Blindes allemands a à gaz de bois

Véhicules d’école de conduite de chars - Fahrschulwanne
L’armée allemande avait besoin de véhicules pour former les conducteurs d’équipage de chars, mais le gros problème était le carburant.
Le diesel et l’essence étaient nécessaires pour les véhicules de première ligne et il y avait une pénurie massive sans solution en vue.
Les ingénieurs allemands ont cherché une source de carburant alternative.
Ils ont trouvé deux solutions. L’un était un appareil qui brûlait du bois et produisait du gaz combustible pouvant alimenter un moteur.
L’autre consistait à utiliser des bouteilles de gaz comprimé contenant du gaz similaire à celui fourni aux foyers en Allemagne pour la cuisine.
Ces véhicules s’appelaient « Fahrschulwanne ». C’est un terme utilisé par ceux qui ont été formés sur ces véhicules et une combinaison de « Fahrschule » (école de conduite)
et le terme allemand « Wanne ». Cela ne signifie pas la coque inférieure d’un char mais est un malapropisme (l’utilisation erronée d’un mot à la place d’un mot similaire, souvent
avec un effet amusant) du terme « Badewanne » (Baignoire).

C’est une tradition de l’armée allemande d’utiliser des surnoms ou des désignations amusantes pour tout type de véhicule.
L’armée allemande moderne le fait toujours. Il appelle leur compagnie amphibie M3 Amphibious Rigs « Wasser-Bus », ce qui signifie bateau-bus.
Le terme « Fahrschulpanzer » se traduit par « char d’école de conduite ».
Un certain nombre de livres et de sites Web ont omis d’identifier ces véhicules comme des générateurs de fumée de champ de bataille en raison de la similitude avec les générateurs
de fumée alliés.


Gaz de bois – Holzgas
Le terme commercial pour un générateur de gaz de bois, ou Holzkohevergaser en allemand, était le système Imbert-holz-gas qui a ensuite été raccourci en Holzgas.
Le gaz a été utilisé pour alimenter les moteurs des véhicules, économisant ainsi sur l’essence et le diesel. Le système Imbert est un système de combustion externe fermé
conçu pour produire du gaz qui peut être refroidi et utilisé dans un moteur à combustion interne.
Le système Imbert utilise des granulés de bois et le gaz produit doit être nettoyé et refroidi avant de passer aux bouteilles du véhicule, sinon il s’étoufferait avec des résidus.
Au cours du processus de production, la biomasse ou d’autres matériaux contenant du carbone sont gazéifiés dans l’environnement fermé limité en oxygène d’un générateur de gaz
de bois pour produire de l’hydrogène et du monoxyde de carbone.
Ces gaz peuvent ensuite être brûlés comme carburant dans un environnement riche en oxygène pour produire du dioxyde de carbone, de l’eau et de la chaleur.
En Allemagne, environ 500 000 véhicules à essence étaient utilisés à la fin de la guerre en raison du manque de pétrole. Diagramme du brûleur à gaz à bois Holzgas





Gaz de ville – Stadtgas
Au fur et à mesure que la Seconde Guerre mondiale progressait, l’essence et le diesel sont devenus de plus en plus rares en Allemagne.
Afin d’économiser un carburant précieux, les auto-écoles Panzer (Panzer Fahrschule) utilisaient fréquemment des véhicules équipés de Stadtgas (gaz de ville)
sous forme de bouteilles de gaz comprimé GPL fixées à l’extérieur du châssis du réservoir pour des raisons de sécurité.
Une pénurie de carburant, causée en grande partie par les petites réserves naturelles de pétrole de l’Allemagne, a été un facteur dans la défaite allemande.
Le programme de bombardement allié a également épuisé les stocks de carburant nécessaires de toute urgence.

Avant la 2e guerre mondiale, l’Allemagne dépendait fortement des importations de carburant étranger. Elle consommait 44,6 millions de barils de pétrole par an
et ne produisait que 12,8 millions de barils de pétrole domestique et de pétrole synthétique. L’Allemagne disposait d’un important gisement de charbon et de lignite,
ce qui lui permettait d’augmenter la quantité de carburant synthétique produite, mais cela n’a jamais suffi.
C’est l’une des raisons pour lesquelles Hitler a décidé d’ouvrir le front de l’Est, afin de capturer des usines de production de pétrole.

