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 Les aveux des femmes de criminels nazis

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naga
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MessageSujet: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeJeu 14 Déc - 13:41

Les aveux des femmes de criminels nazis

«J'étais incapable de comprendre comment les femmes de tous les accusés pouvaient non seulement voir quotidiennement ces individus à la maison,
être assises avec eux à la même table et partager avec leurs maris leurs joies et malheurs, mais également leur dire des mots doux, accepter leur tendresse,
et enfin les aimer et leur faire des enfants. Je ne doutais pas et je ne doute toujours pas que ces femmes devaient savoir et connaissaient les actions criminelles de leurs maris.»

Tatiana Stoupnikova «Rien que la vérité. Procès de Nuremberg. Souvenirs d'une traductrice».


Qu'elles aient été au courant ne fait aucun doute.
Mais que pensaient-elles de leur «travail», de leurs opinions?
Cela dépend. La fourchette est très large. D'un côté Margarita Ley, la seconde femme (probablement officieuse) du directeur du Front du travail Robert Ley,
était franchement antifasciste et a fui son mari avec ses enfants en 1938.
De l'autre… difficile de choisir quelqu'un. Un trop grand nombre de femmes sont devenues complices, voire inspiratrices de criminels nazis - Magda Goebbels, Margaret Hess,
Anneliese von Ribbentrop.

D'ailleurs, cette dernière n'a subi aucun châtiment et a même conservé son immense fortune en tant que membre de la famille des magnats industriels Henkel.
Contrairement, par exemple, à Emmy Göring, complètement apolitique, qui a été placée en détention et condamnée.
Ses biens ont été confisqués et elle a vécu ses derniers jours très modestement.

Cette dernière n'a pas été la seule à se faire condamner.
Durant le printemps et l'été 1945, les familles de plusieurs responsables éminents du Troisième Reich ont été arrêtées par le contrespionnage américain.
Les femmes ont été envoyées dans des camps pénitentiaires, les enfants ont été envoyés dans des orphelinats.
Par la suite, ces enfants ont été accueillis par des proches, d'autres ont été rendus à leurs mères. L'unique raison de leur condamnation était le lien de parenté
avec les criminels nazis.
L'accusé Hans Frank écrivait ainsi dans sa lettre au juge américain du Tribunal Francis Biddle que sa sœur arrêtée «n'avait jamais manifesté aucune activité politique
ni été membre du parti nazi», et que son occupation principale était de prendre soin de sa mère âgée.

Quand il a appris l'activité du contrespionnage, le commandant de la prison de Nuremberg, le colonel Burton Andrus, est devenu furieux.
Il a instauré un contrôle strict de la détention de ses prisonniers, et il était difficile de le soupçonner de loyauté envers les nazis.
Il a envoyé une protestation écrite directement au QG du Commandement suprême de l'armée américaine en Allemagne exigeant de libérer immédiatement
les femmes et les enfants.
Andrus était guidé par des notions pratiques: «Dans le cas contraire, la défense fournira à la cour de tels témoignages que les Américains eux-mêmes devront prendre la place
des accusés sur le banc.» La protestation a fait son effet et les familles ont été libérées.

Ces femmes avaient un point commun: Adolf Hitler. «Hitler était le centre de notre vie», a écrit dans ses mémoires Henriette von Schirach.
Elles étaient toujours sous ses yeux. Hitler mariait et réconciliait ses complices avec elles, baptisait leurs enfants.

Magda Goebbels passait plus de temps avec le führer qu'avec son propre mari.
Quand Rudolf Hess est parti en Écosse en 1941, ce qui ressemblait à une trahison, Hitler a continué de prendre soin de son épouse.
Jusqu'au dernier jour, il n'a pas épousé Eva Braun, la gardant en tant qu'amante, mais le Troisième Reich avait besoin d'une «première dame».
Il encourageait la rivalité entre Emmy Göring et Magda Goebbels pour ce statut.

Afin d'amadouer Hitler, certains de ses proches nazis ont épousé des «aryennes», de grandes blondes aux yeux bleus, seulement pour leur apparence.
Néanmoins, pratiquement toutes étaient des femmes exemplaires. D'autres sont restées fidèles jusqu'au bout à leurs maris pendus.
De plus, certaines femmes, sorties de l'ombre de leurs maris tueurs, sont devenues des protectrices fidèles de leur idéologie et même des icônes du néonazisme.


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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeJeu 14 Déc - 14:30

Aucune différence entre hier et aujourd'hui, absolument aucune.
Regardes le boucher juif (actuel) et ce qui doit lui servir de femme + ceux et celles qui le suivent. Bon nombres de débiles politiques dans le monde et leurs femmes etc... Rolling Eyes
Des patrons orduriers et pourris et leurs femmes. Elles se taisent toutes et profitent, voilà. Neutral
J'édite :
Sans que ce soit un dictateur mais Zelenski sa femme as ton avis ? Elle profite bien de tout. Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeSam 16 Déc - 13:03

Emmy Göring

Mari: Hermann Göring. Vice-führer, président du Reichstag.
Condamné par le tribunal de Nuremberg à la pendaison.
Il s'est suicidé par empoisonnement le 15 octobre 1946 à quelques heures de son exécution.

Hermann et Emmy Göring se sont mariés en 1935, quand tous les deux avaient 42 ans.

Emmy Sonnenmann et Hermann Göring lors d'un concert un mois et demi avant leur mariage, le 26 février 1935.

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Emmy était actrice (des rumeurs disaient qu'elle s’était prostituée durant sa jeunesse) et une personnalité accomplie.
Avant de se rapprocher de Göring, elle n’avait pas été amie avec des nazis, et une fois devenue «première dame» elle ne s’est pas ingérée dans les affaires du Reich.
Elle a adhéré au NSDAP pour la forme - après le mariage sa carte du parti lui a été donnée sur exigence de Heinrich Himmler.


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Les Göring étaient un couple heureux et amoureux.
Trois ans plus tard est née leur fille Edda, qui a été érigée au rang de «princesse nazie» par la propagande.


Les aveux des femmes de criminels nazis Zzzzzzzzzzzzzzzzzzz-Adolf-Hitler-bei-Taufe-Edda-Goerings-Foto-1938


Beaucoup de choses ont été écrites sur le luxe de cette famille (plusieurs œuvres d'art ont été offertes pour la naissance d'Edda).
Emmy Göring n'était pas offusquée par le fait que tout ce luxe soit le fruit du vol.
Elle estimait que sa mission était de soutenir son mari dans les moments difficiles et de contenir son humeur arrogante.


