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 La Bataille de Breslau

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guillaumelebrave
Erich von Manstein
Benoit-Douville
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Benoit-Douville
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MessageSujet: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeDim 13 Avr - 19:43

Cette Bataille ou plutôt ce siège à durée 3 long mois du 13 février au 6 mai 1945 ou les Allemands se sont battus avec l'énergie du désespoir.

Le 20 janvier 1945 le Gauleiter Karl Hanke donna l'ordre d'évacuation. Il s'agissait d'évacuer plus de deux tiers des habitants. Le chaos total saisit la ville. Ce jour-là 60.000 femmes et enfants sortirent de la ville par -20°C en se joignant à la foule de 600.000 fugitifs silésiens. Les parcs de Breslau se transformèrent en cimetières. Durant l'évacuation près de 90.000 civils périrent. Breslau (Aujourd'hui Wroclaw) fut assiégée par l'armée du 1er front ukrainien, dirigée par le maréchal Koniev. Les intenses combats entre les deux forces ennemies réduisirent en cendres les quartiers entiers de la ville. La Luftwaffe à réussi à maintenir un pont aérien avec le reste du Reich, accomplissant pas moins de 2000 vols et amenant dans la ville assiégée 1638 tonnes de matériel (le dernier vol fut celui du Gauleiter Hanke dans sa fuite de la ville la veille de la capitulation). C'est finalement le Général Allemand Niehoff qui à signé la capitulation avec le général Głuzdowski.
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Erich von Manstein
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Erich von Manstein


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MessageSujet: Re: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeMer 16 Avr - 12:11

tres bon post ! cheers
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guillaumelebrave
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guillaumelebrave


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MessageSujet: Re: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeDim 20 Avr - 14:07

merci !!!

:pouce:
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Daniel Laurent
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Daniel Laurent


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MessageSujet: Re: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeDim 20 Avr - 14:47

Bonjour,
Je vous epargnerais le copier-coller mais vous signale un excellent article sur la Festungsstadt Breslau :
http://www.croixdefer.net/forum/showthread.php?tid=46

Allez-y, ca merite le detour !
Pas vu mieux ailleurs.
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http://www.histoquiz-contemporain.com/accueil.htm
naga
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naga


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MessageSujet: Re: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeMer 3 Mar - 10:42

Difficile d avoir des photos de Breslau car elle sont souvent classees comme bataille de Berlin (rues et avenues qui pourraient etre semblables).
Quelques unes cependant montrant les epaves de chars russes.

La Bataille de Breslau Bresla10

La Bataille de Breslau Js-2_d10
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Gus Kruk
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Gus Kruk


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MessageSujet: Re: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeVen 16 Sep - 18:17

Daniel Laurent a écrit:
Bonjour,
Je vous épargnerais le copier-coller mais vous signale un excellent article sur  la Festungsstadt Breslau :
http://www.croixdefer.net/forum/showthread.php?tid=46

Allez-y, ça mérite le détour !
Pas vu mieux ailleurs.

Je n'ai rien vu de mieux ailleurs non plus, c'est vraiment un excellent article, très clair et très complet.

Notre forum du front de l'est se doit d'avoir en son sein un texte de cette qualité, afin que les amateurs aussi bien que les professionnels puissent l'étudier et en savoir davantage sur les événements ayant eu lieu lors des derniers mois de cette guerre sanglante et donc, à quel prix les russes ont pu finir par mettre les défenses allemandes à terre.
 
Je vais donc, contrairement à ce que dit Daniel Laurent, en faire un copier/coller...Si cela ne convient pas à quelqu'un, par exemple à l'auteur lui même, il est évident que je le supprimerais aussitôt.

Ce texte est issu du forum "croix de fer.net" et l'auteur en est le Felgendarme du forum: Mac Goy..Bravo à lui pour cet excellent travail, épatant..!! (les autres références sont citées en bas de la page)

Festungsstadt Breslau (ville fortifiée de Breslau)

Lorsque Hitler décide que Breslau sera une "Festungsstadt" en août 1944, le Generalmajor Johannes Krause, qui en reçoit le commandement, se lance dans la création d'une ligne de fortifications et de défenses à environ 16 Km du centre-ville. Ces positions doivent constituer l'anneau défensif extérieur dans l'hypothèse où les forces soviétiques se lanceraient en Silésie.

Lorsque Krause arrive à Breslau, il a à sa disposition un Standort Bataillon (bataillon de garnison), le Landesschützen Bataillon 599 (bataillon de défense régionale), 6 batteries d'artillerie de forteresse et une compagnie de génie et de transmission. Au départ trois anneaux défensifs doivent être créés mais les deux intérieurs doivent être suspendus tant que l'anneau extérieur n'est pas achevé.

