Soldats prisonniers de l'ennemi

Curieux à droite on dirait un G98 surtout vu la longueur malgré la baïonnette.  Le levier d'armement semble droit et non coudé.

La fortune change de camp pourrait-on dire à la vue des ces photos.
Un coup prisonniers Français, un coup prisonniers allemands, seul truc qui reste identique c'est l'abattement des gars.
Himmler a visité des camps de prisonniers soviétiques à l'été ou Automne 41, il a même discuté avec certains d'entre eux, sans pour autant tenter d'améliorer leur sort, lui qui à la fin de la guerre pensait pouvoir négocier avec les alliés.
Vu son "parcours", on peut se demander sur quelles bases il espérait le faire...

vania a écrit:

La fortune change de camp pourrait-on dire à la vue des ces photos.
Un coup prisonniers Français, un coup prisonniers allemands, seul truc qui reste identique c'est l'abattement des gars.
Himmler a visité des camps de prisonniers soviétiques à l'été ou Automne 41, il a même discuté avec certains d'entre eux, sans pour autant tenter d'améliorer leur sort, lui qui à la fin de la guerre pensait pouvoir négocier avec les alliés.
Vu son "parcours", on peut se demander sur quelles bases il espérait le faire...

Exact, il a même eu des léger "haut le cœur" dans des camps ! monsieur était sensible.
Faut assumer jusqu'au bout, essayer de transiger avec les alliés l'a coulé de suite. Une pilule et c'était fini.
C'était prévisible que ça marcherait jamais.

La Wehrmacht s'effondre...

vania a écrit:

La Wehrmacht s'effondre...

Forcément à la fin. Plus de courage pour se battre, il n'y croyaient plus (enfin une partie) la lassitude en avait gagné quelques uns surtout ceux qui étaient passés à travers tout et tout vu.
On attend la fin dans ce cas en espérant qu'elle soit correcte.
Que dire de ceux qui ont connu les 2 guerres !  il y avait de quoi en avoir marre !
Quelques soit les armées ça devait être pareil. Le souhait : "LA FIN".
Rentrer chez soi, revoir la famille etc... Bref revivre.

Plus d'approvisionnements, plus de munitions, plus d'ordres, plus de transports..., les raids aériens alliés qui n'en finissent pas, pas/plus de nouvelles des proches, repli/retraite constants... bref, pas vraiment l'ambiance pour continuer la lutte.

vania a écrit:

Plus d'approvisionnements, plus de munitions, plus d'ordres, plus de transports..., les raids aériens alliés qui n'en finissent pas, pas/plus de nouvelles des proches, repli/retraite constants... bref, pas vraiment l'ambiance pour continuer la lutte.

Exact et on en oublie certainement beaucoup.

Pas du tout content l'officier mais absolument pas !

Il a l'air très gentil l'américain avec les "enfants" soldats. Ca se passe visiblement très bien.

Ca devait être affreux un camp de prisonniers niveau hygiène...

vania a écrit:

Ca devait être affreux un camp de prisonniers niveau hygiène...

Il n'y avait pratiquement rien, des toilettes souvent à l'autre bout et si tu y arrives à temps ça va sans quoi tu es sale.
Les douches ne devaient pas exister ou alors 1 fois tous les X mois.
Tu te débrouillais avec tes puces et tes poux.
La chaleur ne devait pas arranger les choses non plus.
Que dire des camps des femmes alors ?
Certainement pas mieux.

Il y avait un camp en Allemagne pour prisonniers français, appelé "camp de la goutte d'eau" : un robinet pour 20 000 prisonniers...
Exprès, pour limiter les tentative d'évasion...

vania a écrit:

Il y avait un camp en Allemagne pour prisonniers français, appelé "camp de la goutte d'eau" : un robinet pour 20 000 prisonniers...
Exprès, pour limiter les tentative d'évasion...

J'ai trouvé ça :
https://www.jstor.org/stable/25732754

Autre source :

Qu’est-ce que Rawa-Ruska ? Pour s’acquitter au mieux du nécessaire « devoir de mémoire », il importe de définir avec autant de précision que possible les notions que l’on manie et d’identifier les particularités des différents rouages du système concentrationnaire nazi, en distinguant le camp d’extermination du camp de concentration, le camp de déportés civils du camp de prisonniers de guerre. Dans cette dernière catégorie se singularise le camp de « résistants-prisonniers », le camp de représailles, destiné aux prisonniers français hostiles à l’armistice et guidés par la volonté de poursuivre le combat, soit en s’évadant, soit en contrariant, à leur échelle, la machine de guerre allemande. C’est ce qu’a été le camp de Rawa-Ruska pour environ 24 000 prisonniers français. Mais l’histoire de ce camp, et de la localité du même nom, est plus complexe. Pour les prisonniers soviétiques, les premiers détenus du camp, l’endroit s’est avéré être un camp d’extermination. Pour la population juive de la ville de Rawa-Ruska, parquée en ghetto, le site est devenu l’antichambre de la toute proche « usine de la mort » de Belzec.
I. UN CAMP D’EXTERMINATION DES PRISONNIERS SOVIÉTIQUES