Les villes allemandes utilisaient le gaz de houille parfois appelé gaz de ville ou Stadtgas pour le chauffage, l’éclairage et la cuisine.
Il a été fabriqué en soufflant de l’air à travers un lit de combustible à incandescence (généralement du coke ou du charbon) dans un producteur de gaz.
La réaction du combustible avec un air insuffisant pour la combustion totale produit du monoxyde de carbone (CO); cette réaction est exothermique et autosuffisante.
Il a été découvert que l’ajout de vapeur à l’air d’entrée d’un producteur de gaz augmenterait le pouvoir calorifique du gaz combustible en l’enrichissant en CO
et en hydrogène (H2) produits par les réactions eau-gaz.
Heureusement, le gaz de ville ou les Stadtgas peuvent être mis en bouteille. Lorsqu’il est légèrement comprimé, il passe facilement à l’état liquide.
Cela permet de contenir une grande quantité de gaz (énergie stockée) dans un espace relativement petit. Le processus inverse est tout aussi chanceux
– s’il est décompressé (laissé s’échapper du récipient sous pression), le gaz liquide reviendra rapidement à son état gazeux (vaporiser).

Un Panzer IV  avec les bouteilles de gaz fixées en position horizontale à l’extérieur du char à l’arrière.

Fahrschulpanzer I
L’un des premiers chars à être utilisé comme véhicule d’auto-école sans tourelle était le Panzer I.
Au début, les problèmes de pénurie de carburant n’avaient pas été réalisés et ces véhicules n’avaient pas besoin de Holzgas ou de Stadtgas.
L’école de chars utilisait toujours de l’essence pour alimenter leurs véhicules. Cela a rapidement changé et ils ont été rapidement convertis.
Certains étaient alimentés par un poêle à bois Holzgas et d’autres par des Stadtgas compressés dans des bouteilles à haute pression.
Les premiers lots de Panzer I ont été livrés sans superstructure ni tourelle, pour être utilisés comme véhicules de formation des conducteurs.

Ces véhicules ont été nommés Fahrschulepanzerwagen I Ausf.A




Un Fahrschulepanzerwagen I Ausf.B avec ce qui ressemble à un générateur de Stadgas.




Plusieurs Holzgas Fahrschulpanzer Is ont été modifiés pour ressembler à des chars et utilisés pour entraîner le Volkssturm en 1945.




Un châssis de Panzer I est alimenté par un brûleur à gaz à bois et est équipé d’une tourelle Panzer III.
Il a été utilisé pour la formation des équipages de char .




L’école de chars allemande Fahrschulpanzer I Ausf.A avec une tourelle Panzer III armée d’un canon de 3,7 cm utilisé pour enseigner
les procédures de l’équipage .



de tourelle de trois hommes.

L'idée est bonne et elle a germé un peu partout là où il y avait manque. Le souci était de mettre en chauffe avant un certain temps.

Merci pour ces infos, inédites.
.

Citation :

Une pénurie de carburant, causée en grande partie par les petites réserves naturelles de pétrole de l’Allemagne, a été un facteur dans la défaite allemand

Et pour le japon ?
Pour info, le pétrole roumain de Ploesti, cher au Reich, n'existe plus aujourd'hui, les puits étant taris depuis longtemps.
Par contre les raffineries, ultra modernes, fonctionnent toujours.

Fahrschulpanzer II
Après l’invasion de la France en mai 1940, le char léger Panzer II a été considéré comme obsolète et a été retiré du service de première ligne.
Certains ont été délivrés à des écoles Panzer. Certains ont également été équipés d’une grande chambre de combustion de gazéifieur à bois du système Holzgas debout,
fixée à l’arrière . Les longs tubes ont été utilisés pour stocker et refroidir le gaz avant qu’il ne soit acheminé dans le moteur.




Un Fahrschulepanzerwagen II transporté par chemin de fer, à côté d’un M15/42 italien.