Pendant ces constructions, le Gauleiter Hanke commença à mobiliser la population. Le Volkssturm est constitué sous les ordres du SA Obergruppenführer Otto Herzog avec un total de 26 bataillons de combat dont deux composés de Hitlerjugend. A ces bataillons s'ajoutent 10 Baubataillonen (bataillons de construction).

Au total quelques 15.000 Volkssturm sont prêts à défendre Breslau.

De l'autre côté, en janvier 1945, le Maréchal Konev possède 11 armées sous son commandement parmi lesquelles 6 (3ème de la garde, 13ème, 4ème blindée, 52ème, 3ème blindée de la garde et 5ème de la garde se trouvent dans la tête-de-pont de Baranov près à fondre dans le sud de la Pologne et en Silésie. Il y possède quelques 68 divisions soutenues par quelques 1.671 blindés faisant face aux 10 divisions de la 4. Panzer Armee du General der Panzertruppen Fritz-Hubert Gräser (un rapport de 15 contre 1).

L'offensive de la STAVKA prévue pour le 12 janvier a pour but de lancer les forces soviétiques de la Vistule vers l'Oder et plus loin, l'objectif immédiat de Koniev étant de nettoyer le sud de la Pologne, de capturer Kielce, Krakow et Czestochova et de s'enfoncer en Silésie pour prendre Breslau.

Aux premières heures du 12 janvier, les Soviétiques débutent l'offensive par un barrage massif d'artillerie de 22 minutes annihilant les positions défensives avancées allemandes. Les premières positions prises, un second barrage de 15 minutes cette fois s'attaque à la deuxième ligne défensive.

Lançant alors en pointe ses forces blindées, sans qu'une contre-attaque ne puisse être montée par les forces allemandes, Konev, sans grandes difficultés, perce les lignes défensives autour de sa tête de pont et pénètre en territoire polonais. Alors que la 13ème Armée et la 3ème Armée de la garde s'engagent dans un combat pour prendre Kielce, la 3ème Armée blindée de la Garde du Colonel General Pyotr S. Rybalko, soutenue par la 52ème Armée et la 5ème Armée de la Garde se lance vers Czestochova. Le 18 janvier Kielce est tombée, Czestochova est encerclée et la 59ème Armée du Lieutenant General I.T. Korovnikov est positivement engagée pour prendre Krakov.

Les éléments avancés des forces soviétiques étant arrivés à seulement 80 kilomètres de Breslau, le Generalmajor Krause demande au Gauleiter Hanke d'évacuer tous les civils non utiles de la ville, ce qu'il refuse en estimant la demande de défaitiste. Toutefois les nouvelles arrivant du front étant de plus en plus alarmistes, un ordre d'évacuation des femmes et des enfants est lancé le 20 janvier leur ordonnant de se diriger à pieds vers Opperau (message radiodiffusé et rappel dans le Schlesische Tageszeitung)

Nombreux périssent sur la route enneigée sans nourriture alors que la température approche les -20° C.

Malgré l'ordre d'évacuation, quelques 116.000 civils restèrent à Breslau.

Le 21 janvier, Hanke lance une proclamation invitant les hommes à se joindre à la défense de leur ville.

Pendant ce temps, le Generalmajor Krause continue ses travaux défensifs et d'entraînement de la garnison de Breslau aidé en ce par le fait que la 3ème Armée blindée de la garde de Rybalko, prévue pour prendre Breslau, est déroutée vers le sud pour détruire les tentatives allemandes de recréer un front cohérent.


Outre le Volkssturm, Krause peut compter sur plusieurs unités de formation situées dans et à l'extérieur de Breslau. Ces unités seront constituées en régiments indépendants portant le nom de leur commandeur respectif.

Pendant que Breslau se prépare, Konev continue à écraser la 4. Panzer Armee dont le seul but maintenant est de retraiter plus rapidement que les Soviétiques n'avancent.

Le 23.01.1945, la 5ème Armée de la Garde et la 3ème Armée blindée de la Garde atteignent l'Oder au Sud de Breslau.

Le secteur même de Breslau est dévolu au Lieutenant Général K.A. Koroteyev et sa 52ème Armée qui se trouve à 40 Km de Breslau mais son avancée est fortement ralentie par les actions retardatrices et vigoureuses de la 269. Infanterie Division (Nord Hanovre) du Generalleutnant Hans Wagner venant d'arrivée sur le Front de l'Est après avoir participé à de lourds combats à l'Ouest.

Le 24.01.1945, les Soviétiques sont repoussés dans le sang à Oels à quelques 35 kilomètres de Breslau.

