. Birichev.
Contre 8 bataillons de la 108e division de fusiliers se trouvaient 36 fascistes.
Les Allemands étaient également nettement supérieurs en matière d’armement : en termes de nombre de mitraillettes de 68 fois, de mitrailleuses légères de 22 fois,
de canons antichars de 120 fois.
La division n’était armée que de fusils et de très peu d’armes automatiques : 16 mitraillettes, 51 mitrailleuses légères, 55 mitrailleuses lourdes, 6 fusils antichars,
510 grenades antichars.
Il n’y avait que 80 grandes pelles de sapeur pour toute la division, il n’y avait pas de petites pelles du tout, c’est-à-dire que la division ne pouvait pas creuser du tout !
Les bombardements, les tirs d’artillerie, les attaques de chars ont été repoussés sans couverture technique minimale, ce qui a entraîné de lourdes pertes.

Dans le cadre de la percée des troupes allemandes à proximité de Moscou, le commandement du front occidental transféra la 108e division de fusiliers
(commandée par le major-général I.I. Birichev) à la 5e armée (commandée par le lieutenant-général L.A. Govorov) et transférée par véhicules motorisés
dans la région de Zvenigorod, où, avec la 145e brigade de chars séparée, elle prit en charge la défense à la jonction avec la 16e armée le long de la ligne Kotovo.
Nasonovo. La division était chargée d’empêcher l’ennemi de capturer la tête de pont Pavlovsko-Slobodsky, de ne pas permettre à l’ennemi de traverser
la rivière Istra, d’assurer le flanc droit de l’armée et d’empêcher l’ennemi d’atteindre l’arrière de la 5e armée.

Le matin du 21 novembre 1941, l’ennemi attaqua simultanément les positions de la 108e division de fusiliers sur tout le front :
Dachi, Boriskovo, Orphan Korallovo. La bataille a immédiatement pris un caractère féroce, et au cours des trois jours suivants - jusqu’au 24 novembre -
la férocité a grandi. Les Allemands firent tous les efforts possibles pour briser la résistance de la division et leurs attaques,
en particulier dans les zones des colonies de Lukino, Surmino, Nasonovo, où au cours de la journée, elles se répétèrent de dix à quinze fois
et ne s’arrêtèrent qu’à la tombée de la nuit.
Sous la pression de l’ennemi, la division se retira lentement en direction de l’est et se retranche sur la ligne : Velyaminovo, la lisière de la forêt au nord-est de Lukino,
la lisière de la forêt à l’est de Svatovo, Funkovo.
Le poste de commandement de la division à partir du 21 novembre - Petrovskoye.
Le 25 novembre, dans l’après-midi, l’ennemi, avec des forces supérieures, soutenues par l’aviation, a attaqué de Lukino en direction de Petrovskoye,
a pénétré dans la forêt et a capturé le village de Petrovskoye.
À la fin de la journée, la 108e division de fusiliers avec des unités de renfort occupait le front, ayant la ligne de front : la périphérie ouest d’Ivanovskoye
et la forêt à l’est des colonies de Petrovskoye, Svatovo, Natashino, Funkovo.
Le poste de commandement de la division est Krasnovidovo.
Au cours d’une semaine de combats acharnés, la 108e division de fusiliers a perdu les 2/3 de ses effectifs, soit environ 5000 personnes, dont 273 officiers
(65% du corps des officiers).

Du 26 au 28 novembre, l’ennemi n’a pas montré beaucoup d’activité, a effectué de rares tirs de mortier, a procédé à un regroupement partiel
et à l’accumulation de forces dans la région de Petrivske.
La 108e division de fusiliers avec le 601e régiment de fusiliers motorisés attaché, un régiment de cavalerie séparé, un détachement de la 18e brigade de chars,
un régiment de motocyclistes, deux bataillons du 537e régiment d’artillerie de canons, les 1er et 18e bataillons de mortiers de la garde séparés
(avec des lance-roquettes Katioucha) occupe la zone de défense : Ivanovskoye, le long de la lisière de la forêt à l’est et au sud de Petrovskoye,
hauteur 205,0, la lisière de la forêt à l’est de Natashino, Funkovo, Padikovo, Piskovo avec la tâche de couvrir la direction de Pavlovskaya Sloboda,
empêchant l’ennemi d’atteindre la rivière Istra.
Le poste de commandement de la division à partir du 28 novembre - Padikovo.
Le 29 novembre, l’ennemi a commencé à montrer de l’activité - il a tenté de traverser la rivière Istra et de se déplacer vers sa rive sud dans la région
de l’usine Sukonnaya (Ivanovskoye), mais a été repoussé par des unités de la 108e division de fusiliers.
Le lendemain, après une préparation intensive d’artillerie de mortier, l’ennemi a attaqué Ivanovskoïe avec une force allant jusqu’à un bataillon d’infanterie,
la 3e compagnie du 444e régiment de fusiliers de la 108e division de fusiliers a repoussé les attaques des nazis pendant six heures,
mais a été forcée de quitter ce point en raison du feu puissant de l’ennemi non seulement de face, mais aussi de flanc et de l’arrière
- de la rive gauche de la rivière Istra.
Dans les secteurs restants, l’ennemi tente de pénétrer dans la profondeur des défenses de la division, mais en vain.