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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeSam 16 Déc - 13:08

Curieusement beaucoup de femmes sont dans ce cas. scratch Elles la ferme et profitent. Neutral
Difficile de comprendre et surtout d'admettre ce fait. scratch Pas toutes non plus. Heureusement. En ce moment il y a l'ex femme de Michel Fourniret en procès, ça ressemble bien à, l'exemple de la femme qui s'est tut voire aider aussi. silent
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeSam 16 Déc - 13:09

Cette aptitude lui a été utile en pleine guerre quand Göring est tombé en disgrâce aux yeux d'Hitler, qui aurait exigé de tuer toute sa famille.
Göring n'y avait pas cru, et avait décidé pour lui que cet ordre venait du «sale porc» Bormann.
Mais Emmy Göring y a cru.
«Mon mari était hors de lui qu'Hitler puisse le soupçonner de déloyauté. Il était si furieux et injuriait tellement Hitler que j'ai eu peur que la sécurité l'abatte sur place.
J'ai demandé au garde d'oublier ce qu'il avait entendu. Ce soldat m'a répondu que oui, il oublierait, mais qu'il pensait que mon mari avait raison.

Déloyauté! Dieu sait quels sacrifices a dû faire mon mari uniquement par loyauté envers Hitler! Il a perdu sa santé, sa fortune et sa première femme suite au putsch de 1923.
Il soutenait Hitler en tout. Il l'a aidé à arriver au pouvoir. Et en remerciement pour cela, il a reçu un mandat d'arrêt et un ordre d'exécution.
Ils voulaient même fusiller mon enfant! Quand nous avons appris le suicide d'Hitler, Hermann a noté amèrement que le plus dur pour lui était qu'il ne pourrait plus jamais dire
à Hitler en face comment il avait été injuste avec lui», a-t-elle déclaré au psychologue militaire américain Gustave Gilbert, qui lui a rendu visite pendant le procès de Nuremberg.

Aux yeux d'Emmy Göring, son mari Hermann incarnait la noblesse.
Elle jugeait exemplaire sa position au procès de Nuremberg et blâmait les autres accusés: «Si quelqu'un avait eu le courage de se lever pour dire:
"oui, j'ai soutenu le führer, faites de moi ce que vous voulez".
Il est honteux d'entendre maintenant tant d'Allemands se frapper la poitrine en affirmant qu'ils n'ont jamais soutenu Hitler et qu'ils ont été forcés d'adhérer au parti.
De l'hypocrisie partout, c'est répugnant! Je comprends maintenant qu'en voyant de nombreux Allemands tourner le dos à Hitler pour cacher leurs affaires avec lui
en craignant les vainqueurs, il ait décidé de renoncer. Il détestait Hitler pour tout ce qu'il avait fait.
Mais en ce qui concerne la loyauté envers lui, Hermann était un fanatique. Sur ce point nous divergions.»

Emmy Göring affirmait qu'Hitler était un malade mental: «Seulement cette volonté de fer, seulement l'aspiration à avancer vers l'objectif coûte que coûte.
Aucun compromis, aucun répit. Il était différent au début. Vers la fin il avait manifestement perdu la raison.»

Ce qui n'était pas le cas de «son Hermann»: «Mon Dieu, le sort de l'Allemagne aurait pu être si différent s'il était devenu führer avant la guerre.
La guerre n'aurait jamais eu lieu. Ni les persécutions. Vous connaissez mon mari. Il ne fait pas partie de ceux qui sont rongés par la haine.
Il vivait lui-même et laissait les autres vivre.»


Emmy Göring, épouse du général maréchal Hermann Göring, est classée comme « Belastete », ce qui signifie militante de catégorie II dans l’initiative de dénazification
des forces alliées.
Après deux jours de procès, elle a été condamnée à 30 % de confiscation de ses biens, à un an de camp de travail et à cinq ans d’interdiction de stage à Garmisch-Partenkirchen.

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Même après l'annonce de sa condamnation à la peine capitale, Emmy Göring pensait que Göring serait épargné tellement elle le considérait comme une grande personnalité.
Elle était convaincue qu'il serait exilé sur une île, comme Napoléon.

En 1948, Emmy Göring et sa fille Edda, 10 ans, ont été arrêtées par les Américains.
Le tribunal a condamné la veuve à une saisie partielle des biens et à un an de travaux forcés dans un camp.
Le comportement d'Emmy Göring a marqué le personnel du camp parce qu'elle laissait partout des photos de son Hermann bien aimé, ce qui lui valait souvent des punitions.
En 1967, elle a publié un livre intitulé Aux côtés de mon mari.

«Je l'ai quittée avec l'impression que la dame de cœur de Göring était encore très amoureuse de son chevalier brillant, qu'elle avait érigé sur une tour d'ivoire
pour mieux contempler les actes de son héros et honorer sa nature bruyante.
Et la prise de conscience austère que son héros était le serviteur d'un tueur n'a pas dissipé ses illusions concernant son mari», écrivait Gustave Gilbert.


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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeDim 17 Déc - 1:57

Luise Jodl

Mari: Alfred Jodl. Chef d'état-major de la direction opérationnelle du Commandement suprême de la Wehrmacht.
Condamné par le tribunal de Nuremberg à la pendaison. Exécuté le 16 octobre 1946.


Alfred Josef Ferdinand Jodl (en allemand : (10 mai 1890 - 16 octobre 1946) était un Generaloberst allemand qui a servi comme chef d’état-major des opérations
de l’Oberkommando der Wehrmacht - le haut commandement des forces armées allemandes - tout au long de la Seconde Guerre mondiale.


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Le général Alfred Jodl est arrivé à Nuremberg peu de temps après son mariage.
Un mois avant la capitulation de l'Allemagne, il s'est remarié avec Luise, amie de sa première femme défunte.

À Nuremberg, Luise Jodl est devenue une curiosité locale.
Elle correspondait activement avec son mari, communiquait avec l'avocat de ce dernier et assistait aux audiences.
Elle se levait de sa place, faisait des signes de la main à son mari, l'appelait fort par son prénom.
En fin de compte, les juges ont exigé de faire sortir cette dame expressive de la salle d'audience pour non-respect de la discipline.


Louise Jodl travaillant avec des documents pour la réhabilitation de son mari Alfred Jodl.

Les aveux des femmes de criminels nazis Zzzzzzzzzlouise


Luise Jodl ne manquait aucune opportunité de justifier son mari aux yeux de l'humanité.
«Il rentrait à la maison très tard, épuisé et sans voix. Sans rien dire, je comprenais qu'il cherchait, de nouveau en vain, à persuader Hitler de changer d'avis.
Je ne pouvais qu'essayer de le rassurer, simplement lui donner du répit.
Finalement, nous parlions de choses sans importance, de la météo, des chiens», disait-elle dans une interview à une journaliste britannique.

Luise Jodl a écrit des télégrammes au Président américain Harry Truman pour demander de contribuer à l'assouplissement de sa peine. En vain.
Luise Jodl était une fidèle combattante du Reich, qui servait à un poste à basse responsabilité au ministère de la Défense.
Elle n'affichait pas un enthousiasme nazi particulier, mais c'est sur des gens comme elle que le régime tenait: une Allemande honnête, disciplinée et obéissante.