Wagner ordonne alors à sa division de reculer de 16 kilomètres en direction de Bohrau. Arrivée, elle combat frénétiquement contre les attaques du 73ème Corps de fusiliers du 25.01.1945 au 27.01.1945.

Le 26.01.1945, l'avant-garde soviétique parvient à Mansdorf au nord de Breslau et traverse l'Oder pour y constituer une tête-de-pont. Trois jours plus tard, les Soviétiques constituent une nouvelle tête-de-pont à Peikewitz (Peisterwitz) au sud.

Une attaque puissante de la 269 Infanterie division parvient à détruire la tête-de-pont au nord (celle de Mansdorf). Le 29.01.1945, La 269. Infanterie Division est transférée au sud de la ville tandis que la 609. Infanterie Division la remplace dans ses positions.

Finalement le 73ème Corps, soutenu par le 78ème parvient à atteindre les positions défensives à demi achevées sur la rive est de l'Oder à 9/16 Km de Breslau. La 52ème Armée ne parvient toutefois pas à percer et doit attendre l'arrivée des réserves, la 6ème Armée du Général V.A. Gluzdovsky maintenue jusqu'alors en réserve.

L'arrivée des Soviétiques étant imminentes, le Generalmajor Krause publie le 27.01.1945 l'ordre suivant :

La Bataille pour la liberté de l'Allemagne et la victoire finale nécessitent votre entier dévouement. Vous devez m'aidez dans la préparation finale de la bataille pour votre Ville. De ce fait, j'en appelle à la coopération de tous les hommes, femmes et enfants âgés de plus de 10 ans.

Hanke en profite également pour prendre plusieurs mesures et affirme qu'il restera à Breslau quelqu'en soient les conséquences. Le 28.01.1945, il fait exécuter le Dr Wolfgang Spielhagen (maire adjoint) pour défaitisme (celui-ci ayant affirmé l'inutilité de défendre la ville).

La tête-de-pont à l'est de l'Oder constitue le seul terrain encore tenu par les Allemands à l'est de l'Oder.

Décidés à s'en emparer quelque en soit le coût, les soviétiques débutent leur offensive par un bombardement massif aérien et d'artillerie, les Allemands réussissent à repousser toutes les attaques qui s'en suivent. Il apparaît toutefois très vite que la position ne peut être maintenue. Le 02.02.1945, les forces allemandes abandonnent la majeure partie de leur tête-de-pont vers des positions plus proches de Breslau.

Pendant ce temps, le Generalmajor Krause, malade est remplacé par le Generalmajor Hans-Henning von Ahlfen le 01.02.1945.

Le 01.02.1945 constitue également, la date de la première action du Regiment Besslein lorsque sous les ordres du Hauptmann Seiffert, une compagnie mène une contre-attaque au sud de Breslau près de Treschen

Von Ahlfen hérite d'une garnison de 35.000 hommes et de 15.000 Volkssturm et constate que les lignes défensives sont loin d'être achevées.

Par contre von Ahlfen voit son artillerie augmenter de 100 pièces légères supplémentaires (prises dans une usine d'armement à Markstadt - Usine de Borsig)

L'attaque initiale contre Breslau, menée sans aucune coordination, se solde par un échec cuisant pour la 6ème Armée (ayant remplacé entre-temps la 52ème épuisée). Cet échec est également dû au positionnement idéal de l'artillerie allemande ainsi que la détermination farouche des défenseurs. Chaque gain de terrain par les Soviétiques implique une contre-attaque immédiate des défenseurs à l'instar de celle menée par le Regiment Besslein le 08.02.1945.


En effet, le 08.02.1945, les Soviétiques parviennent à constituer une tête-de-pont sur la rive ouest de l'Oder à quelques 15 Km à l'ouest de la Ville. Besslein lance ses hommes à l'offensive armés de lance-flammes et de grenades. L'assaut détruit entièrement la tête-de-pont, les survivants soviétiques étant obligés de retraverser le fleuve.

Les deux ailes de défense de la Ville constituée au nord-est par la 17 Infanterie-Division (Franconie) du Generalmajor Saszchenheimer et la 269 Infanterie-Division au sud-ouest presque totalement tournées par les forces soviétiques reçoivent l'ordre de la 4. Panzer Armee de reculer pour rejoindre le gros des forces ce qu'elles parviennent à faire dans la nuit du 13 au 14 février 1945.

Bien évidemment les forces soviétiques en profitent pour s'installer dans les positions abandonnées de sorte que le 16.02.1945, la Ville est complètement encerclée, les premières unités amies se trouvant à quelques 15 Km au sud-est.