Pz.Kpfw. III ausf. H (Panzer 3) du 7e régiment de chars au quartier général de la 10e Panzerdivision à l’extérieur de Moscou. Région de Moscou en 1941.

La fin de l'année 41 n'a pas été une promenade de santé pour la Wehrmacht.
Le char, seul endroit où il fait un peu chaud par ce temps...

vania a écrit:

La fin de l'année 41 n'a pas été une promenade de santé pour la Wehrmacht.
Le char, seul endroit où il fait un peu chaud par ce temps...

Horrible promenade, et un temps glacial. 

À 9 h 30 le 1er décembre 1941, l’ennemi passe à l’attaque sur tout le front de la 108e division de fusiliers.
Une partie de la division entra dans une bataille féroce avec des forces ennemies supérieures. Sur le flanc droit et au centre, dans la soirée du jour,
l’ennemi s’empara de Krasnovidovo et de Borki. Sur le flanc gauche, l’ennemi a porté le coup principal. Dans la bataille pour le bastion de Kozmino,
une partie de la division est encerclée et subit de lourdes pertes.
Après avoir quitté l’encerclement, un groupe s’est retiré à Ershovo, le second dans le village de Novinki.

Le matin du 2 décembre, la bataille reprit avec encore plus de force. L’ennemi continuait d’intensifier ses efforts.
À la fin de la journée, à la suite de violents combats, qui aboutissent à un combat au corps à corps, la 108e division de fusiliers se retire en direction du sud-est.
Sur le flanc droit, l’ennemi s’empara des colonies d’Anosino, Padikovo, Pokrovskoye ; Sur le flanc gauche, le front de la division est brisé.
Les nazis ont atteint la ligne des villages de Zakharovo, Yuryevo, Chesnokovo, Palitsy. Le poste de commandement de la division se trouve à Pavlovskaya Sloboda.

À 9h00 le 3 décembre, l’ennemi attaqua des unités de la 108e division d’infanterie sur tout le front, d’Anosino à Palitsa, en même temps
que trois divisions d’infanterie. Malgré l’utilisation par l’ennemi de chars, de tirs d’artillerie lourde et de mortiers et de bombardements massifs par des avions,
ses attaques dans tous les secteurs ont été repoussées.
La division, renforcée par le 37e régiment de fusiliers et la 22e brigade de chars, contre-attaque l’ennemi sur toute la ligne de défense.
Des batailles acharnées ont été menées pour chaque colonie.
Au cours de la journée, Padikovo, Pokrovskoye, Zakharovo, Abushkovo, Yuryevo ont changé de mains plusieurs fois. Ce jour-là, les unités de la division et les unités
qui leur étaient rattachées ont subi les plus grandes pertes après les pertes lors des batailles des 21, 22 et 23 novembre 1941 - 222 personnes tuées
et 807 blessées.
L’ennemi opérant contre la 108e division d’infanterie - les unités de la 252e division d’infanterie, ayant épuisé leurs forces, ne menaient plus d’actions actives.
Le matin du 4 décembre 1941, l’initiative est passée à nos unités. L’ennemi a fait preuve d’une obstination particulière dans la défense du village de Padikovo
et a répondu à chaque attaque par des bombardements d’avions comptant de 28 à 40 avions. Padikovo a changé de mains deux fois.
Le même jour, le 4 décembre, la 43e brigade de fusiliers et la 20e brigade de chars coopérant avec elle arrivent en renfort de la division.