Luise von Benda, la seconde femme de Jodl, s’efforce d’obtenir la réhabilitation de son mari et parvient à faire ouvrir une procédure au tribunal chargé
de la dénazification à Munich.
Jodl est innocenté et le tribunal déclare que si Jodl avait été encore vivant, il n’aurait été classé ni dans le groupe 1 (coupables majeurs), ni dans le groupe 2 (coupables).
L’accusation renonce alors à tout recours et le jugement est prononcé le 2 mars 1953.

La décision du tribunal et la réhabilitation de Jodl ne sont toutefois pas acceptées par les autorités d’occupation américaines et le haut-commissaire américain parvient à faire casser
le jugement. Avec pour justification le fait que le jugement du tribunal allait à l’encontre du jugement de Nuremberg.
Le ministre bavarois pour la libération politique révoque le 3 septembre 1953 le jugement du 2 mars 1953.


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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeDim 17 Déc - 10:35

Un cas très différent : juste mariée il est normal qu'elle défendait son mari. Ca s'appelle de l'amour, c'est partout.
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeDim 17 Déc - 11:21

Goering, le plus corrompu et le plus cynique des dirigeants du Reich.
Citation :
sa fille Edda, 10 ans
Elle a évidemment changé de nom... scratch
Jodl, surnommé "la voix de son maître".
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeDim 17 Déc - 11:24

Qui n'en aurait pas fait autant, changer de nom, c'est logique.
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeDim 17 Déc - 12:59

Adèle Streicher

L une des rare photo d elle (a Nuremberg-1945)

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Mari: Julius Streicher. Gauleiter de Franconie, rédacteur en chef du journal antisémite Der Stürmer, idéologue du racisme.
Condamné par le tribunal de Nuremberg à la pendaison. Exécuté le 16 octobre 1946.


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L'apparition éphémère d'Adèle Streicher dans la salle 600 a fait grande impression sur les témoins.
Tout le monde tentait de comprendre comment cette jeune femme charmante avait pu lier sa vie à un être aussi répugnant.
Même ses complices dédaignaient la compagnie de Julius Streicher, éditeur pornographe et, selon des rumeurs, pervers.

Adèle Streicher ne s'est pas retrouvée dans la salle d'audience de son propre gré: son mari l'a convoquée en tant que témoin de la défense.
Avant leur mariage, elle avait travaillé comme sa secrétaire pendant un certain temps.
Adèle Streicher portait une longue robe de velours rouge. La salle s'est figée en admirant la témoin.
Il lui a été demandé pourquoi elle avait épousé Streicher juste avant la fin de la guerre. «Il a dit qu'il irait sur les barricades», a répondu la témoin.
Elle n'a rien dit d'autre d'intelligible.
Les avocats expérimentés ont facilement compris l'idée de Streicher: en voyant sa magnifique femme, les juges seraient plus souples. Mais en vain.

Adèle Streicher (Tappe) est tombée dans l'oubli. Témoin de l'histoire des derniers mois de la vie de l'un des principaux criminels nazis,
elle a disparu sans laisser de traces.


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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeDim 17 Déc - 13:13

Henriette von Schirach

Mari: Baldur von Schirach. Gauleiter de Vienne. Condamné par le tribunal de Nuremberg à 20 ans de prison.
Il a purgé toute sa peine. Il est mort en liberté en 1974.


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Elle a franchi le parcours de l'enthousiasme nazi jusqu'à la lucidité et la déception.
Cette femme fait partie des rares femmes de criminels à avoir reconnu ses erreurs et parlé de remords de conscience.
En 1956, elle a écrit un livre sur son passé intitulé Le prix de la gloire.

Henriette von Schirach a connu Hitler encore enfant, avant son mari devenu chef des Jeunesses hitlériennes et responsable de Vienne, Baldur von Schirach.
Le fait est que le père de Henriette von Schirach, Heinrich Hofmann, était en 1923 un ami proche du führer au NSDAP et son photographe personnel.
Difficile de dire si Hitler était impliqué dans leur décision de se marier, mais il a été témoin de leur mariage, tout comme lors d'autres mariages de ses subordonnés et adeptes.
«Nous ne voulions rien entendre, nous étions inconscients et pensions que nous faisions une chose parfaitement juste. Il y avait trop de festivités et de cadeaux,
à commencer par les gants avec les inscriptions Heil sur l'un et Hitler sur l'autre, jusqu'aux tableaux d'anciens maîtres et des bijoux à l'origine
desquels les femmes ne pensaient pas.»


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Un jour, à la demande du célèbre chef d'orchestre Wilhelm Furtwängler, Henriette von Schirach a demandé à Hitler d'autoriser de jouer Tchaïkovski,
Ravel, Debussy et d'autres compositeurs interdits.
Pour le persuader, elle a fait jouer un vinyle de Tchaïkovski Capriccio italien. Hitler a regardé le tourne-disque comme un ennemi et a exigé de stopper le «concert».
«C'était un fiasco. Bormann a ri de moi.»

Un jour, pendant la guerre, elle a rendu visite à ses amis à Amsterdam. Dans la nuit elle a été réveillée par des cris et des pleurs de femmes dans la rue.
Elle a vu une file de femmes avec des sacs et des valises, parties dans la pénombre.
Ses amis lui ont expliqué que ces femmes faisaient partie d'un nouveau groupe de juives déportées.
Peu de temps après, un responsable de la SS lui a proposé d'acheter des bijoux d'origine inconnue. Henriette von Schirach a demandé des explications au commissaire du Reich
des Pays-Bas Arthur Seyss-Inquart, mais il a refusé de répondre.

Cet épisode a fait forte impression Mme von Schirach. De retour à Berlin, elle a raconté à Hitler ce qu'elle avait vu. Cette conversation a eu lieu en 1943, le Vendredi saint.
«Le führer était bouleversé. Il gardait d'abord le silence, tout comme les 17 hommes qui y assistaient. Puis, il s'est tourné vers moi, et j'ai vu à quel point il était impuissant…
J'avais à la fois pitié de lui et le détestait. Il s'est levé lentement et a commencé à me crier dessus:
"Vous êtes sentimentale! Qu'avez-vous à faire de ces juives! Ce sont des aberrations humanistes sentimentales!" (Hitler criait souvent. Le cri était son arme.)
Nous sommes partis avec Baldur.»


Les aveux des femmes de criminels nazis Zzzzzzzzzzzzzzzhenriette-von-schirach-d897cb3e-d86a-4aef-acc5-a2b92dd5a24-resize-750



«Un jour, j'ai reçu un télégramme de mon ami Ross qui m'a annoncé qu'à Tulln se trouvait un train avec des juifs et que je pourrais venir aider.
J'ai essayé de trouver une voiture, il n'y en avait pas et j'en suis restée là. J'étais trop inconsciente et j'ai apaisé ma conscience en répétant ce que les autres me disaient:
il n'y a aucun train à Tulln.»