Au sein des unités en retraite se trouve un détachement du 311 Sturmgeschütze Brigade commandé par le Oberwachtmeister Leo Hartmann qui, se dirigeant pour échapper à l'encerclement vers le sud-est, constate que la tentative de percée ne se solderait que par l'anéantissement de son détachement. Il rejoint donc Breslau.

Ces 6 Sturmgeschutze servent à la constitution de la Panzerkompanie Breslau composée de 1 Sturmpanzer IV, 6 Panzer II avec des canons de 20 mm et 4 pièces d'artillerie de 105 mm sous les ordres de l'Oberleutnant Ventzke. Cette compagnie est subordonnée au Panzerjägerabteilung Breslau (Oberleutnant Retter) composé en outre de 3 compagnies d'infanterie armées de mines antichars, de Panzerschrek et de Panzerfaust.

A partir du 16.02.1945, l'étau se resserrera de plus en plus jusqu'à la fin de la guerre.

Comme à leur habitude, les Soviétiques entourent entièrement le périmètre défensif d'artillerie qui annoncera systématiquement chaque nouvelle attaque.

Une attaque contre les positions du régiment Mohr tenant le secteur au nord-est de la ligne de défense résulte dans la perte des villes de Sakrau, Hundsfeld et Görlitz. Les Soviétiques n'arrivent toutefois pas à exploiter ce succès.

L'artillerie allemande ne demeure pas en reste et repousse de nombreuses attaques. Von Ahlfen a placé son artillerie de manière à pouvoir créer un barrage mortel sur presque tous les secteurs de ses lignes défensives qui s'avérerait être en danger. Outre ses 6 Festungsbatterien (3048-3049-3075-3076-3081-3082) Von Ahlfen dispose de l'Artillerie Ersatz-und-Ausbildungsabteilung 28 (léger) et de l'Artillerie Ersatz-und Ausbildungsabteilung 28 (lourd) de Bunzlau ainsi que le Herres-Artillerie Abteilung 859 commandé par le Obersturmbannführer Urbatis. En tout, ces unités possèdent 32 batteries comprenant pour certaines des canons allemands de 105 et 150 mm et des mortiers de 210 mm. Les autres sont composées de canons de 120 mm et 76,2 mm soviétiques, des 75 mm polonais voire yougoslaves et des 70 mm italiens.

Alors que l'Abteilung de Urbatis demeure une unité indépendant, les autres batteries sont regroupées en 3 grandes unités - Gruppe Nord (Major Hartl), Gruppe West (Hauptmann Frohner) et Gruppe Südwest (Hauptmann Girardet). Plusieurs batteries de 88 mm ainsi que des canons de divers petits calibres constituent une défense antichar pour les défenseurs. La Garnison peut également compter sur deux zug de GOLIATH, soit 96 véhicules au total) sous les ordres du Leutnant Kohne et du Leutnant Terjung.

C'est dans la partie Sud de la Ville que Gluzdovsky décide de porter son plus grand effort. L'aéroport de Gandau, toujours opérationnel, étant un des objectifs principaux. Il envoie 4 divisions contre les lignes allemandes mais ne parvient à gagner que deux kilomètres en 4 jours après de furieux combats.

Les autres secteurs de la ville sont également attaqués sans grands résultats.

Le 18.02.1945, le Regiment Besslein est envoyé détruire la tête de pont dans le secteur de Piekewitz, pointe est de la ville. Le Regiment est supporté par les Sturmgeschutze de Hartmann et quelques goliath. Après une préparation d'artillerie, le Leutnant Kohne envoie 3 goliath protégé par la fumée du barrage d'artillerie s'attaquer à un pont traversant l'Oder. Une fois sur place les Goliath explosent et détruisent le pont de sorte que les soviétiques sont isolés sur leur parcelle sur la rive ouest de l'Oder.

Besslein lance alors ses hommes à l'attaque baïonnette au canon. Les troupes soviétiques sont rapidement surclassées et commencent à fuir. En peu de temps les hommes de Besslein nettoient toutes les positions ennemies à la grenade et à la baïonnette. La tête-de-pont a cessé d'exister.

Cherchant des secteurs plus aisés, les soviétiques poursuivent leurs attaques au sud et parviennent à prendre 2 Km dans le secteur du Regiment Mohr. L'avancée soviétiques menaçant le parc se trouvant au sud et le dépôt de bus, une contre-attaque du Volkssturmbataillon 55 commandé par le Hauptmann Gerhard Seifert est lancée. L'unité composée de Hitlerjugend parvient à repousser les soviétiques mais laisse une centaine de morts sur le pavé.



