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 L etrange accident mortel du général Patton

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naga
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MessageSujet: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 1:24

Theorie complotiste ou pas ?

Patton confiait à son entourage de l’état-major en Allemagne son intention de démissionner.
Il ne voulait pas demander à partir à la retraite – ce qui lui aurait permis de toucher sa pension – il voulait démissionner en sorte de n’être pas tenu par le devoir de réserve.
Patton avait sa propre fortune qui lui permettait de se passer d’une retraite.
En démissionnant, il restait libre de donner sa version de la guerre et de dire la vérité telle qu’il la voyait.
Patton était au courant de certains secrets et aurait pu faire des révélations sensationnelles qui n’auraient pas manqué de faire les gros titres.
Sa version des faits aurait fait l’effet d’une bombe.
Mais Patton ne rentrera jamais aux États-Unis, empêché par un grave accident de la route survenu le 9 décembre 1945 vers 11h45…



L etrange accident mortel du général Patton General-George-Patton-by-Robert-F-Cranston-Lee-Elkins-and-Harry-Warnecke-1945-color-carbro-prin



Emmené d’urgence à l’hôpital militaire d’Heidelberg, il présentait de nombreuses plaies au visage et avait la nuque brisée.
Bien que resté dans un état critique pendant plusieurs jours, complètement paralysé à partir des épaules, il se remettait suffisamment bien pour qu’on envisage de le rapatrier
par avion et qu’il puisse passer Noël chez lui.
Et puis, la veille de son départ pour l’Amérique, son état s’aggravait de nouveau brusquement: il éprouvait de grandes difficultés respiratoires
dues à une embolie pulmonaire provoquée par des caillots de sang et tombait dans le coma.
Il décède à l’hôpital le 21 décembre 1945.

Bien que son médecin l’ait demandée, aucune autopsie n’a été pratiquée.
Son épouse s’y serait opposée au motif qu’il n’y avait pas de personnel disponible suffisamment compétent, ou en tout cas pas avec l’autorité et l’indépendance requise
au vu des circonstances.

Selon toutes vraisemblances, il s’agissait d’un assassinat.
L’accident avait été provoqué par un camion militaire GMC de deux tonnes cinq qui venait en sens inverse et qui brusquement avait tourné sous le nez de la voiture de Patton.
Son chauffeur n’a eu que le temps d’appuyer sur le frein tout en tournant le volant vers la gauche, mais en vain, la voiture heurtait le camion presque de face.
Bien qu’il soit totalement en tort, le chauffeur du camion parvenait à s’esquiver en compagnie des deux passagers du camion sans qu’on puisse identifier personne.


L accident du 9 décembre 1945

L etrange accident mortel du général Patton General-george-patton-3


Si le camion avait voulu viser la voiture de Patton, il ne s’y serait pas pris autrement, le chauffeur n’avait aucune raison valable de s’engager ainsi d’un coup sous le capot
de la voiture.
Douglas Bazata, un ancien de l’OSS, déclarait dans une interview au Spotlight en octobre 1979 que l’accident avait été simulé par une de ses connaissances
dont il tairait le nom. Comme l’accident n’avait pas suffi, on avait eu recours pour achever Patton à l’hôpital –  toujours selon les confidences recueillies par Bazata –
à «une forme raffinée de cyanure, capable de provoquer  des embolies, des arrêts cardiaques et tout ce genre de truc».
Selon le personnel de Spotlight, tous les dires de Bazata avaient été passés au détecteur de mensonges.

Par la suite, Bazata fut interrogé par un historien américain, Robert Wilcox.
Lors des entretiens, il reconnaissait avoir monté l’accident en collaboration avec un autre agent.
S’approchant de l’épave après le choc, Bazata aurait tiré à bout portant sur Patton un projectile spécial dont les blessures ressemblaient à celles d’un accident
(et non à celles qu’aurait causées une balle classique). La force du projectile était similaire à celle qui aurait pu provoquer un «coup du lapin» à une vitesse comprise
entre 130 et 160 km/h, d’où la paralysie générale de Patton.


