Le profil des dix snipers les plus sanglants de l’histoire

C’est au cours du siècle dernier que les tireurs d'élite sont devenus un élément essentiel des forces armées du monde entier.
Leur habileté et leur précision leur permettent d'effectuer des reconnaissances, d'infiltrer des camps hostiles et d'éliminer leurs adversaires.
Bien que tous les tireurs d'élite soient efficaces, certains se démarquent par le nombre total de tirs décisifs.
Voici la liste des dix tireurs d'élite les plus prolifiques de tous les temps, leurs antécédents et leurs compétences spéciales.

Chuck Mawhinney — 103 éliminations confirmées
Né Charles Benjamin Mawhinney, Chuck a rejoint les Marines après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires en 1967.
Fils d'un vétéran du Corps des Marines de la Seconde Guerre mondiale, Mawhinney a étudié à l'école Scout Sniper au Camp Pendleton.
Il a ensuite été affecté au premier bataillon, cinquièmes marines, première division de Marine au Vietnam du Sud après avoir terminé.
Entre son temps avec la cinquième division et le QG du peloton de tireurs d'élite, il aurait fait 216 victimes, dont 103 ont été confirmées.





Ce n'est pas seulement le nombre d'éliminations qui a fait de Mawhinney une légende parmi ses frères ; c'était sa précision et son dévouement envers ses camarades.
Une histoire raconte qu’alors que le bataillon était sous le feu, il a éliminé à lui seul tout le peloton.
S'il parlait rarement de son travail, il ne regrettait pas pour autant d'avoir rempli son devoir.


Chuck Mawhinney, après la guerre
Lorsque Mawhinney a été déclaré atteint de « troubles comportementaux de guerre » par un aumônier militaire, il a été retiré du champ de bataille du Vietnam
pour servir d'instructeur de tir de précision à Camp Pendleton.
En 1970, il a pris sa retraite et a commencé une nouvelle carrière avec le service des forêts des États-Unis.

Une fois de retour sur le sol américain, Mawhinney était discret sur le travail qu’il avait accompli au Vietnam, ne mentionnant jamais le nombre de ses victimes.
Bien qu'il ait gardé cette partie de sa vie privée, en 1991, son collègue tireur d'élite Joseph Ward a publié son livre Dear Mom: A Sniper's Vietnam,
qui racontait l'histoire de Mawhinney.
Une fois que le nombre de ses tirs décisifs a été rendu public, le Corps des Marines a officiellement reconnu Mawhinney pour avoir été le sniper le plus prolifique
dans l'histoire de sa branche militaire.

Adelbert Waldron — 109 éliminations confirmées
Adelbert F. Waldron a commencé sa carrière militaire dans la Marine des États-Unis où il a servi pendant environ 12 ans.
Pendant la guerre du Vietnam, il a été transféré dans l'armée de terre, où il a servi comme tireur d'élite dans la 9e division d'infanterie.
Lui et sa division ont été affectés à des bateaux PBR patrouillant dans le delta du Mékong, un point chaud notoire dans la région sud-ouest du pays.





La précision et le timing de Waldron étaient sans comparaison.
Une fois, alors qu'il se trouvait sous le feu ennemi, ce soldat a réussi à toucher une cible qui se trouvait à plus de 900 mètres alors qu'il se trouvait à bord d'un navire en mouvement.
Au total, Waldron a été crédité de 109 tirs décisifs.

Adelbert Waldron, après la guerre
Le service exemplaire de Waldron n'est pas passé inaperçu. À son retour aux États-Unis, le tireur d'élite a reçu la Distinguished Service Cross, la Silver Star, trois Bronze Stars
et la Presidential Unit Citation pour son dévouement, sa bravoure et son engagement.

Waldron a ensuite servi comme instructeur de tir pour l'armée. Il a été affecté à Fort Benning, en Géorgie, cependant, il n'est pas resté longtemps.
Il a définitivement quitté l'armée en 1970. Waldron a alors commercialisé ses compétences en travaillant comme entrepreneur militaire privé, ingénieur en armes à feu
et instructeur d'armes à feu pour un ancien agent de la CIA nommé Mitchel WerBell III.
Après s'être retiré de la vie publique, Waldron est décédé en 1995 à l'âge de 62 ans.