«Hitler était le centre de notre vie, il dirigeait notre travail. Notre avenir dépendait de sa volonté. Et j'ai soudainement compris que nous avions nous-mêmes choisi cette voie
et commettions une injustice. Nous n'aimions pas ce qu'il fallait aimer et ne détestions pas ce qu'il fallait détester.
Nous servions une cause noire et ne pouvions pas revenir en arrière sans entraîner tous nos amis dans le précipice.»

Pendant que son mari purgeait sa peine sur décision du tribunal de Nuremberg, Henriette von Schirach a obtenu le divorce.
Henriette demande le divorce en raison de sa relation amoureuse avec Peter Jacob, l’ex-mari de la réalisatrice allemande Leni Riefenstahl.
Le divorce est prononcé un an plus tard, en juillet 1950.

En 1956, il y a eu une discussion dans les médias sur les trois derniers criminels de guerre nazis détenus à Spandau (Rudolf Hess, Albert Speer et Baldur von Schirach),
en raison de la longue durée de détention et du coût élevé pour la communauté internationale de l’emprisonnement des criminels de guerre.
Henriette Hoffman von Schirach s’est rendue à Londres chez le ministre britannique des Affaires étrangères, Selwyn Lloyd, afin de demander
une réduction de la peine de 20 ans de prison pour son ex-mari.
Elle n’a pas réussi. La même année, elle publie son livre Le prix de la gloire.

En 1982, Henriette von Schirach a publié un livre d’anecdotes sur Hitler, intitulé Frauen um Hitler : Nach Materialien (Les femmes autour d’Hitler ).
Ici, elle décrit Hitler comme un « Autrichien confortable », qui « voulait se rendre un peu heureux et rendre les autres un peu heureux ».

En 2016, de nouvelles recherches ont déterminé qu’en 1960, Henriette von Schirach avait convaincu les autorités de lui restituer quelque 300 œuvres d’art
qu’elle avait possédées pendant la guerre, mais qui avaient appartenu à l’origine à un couple juif qui avait laissé l’art derrière lui lorsqu’ils avaient fui Vienne.
Après la guerre, l’art avait été confié aux collections de peinture de l’État de Bavière, qui étaient censées veiller à ce que les œuvres soient restituées
à leurs propriétaires légitimes.
Au lieu de cela, les autorités bavaroises ont revendu de nombreuses œuvres à d’anciens nazis dans le cadre de ce que l’on appelle des « ventes de retour ».


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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeDim 17 Déc - 13:52

Je sais pas où tu prends toutes ces infos mais c'est passionnant à lire. study On peut se projeter en arrière et imaginer tout ce que ces gens ont vécu. Shocked Merci pour ce sujet. Very Happy
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vania
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeLun 18 Déc - 10:25

"Non, rien de rien, je ne regrette rien...". Shocked Rolling Eyes
Ces histoires me font penser à la chanson de Piaf. scratch
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeLun 18 Déc - 11:22

vania a écrit:
"Non, rien de rien, je ne regrette rien...". Shocked Rolling Eyes
Ces histoires me font penser à la chanson de Piaf. scratch
Y'a du vrai. Twisted Evil
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeLun 18 Déc - 12:13

Ilse Hess

Mari: Rudolf Hess. Ministre du Reich, adjoint du führer au sein du parti.
Condamné à la perpétuité par le tribunal de Nuremberg.
Par la suite, il refusa de demander d'être gracié.
Le 17 août 1987, il a mis fin à ses jours en se pendant dans sa cellule de Spandau, à Berlin.

Ilse Hess est née dans la famille d'un nationaliste: son père, diplômé en médecine, est mort pendant le putsch antigouvernemental de 1920.
À la même époque, Ilse a fait la connaissance de Rudolf Hess et de son ami Adolf Hitler.
Elle a immédiatement adhéré au NSDAP et a développé une activité intense au sein du parti.
Quand Hitler a été emprisonné, Rudolf et Ilse ont corrigé et préparé l'impression de son livre Mein Kampf.

Rudolf Hess ne s'empressait pas de se marier: leur union a eu lieu seulement six ans après leur rencontre, en cédant aux exigences d'Hitler.
Ce dernier a été témoin au mariage et parrain de l'unique enfant des Hess.


Les aveux des femmes de criminels nazis Zzzilse-hess02


Après la guerre, Ilse Hess n’a pas caché ses convictions, et a fréquenté des nazis comme elle.
En publiant la correspondance qu’elle a eue avec son mari emprisonné à Spandau à Berlin dans la presse de droite conservatrice, et lors des réunions de ses acolytes,
elle a aidé à créer le culte d’un «Rudolf Hess, martyr nazi».
Mais ce n'est pas tout.
Ilse Hess, avec d'autres femmes et enfants de leaders du Troisième Reich, a participé au travail de l'organisation Aide silencieuse.
Une sorte de fondation de soutien aux autres «martyrs». L'argent servait à payer les services d'avocats, à cacher les fugitifs,
et à soutenir matériellement les «vétérans» du Troisième Reich dans le besoin.


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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeLun 18 Déc - 12:25

Margarete Himmler

Mari: Heinrich Himmler.
Commandant de la SS, chef de la police allemande.
Le 23 mai 1945, il a mis fin à ses jours pendant son interrogatoire par un officier britannique.


Mère attentionnée, femme au foyer modèle, travailleuse honnête... mais personne n'aimait Margarete Himmler.
Même son propre mari, qui ne cachait pas particulièrement qu'il avait une seconde famille.

Premièrement, elle avait sept ans de plus que son mari. Deuxièmement, elle était «froide, ferme avec des nerfs extrêmement fins, n'émettait aucune chaleur
et passait trop de temps à gémir», se souvenait le frère aîné d'Himmler.
«Une blonde limitée privée de sens de l'humour», décrivait la veuve du nazi Reinhard Heydrich.


Margaret Boden dix ans avant son mariage avec Heinrich Himmler, 1918.

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L'interprète américain Richard Sonnenfeldt, qui a rencontré beaucoup de personnalités de premier plan pendant son travail au procès de Nuremberg,
a décrit ainsi sa rencontre avec Margarete Himmler:

«Selon Frau Himmler, son mari lui disait toujours que son travail était si difficile qu'il ne voulait pas en parler à la maison.
La fille d'Himmler, une adolescente boutonneuse, n'a pas cru que son père avait eu un tel parcours quand elle a lu un article dans le journal à ce sujet […].
Quand j'ai voulu lui parler, elle est sortie de la pièce en pleurs. Étonnamment, la fille d'Himmler avait des sentiments!
Frau Himmler m'a donné des boutonnières du col de l'uniforme SS de son mari, que je conserve à ce jour, et j'ai deux pages de son journal […].
Frau Himmler était une femme quelconque, et j'ai décidé qu'elle aurait probablement été heureuse avec n'importe quel mari,
même un homme aussi peu attirant que son Heinrich.»
Malgré le poste haut placé de son mari et les rumeurs selon lesquelles le «tout-puissant Himmler» aurait été dominé par sa femme,
la société n'a pas accepté Margarete. Ses invitations aux réceptions étaient ignorées, et ses tentatives de prendre la tête de conseils publics féminins étaient sabotées.