L etrange accident mortel du général Patton Gener


Conclusion

Rick Atkinson estime à juste titre que Patton était une figure complexe.
Un mystique qui croyait à la réincarnation et en son pouvoir de prémonition tout en étant par ailleurs un fervent épiscopalien.
Son grand principe de guerre, c’était l’attaque à outrance partout et avec tout ce qu’on avait sous la main, ce qui ne l’empêchait pas de considérer que les tapis de bombes
sur les villes allemandes étaient complètement inutiles et purement sadiques.
Patton était cultivé, parlait couramment français et était à l’aise dans les salons les plus huppés, mais il pouvait aussi se montrer grossier, voire franchement cru
et faire honte en société.

À George Marshall, Eisenhower disait à son sujet: «Patton est un enfant terrible, mais il n’a pas son pareil dans la poursuite et l’exploitation».
Il en parlait aussi volontiers comme d’un «officier mentalement déséquilibré».
Cette tendance à présenter Patton comme un déséquilibré, un instable pathologique, persiste encore de nos jours.
Par exemple, un biographe, Ladislas Farago, considérait que si «Patton n’était pas vraiment fou, il était du moins sérieusement névrosé»,
de son côté, Edward Lengel, un historien militaire, le qualifiait  de «fou génial».

Un livre récent, Patton’s Madness, va même jusqu’à le passer au crible du Vidal de la psychiatrie.
L’auteur arrive cependant à la conclusion que Patton était parfaitement sain d’esprit.
Mais pareil à Bobby Fischer, le génial joueur d’échecs, Patton était considéré comme fou parce qu’il dénonçait publiquement la politique pervertie des dirigeants de son pays.
Il ne faisait  cependant qu’agir en véritable Américain, cherchant après-guerre à empêcher les mauvais traitements infligés aux Allemands
et à prévenir la mainmise des Soviétiques sur l’Europe de l’est.

Mais Bazata précisait que si lui et son acolyte s’étaient bien rendus à l’hôpital avec le poison pour finir le travail, ils n’avaient pas pu arriver jusqu’à Patton.
Ce n’est donc pas lui l’auteur de l’empoisonnement et il pouvait donc affirmer en toute honnêteté ne pas être celui qui avait tué Patton.



L epave de la voiture de Patton
Peu de degats,le parechoc du camion ayant enfonce la partie du moteur cote droit mais les voitures se deformait peu a l epoque.
La violence du choc se ressentait enormement sur les occupants plus qu aujourd hui ou les chassis sont concus pour absorber l energie deployee.

L etrange accident mortel du général Patton General-Patton-s-Car-Accident-Remains-Controversial-Today


source
jeune-nation.com
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naga
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 1:53

La version officielle

Le 8 décembre 1945, le chef d'état-major de Patton, le major-général Hobart R. Gay, l'invita à une chasse au faisan près de Spire pour lui permettre de se changer les idées.
Le 9 décembre à 11 h 45, Gay et Patton se trouvaient dans la Cadillac modèle 75 de ce dernier, conduite par le 1re classe Horace L. Woodring.
Après avoir franchi un passage à niveau, Woodring détourna le regard de la route au moment où un camion militaire, conduit par le sergent Robert L. Thompson en route
vers le quartier-général, coupa soudainement la route à la voiture de Patton en prenant un virage à gauche devant elle.
Woodring freina de toutes ses forces et tourna brusquement à gauche pour tenter d’éviter le camion qu'il percuta néanmoins à faible vitesse.

Thompson dans le camion d’une part, Woodring et Gay — dans la voiture d’autre part — ne furent que légèrement blessés mais Patton n'avait pas eu le temps de se préparer
au choc et sa tête avait violemment heurté une vitre arrière de la voiture.
Profondément entaillé à la tête, il saignait abondamment et se plaigna à Woodring et Gay qu'il était paralysé et avait des difficultés pour respirer.
Emmené à l'hôpital d'Heidelberg, les médecins diagnostiquèrent un tassement vertébral et une fracture des troisième et quatrième vertèbres ayant pour conséquence
des lésions sur la moelle épinière à l'origine d’une tétraplégie.
Il passa les douze jours qui suivirent en traction cervicale pour réduire la pression sur sa moelle épinière.
Même si la technique était douloureuse, il ne s'en plaignait pas.
Aucun visiteur, en dehors de son épouse, ne fut admis dans sa chambre. Patton, à qui on avait dit qu'il ne pourrait jamais plus monter à cheval ou mener une vie normale,
commenta : « C'est une satanée façon de mourir ».
Il décéda dans son sommeil d'un œdème pulmonaire et d'une insuffisance cardiaque le 21 décembre 1945167 vers 18 h.