Des assassins, car leurs victimes défendaient leur pays.
Les snipers soviétiques étaient des héros, car défendant leur sol, eux.
Ce qui n'a pas empêché, dans l'immédiat après guerre, que nombre d'entre eux, souvent les femmes, aient eu une reconversion difficile.
Pas évident en effet de trouver un boulot, ou simplement l'âme soeur quand on est crédité de plusieurs dizaines, voire centaines de victimes, quand bien même ennemies...

Il y a eu bien d'autres snipers entre autre des russes, sans oublier un finlandais, faut que je retrouve leurs noms.
Ils ont tous défendus leur patrie, d'autres se sont fait plaisir sur des "cibles".

Vous exitez,les russes ont des plus gros scores,ils arrivent apres....

Celui la devait etre premier de cette liste,je l ai manque...


Carlos Hathcock — 93 éliminations confirmées
Né à Little Rock, Arkansas, le 20 mai 1942, Carlos Hathcock est crédité de 93 tirs décisifs, bien que les estimations modernes aient déterminé que le nombre réel
serait plus de l’ordre de 300 ou 400.
Hathcock s'est familiarisé avec les armes à feu à un âge précoce, car sa famille comptait sur la chasse comme source de nourriture.

À l'âge de 17 ans, Hathcock s'est enrôlé dans la Marine et a rapidement été déployé au Vietnam.
Bien qu'il ait commencé sa carrière dans la police militaire, en raison de sa capacité au tir, il a été transféré au poste de tireur d'élite, où il a rapidement accumulé 93 tirs.
Homme de précision, Hathcock a été choisi pour des missions top-secrètes telles que tuer le général PAVN et abattre le chef Viet Cong.
Il était considéré comme une telle menace par l'armée nord-vietnamienne qu'ils ont offert une récompense de 30 000 $ pour sa tête.





Carlos Hathcock, la fin de son service
La carrière légendaire de Hathcock en tant que tireur d'élite a pris fin brutalement le 16 septembre 1969.
Il était à bord d'un véhicule amphibie avec sept autres Marines lorsqu'ils ont heurté une mine antichar.
Bien qu'il ait subi des brûlures mettant sa vie en danger, Hathcock a quand même réussi à retirer les sept hommes de l'épave en feu avant d'être immergé de force
dans le ruisseau à proximité. Lui et son équipe ont été évacués, et ne sont jamais retournés au Vietnam.

Bien que ses brûlures lui aient causé toute une vie de douleur, Hathcock est resté dans l'armée, aidant à établir l’école de sniper du Corps des Marines en Virginie.
En 1975, sa santé a commencé à décliner après avoir reçu un diagnostic de sclérose en plaques.
Il a succombé à la maladie en 1999. Il a été inhumé au Woodlawn Memorial Gardens à Norfolk, en Virginie.

Henry Norwest — 115 éliminations confirmées
Né à Fort Saskatchewan, en Alberta, le 1er mai 1884, Henry Louis Norwest a travaillé comme employé de ranch, artiste de rodéo et gendarme dans la Royal Northwest Police
avant de s'enrôler dans l'armée canadienne en 1915. Il s'est d'abord enrôlé sous le nom d'Henry Louie à Wetaskiwin, cependant, après seulement trois mois,
il a été libéré pour « ivresse » selon les registres officiels. Jamais du genre à abandonner, il s'est réengagé à Calgary sous le nom de Henry Norwest.

Au cours de ses trois années de service pendant la Première Guerre mondiale pour le 50e bataillon d'infanterie canadien, Norwest a été crédité de 115 éliminations confirmées,
bien que le vrai nombre soit probablement plus élevé.
En raison de sa précision, de sa capacité à se camoufler et de ses tactiques furtives, Norwest était souvent utilisé pour des missions de reconnaissance périlleuses
dans le « No Man's Land ».