Pendant la dernière semaine de février, les combats s'intensifient, Gluzdosky lançant deux nouvelles divisions à l'attaque. Gandau à nouveau menacé, Von Ahlfen fait construire sur le Friesenwiese (un des plus gros boulevard de la Ville) une piste d'atterrissage. Entre-temps les vivres, munitions et renforts continuent à arriver par Gandau et notamment le I/Fallschirmjäger Regiment 26 (Hauptmann Herbert Trotz), le II/Fallschirmjäger Regiment z.b.V. (Hauptmann Skau) ce dernier arrivant le 05.03.1945.

Le 01.03.1945, les attaques soviétiques atteignent le remblai sud du chemin de fer (qui constitue les limites actuelles de la Ville de Breslau).

Malgré les bombardements, les défenses restent opérationnelles. L'eau, le gaz et l'électricité sont toujours distribués. De nombreux bunkers sont aménagés en hôpitaux ou infirmeries. Trois des Bunkers sanitaires sont à l'extérieur tandis que 4 autres sont enterrés. L'Oberfeldarzt Dr. Mehling (qui mourra dans un camp de prisonnier soviétiques) gère les 10 hôpitaux de la ville et les 16 autres enterrés en sous-sol. Même une usine de cigarettes continue à produire quelques 600.000 cigarettes par jour.

Les principaux points faibles de la Ville consistent en un manque de munitions d'artillerie, d'une garnison relativement faible et des frictions constantes entre Hanke et von Ahlfen. De son QG de Liebichshöhe, Hanke tente (sans succès) d'utiliser les Fallschirmjäger comme force d'assaut personnelle, donne des ordres concernant le Volkssturm inconciliables avec ceux de von Ahlfen et s'oppose à ce dernier en ce qui concerne la localisation du terrain d'aviation de secours (malgré les travaux entamés, Hanke réussit à transférer la localisation de la Fresenwiese pour la Kaiserstrasse, soit près de son QG et malgré le fait que la piste sera bien plus courte pour les Ju-52).

Konev et la STAVKA deviennent impatient. Les forces de Gluzdovsky ont accompli certaines avancées mais au fur et à mesure que ses unités s'approchent du centre de la ville, la défense s'intensifie aidée en cela par les décombres créés par les incessants bombardements.

Sur le front sud, les soviétiques ne parviennent pas à franchir le remblai u chemin de fer de sorte qu'ils décident de déplacer l'axe principal de l'attaque vers les secteurs nord et est.

Ces attaques sont repoussées par les Regiment Sauer et Besslein. Le Regiment Besslein devient l'unité de choc de la ville et est reconnue pour sa férocité au combat et ses contre-attaques immédiates en cas de percées soviétiques. Certaines compagnies viennent mêmes à porter des chapeaux exotiques ou fantaisistes comme marque de reconnaissance.

Après avoir subi de lourdes pertes en face du Regiment Besslein, les Soviétiques évitent autant que se peut le secteur tenu par le Regiment dont ils ont appris le nom via les bannières et placards déposés par le Regiment et sur lesquels est inscrit "Hier kämpfe das SS Regiment Besslein".

Cela étant, les Soviétiques parviennent dans d'autres secteurs à repousser les défenses tenues par des unités de Volkssturm et menacent d'atteindre la ligne défensive intérieure de la ville. Chaque pâté de maison gagné permet aux Soviétiques de rapprocher dangereusement leurs mortiers.

Les avancées Soviétiques marquent la fin du commandement de Von Ahlfen. Le 05.03.1945, le nouveau commandeur arrive par avion dans la ville, le Generalleutnant Herlmann Niehoff (Ritterkreuz en juin 1944 en tant que Co de la 371. Infanterie-Division).

La désignation Niehoff pour Breslau provient du fait que - outre la démonstration de ses capacités et de son courage - le GFM Schörner n'a pas manqué de le menacer (représailles sur sa femme et ses 5 enfants et des problèmes de discipline qui ne manqueraient pas de ressurgir en cas d'échec).

Pendant une semaine Von Ahlfen reste dans la ville pour briefer Niehoff. Le premier acte de Niehoff est d'informer Hanke qu'il est le chef des affaires militaires et que son interlocuteur doit se contenter des affaires politiques (ce que Hanke accepte à contre-cœur).

Pendant ce temps, les attaques et les bombardements se poursuivent. Le 06.03.1945, Gluzdovsky lance une attaque aérienne massive composée de 1000 avions lâchant des milliers de tonnes de bombes. L'attaque est immédiatement suivie d'une attaque combinée des blindés et de l'infanterie.

Encore une fois, au secteur nord, le Regiment Sauer et le regiment Wehl repousse l'attaque soviétique en lui causant de lourdes pertes.