source
fr.wikipedia.org
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 1:59

Horace Lynn Woodring

Le New York Times a rapporté le 13 décembre 1945 qu’une enquête avait déterminé que le soldat Woodring et le chauffeur du camion, le soldat Robert L. Thompson,
s’étaient rendus coupables de négligence. Ni l’un ni l’autre n’ont fait l’objet de mesures disciplinaires

M. Woodring s’est souvenu que Patton, dans son lit d’hôpital, lui avait demandé de se rendre à l’aéroport pour récupérer sa femme,
et il a déclaré que le général Dwight D. Eisenhower, le commandant allié, lui avait personnellement dit qu’il n’était en aucun cas responsable de l’accident.
Il a déclaré à The Oakland Press : « Je ne me suis jamais posé de questions sur l’accident. »

Horace L. Woodring (photo), 19 ans, conduisait le général Patton dans une limousine Cadillac sur une route déserte lorsqu’il a remarqué un camion au loin arrêté sur l’accotement.
Après avoir laissé passer un train, il a accéléré à 30 km/h et a remarqué que le camion éloigné s’éloignait également du trottoir et avançait lentement dans leur direction.
Mais alors que les deux véhicules étaient sur le point de passer, le camionneur a inexplicablement pris un virage serré à gauche devant la Cadillac,
ne lui laissant nulle part où tourner. Woodring et le général Gay n’ont pas été blessés, mais Patton est resté paralysé du cou .



L etrange accident mortel du général Patton Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz





Horace Lynn Woodring est né le 30 septembre 1926 à Morganfield, dans le Kentucky, et a grandi dans une ferme laitière.
Connu sous le nom de Woody par ses amis, M. Woodring était un garçon de ferme qui a grandi rapidement dans le Kentucky, conduisant des stock-cars,
pilotant des avions de cascade et mentant sur son âge pour obtenir un emploi de conducteur de camion de gravier à l’âge de 15 ans.
Il a de nouveau menti sur son âge pour s’enrôler dans l’armée et s’est retrouvé dans la bataille des Ardennes, où il a souffert d’engelures.
En conséquence, il a été jugé inapte à poursuivre son service dans l’infanterie et envoyé à l’école de conduite et affecté au parc automobile.

Un capitaine, fatigué des chamailleries pour savoir qui conduirait les officiers les plus gradés, décida de laisser le conducteur le plus bas choisir
parmi les illustres passagers militaires. Le soldat Woodring aurait pu choisir Eisenhower, mais il a choisi Patton à la place.

Le 9 décembre 1945, Patton était en route pour chasser le faisan près de Mannheim avec le général Hobart R. Gay. À un point de contrôle à quelques kilomètres
de leur destination, Patton a regardé en arrière et a vu un chien appartenant à leur conseiller de chasse dans la jeep qui les suivait.
« Woody, va amener ce chien à l’intérieur de la voiture », a dit Patton. « Il a l’air froid. »

Le soldat Woodring est allé chercher le chien. Patton se leva de son siège et monta à l’arrière avec le général Gay.
Le chien était assis à l’avant.
« Ce simple acte de gentillesse envers un animal a mis fin à la vie d’un héros national », a écrit M. Woodring.
Quelques instants plus tard, Patton s’est écrasé contre la cloison séparant les sièges avant et arrière et est devenu le seul passager blessé. L’impact a brisé le cou du général.

Après son service en temps de guerre, M. Woodring est retourné au Kentucky et s’est marié.
La famille a déménagé dans le Michigan en 1963. M. Woodring vendait et faisait le commerce de voitures, et il aimait aller vite sur sa motoneige.
H. L. Woodring meurt à l’âge de 77 ans .
Outre sa fille Mme DeMent, de Bonita Springs, en Floride, M. Woodring laisse dans le deuil son épouse, Margaret Jerlene Adamson, et une autre fille, Jeanne Weaver,
de Williamston, Michigan ; son fils, John Patton Woodring de White Lake ; son frère Curtis, de Lansing, Michigan ; huit petits-enfants ; et un arrière-petit-fils.


source
nytimes.com
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 2:28

Enquete et des questions a foison...