Henry Norwest, engagé jusqu'à la fin
Pendant la bataille de la crête de Vimy, Norwest a joué un rôle important dans la conquête du terrain.
Il a reçu la Médaille militaire en 1917 pour sa contribution héroïque. Bien qu'il soit un tireur d'élite doué, Norwest n'a jamais vu la fin de la guerre à laquelle il a participé.
Alors qu'il était en mission pour trouver le camp ennemi, il a été abattu par un sniper allemand avant qu'il ne puisse riposter.
L'armée canadienne lui a décerné une barrette à titre posthume, faisant de lui l'un des 90 soldats du CEC à recevoir cet honneur.

En voici un russe très connu, sanglant non, il a défendu son pays avec honneur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Vassili_Grigorievitch_Za%C3%AFtsev#:~:text=Vassili%20Grigorievitch%20Za%C3%AFtsev%20(en%20russe,et%20le%2017%20d%C3%A9cembre%201942

Et en dessous tu en as beaucoup :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_tireurs_d%27%C3%A9lite_de_la_Seconde_Guerre_mondiale_sur_le_front_de_l%27Est

Ce finlandais dont je parlais :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Simo_H%C3%A4yh%C3%A4

Chris Kyle — 160 éliminations confirmées
Né le 8 avril 1974 à Odessa, au Texas, Chris Kyle a grandi dans le milieu de l'agriculture et l'élevage, mais gagnait sa vie en tant que cavalier de rodéo professionnel.
Après avoir subi une blessure qui a entraîné une intervention chirurgicale qui a mis fin à sa carrière, Kyle a rejoint la Marine des États-Unis.
Il a rapidement reçu une invitation à rejoindre la formation des SEAL au Coronado, en Californie, en 1999.
Au cours de sa carrière dans la Marine, Kyle a effectué quatre tours en Irak.






En tant que tireur d'élite en Irak, Kyle a été crédité de 160 tirs décisifs dans les régions de Fallujah, Ramadi et Bagdad.
Après avoir reçu le surnom de « Shaitan Ar-Ramadi » (Shaitan signifiant Diable), une récompense pour sa tête d'une valeur de 20 000 $ a été rendue publique.
À la fin de son quatrième tour, cette récompense avait été élevée à 80 000 $.

Chris Kyle, une fin amère
En 2009, Kyle a mis fin à sa carrière militaire et est rentré chez lui pour encadrer d'autres anciens combattants souffrant de syndrome post-traumatique.
L'un des soldats qu'il aidait était un homme du nom d'Eddie Ray Routh.
Le 2 février 2013, Kyle et son ami Chad Littlefield se sont rendus au stand de tir du comté d'Erath au Texas pour aider Routh à faire face aux bruits déclencheurs
de son syndrome post-traumatique.





Là-bas, Routh a ouvert le feu sur Kyle et Littlefield, les tuant tous les deux sur le coup.
Aucun des deux hommes ne savait qu'il avait reçu un diagnostic de schizophrénie aggravée par le syndrome post-traumatique.
Lorsqu'on lui a demandé pourquoi il avait assassiné ses mentors, Routh a répondu qu'il l'avait fait parce qu'ils l'avaient ignoré pendant leur trajet.
Alors que Routh a été condamné à la prison à vie, le corps de Kyle a été inhumé au cimetière d'État du Texas à Austin.
Un film retracant son parcours est sorti en 2014 -"American Sniper".

De toute façon, et dans la mesure du possible, un pays ne peut pas se passer de snipers dans son armée. Les meilleurs au monde sont très peu, vraiment très peu. Etre capable de tirer à 1000 mètres tout comme à plus de 4000 mètres c'est pas donner à tous. Généralement ils sont deux, l'un avec son ordinateur qui entre toutes les données, météo, distance etc... Ca calcule et selon les résultats c'est possible ou pas, il donne ça au tireur qui choisit sa balle, règle son arme, prend son temps (s'il le peut) et tire. En général après (exemple) 3000 mètres la "cible" est touchée et c'est ensuite que le bruit du coup de feu arrive, trop tard s'ils sont deux, l'autre reçoit aussi une balle.
Ayant fait du tir j'ai un certain mérite pour eux, je parle de la concentration et de leur précision.