Fahrschulepanzerwagen avec brûleur à gaz à bois Imbert Holzvergasser de la Pz.Abt 202, à Sentvid, Medvode près de Ljubljana, Yougoslavie.




Ces photographies ont été prises en 1945 en Yougoslavie et avaient été capturées par les forces soviétiques avec quelques chars italiens.
Une autre vue du même Fahrschulepanzerwagen II.

Fahrschulpanzer III
Le char Panzer III était le char de combat principal de l’armée allemande de la mi-1940 à 1943.
Les équipages de chars devaient être formés sur ce type de véhicule. On ne pouvait pas s’attendre à ce qu’ils apprennent à conduire un char dans un char léger, comme un Panzer I
ou un Panzer II, et maîtrisent directement une machine beaucoup plus lourde et plus grande.
Des versions spéciales du char Panzer III ont été construites sans tourelle. Ils avaient un grand espace central ouvert qui abritait les étudiants et l’instructeur.

Cette photo a été prise au début de la guerre.
Notez qu’il n’y a que cinq roues de route à chenilles sur cette Fahrschulepanzerwagen III, et non les six roues normales.
Ce char est un rare exemple de Panzer III Ausf.A, la première version du Panzer III entré en service dans l’armée allemande.
Ils ont été livrés pour la première fois en 1937. Les roues sont plus grandes que les roues utilisées dans les versions ultérieures.





Ce Fahrschulpanzer III a été converti pour fonctionner sur des Stadgas compressés.
Quatre grandes bouteilles de gaz étaient attachées au sommet de la protection de la voie, deux de chaque côté.




Au combat
Le Panzer-Ersatz-und Ausbildungs-Abteilung 11 était une unité d’entraînement et de remplacement du Panzer Regiment 11 de la 6e Panzerdivision située près de Bielefeld,
en Allemagne.
En septembre 1944, le Panzer-Kompanie de l’unité se composait de sept PzKpfw IV et de huit PzKpfw III.
Les Panzers dans les unités d’entraînement étaient appelés « Fahrschulwanne » qui est une combinaison de « Fahrschule » (école de conduite)
et du terme allemand « Wanne » (Tub).
Les équipages de panzers étaient pour la plupart des hommes non entraînés qui n’étaient pas ou seulement partiellement familiers avec les panzers
et la plupart ne savaient pas comment gérer les situations de combat tactique.

Un PzKpfw III Ausf M avec le signe « Fahrschule » sur la coque arrière à droite du silencieux.







7 septembre 1944- la bataille d’Arnhem.
La Panzer-Kompanie Mielke a été alerté et a reçu l’ordre de se déplacer vers le front.
Les équipages et les mécaniciens ont préparé à la hâte les panzers pour le combat, ce qui a nécessité le retrait des bouteilles de Stadtgas.
Les 15 panzers ont été chargés sur des wagons et transportés au village de Zevenaar en Hollande (au sud-est d’Arnhem) parce que sa gare possédait la plate-forme
de déchargement la plus proche d’Arnhem.

24 septembre 1944




Sur les huit panzers de Panzer-Kompanie Mielke qui étaient à Arnhem et à Nimègue, cinq ont été detruits, un capturé intact et un a survécu,
mais il n’y a aucune information sur ce qui est arrivé au huitième panzer.

Citation :

Après l’invasion de la France en mai 1940, le char léger Panzer II a été considéré comme obsolète et a été retiré du service de première ligne.

On en retrouve cependant avec Rommel en A.D.N.
Etonnants engins au demeurant, mais si cette solution était viable (le bois et le charbon c'est à priori pas ce qui manque ), pourquoi les tankistes de fin de guerre étaient-ils sous-entraînés; urgence à les envoyer au combat vu la situation militaire générale ?
Sinon, étonnante encore l'anecdote de la bataille d'Arnhem...

Fahrschulpanzer IV
Le châssis du char Panzer IV a également été utilisé pour la formation des conducteurs de chars.
Certains ont fait enlever la tourelle et installer des bouteilles Stadtgas à l’arrière du véhicule.
Un conteneur en boîte spécial a été monté dans un cadre à l’extrémité du compartiment moteur. Les bouteilles de gaz ont été placées verticalement à l’intérieur de la boîte.
Une bonne vue latérale d’un Fahrschulepanzer IV et de ses cylindres Stadtgas.