Le conducteur du camion responsable de l’accident mortel était un soldat de Camden, dans le New Jersey, nommé Robert Thompson.
Il avait volé le véhicule de l’armée, ou peut-être l’avait-il emmené faire un tour de joie avec deux autres passagers qui n’ont jamais été nommés ou revus,
mais qui sont représentés à l’arrière-plan de la seule image qui existe de la scène de l’accident.
Personne n’a jamais été en mesure d’expliquer pourquoi ou ce que Thompson faisait à 80kms de sa base ;
Il n’avait pas reçu l’ordre d’être là et il a enfreint les règles.

Thompson était un homme peu recommandable dont la propre fille, June, l’avait accusé d’avoir dépouillé des morceaux de la voiture de Patton à la suite de l’accident
et de les avoir vendus au marché noir où il avait déjà fabriqué une monnaie en procurant de la contrebande à ses compagnons d’armes.
Dans une interview avec l’historien militaire Robert Wilcox pour son livre intitulé Target : Patton, elle a déclaré que « c’était un escroc » et qu’elle se souvient
« ... Il a dit qu’il prenait des morceaux de la voiture de Patton et qu’il les vendait."

Wilcox se demande comment Thompson, un conducteur hautement qualifié « qui a piloté en toute sécurité des véhicules dans des zones de guerre dangereuses
pendant près de deux ans », a pu être capable de commettre une erreur aussi malheureuse.
De plus, l’ancien animateur de télévision de Fox, Bill O’Reilly, qui a également écrit un livre sur la conspiration, a demandé :
« Pourquoi a t il tourne là ? Il n’y a rien là-bas, pas de route, nulle part où aller. Thompson a apparemment pris un virage à gauche sans aucune raison.

Wilcox a contacté le fils d’Horace Woodring, John, qui trouve également l’ensemble de la collision suspect.
Il a dit : « ... Dès que le chauffeur du camion est arrivé à lui, il a viré droit dans la voiture – trois occupants de camions ivres qui ont pratiquement disparu
avec tous les drapeaux du général et bien d autres choses.
Lorsqu’on lui a demandé si son père avait pu penser que la collision était une tentative d’assassinat, le fils de Woodring a répondu :
« Eh bien, vous savez, il a toujours pensé que cela aurait pu être le cas. »

La police militaire et un certain nombre d’enquêteurs non identifiés sont descendus sur les lieux à une vitesse sans précédent - cela seul est curieux étant donné que l’accident
s’est produit sur une route déserte dans une région éloignée.
La collision se serait produite vers 11 h 45, Patton était dans une ambulance à 12 h 20, ce qui soulève les questions suivantes :
comment les agents d’intervention ont-ils pu arriver si rapidement ?
Avaient-ils eu connaissance d’un complot visant à assassiner Patton à l’avance ?
Attendaient-ils simplement que cela se produise ?

Inexplicablement, Robert Thompson, le chauffeur du camion, a été rapidement emmené par la Division des enquêtes criminelles (CID) de l’armée.
Wilcox apprit cette révélation par l’avocat de Thompson qui déclara :
« ... le CID l’a fait sortir d’Allemagne cette nuit-là. Ils l’ont emmené en Angleterre... Il a été mis au secret pendant quelques jours.

Si c’est vrai, le déménagement était inhabituel, pourquoi Thompson aurait-il dû être emmené dans un endroit tenu secret en Angleterre alors qu’il y avait des bases américaines
à proximité à Francfort et à Nuremberg ?
Que faisait-il là-bas ?
Comme la plupart des détails dans cette affaire, il n’y a aucune trace du voyage de quatre jours de Thompson au Royaume-Uni,
en fait - il n’y a même pas une mention du général Patton dans le dossier militaire de Thompson.

Bon nombre de ces questions en suspens auraient pu facilement trouver une réponse si les rapports de la scène et les enquêtes subséquentes
n’avaient pas mystérieusement disparu.
Le fait qu’un rapport d’accident officiel et tous les autres documents relatifs à la mort de l’un des héros de guerre les plus décorés de l’Amérique soient manquants
semble plus que suspect - c’est insondable, surtout si l’on considère les mesures rigoureuses auxquelles l’armée s’approche de la documentation.

Le lieutenant Joseph Shanahan, un député présent sur les lieux, a déclaré à son journal local en 1979 qu’aucun rapport n’avait jamais été fait
parce que l’incident était considéré comme un accident de la route « banal » et « routinier ».
Non seulement c’est faux parce qu’il y a de multiples références faites au rapport officiel, mais aussi parce que cela aurait été une rupture flagrante dans le protocole,
en particulier lorsqu’il s’agit de la blessure mortelle d’un illustre général de l’armée.