Vasily Zaytsev — 242 éliminations confirmées
Né à Yeleninskoye, dans le gouvernorat d'Orenbourg, le 23 mars 1915, Vasily Zaytsev a grandi avec son grand-père, qui lui a appris à tirer.
Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il a travaillé dans la construction jusqu'en 1937, date à laquelle il a rejoint l'armée soviétique et a servi dans la flotte du Pacifique.
Lorsque l'Union soviétique est entrée dans la Seconde Guerre mondiale, Zaytsev s'est porté volontaire pour rejoindre les lignes de front.

Affecté au 1047e régiment, Zaytsev a été crédité de 32 tirs décisifs avant d’être formé comme tireur d'élite.
Ses compétences lui ont valu un poste dans l'escouade des tireurs d'élite en 1942, juste avant la bataille de Stalingrad.
Avec les connaissances que son grand-père lui avait apprises, Zaytsev n'était pas seulement un maître de la furtivité et du camouflage, mais il avait également
une capacité à couvrir une large étendue de terrain depuis une zone confinée. Alors qu'il servait dans l'Armée rouge, Saytsev a été crédité de 242 tirs décisifs.





Vasily Zaytsev, un dévouement inébranlable
Vasily Zaytsev avait déjà accumulé plus de 200 tirs lors de la bataille de Stalingrad en 1943.
Puis une attaque au mortier allemand lui a causé une blessure faciale importante qui l’a rendu aveugle.
Le mois suivant, il a reçu le titre de héros de l'Union soviétique. Tout en se remettant de sa blessure, Zaytsev a recruté et formé d'autres tireurs d'élite
avant de retourner au front pour mettre fin à la guerre lors de la bataille de Seelow Heights en Allemagne.






Une fois la guerre terminée, Zaytsev a rejoint le Parti communiste, mais a ensuite été envoyé dans un centre de détention provisoire pendant deux ans.
Une fois libéré, il s'est installé à Kiev, en Ukraine, où il a vécu une vie tranquille en tant qu'ingénieur jusqu'à sa mort à l'âge de 76 ans, en 1991.
Zaytsev a été enterré avec tous les honneurs militaires au mémorial de Stalingrad à Volgograd.

Lyudmila Pavlichenko — 309 éliminations confirmées
Née le 12 juillet 1916 à Bila Tserkva, Lyudmila Pavlichenko a ensuite déménagé à Kiev, où elle a travaillé à l'usine d'Arsenal en tant que monteuse.
La jeune femme s’est mise au tir comme passe-temps, et c'est là que ses compétences de tireur d'élite se sont affirmées.
Dans les années 1930, Pavlichenko, mariée et mère d'un fils, s'est inscrite à l'Université de Kiev, où elle a obtenu une maîtrise en histoire.

Après l'invasion nazie du territoire soviétique, Pavlichenko a estimé qu'il était de son devoir de se porter volontaire pour le service militaire
et a choisi de suivre une formation de tireur d'élite.
Elle a été affectée à la 25e division de fusiliers, et est devenue l'une des 2 000 snipers à servir dans l'Armée rouge.
Alors qu'elle servait près de Belyayeva, elle a fait ses deux premiers tirs décisifs, qui sont très vite montés à 187.





Lyudmila Pavlichenko, après la guerre
En 1942, Pavlichenko a été promu au grade de lieutenant dans l'Armée rouge.
Lorsque l'armée roumaine a pris le contrôle d'Odessa, Pavlichenko et son unité ont été déplacés à Sébastopol, où sa liste de tirs décisifs a continué à augmenter.
Selon le Southern Army Council, cette tireuse d'élite surnommée « Lady Death » (Madame Mort) est créditée de 309 éliminations confirmées ;
parmi lesquelles 257 étaient des soldats allemands et 36 étaient des tireurs d'élite ennemis.