On peut voir une tuyauterie qui a probablement pris le gaz des conteneurs au moteur. Une meilleure vue des cylindres depuis l’arrière.




Un Panzer IV à tourelle avec les bouteilles de gaz fixées en position horizontale à l’extérieur du char à l’arrière.

Fahrschulpanzer V Panther
La Fahrschule Panther utilisait six bouteilles de Stadtgas, trois de chaque côté, entre parenthèses attachées à une plate-forme.
Un système de conduits et de buses passait sur le pont moteur pour connecter les bouteilles au système d’alimentation en carburant du Panther.
En raison des risques évidents pour la sécurité, les véhicules avec Stadtgas n’étaient utilisés que pour l’entraînement et ne voyaient pas le combat.

Stadtgas Fahrschulepanzerwagen V Panther Ausf.D avec son équipage devant lui .

naga a écrit:

Fahrschulpanzer IV
Le châssis du char Panzer IV a également été utilisé pour la formation des conducteurs de chars.
Certains ont fait enlever la tourelle et installer des bouteilles Stadtgas à l’arrière du véhicule.
Un conteneur en boîte spécial a été monté dans un cadre à l’extrémité du compartiment moteur. Les bouteilles de gaz ont été placées verticalement à l’intérieur de la boîte.
Une bonne vue latérale d’un Fahrschulepanzer IV et de ses cylindres Stadtgas.

C'est visible de loin, un bon tir et tout est foutu, enfin sauf pour apprendre.

Précisé plus haut:

Citation :

En raison des risques évidents pour la sécurité, les véhicules avec Stadtgas n’étaient utilisés que pour l’entraînement et ne voyaient pas le combat.

Fahrschulpanzer VI Tigre
Beaucoup de gens peuvent être choqués de découvrir que le redoutable char Tigre de l’armée allemande a également été modifié pour fonctionner au gaz GPL et au gaz de bois.
Ils n’ont pas été utilisés au combat sur la ligne de front. Ils ont été utilisés comme chars Fahrschulpanzer Tiger (chars Tigre d’auto-école).
La première photographie montre un châssis de char Tigre converti pour fonctionner sur le système Holzgas.
L’unité de combustion du poêle à bois se trouve au milieu à l’arrière et elle est flanquée de chaque côté par les bouteilles verticales de stockage
et de refroidissement du gaz.





Chars Tigre qui ont été convertis pour être alimentés par Stadtgas.
Les quatre bouteilles de gaz comprimé étaient fixées à l’arrière du véhicule, deux de chaque côté.




Les bouteilles Stadtgas sont visibles à l’arrière. Cette photo montre la façon dont les cylindres Stadtgas ont été montés à l’arrière de l’école de chars Tigers.







La leçon d’école de conduite de chars allemands a mal tourné.

Trop de schnaps !

Ca me fit penser l'histoire d'un pote, au volant de sa voiture.
Il entend derrière lui un énorme "crac", et voit qu'un V.A.B. lui est rentré dans le c.. !
Furieux, il descend et va voir le pilote, qui lui répond qu'il n'a plus de freins, et qu'il allait au garage !...
Pas de mal, mais coup de frayeur.

Fahrschulpanzer Beutepanzer M14/41
Le Beutepanzer sans tourelle a ete capturé et  propulsé par Holzgas utilisé pour former les conducteurs. Il a une croix Balkenkreuz sur la superstructure.
Cependant ,il pourrait s’agir d’un Semovente M42 75/18 SPG. C’est difficile à dire car ils utilisent le même châssis.





Fahrschulpanzer Marder III
Les équipages de canons antichars automoteurs ont également dû apprendre à conduire leurs véhicules.
Il s’agit d’une photographie d’un Marder III Ausf.M converti en véhicule d’auto-école appele Fahrschulpanzer Marder III.
Comme le véhicule était plus petit que le châssis de char Panzer II  utilisé dans la formation des conducteurs, seules deux bouteilles de gaz pouvaient être montées à l’extérieur
sur le Marder III.