Au sud les soviétiques obtiennent un meilleur résultat au prix toutefois de lourds sacrifices. Rien que dans le secteur du Regiment Mohr, plus de 100 chars sont détruits. L'Unterscharführer Grünner reçoit la croix de chevalier le 10.03.1945 pour sont action pendant cette attaque


Le Regiment Besslein détruit également de nombreux chars et véhicules blindés pendant cette attaque de 4 jours.

Les Soviétiques rencontrent également une forte opposition des bataillons Volkssturm et Hitlerjugend (Ils furent tellement impressionnés par la défense des Hilerjugend que les Soviétiques firent lâcher des feuilles de propagande spécialement destinées à eux les invitant à se rendre).

Alors que son peuple est en train de se battre et mourir, Hanke décide de déplacer son QG vers une nouvelle position plus sécurisée dans les caves de la Bibliothèque Universitaire sur la Sandinsel (Iles de sable) au centre de la ville.

Gluzdovsky poursuit ses attaques pendant tout le mois de mars mais avec très peu de succès, les pertes s'alourdissent à chaque mètre pris.

Dans le secteur du Regiment Besslein, l'Untersturmführer Franz Budka commandant la 1. kompanie positionne ses hommes dans les caves d'un bâtiment détruit dans la Augusta Strasse. Alors que toute la structure au dessus d'eux continue à brûler, les hommes de Budka repoussent de nombreux assauts infligeant de lourdes pertes (alors que la température approche les 120-140 °C)

Les Soviétiques parviennent à prendre le contrôle d'un building à proximité. Budka lance immédiatement une contre-attaque et repousse les Soviétiques dont seuls quelques uns parviendront à s'enfuir (Budka obtient la Ritterkreuz le 19.04.1945 pour cette action - il sera blessé le 06.05.1945 en tentant de s'échapper et se suicide pour éviter de tomber aux mains des russes). Le 30.04.1945, Besslein reçoit également la Ritterkreuz pour sa bravoure et son commandement pendant le siège.

Frustré par la défense, Gluzdovsky interrompt les attaques pour permettre de masser son artillerie et d'apporter des réserves dans le secteur. L'assaut est prévu pour le 01.04.1945 par l'ouest avec Gandau comme objectif principal.

Le Generalleutnant Niehoff, promu General der Infanterie le 01.04.1945, constatant la situation précaire de la défense de Gandau ordonne au Regiment Mohr et aux deux Luftwaffe Fallschirmjäger Bataillione de se rendre dans le secteur. L'Oberwachtmeister Hartmann et ses Stug sont également de la partie. Une partie de l'artillerie est dirigée vers les endroits dangereux.

L'attaque de Gluzdovsky débute par une attaque aérienne et un bombardement d'artillerie sans précédent qui annihilent presque entièrement les unités des Fallschirmjäger et détruisent plusieurs canons de 88 mm. Les bombardements détruisent systématiquement tous les buildings pouvant regorger de défenseurs

Après deux heures de bombardements, l'assaut terrestre débute. Les combats sont particulièrement féroces autour du terrain d'aviation de Gandau où les blindés et l'infanterie soviétiques s'immiscent dans les positions laissées par les Fallschirmjäger. Une attaque est ordonnée par le Major Günther Tenschert commandeur du II/Regiment Mohr mais ne parvient pas, à la longue, à empêcher les Soviétiques de prendre Gandau. Au milieu du mois d'avril son bataillon a perdu 50 % de ses effectifs.

Entre-temps, l'artillerie, Hartmann et ses Stug se dépensent également sans compter pour tenter de conserver Gandau.

Les efforts combinés parviennent à ralentir l'assaut soviétique mais ils parviennent à conquérir 3 Km de terrain en ce compris l'aéroport avant que l'attaque ne soit définitivement arrêtée. C'est une énorme perte pour la garnison qui ne peut plus compter que sur le terrain de réserve.

Les Soviétiques interrompent leurs activités offensives le temps de recompléter leurs unités mises à mal et de faire avancer de l'artillerie dans la nouvelle section de ville capturée. Utilisant le saillant de Gandau venant d'être pris comme point de départ d'une nouvelle offensive, Gluzdovsky ordonne une nouvelle attaque précédée à nouveau d'un intense barrage d'artillerie. Conduit par les chars et les canons d'assaut, les Soviétiques chargent les positions du regiment Mohr et du regiment Besslein.

Les 4 derniers StuG de Hartmann supportent les défenseurs (les deux autres ayant été détruits par des attaques aériennes). Les Stug repoussent de nombreuses attaques et détruisent de nombreux blindés soviétiques.

Une nouvelle semaine de lourds combats et les défenseurs sont obligés de reculer et de se retrancher derrière le remblai ouest du chemin de fer. De là, les Allemands font subir encore pendant plus d'une semaine des pertes énormes aux assaillants. Des attaques dans les secteurs Nord et Sud se soldent par des échecs.