Après avoir subi une blessure grave due aux éclats d'un obus de mortier, Pavlichenko a rangé son arme et est retournée à l'école pour terminer sa maîtrise, avant d’entamer une carrière d'historienne pour l'Armée rouge.
Cependant, à l'âge de 58 ans, elle a subi un accident vasculaire cérébral et est décédée.
Elle est toujours considérée comme la tireuse d'élite féminine la plus talentueuse de tous les temps.

Ces gens là se sont dévoués pour leur patrie, sanguinaires non. C'est pas non plus le boulot le plus simple. Faut savoir se fondre dans la nature et rester sans bouger durant des heures avant de passer à l'acte.

Francis Pegahmagabow — 378 éliminations confirmées
Francis Pegahmagabow est né dans la réserve de la Première nation de Shawanaga à Nobel, en Ontario, le 9 mars 1891.
Il a développé ses talents de tireur d'élite dès son plus jeune âge, en chassant pour se nourrir.
Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Pegahmagabow s'est porté volontaire pour servir dans le Corps expéditionnaire canadien en 1914
et a ensuite été affecté au 23e Régiment.





Après avoir été au cœur de l'action lors de la deuxième bataille d'Ypres et de la bataille de la Somme, Pegahmagabow s'est forgé une réputation pour sa précision
de tireur d'élite féroce et sa loyauté indéfectible envers ses compagnons d'armes.
L'une de ses actions les plus héroïques a eu lieu lors de la bataille de la Scarpe. Voyant que sa compagnie manquait dangereusement de munitions,
Pegahmagabow s'est rendu seul dans le « No Man's Land » pour rassembler des fournitures auprès des soldats morts laissés sur place.
À la fin de la guerre, il avait à son compte 378 éliminations confirmées et plus de 300 captures vivantes.


Francis Pegahmagabow, après la guerre
Au moment où Pegahmagabow est revenu au Canada, il avait servi du début jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale, avait atteint le grade de sergent-major
et avait reçu l'Étoile de 1914-1915, la Médaille de guerre britannique et la Médaille de la victoire.
Même s'il était encore membre de la milice du régiment algonquin, Pegahmagabow a suivi les traces de son père et de son grand-père en devenant
le chef de la bande de Parry Island.

En raison de son activisme pour les droits du peuple amérindien, il a été élu chef suprême du gouvernement indépendant autochtone en 1943,
mais a ensuite été destitué. En 1952, Pegahmagabow a subi une crise cardiaque et est décédé dans la réserve de Parry Island à l'âge de 64 ans.

Etonnante histoire de cet indien...
J'ai vu la tombe de V.Zaitsev sur le Kourgan Mamaiev. Simple, comme les autres.

Fyodor Okhlopko — 429 éliminations confirmées
Né dans une famille paysanne yakoute de Krest-Khaldzhay le 3 mars 1908, Fiodor Okhlopkov a eu une enfance difficile.
Orphelin à l'âge de 12 ans, il n'a été limité qu'à une éducation primaire, car il a dû quitter l'école pour subvenir aux besoins de ses frères et sœurs.
Entre son travail de transporteur dans une mine et d'opérateur de machine dans une ferme collective, il a passé son temps libre à suivre une formation
de tireur d'élite avec Osoaviakhim.

Fyodor et son frère ont tous deux été enrôlés dans l'Armée rouge au début de la Seconde Guerre mondiale, mais son frère a été tué au combat moins d’un an plus tard.
Irrité par sa perte insensée, Okhlopkov a juré de venger sa mort, ce qu'il a sans aucun doute fait.
Exerçant la double fonction de tireur d'élite et de mitrailleur, ses éliminations confirmées sont au nombre de 429.
Le nombre de décès causés par ses armes automatiques reste inconnu.





Fyodor Okhlopkov, la fin d’une bataille
Étant en première ligne pendant la majeure partie de sa carrière militaire, Okhlopkov a subi douze blessures graves.
La dernière est survenue le 23 juin 1944, lorsqu'il a été gravement blessé à la poitrine lors d'une bataille intense contre la Biélorussie.
Après avoir été transporté par avion vers un hôpital derrière les lignes de front, il a été déterminé que l'étendue de la blessure était trop grave
pour qu'il puisse reprendre du service.