Margaret et Heinrich Himmler avec leur fille Gudrun

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Contrairement à la grande majorité des autres femmes, l'épouse du ministre de l'Intérieur travaillait.
Ayant débuté en tant que simple infirmière pendant la Première Guerre mondiale, elle dirigeait fin 1939 les hôpitaux de la Croix-Rouge à Berlin
et menait des inspections à travers le pays.

En mars 1940, elle est partie dans sa patrie occupée, en Pologne.
«Je me suis rendue à Poznan, à Lodz et à Varsovie… Ces ordures juives, les Polonais qui ne ressemblent pas aux gens pour la plupart, et la saleté sont indescriptibles.
Y remettre de l'ordre est un travail incroyable», écrivait dans son journal la colonel de la Croix-Rouge allemande Margarete Himmler.
Grâce à ses efforts, Margarete a atteint le grade de colonel de la Croix-Rouge allemande.

En février 1945, dans une lettre à Gebhard Himmler, Margarete dit :
« Comme c’est merveilleux qu’il ait été appelé à de grandes tâches et qu’il soit à la hauteur. Toute l’Allemagne a les yeux tournés vers lui. Himmler était proche
de sa première fille, Gudrun, qu’il surnommait Püppi (« poupée ») ; Il lui téléphonait tous les deux ou trois jours et lui rendait visite aussi souvent qu’il le pouvait.

Hedwige et Margarete restèrent toutes deux fidèles à Himmler. Margarete et Heinrich Himmler se sont vus pour la dernière fois en avril 1945, alors qu’ils partageaient du temps
avec leur fille Gudrun dans leur résidence de Gmund.
En 1945, Margarete et Gudrun quittent Gmund alors que les troupes alliées avancent dans la région.
Après l’invasion de Bolzano, en Italie, par l’armée américaine en mai 1945, Margarete et Gudrun ont été arrêtées.
Elless ont été détenus dans divers camps d’internement en Italie, en France et en Allemagne.
Au cours de son internement, Margarete a été interrogée, mais il est devenu clair qu’elle n’avait pas été informée des affaires officielles de son mari
et qu’elle avait une « mentalité de petite fille » qui a persisté tout au long de son interrogatoire.




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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeLun 18 Déc - 12:36

Frau Margareta Himmler, veuve de Heinrich Himmler, chef de la Gestapo nazie, et sa fille, Gudrun, sont montrées dans le camp de détention allié près de Rome,
où elles ont été interviewées récemment pour la première fois.
Frau Himmler a défendu les actions de son mari méprisé par la déclaration laconique : « Personne n’aime un policier. »

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En septembre 1945, Margarete Himmler est à nouveau interrogée, mais cette fois-ci lors du procès de Nuremberg. Margarete et Gudrun sont alors détenues
au camp d’internement Flak-Kaserne de Ludwigsburg. Comme elles n’étaient pas accusées, elle et Gudrun ont été libérées en novembre 1946 de leur internement.
Ils se réfugièrent pendant un certain temps au Béthel de Bielefeld.
Le conseil d’administration de l’Institution Béthel approuva expressément le séjour de Margarete dans cette ville, mais cela ne se fit pas sans controverse.
Le 4 juin 1947, dans l’édition européenne du New-York Tribune, parut un article intitulé « La veuve de Heinrich Himmler vit comme une gentlewoman ».

En 1948, Margarete a été classée dans la catégorie des délinquants mineurs (catégorie III) et a dû être dénazifiée en conséquence.
En 1950, Margarete a retenu les services d’un avocat pour contester cette classification, car elle prétendait que son appartenance initiale au parti nazi n’était que « nominale »
et que son rang élevé résultait de son service précoce à la Croix-Rouge allemande, dans laquelle elle servait depuis 1914.

Margarete a maintenu que bien qu’elle ait été l’épouse du Reichsführer-SS, elle est restée loin des projecteurs.
Néanmoins, le comité de dénazification de Detmold a révisé sa classification et a soutenu qu’elle soutenait probablement les objectifs du parti nazi
et approuvait les actions de son mari. Son avocat a insisté sur le fait que Margarete ne pouvait pas être tenue responsable des actions de son mari,
et a répliqué que la décision officielle était guidée par l’idée de Sippenhaft, ce qui signifiait qu’elle était responsable par des liens familiaux.

Le 19 mars 1951, il est finalement classé Mitläufer (catégorie IV).
Selon ce jugement, elle ne devait pas être tenue responsable des crimes de son mari, bien qu’elle n’ait pas été éloignée d’eux.
D’autres arguments ont été présentés selon lesquels elle et sa fille avaient bénéficié de l’ascension de son mari.
De ce fait, une autre procédure de dénazification, entamée par le Premier ministre bavarois Hans Ehard, a repris dans la zone d’occupation britannique.
Cette procédure portait sur la question non résolue de la propriété de la maison de Margarete et Heinrich à Gmund.

Le 15 janvier 1953, lors de l’audience finale contre Margarete à Munich, elle a été classée comme bénéficiaire du régime nazi et donc placée dans la catégorie II
(Activistes, Militants et Profiteurs, ou Personnes incriminées/Allemand : Belastete), et condamnée à 30 jours de travaux spéciaux/punitifs.
Elle a également perdu ses droits à pension et le droit de vote.

Gudrun a quitté le Béthel en 1952.
À partir de l’automne 1955, Margarete vit avec sa sœur Lydia à Heepen.
Son fils adoptif Gerhard vivait également avec eux dans son appartement.
Margarete a passé les dernières années de sa vie avec sa fille à Munich.
Gudrun est sortie de l’expérience aigrie par les mauvais traitements qu’elle aurait subis et est restée dévouée à la mémoire de son père.
Peter Longerich note que Margarete Himmler n’était probablement pas au courant des secrets officiels ou des projets planifiés de son mari à l’époque nazie.
Elle a affirmé après la guerre n’avoir aucune connaissance des crimes nazis, mais elle est restée une national-socialiste engagée et était certainement antisémite.
Jürgen Matthäus l’a décrite comme une nazie typique qui voulait que les Juifs disparaissent, et a observé qu’en dépit de tous les efforts pour s’isoler du régime et de ses crimes,
elle en a profité.
Decedee le 25 août 1967 (73 ans) a Munich.


source
memoiresdeguerre.com
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeLun 18 Déc - 15:01

En parlant du NSDAP il existe un badge, à l'époque tout le mode se devait de l'avoir, un peu comme les étoiles rouges soviétiques. (Exemple mais simple exemple, je ne mélange pas, OK ?).
En bref ce badge c'est ça, il en existe de forme ronde et bien plus rare ovale. C'est pas grand, environ 1,5 à 2 cm de diamètre, en bref une boutonnière. Certains étaient peints d'autres émaillés, peint c'est laid. Mal fini aussi.