Pendant ce temps, Hanke ouvre les maisons du parti pour nourrir et habiller la population et prononce plusieurs allocutions radiodiffusées exhortant la population à croire en la victoire finale. Au même moment il prend des décrets autorisant l'exécution sans jugement de toute personne tenant des discours défaitistes.


Le 14.04.1945, les bombardements sont tellement intenses que Niehoff est forcé à abandonner son QG de la Liebichshöhe pour s'installer comme Hanke dans les sous-sols de la bibliothèque Universitaire. Dans les secteurs Mohr/Besslein, secteur ouest de la ville, les Soviétiques capturent plusieurs pâtés de maison avant d'être stoppés net. Les pertes des deux côtés sont énormes, les Soviétiques ayant l'avantage d'avoir 7 divisions de réserve en attente. Les compagnies allemandes sont réduites à des zug et même à des truppen mais les lignes tiennent. Le Regiment Mohr aura perdu à la fin du siège 75 % de ses effectifs.

Hartmann, devenu Leutnant, se trouve toujours dans le secteur ouest et perd un nouveau Stug. Son unité se distingue le 18.04.1945 lorsqu'un assaut blindé dans le secteur d'une unité Volkssturm perce et se drirge vers le centre ville. Avec ses 3 StuG, Hartmann s'embusque, repousse l'assaut et détruit 25 chars et canons d'assaut. Hartmann compte à lui seul 13 victoires.

De retour de son embuscade, Hartmann apprend que le commandant de la compagnie Ventzke a été sérieusement blessé à la tête et reçoit le commandement de la Panzerkompanie Breslau (il reçoit la Ritterkreuz le 30.04.1945).

Le 20.04.1945, un nouveau bombardement intensif sur tous les secteurs encore tenus par les défenseurs a lieu. Le bombardement est suivi d'un assaut d'une semaine qui oblige les défenseurs à abandonner de nombreux secteurs clés du secteur ouest.

Par des messages de propagande diffusés par les Soviétiques, les assiégés apprennent la chute de Königsberg le 10.04.1945, de Vienne le 13.04.1945 et l'encerclement de Berlin le 24.04.1945.

Par décision du QG de Berlin, le Führer autorise les défenseurs de Breslau à tenter la percée aux conditions que celle-ci soit possible et que les unités du Heeresgruppe Mitte puissent offrir assistance.
Ce message ne parviendra jamais à Niehoff.

Les Soviétiques annoncent la prise du Reichstag et la mort de Hitler. Breslau continue à résister.

Le 01.05.1945, les derniers approvisionnements sont parachutés sur la ville par 7 Ju.52. Deux Fieseler Storch atterrissent sur le terrain de la Kaiserstrasse avec du matériel trop fragile pour être parachuté.

Depuis le 15.02.1945, la Luftwaffe a emporté quelques 5.225 blessés et 512 spécialistes. 165 avions ont été perdus.

Les défenseurs apprennent le 02.05.1945 la chute de berlin. Niehoff radiographie à Schörner et lui demande la permission de capituler, ce qu'il refuse, Breslau devant être défendu jusqu'au dernier homme.

A ce stade, les Soviétiques ne se contentent plus que de bombarder et seules quelques escarmouches se poursuivent.

Le 04.05.1945, Niehoff reçoit une délégation d'ecclésiastiques (Catholiques et protestants) qui lui demande de capituler par souci d'humanité et pour cesser la souffrance insupportable des civils de la forteresse

Dans l'après-midi, Niehoff prend la décision d'ouvrir des négociations avec les Soviétiques. La délégation d'officiers envoyée est arrêtée par des unités de Hitlerjugend qui veulent se battre jusqu'au bout. Il faut l'intervention personnelle de Niehoff pour que la délégation soit libérée et autorisée à traverser les lignes sous les quolibets de "Traîtres" et "Froussards".

Les termes de la capitulation sont discutés pendant toute la nuit et le jour suivant.

Le 05.05.1945, le Festungskommandant reçoit le message officiel de Gluzdovsky proposant l'arrêt des hostilités à 14h00, heure de Moscou, le 06.05.1945. Gluzdovsky promet également assistance médicale pour les malades et blessés ainsi qu'un traitement décent pour la population civile.

Pendant que Niehoff réfléchit à la proposition, Hanke - qui a appris les tractations, et est devenu dans un dernier ordre du Führer Reichführer SS et Chef de la Police - décide de fuir la ville au motif officiel d'assurer ses nouvelles fonctions.