Au début de la contre-offensive des troupes soviétiques près de Moscou, la 108e division de fusiliers restait sur le flanc droit de la 5e armée, occupant la défense
le long de la ligne Pavlovskaya Sloboda-Yuryevo.

Le 5 décembre, à 12h00, une attaque générale de la division et des unités de renfort est programmée. Le signal de l’attaque fut une salve de deux bataillons de mortiers
de la Garde. À la fin de la journée, nos troupes ont pu avancer de 2 à 3 km et capturer les colonies de Pokrovskoye, Abushkovo, Yuryevo, Kozenki, Chesnokovo,
mais elles n’ont pas pu surmonter les défenses de l’ennemi, qui s’était retranché sur la ligne de Boriskovo et Padikovo.
La 108e division de fusiliers avec des unités de renfort a continué à mener des batailles féroces pour la capture de Padikovo, Pokrovskoye, Piskovo, Voronino, Yuryevo,
Palitsy, Borisovo, Borki, détruisant les groupes ennemis Pavlovsko-Slobodskaya et Zvenigorodskaya.
Les nazis ont fait preuve d’un entêtement particulier en défense dans la lutte pour le village de Padikovo sur le flanc droit de la division
- contre le 444e régiment de fusiliers. Ayant pris pied à la périphérie ouest du village, l’ennemi a freiné l’avancée de nos unités.

À la fin du 7 décembre, des unités de la 108e division de fusiliers libérèrent Padikovo, Pokrovskoye, Voronino et Piskovo.

Après le groupe d’attaque de la 5e armée au sud de Zvenigorod le 11 décembre, la 108e division de fusiliers, surmontant la résistance obstinée de l’ennemi,
a pu avancer de 4 à 5 km supplémentaires en deux jours, capturant les points forts de Krasnovidovo, Ivanovskoye, Borki, Kozmino le 11 décembre,
Petrovskoye à la fin du 12 décembre, et Koterovo et Surmino le 13 décembre.

Le 13 décembre, après le retrait du 2e corps de cavalerie de la Garde sur les arrières des troupes allemandes, l’ennemi, couvert par les arrière-gardes,
commence à battre en retraite en direction de Ruza. Au cours de la contre-offensive, les troupes allemandes ont été repoussées de Moscou de 100 à 250 km.

Pourquoi "les nazis" partout ? Il n'y avait pas qu'eux mais surtout des allemands. Des commentaires fonds parfois défaut à une bonne lecture. Faudrait modifier l'écrit avant de le mettre. 
Simple remarque mais parfois elle est gènante.

carbone14 a écrit:

Pourquoi "les nazis" partout ? Il n'y avait pas qu'eux mais surtout des allemands. Des commentaires fonds parfois défaut à une bonne lecture. Faudrait modifier l'écrit avant de le mettre. 
Simple remarque mais parfois elle est gènante.

C est un texte russe,je ne peux pas le modifier si je suis honnete.
Juste de dire que les propos n engagent que l auteur.

Citation :

Pourquoi "les nazis" partout ? Il n'y avait pas qu'eux mais surtout des allemands. Des commentaires fonds parfois défaut à une bonne lecture. Faudrait modifier l'écrit avant de le mettre. Simple remarque mais parfois elle est gènante.

L'armée allemande était bien le bras armé d'Adolf Hitler, chef du Reich et donc du parti Nazi, donc l'appellation est juste, même si certes récurrente dans les récits soviétiques.
Sur ce forum, il avait à une époque un membre, décédé depuis, Daniel Laurent, qui avait fait un sujet là dessus, sources à la clef.
Des ouvrages ont été pondus également depuis les années 90, sur la nazification de la Wehrmacht, surtout justement après la bataille de Moscou.
Ces ouvrages ont détruit le mythe d'une armée allemande irréprochable, dont les chefs ont pendant longtemps, guerre froide oblige, rejeté sur S.S et einsatzgruppen toutes les exactions commises sur le front de l'Est.
August von Kagenek par exemple, dans son livre sur les panzers, dit exactement la même chose.
La pauvreté, la misère rencontrées lors de l'avancée dans les territoires soviétiques, ont conforté les troupiers allemands dans la philosophie nazie bien ancrée d'un Reich supérieur sur tous les plans par rapport, entre autre, aux sous-hommes slaves...

J'admet vos idées mais je fait la différence entre un allemand et un nazi. Surtout 80 ans après. 
Ensuite modifier un texte ça le fait pas trop, j'admet aussi. 