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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeMar 19 Déc - 10:37

Citation :
«Je me suis rendue à Poznan, à Lodz et à Varsovie… Ces ordures juives, les Polonais qui ne ressemblent pas aux gens pour la plupart, et la saleté sont indescriptibles.
Avec de tels jugements, il est évidement compliqué d'avoir un peu de réflexion... scratch
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeMer 20 Déc - 2:38

Magda Goebbels,une femme fascinante...


Les aveux des femmes de criminels nazis Magda-Goebbels-1933



Mari: Joseph Goebbels. Ministre de l’Éducation du peuple et de la Propagande. A mis fin à ses jours le 1er mai 1945.

«La Médée du XXe siècle», «incarnation féminine du nazisme»:
voilà comment Magda Goebbels a été appelée après sa mort. De son vivant, on l'appelait le «diable au visage d'ange».


Enfance et adolescence

Maria Magdalena Behrend — communément appelée Magda — est née en 1901 de la relation d'Oskar Ritschel, un ingénieur fortuné, et d'une employée de maison
de ce dernier, âgée de 20 ans : Auguste Behrend.
Celle-ci cache son statut de fille-mère avant d’épouser Ritschel. Non reconnue à cette époque par son père biologique, Magda porte alors le nom de famille de sa mère.
Le couple Ritschel divorce alors que Magda a trois ans.
Deux ans plus tard, sa mère l'envoie vivre à Cologne auprès d'Oskar Ritschel qui s'installe ensuite à Bruxelles en Belgique.
À partir de 1906, il paie ses études dans un pensionnat catholique près de Bruxelles (au cloître des Ursulines à Vilvorde, pendant huit ans), ville où elle est bientôt rejointe
par sa mère et le mari de celle-ci, un commerçant juif nommé Richard Friedländer qui l'élève avec tendresse puis l'adopte en lui donnant son nom.
Son père et son beau-père s’apprécient et participent chacun à l’éducation de la jeune fille, qui « devient vite une enfant précoce aux manières parfaites ».
C’est une jeune fille gâtée, que chaque père emmène parfois avec lui en voyage.

Mais en août 1914, la Première Guerre mondiale éclate et les Friedländer sont soudainement obligés de repartir pour Berlin, après l’invasion allemande ;
son beau-père y poursuit son activité de commerce mais ses avoirs sont placés sous séquestre et il ne peut que survivre difficilement grâce à de petits boulots.
Finalement, Richard Friedländer se sépare d’Auguste en 1918 mais continuera à garder le contact avec sa fille adoptive et à payer ses études,
alors que les relations restent toujours tendues entre Auguste Friedländer et sa fille.

Magda Friedländer garde également le contact avec son père, Oskar Ritschel, qui vit alors à Bad Godesberg et l'initie au bouddhisme4.
À Berlin, elle fréquente un collège public puis un lycée de jeunes filles de bonne famille, le pensionnat Holzhausen, à Goslar.
Admirée pour son assurance et sa connaissance des milieux mondains, elle y devient une bonne amie de Lisa Arlozoroff, fille d'une famille pauvre d'émigrés russes
ayant fui les pogroms. Elle y rencontre aussi le frère aîné de celle-ci, Viktor Haïm Arlozoroff, un jeune sioniste qui devient son premier grand amour.
Ce dernier devient plus tard en Palestine - où il arrive en 1923 - l'une des grandes figures du sionisme avant d'y être assassiné.
Magda Friedländer intègre le groupe gravitant autant des Arlozoroff, participe aussi avec ferveur (selon les carnets de Lisa, la sœur de Victor Arlozoroff)
aux réunions et débats du groupe Tikvat Zion (« Espoir de Sion ») sur l'avenir de la Palestine, apprend l'hébreu
et porte même l'étoile de David que Viktor Arlozoroff lui a offerte, projetant d'émigrer avec lui en Palestine.
Mais leurs chemins se séparent puis elle obtient son Abitur (baccalauréat).


Vitaly Viktor Haïm Arlozoroff

Les aveux des femmes de criminels nazis Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz


En 1920, revenant de vacances vers son internat, dans le train qui va de Berlin à Goslar, la jeune fille de 18 ans fait la connaissance de l'industriel Günther Quandt (1881-1954),
veuf âgé de 38 ans, alors un des hommes les plus riches d’Allemagne, membre de la famille Quandt, notamment propriétaire de l'entreprise BMW.
Impressionné par l’allure et le charme de Magda Friedländer, il parvient à l'emmener en promenade en se faisant passer pour un ami de la famille ;
puis il la demande en mariage.


Son premier mari, Günther Quandt.

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La perspective de vivre dans la grande bourgeoisie sans souci matériel masque la différence d’âge, et après quelques semaines de réflexion,
Magda accepte le mariage en 1921.
Cependant, elle doit renoncer au nom de Friedländer, à cause de ses connotations juives qui le rendent peu convenable aux yeux de la famille de son futur mari.
Sollicité par celui-ci, qui lui montre ses possessions et son train de vie, son père biologique accepte alors de reconnaître sa fille avant son mariage afin qu'elle porte son nom,
Ritschel, au lieu de Friedländer.
De plus, sa mère divorce peu après de Richard Friedländer qui n'est pas invité au mariage et disparaît de la vie de sa belle-fille.
Elle avait néanmoins dans un premier temps demandé elle-même à prendre le nom de son beau-père Friedländer, témoignage d'un attachement réel et sincère envers ce dernier,
et réciproque.
Catholique, elle se convertit au protestantisme, religion de Quandt, qu’elle épouse le 4 janvier 1921 à Bad Godesberg.

Devenue « Madame Magda Quandt », elle prend en charge les rôles de mère et de maîtresse de maison, tout en s'occupant des deux fils du premier mariage de Quandt.
Ils vivent dans une villa berlinoise sur la Frankenallee et, parfois, se rendent à Neu-Babelsberg et au domaine Severin situé près de Parchim (Mecklembourg).