2
La localité de Rawa-Ruska (Rava-Russkaya) est située en Galicie, et fait aujourd’hui partie du territoire ukrainien. Annexée à la Pologne en 1921 par le traité de Riga, la région est assujettie par les Soviétiques lors de l’invasion de la Pologne orientale par l’Armée rouge, le 17 septembre 1939 [2]. Le 27 juin 1941, les armées allemandes envahissent à leur tour le territoire de Rawa-Ruska. Dès les premiers jours de l’opération « Barbarossa », les Allemands établissent des camps de prisonniers de guerre sur tout le territoire conquis [3]. Les prisonniers soviétiques sont donc les premiers détenus incarcérés au camp de Rawa-Ruska (Stalag no 325, Secteur postal no 08509), créé dans une caserne, inachevée, de l’armée russe :


3
« À l’entrée des prisonniers de guerre au camp, on leur enlevait chaussures et vêtements. On ne donnait presque pas de nourriture aux prisonniers de guerre. Rarement on leur donnait une soupe d’épluchures de pommes de terre ou on les nourrissait avec des pommes de terre gelées, pourries. Les prisonniers de guerre tombaient d’inanition, de faim. Les prisonniers n’ayant plus la force d’avancer, étaient obligés d’avancer sous les coups de bâtons, de fusils à répétitions pour se rendre au travail. La plupart d’entre eux mouraient là, sous les coups reçus. En période d’hiver, les prisonniers de guerre, sous escorte, se rendaient au travail, sans vêtements et sans chaussures. Beaucoup allaient au travail pieds nus, dans la neige et gelaient en route, et ces malheureux, les Allemands les fusillaient. Étant affamés, les prisonniers de guerre se jetaient sur les cadavres de leurs camarades, dépeçaient les cadavres, faisaient cuire la chair humaine et la mangeaient. » [4]

Du mois de juillet 1941 au mois d’avril 1942, plus de 18 000 prisonniers de guerre soviétiques sont détenus à Rawa-Ruska, où ils trouveront la mort. Sous la direction du chef de la Gestapo, l’Oberscharführer SS Stein, et du chef de la gendarmerie, commandant de la ville de Rawa-Ruska Klein, les agents de la Gestapo fusillent sans jugement ceux qu’ils considèrent comme du « bétail humain » [5], ainsi que les militants soviétiques, et enfouissent les corps, emportés sur des remorques de tracteurs, dans la forêt de Wolkowice.

Afrique du nord

Prisonniers Allemands et Italiens a Sened, Tunisie le 27 fevrier , 1943




97 prisonniers allemands captures par les forces britanniques en Egypte pendant le raid de Tel El Eisa, le 1er Septembre, 1942

Oui, c'est ça le nom.
Je connais une personne, toujours de ce monde, 105 ans, qui a été internée dans le camp en question...
Sinon, les prisonniers allemands faits en Afrique du Nord gardaient un bon moral, convaincus qu'ils étaient d'avoir été capturés par manque d'approvisionnement plus que par la science militaire ennemie.
Ils étaient réticents à embarquer sur les navires alliés les emmenant en captivité, de peur d'être torpillés par un de leurs sous-marins qu'ils savaient être encore très actifs...

Sur la dernière photo ils sont pas très beaux à voir. Un bon bain serait le bienvenu.

Deux mille prisonniers italiens marchent à travers les lignes de la huitième armée, dirigées par un Bren carrier, dans le désert tunisien, en mars 1943‎..

Un désastre pour l'Italie, ses meilleurs troupes partent en captivité...

Heer, Luftwaffe, S.S. (allure pas très "aryenne"), tout est représenté...

vania a écrit:

Heer, Luftwaffe, S.S. (allure pas très "aryenne"), tout est représenté...

Surtout vers la fin, des haillon, de la saleté, de la lassitude et des hommes pris ça et là pour reformer l'armée peut-être.

Des très jeunes, et des vieux.
En général, le prisonnier se faisait dépouiller de tout ce qu'il avait, montres, photos, insignes (on voit un S.S. qui n'a plus aucun distinctif sur manches, col...), ensuite, et ensuite seulement il avait droit à un peu d'indulgence de la part de ses vainqueurs et obtenait nourriture et soins ...

Oui, du pillage en bref. Les vainqueurs n'ont pas fait mieux.
Sale période de tous cotés.