Il a été possible d’arrêter l’offensive allemande sur Moscou sur la ligne Padikovo au prix d’énormes pertes.
Au moment où elle s’est déplacée dans la région d’Istra le 15 novembre 1941, la 108e division de fusiliers était entièrement équipée,
son effectif était d’environ 10 000 personnes.
Au début de décembre 1941, il restait moins d’un millier de personnes dans les rangs de la ligne Padikovo.

Sur le plan d’attaque de Padikovo le 7 décembre 1941, nous voyons que le 444e régiment de fusiliers était censé attaquer avec 175 personnes, et le 15 novembre 1941,
le régiment comptait plus de 1500 personnes. En une seule journée de combats, le 3 décembre 1941, 167 soldats et commandants ont été tués
dans la 37e brigade de fusiliers séparés.

Les informations d’archives sur les pertes de nos troupes sur la ligne Padikovo sont éparpillées, incomplètes,
et il est très probable qu’elles aient été partiellement perdues.
L’enterrement des soldats de l’Armée rouge se poursuivit jusqu’au printemps 1942.
Près du village de Padikovo se trouve l’une des plus grandes sépultures militaires de la région de Moscou, appelée « Nalepina Dacha ».
Le passeport du ministère de la Défense de la Fédération de Russie de la fosse commune n° 50-191 « Nalepina Dacha » indique qu’environ 1'000 personnes inconnues
y sont enterrées. Nous recueillons des informations petit à petit, rétablissant les noms des défenseurs de Moscou tombés au combat.


source
kskdivniy.ru

Toujours pas de photo de disponible ! 
Ah ça y est c'est revenu. Des photos "glaciales". 

Citation :

J'admet vos idées mais je fait la différence entre un allemand et un nazi. Surtout 80 ans après.

Ce ne sont pas des idées mais des faits, irréfutables avec la concordances de sources, surtout 80 ans après.
Photos vraiment dans le jus.

vania a écrit:

Citation :

J'admet vos idées mais je fait la différence entre un allemand et un nazi. Surtout 80 ans après.

Ce ne sont pas des idées mais des faits, irréfutables avec la concordances de sources, surtout 80 ans après.
Photos vraiment dans le jus.

Alors j'ai dû avoir de la chance dans ma vie je n'ai connu que des allemands, vieux et jeunes sauf une fois, j'ai raconté 2 ou 3 anciens SS. Je dois aussi avouer que ma grand-mère qui a connu les deux guerres m' apprit à faire la différence.   Je m'efforce de maintenir ce cap. 
Revenons aux photos, bien jus et superbes, je plussoie. 

Aucune photo ! 

Citation :

Alors j'ai dû avoir de la chance dans ma vie je n'ai connu que des allemands

Qui n'étaient plus sous l'uniforme...
Partant de là, on les voit mal avoir le culot de chanter les louanges d'Hitler après guerre.
Quant à ta G.Mère, respect pour elle et ses quelques souvenirs, mais ça n'est pas une historienne.

Le nombre de fois où j'ai été en Allemagne et où j'ai été bien reçu, je dis bravo.   L'histoire est passée. c'est pas comme en Israël où on apprend aux gosses que le pire peuple sont les allemands !   Façon de bien entretenir la haine, on voit aujourd'hui le résultat. Cool, le temps a passé, les voisins sont allemands plus nazis. 

Comme disent certains thais qui rencontrent des touristes tous les jours,les plus cons sont les francais....veridique!
Raleurs,radins,faux-jetons,pas aimable...tout y passe....

naga a écrit:

Comme disent certains thais qui rencontrent des touristes tous les jours,les plus cons sont les francais....veridique!
Raleurs,radins,faux-jetons,pas aimable...tout y passe....

je ne suis pas surpris.

Sur la nazification de la Wehrmacht
Un extrait de ce qui a été posté sur ce forum, il y a quelques années.
Le texte n'est pas de moi, mais voici le type de réflexion qu'on y trouvait:

WEHRMACHT : L'armée d'Hitler ?