Dernière édition par naga le Mer 20 Déc - 2:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeMer 20 Déc - 2:55

Mais la jeune mariée se rend rapidement compte qu'elle vit dans une cage dorée entourée de domestiques, et que son rêve d'une vie heureuse aux côtés d'un millionnaire
ne se réalise pas. Lui garde une vie très rigide, ne lui accordant que peu de temps, alors que Magda Quandt subit également le rejet de sa belle-famille,
dédaigneuse à l’égard de cette toute jeune fille qui avait conquis rapidement le cœur de Quandt, trop tôt après la mort de sa première épouse.
Dix mois après le mariage, le 1er novembre 1921, elle met au monde un fils, Harald Quandt et, en 1925, la famille doit prendre en charge en plus les trois enfants
d'un partenaire d'affaires de Quandt, subitement devenus orphelins.
Magda Quandt consacre alors son temps à l'éducation des six enfants, qui comprend le piano et les obligations sociales.
Elle participe néanmoins aux voyages d’affaires de son époux, en Amérique du Sud et aux États-Unis, donnant l’image d'un couple stable.
Elle se lie d’amitié avec sa belle-sœur, Eleonore Quandt, surnommée « Ello », qui devient sa seule alliée dans la famille, et va rester une de ses proches jusqu’à la fin de sa vie.

La paix familiale est soudainement rompue quand Hellmuth, le fils aîné de Quandt, meurt à la suite d'une erreur médicale.
Sa mort détruit le dernier lien qui subsistait entre les mariés. Leurs différences devenues trop marquées, Magda ne supporte plus sa vie étouffante
et se réfugie dans sa liaison avec son ancien ami, Viktor Arlozoroff, revenu à Berlin, entre 1928 et le début de 1932.
Mis au courant, son mari la rejette brusquement.

Revenue vivre auprès de sa mère, Magda Quandt menace de publier des lettres « scandaleuses » sur les premières liaisons hors mariage de son mari,
découvertes en fouillant la maison de Babelsberg. Comme la famille Quandt veut à tout prix éviter une telle humiliation, elle parvient à obtenir de Günther Quandt
qu'il lui fournisse un appartement luxueux, une pension de 4 000 marks par mois, de 20 000 marks en cas de maladie, et qu'il lui cède le droit de garde de leur fils Harald.


Riche divorcée, Magda Quandt s’ennuie à nouveau dans cette nouvelle vie oisive sans souci amoureux ni matériel dans le Berlin des années 1930
où la crise économique qui frappe le pays ne la touche pas.
Elle rêve d'aventure, et dans cette attente, pense à étudier l'histoire de l'art ou le droit, devenir décoratrice ou avocate.
Alors qu'elle se plaint de la fadeur de son existence, sa mère comprend :
« J'ai su... ce qui tourmentait cette jeune femme gâtée, qui était certes ma fille, mais qui m'était pourtant plus énigmatique qu'une inconnue : elle s'ennuyait,
et ne savait pas quoi faire d'elle-même ».
Elle demeure au 2 Reichskanzlerplatz à Berlin (actuelle Theodor-Heuss-Platz). Elle reçoit rapidement une proposition de mariage d’un dénommé Hoover,
neveu du président américain Herbert Hoover qu’elle avait connu lors d'un voyage d’affaires de son mari à New York, et qui fait le voyage à Berlin pour lui demander sa main :
elle refuse, et alors qu'ils reviennent en voiture du golf-club du Wannsee, ils sont victimes d’un accident qui les conduit à l'hôpital.


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Magda adhère vers 1929 au « club Nordischer Ring », qui regroupe les membres de la bonne société berlinoise favorables aux idées du parti nazi.
Là alors, espérant trouver une cause à défendre pour combler son ennui, elle participe à un rassemblement du parti, au palais des sports de Berlin en septembre 1930.
Magda est fascinée par le discours de celui qui n'est alors que gauleiter de Berlin mais bien une personnalité en vue du parti nazi : l'orateur Joseph Goebbels, âgé de 33 ans.
Auguste Friedländer indique que sa fille lui a confié avoir cessé d'écouter après les premières phrases de Goebbels pour se concentrer sur la façon dont il s'exprimait.
Le lendemain, elle s'inscrit dans la cellule du NSDAP de son quartier (Berlin-Westend) où elle est l'adhérente numéro 2974428.
Alors qu'elle propose d'offrir son aide, on lui conseille de lire le manifeste du dirigeant Adolf Hitler, Mein Kampf, et Le Mythe du vingtième siècle, d’Alfred Rosenberg,
et on l'invite à s'occuper du secrétariat.

Magda dirige bientôt la section féminine locale du NSDAP.
Néanmoins, maquillée et vêtue de toilettes luxueuses, peu encline à côtoyer les couches populaires qui fréquentent cette unité, et consciente de sa valeur,
elle se présente directement au quartier général du parti à Berlin, au 10 Hedemannstrasse.
Grâce à son excellente formation et à ses connaissances linguistiques, on lui confie un poste au secrétariat du gauleiter-adjoint, où elle est notamment chargée des archives
de la direction; elle travaille donc à proximité du gauleiter Goebbels.

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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeMer 20 Déc - 10:51

Tous les prénoms de ses (futurs) enfants vont commencer par une lettre tirée du nom "Hitler", pour finir par les assassiner... Neutral
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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeMer 20 Déc - 15:16

Travail au NSDAP et rencontre avec Goebbels

D'une manière générale, ce n'est sans doute pas l'idéologie nationale-socialiste qui attire Magda vers la politique mais beaucoup plus probablement l'ambition, le goût du pouvoir
et une réelle fascination pour Goebbels et Hitler dont le charisme et la radicalité l'exaltent, et offre une grande cause à soutenir pour combler le vide de son existence,
à travers une aventure collective.

Günther Quandt, son ancien mari, témoigne qu'alors son ex-épouse était « euphorique », répétant « sans cesse que Hitler irait loin et que lui seul pouvait sauver l'Allemagne ».

Les témoignages de l'époque décrivent une femme intelligente, belle, cultivée mais également égoïste et narcissique.
Sa mère ne partage pas son enthousiasme pour le Dr Goebbels qu'elle considère, « malgré sa grande intelligence », comme « un petit bourgeois » avide de prestige
et de domination mais Magda lui confie plus tard que si Hitler arrive au pouvoir, elle sera « l'une des premières femmes d'Allemagne ».

L'ethnopsychiatre Tobie Nathan explique l'adhésion rapide et totale de Magda Quandt à la cause nazie par sa propre origine trouble et ses problèmes de filiation,
aussi par sa mise en pension en Belgique qui lui fait abandonner sa langue, son milieu, sa perception du monde dont la consistance lui devient ainsi incertaine ;
avec le nazisme, elle trouve une idéologie voire une identité la faisant appartenir à la « race supérieure », un type d'engagement qu'elle recherchait.