Bien qu'on lui ait demandé de participer au défilé du jour de la victoire à Moscou, il a également été démobilisé du service militaire peu de temps après.
En raison de son origine ethnique, il n'a pas reçu l'étoile d'or ou le titre de héros de l'Union soviétique.
Ce n'est qu'en 1965 que le gouvernement a autorisé Okhlopkov à porter le titre honorifique, cependant, il n'a bénéficié de cet honneur que pendant trois ans,
car il est décédé en 1968 à l'âge de 60 ans.

Simo Hayha — 505 éliminations confirmées
Né à Rautjarvi, dans la province de Viipuri, en Finlande, le 17 décembre 1905, Simo Hayha a développé ses talents de tireur en chassant avec son père.
Au cours du temps, ses capacités n’ont fait que s'améliorer, ce qui lui a valu de nombreux trophées lors de compétitions locales.
Lorsque l'Union soviétique est devenue une menace pour la Finlande en 1939, Hayha a rejoint la 6e compagnie finlandaise de l'escouade de tireurs d'élite JR 34
pendant la bataille de Kollaa.

Profitant de la nature, Hayha s'est habillé de blanc pour se fondre dans la glace et la neige.
Même à des températures proches de zéro degré Celsius, il s'enfouissait dans la neige pour se couvrir et plaçait des morceaux de glace sur sa langue
pour cacher sa respiration. Comme l'ennemi ne pouvait pas le détecter, il a pu facilement éliminer 505 soldats de l'Armée rouge au cours des 100 premiers jours de combat.
Ce nombre incroyable d’éliminations a valu à Hayha le surnom de « mort blanche ».





Simo Hayha, survie miraculeuse
Malgré ses brillantes tactiques de camouflage, le 6 mars 1940, Hayha a été touché à la mâchoire gauche par la balle d'un tireur d'élite de l'Armée rouge.
Il est resté inconscient pendant plusieurs jours avec une blessure dévastatrice.
Il s’est miraculeusement réveillé le 13 mars, le jour même où la paix a été déclarée entre les deux nations.
Avec près de la moitié de son visage emporté, il a fallu à Hayha 14 mois et 26 interventions chirurgicales pour récupérer.

Bien qu'il ait été promu sous-lieutenant à la fin de la guerre, Hayha a pris sa retraite.
Au lieu de tirer sur l'ennemi, il est devenu un chasseur d’élans et éleveur de chiens.
Il a vécu jusqu'à l'âge de 96 ans et est décédé en 2002 dans une maison de retraite pour vétérans à Hamina.



La précision, la retenue, la bravoure et l'habileté sont sans aucun doute des traits qui définissent tous les individus énumérés ci-dessus,
mais ils ne s'acquièrent pas seulement grâce à la puissance de feu. Il faut également beaucoup de matière grise.
Ces espions d'importance historique étaient tous doués de ces mêmes qualités et ont eu un impact sur le monde dans lequel nous vivons !


source
en.lastnighton.com

Fyodor Okhlopko et son fusil Mosin Nagant.
Simo Hayha je connais pas l'arme.

Faut avoir un état d'esprit particulier pour faire ce genre de "boulot"...

vania a écrit:

Faut avoir un état d'esprit particulier pour faire ce genre de "boulot"...

Le même que le simple soldat sauf que tu as plus de chance de réussite. Tu prends ton temps. Après voir l'autre tomber je ne sais pas ce que ça fait, j'ai jamais essayé et j'ai pas non plus envie de le savoir. Ennemi ou pas.
Il faut aimer tuer à la bas c'est une certitude.

Il y a pire,c est le gars que se sert d un lance-flamme

naga a écrit:

Il y a pire,c est le gars que se sert d un lance-flamme

Exact.
Enfin il y a tellement d'horreurs que la liste est trop longue.