Fahrschulepanzerjäger 38(t) Ausf.M Marder III Holzgasantrieb





Fahrschulpanzer 38(t)
Le châssis de char Panzer 38 (t) construit par la Tchécoslovaquie a été utilisé comme base pour fabriquer des chasseurs de chars comme le Hetzer
et des canons antichars et d’artillerie automoteurs. Il a également été utilisé pour fabriquer des véhicules d’auto-école allemands alimentés au gaz de bois.
Les hautes tours fixées à l’arrière du véhicule sont l’unité de combustion du gazéifieur à bois Holzgas.
C’était un récipient étanche à l’air dans lequel était introduite une charge de bois, de charbon de bois ou de charbon anthracite.
Le combustible a été chauffé à l’intérieur ou à l’extérieur afin d’initier une gazéification autonome du combustible dans un environnement privé d’oxygène.
Le réservoir de précipitation est sur le côté, derrière les trois longs tuyaux de refroidissement et de stockage de gaz fixés des deux côtés du châssis .

Quatre véhicules Fahrschulpanzer 38 (t) dans une file d’attente dans un parc à ferraille post-WW2, attendant d’être découpés.

En fait ce procédé a été utilisé sur tous les engins allemands en service.
Logique.

Fahrschulpanzer Sd.Kfz.251/1 Halftrack
Les écoles de conduite militaires allemandes ont également converti les demi-chenilles Sd.Kfz.251 pour fonctionner avec des brûleurs Holzgas à gaz de bois
ainsi que des Stadtgas comprimés. Les half-tracks qui étaient équipés d’un poêle à bois avaient le gaz du brûleur canalisé dans le réservoir, puis dans le carburateur
du moteur modifié.
Les véhicules modifiés au bois et au gaz étaient donc techniquement un véhicule bicarburant.
La gazéification autosuffisante du charbon de bois ou du charbon nécessitait un autre combustible pour démarrer le processus.
La taille des réservoirs de gaz dépendait de la taille du véhicule, du moteur et du gazogène.
Les conteneurs de stockage de gaz étaient plus petits sur les half-tracks, car ils avaient un moteur avec un meilleur taux de consommation de carburant par rapport
aux moteurs de char. Dans le cas des petits moteurs, comme sur la voiture Kubelwagen, le gaz de bois était acheminé directement dans le carburateur du moteur modifié.

Sd.Kfz.250/1 Ausf.A leichter Schützenpanzerwagen (Holzgas) Vous pouvez voir le poêle à bois Holzgas à l’arrière.







Ce half-track alimenté par Stadtgas a été utilisé comme ambulance




Sd.Kfz.251/1 Ausf.B Stadtgas




Ce half-track allemand alimenté au gaz de bois a un brûleur à profil plus bas à l’arrière.

En voyant ce bricolage, on comprend mieux pourquoi il était urgent à Hitler dès 1942 d'aller conquérir les puits de pétrole du Caucase...

Véhicules de ravitaillement allemands
De nombreux véhicules de ravitaillement allemands qui opéraient derrière la ligne de front ont été équipés de brûleurs Holzgas à gaz a bois
en raison de pénuries de carburant.





Les véhicules Holzgas étaient connus pour leur faible puissance / mauvaise traction:
d’après les temoignages, une colline modeste (disons une pente de 15 à 25 degrés) était aussi mauvaise que le mont Everest pour eux, forçant de faire descendre des passagers /
ou a decharger les marchandises pour pouvoir monter.

Idem pour les chars de combat,aucune reprise,acceleration tres faible.
De ce fait,grosse surprise pour les nouveaux conducteurs quand ils se retrouvaient sur un char de combat original essence conme le Panzer IV,
il avaient l impression de conduire une voiture de sport tellement ca poussait!


source
tanks-encyclopedia.com

15% c'est déjà pas trop mal mais 25% c'est beaucoup.
C'est une cote qui monte de 25 mètres sur 100 mètres. Peu de voitures le font.

Il existe des photos, fin de guerre, où se côtoient des engins très modernes, Tiger II, Puma..., et des camions se servitude fumant et à la peine affublés de tout ce bricolage...