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Goebbels, connu pour ses liaisons féminines, remarque immédiatement cette dame élégante et gracieuse, et la charge rapidement de s'occuper de ses archives privées
en devenant sa secrétaire.
Il évoque cette rencontre à la date du 7 novembre 1930 dans son journal :
« Une jolie femme du nom de Quandt organise mes nouvelles archives personnelles ».
Elle se charge également personnellement de rassembler pour lui les coupures de presse allemandes et étrangères, grâce à sa maîtrise de plusieurs langues étrangères,
qui évoquent son nom ou son parcours.
En janvier 1931, elle l’accompagne à une réunion du NSDAP qui a lieu à Weimar ; lui y croise Anka Stahlherm, son premier amour de jeunesse, qu’il présente à Magda.
Malgré un physique peu avantageux et une claudication héritée d'une ostéomyélite juvénile, Goebbels, docteur en philologie, séduit Magda.
La jeune femme divorcée et le hiérarque du NSDAP deviennent rapidement amants et Goebbels écrit dans son journal le 15 février 1931 :
« Ce soir, Magda Quandt est venue. Et elle est restée très longtemps. Elle est épanouie dans une douceur blonde enchanteresse. Comment es-tu, ma reine ? » ;
le 15 mars, il note : « Je vais désormais laisser tomber les histoires de femmes et me consacrer entièrement à une seule… elle a un sens avisé de la vie,
orienté sur le réel, et en même temps une pensée et une action généreuses.
Encore un peu d’éducation pour moi et pour elle, et nous irons merveilleusement bien ensemble ».

Le 2 avril, des SA tentent de se rebeller contre Goebbels ; ce dernier va alors chercher de l’aide auprès de Hitler :
Magda l’accompagne pour cette visite mais elle ne lui sera présentée officiellement qu'en septembre 1931.
Selon l'historien Fabrice d'Almeida, la militante se transforme alors en fanatique - mot à la mode à l'époque.

C'est le début d'une relation intense et difficile, car les deux amants sont jaloux de leur liberté respective.
Farouche antisémite, Goebbels apprend ainsi que Magda fréquente toujours Arlozoroff, de façon possiblement amicale, jusqu’à ce qu'ils se quittent finalement
après une violente dispute.
Goebbels rapporte dans son journal qu'« elle était dans sa vie d'avant très légère et irréfléchie ».
En juin 1933, Viktor Arlozoroff sera assassiné à Tel-Aviv ; pour ce meurtre resté non élucidé, certains avancent que Goebbels en serait l'instigateur.

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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeMer 20 Déc - 15:21

Dans les cercles de pouvoir du parti

L'appartement élégant de Magda devient le point de ralliement de l'élite de la société nazie où Hitler et elle se rencontrent régulièrement.
Il est séduit par l'ambiance de son foyer et particulièrement par l'hôtessea qui incarne parfaitement le modèle de la femme germanique.
Elle est l'une des rares personnes de son entourage qui rayonne de charme, qui lui est fidèlement dévouée et qui est aussi capable de soutenir avec lui une véritable conversation.

Dans son journal, Goebbels ne tarit pas d'éloges sur la beauté de Magda dont il admire la blondeur naturelle ou ses yeux « qui (le) dévorent ».
Pour sa part, André François-Poncet, diplomate français, écrit : « Je n'ai jamais vu une femme avec des yeux aussi glaçants ».

Hitler use néanmoins de son influence sur le couple d’amants pour accélérer leur mariage.
Celui-ci a lieu le 19 décembre 1931 dans la propriété de Günther Quandt, avec qui Magda est restée en bons termes ;
pour Anna-Maria Sigmund, ce dernier n’est pourtant pas prévenu de l'évènement.


Les aveux des femmes de criminels nazis Magda-Goebbels-jpgtrwh


La mariée est habillée en noir, comme son époux, et le témoin de Goebbels n'est autre que Hitler.
Le premier fils de Magda, Harald Quandt, alors âgé de 10 ans, est présent, vêtu de l’uniforme sombre des Jeunesses hitlériennes, et restera attaché à son beau-père.
Un journal allemand titre : « Le petit chef nazi épouse une juive » (Magda Friedländer).
Au mariage, est notamment conviée la cinéaste Leni Riefenstahl mais la famille de Magda a quant à elle refusé de venir à la noce.
Walter Granzow est chargé d’organiser la cérémonie. Parce qu’il se marie avec une protestante, Goebbels est exclu de l’Église catholique romaine ;
Hitler, en qualité de témoin, reçoit lui un « avertissement ».

Adolf Hitler, selon le général Otto Wagener, comprend rapidement que la désormais Magda Goebbels pouvait servir le NSDAP :
Anna-Maria Sigmund note qu’« il espérait de son apparition aux côtés de Goebbels un gain de prestige pour le parti ».
Hitler confie d’ailleurs à Wegener : « Cette femme pourrait jouer un grand rôle dans ma vie, sans que je sois marié avec elle.
Elle pourrait représenter dans mon travail le pôle opposé à mes instincts exclusivement masculins ».
Exempte de critique envers Hitler et le nazisme, presque plus dévouée que son mari, elle va même, selon Anna-Maria Sigmund, interpréter l’intérêt de Hitler
comme étant des sentiments inavoués ; Leni Riefenstahl note ainsi dans ses Mémoires que Magda lui aurait confié :
« J’aime aussi mon mari, mais mon amour pour Hitler est plus fort, pour lui je serais prête à quitter la vie ».
« La rivalité pour être à proximité de l'idole et obtenir ses faveurs était aussi le lien du couple ».
Elle semble également pour Goebbels être « un médiateur approprié pour renforcer sa propre position auprès du Führer »


Organisation du nouveau ménage

Le remariage de Magda avec le Dr Goebbels met fin au versement d’une pension alimentaire par son premier mari Quandt qui reçoit la garde de leur fils Harald.
Cependant, ce dernier vient fréquemment voir sa mère et son beau-père, entretenant avec Goebbels une relation amicale en s’intégrant aisément dans cette belle-famille.
Pour permettre d’élever cet enfant et ceux qui vont suivre, le salaire de Goebbels est doublé par Hitler.
La mère de Magda, Auguste Friedländer, vit avec le couple et aide aux tâches ménagères, mais doit reprendre son nom de jeune fille, Behrend, alors que Richard Friedländer,
le beau-père juif de Magda, coupe tous les ponts avec elle.
Début 1932, Goebbels quitte Steglitz pour le bel appartement de Magda, sur la Reichskanzlerplatz.
Le couple possède également une maison secondaire à Caputh, au bord du lac de Schwielowsee.

Magda suit son mari dans ces années de « lutte » qui vont se conclure par la victoire du NSDAP : elle l’accompagne lors de ses voyages, de ses tournées en province
et rassemblements devant des dizaines de milliers de personnes. Elle et son mari Goebbels votent ensemble sous les yeux de la presse en 1932.

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MessageSujet: Re: Les aveux des femmes de criminels nazis   Les aveux des femmes de criminels nazis Icon_minitimeMer 20 Déc - 15:26

Coureur de jupons lui ???? scratch  Il boitait, il avait un pied-bot ! à l'époque c'était pas un signe de succès. Peut-être qu'avec sa notoriété à un moment il a réussi à butiner ça et là. clown  Faut avouer qu'il ressemblait pas à un grand, beau et fort blond allemand d'époque. geek  Brun, petit, mal foutu et boiteux. pirat
Peut-être avait-il des talents cachés. Embarassed Embarassed Embarassed
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