Jeudi j’avais évoqué les travaux de BARTOV. Personne n’a réagit. Aucun commentaire.
La guerre à l’est est une guerre d’anéantissement. On évoque habituellement l’action des
Einsatzgruppen. Quelle est la responsabilité de la Wehrmacht ?
La responsabilité des soldats de la Wehrmacht dans les atrocités commises en arrière du front contre les prisonniers et les populations civiles est indéniable. Ce sujet était autrefois mal connu. Désormais on ne peut plus ignorer les travaux de certains universitaires, notamment O. Bartov, auteur d’un livre intitulé « L'armée d'Hitler ».

• Discipline de Fer
L'armée allemande se transforma bientôt en une armée de masse, unie seulement par une discipline de fer qui favorisa une violence et une brutalité exercées contre les ennemis, les prisonniers et les populations civiles.

Dominique Margairaz, actuellement professeur à l'Université Paris1, a réalisé en 2003 une fiche de lecture de cet excellent ouvrage de Bartov. En voici quelques extraits.

« Cet ouvrage repose sur une thèse simple : la Wehrmacht, l'armée de terre régulière, à l'image d'autres institutions militaires allemandes, n'est pas passée au travers de la vague idéologique nazie et ce, malgré une tradition hiérarchique et nobiliaire prégnante. Elle s'est trouvée largement emportée par le tourbillon dévastateur belliciste et s'est modelée tel le bras armé et aveugle de l'idéologie hitlérienne. Pourtant, en Allemagne et ailleurs, certains historiens et commentateurs de la période ont minimisé son rôle dans la conduite des opérations sur le terrain, concernant les crimes et les atrocités commises voire les exactions "ordinaires". »

« L'idéologie nazie s'exprime dans toute sa barbarie à partir de l'ostracisme maniaque envers les Juifs, qui trouve une prolongation dans la volonté farouche de détruire l'Union soviétique : celle-ci constitue l'antithèse de la nation allemande. L'Union soviétique est peinte comme un monde de l'anti-civilisation, dans lequel carte blanche est donc donnée à la Wehrmacht. »

« Parallèlement à la stricte observance d'une rigueur disciplinaire, sévissait une totale désinvolture vis-à-vis des meurtres, assassinats commis contre les populations civiles ou les prisonniers soviétiques. Un nouveau type de «brutalisation» technicienne, de mécanisation de la violence devient la norme dans un espace considéré par les nazis comme hors de la civilisation et dans lequel les "droits" n'existent plus. »

« Omer Bartov signe une ouvrage intéressant et pertinent : l'armée allemande est bien devenue l'instrument privilégié d'Hitler à partir de 1939. Elle a notamment permis d'inoculer l'idéologie dans un contexte belliqueux à une jeunesse déjà préparée par les institutions propagandistes hitlériennes. L'auteur insiste sur le fait que la nazification de la Wehrmacht est progressive et inscrite dans un certain environnement social. Elle prend des proportions nouvelles sur le front de l'Est au moment où une autre guerre s'enclenche. »

Oui mais les nazis sont tous ou presque morts, l'histoire n'est plus, faut voir l'avenir. (L'avenir qui d'ailleurs se profile d'une manière très sale). 
Pour commenter les photos, l'hiver, le froid glacial et les morts de froid, curieuse idée d'avoir envoyer des soldats à la mort.   C'était peine perdue.

Citation :

l'histoire n'est plus, faut voir l'avenir.

Euh...l'Histoire, c'est un peu le thème de ce forum, non ?...

vania a écrit:

Citation :

l'histoire n'est plus, faut voir l'avenir.

Euh...l'Histoire, c'est un peu le thème de ce forum, non ?...

C'est pas dans ce sens que je le disais, je veux dire AUJOURD'HUI oublier et faire un trait sur ce qui s'est passé, mais ça n'empêche pas d'en parler, puisque c'est le thème du forum.   Simplement faut oublier nos rancunes.

SURTOUT, ne pas oublier, c'est ouvrir la porte aux révisionnistes et négationnistes de tout poil.  
Comprendre et analyser, encore et toujours, c'est en principe éviter de replonger dans les erreurs du passé.
Apparemment, encore pas assez, et c'est pour ça qu'on se retrouve avec une guerre européenne sur le dos...

vania a écrit:

SURTOUT, ne pas oublier, c'est ouvrir la porte aux révisionnistes et négationnistes de tout poil.  
Comprendre et analyser, encore et toujours, c'est en principe éviter de replonger dans les erreurs du passé.
Apparemment, encore pas assez, et c'est pour ça qu'on se retrouve avec une guerre européenne sur le dos...

Là je suis tout à fait d'accord avec toi.