Le 05.05.1945 au soir, Hanke s'envole à bord d'un Fieseler Storch se trouvant sur le terrain de la Kaiserstrasse.

Le 06.05.1945, Niehoff rassemble ses officiers et les informe qu'il accepte les termes de la reddition de Gluzdovsky.


Sur les 50.000 hommes de la garnison, 6.000 ont été tués et 23.000 blessés. 20.000 civils ont été tués. L'Obbergrüppenführer Herzog (Ritterkreuz le 15.04.1945) se suicide. La majeure partie de la garnison, en ce compris les Volssksturm (qui ont perdu 1.894 tués), sont envoyés dans des camps de prisonniers où ils resteront plus de 10 ans.

De leur côté les Soviétiques ont perdu 60.000 hommes.

Breslau aura tenu 79 jours contre une force écrasante et aura immobilisé une armée entière qui aurait pu être utilisée ailleurs.


Références

Patrick Mc Taggart, SIEGE Six Epic Eastern front Assaults of World War II, J.J. Fedorowicz Publishing 2005
Antonio J. Munoz, Forgotten Legions Obscure combat Formations of the Waffen-SS, Paladin Press 1991
Jonca & Konieczny, Upadek Festung Breslau, 1963.
Von Ahlfen and Niehoff, "So kaempfte Breslau" Graefe and Unzer Verlag, Munich 1960

PS Encore merci à notre ami le Feldgendarme Mac Goy du forum "Croix de fer.net" et bravo pour ce travail impressionnant de par sa qualité et la clarté de ses propos.
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vania
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MessageSujet: Re: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeSam 17 Sep - 9:52

Dans le jus, mais je vais relire le livre de J.Lopez là-dessus.
Pour autant que je me souvienne, il dépeint la résistance allemande en termes moins "héroiques" ...
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Gus Kruk
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MessageSujet: Re: La Bataille de Breslau   La Bataille de Breslau Icon_minitimeSam 17 Sep - 17:42

Commentaire court, mais oh combien avisé...
Oui, il est indiscutable que ce récit est emprunt de partialité... Il suffit de regarder les références pour en avoir confirmation. Par exemple,"So kämpfte Brelau" se traduit par "Ainsi combattit Breslau"...Quand on sait que ce sont deux des commandants de la forteresse qui l'ont écrit...

Et même si la défense de Breslau fut bel et bien "héroïque", il ne faut pas perdre de vue les nombreuses exécutions pour défaitisme comme par exemple celle de l'adjoint du maire, Wolfgang Spielhagen, qui fut tué sommairement puis jeté dans l'Oder parce qu'il avait accompagné, avec une autorisation officielle, sa femme et ses deux enfants à Berlin avant de revenir à Breslau...
C'est le Gauleiter Hanke qui avait voulu en faire un exemple, il dira de Spielhagen "Qui craint la mort dans l'honneur, meurt dans la honte"...
Le 5 mai 1945 le nouvellement nommé Reichführer SS Hanke fui Breslau par les airs, Speer dira que c'était à bord d'un hélicoptère Fl 282B-1/B-2. Le texte parle d'un Fiesler Storch... Pour des raisons inconnues, il va à Prague, rejoindre la 18e SS Freiwilligen Panzergrenadier Division Horst Wessel où il revêt l'uniforme d'un simple soldat SS, dans le but de dissimuler son identité en cas de capture.

Alors que sa nouvelle unité tente de revenir en Allemagne, des combats sont engagés contre les partisans tchèques : il est capturé près du village de Neudorf (aujourd’hui Nová Ves, du district de Louny) au sud-ouest de Komotau (aujourd’hui Chomutov). Son identité n'est pas découverte. Détenu avec 65 prisonniers de guerre, il essaye de s'échapper avec d’autres lors d'un transfert à pied, en tentant de s'accrocher à un train en marche, mais il est abattu par un garde tchèque ; les 2 autres prisonniers ayant participé à cette tentative d’évasion sont tués à coups de crosse.

Malgré tout, je pense que lors de ces combats, les Allemands avaient plus à cœur de sauver l'Allemagne que le nazisme. et je pense que les Allemands ont eux aussi eu de vrai héros lors de ce conflit et qu'il est faux de penser qu'ils étaient tous des assassins cruels fanatiques et sanguinaires.
D'ailleurs, je trouve que le point de vue allemand de ces événements, retracés dans le texte de Mac Goy, d'une part reste fidèle à la chronologie des faits, et d'autre part, redonne un peu de dignité aux combattants allemands qui n'ont pas manqué de courage ni d'abnégation, et ce, sur tous les fronts.
Il est néanmoins vrai que ce récit aurait tendance à faire passer la forteresse de Breslau comme étant le Brest-Litovsk des Allemands.
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