Wilcox souligne également que « si le CID était là, alors un crime a été suspecté ».
Il a écrit : « C’étaient les enquêteurs professionnels de l’armée, des spécialistes d’élite qui n’étaient convoqués que si un crime majeur était suspecté. »



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vania
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 11:04

Le pilote du camion qui s'est esquivé après l'accident a juste voulu éviter les em......
Mais de là à conclure à un attentat. Rolling Eyes
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naga
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 15:28

La replique Cadillac Modele 75 du general Patton (il y a une etoile de trop,Patton etait un 3 etoiles)

L etrange accident mortel du général Patton Gencadillac1


L etrange accident mortel du général Patton Gencadillac1-jpggdsh


L etrange accident mortel du général Patton General-george-patton-3-jpgthwey


Dernière édition par naga le Mer 20 Déc - 15:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 15:32

Magnifique voiture mais à l'époque il fallait peu pour se tuer, surtout dans une voiture américaine, solide mais bien trop dure et à l'intérieur ça volait. Si la tôle pliait c'était un tombeau. Neutral La technique automobile a fait d'énormes progrès depuis. Very Happy
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naga
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeMer 20 Déc - 15:36

En 1979, un ancien membre de l’équipe d’élite des opérations secrètes de la Seconde Guerre mondiale, connu sous le nom de « Jedburghs », a fait l’allégation étonnante
qu’il avait été engagé comme tueur à gages pour tuer Patton.
Douglas Bazata a affirmé qu’il s’agissait d’un ordre qui lui avait été donné par le « général Wild Bill » Donovan – le chef de l’Office of Strategic Services
(une organisation de renseignement qui était le précurseur de la CIA).
Alors qu’il servait en tant que Jedburgh, Bazata était un tireur d’élite expert et un tueur à gages qui a mené à bien de nombreuses opérations secrètes
qui l’ont amené à sauter dangereusement en parachute dans les lignes ennemies pour aider à organiser la Résistance en France.

Sur la page Web de la CIA consacrée aux Jedburgh, il est indiqué que leur devise est :
« Surprendre, tuer et disparaître ». Ce qui sonne étrangement vrai dans la mission de Bazata de « Stopper Patton ».

Bazata a déclaré que l’accident de voiture n’était en fait qu’une ruse pour tirer sur le général avec un projectile silencieux qui, selon lui,
provoquerait « l’équivalent d’un coup de fouet cervical subi à une vitesse de 60 km/h à l’heure ».
Il a expliqué qu’il s’était caché derrière de l’équipement abandonné sur le bord de la route, en attendant que la voiture de Patton passe.

De plus, il a déclaré que cette arme spéciale avait été fabriquée dans un pays étranger dont il n’a jamais connu « l’identité ».
Au lieu de balles, l’appareil a lancé des pierres qui pourraient facilement ressembler à des débris par la suite et créer des dommages qui ne ressemblaient pas à des blessures
par balle. Cela explique peut-être pourquoi les blessures de Patton étaient si graves par rapport aux autres passagers qui s’en sont sortis avec seulement quelques égratignures.
Les experts ont toujours été confondus par la façon dont le général s’est cassé le cou dans un coup de fouet cervical à 30 km/h.

Bien que l’histoire de Bazata ait beaucoup de lacunes, Wilcox souligne sa « réputation de premier ordre » pour faire un contrepoint :
pour son service militaire, Bazata a gagné quatre cœurs violets, une Croix du service distingué et trois Croix de guerre de la part des Français.
Vers la fin de sa carrière, il a travaillé comme assistant du secrétaire à la Marine sous l’administration Reagan, a été membre de la Commission du 11 septembre
et a travaillé sur la campagne présidentielle du sénateur McCain en 2008.

Le général Patton avec son bull terrier bien-aimé Willie en 1944.

L etrange accident mortel du général Patton General-Patton-with-his-beloved-bull-terrier-Willie-in-1944-The-a-42-1576957739398


L’opération a été bâclée lorsque le général n’est pas mort dans l’accident.
Ainsi, selon Bazata, ils ont utilisé un poison indétectable qui a finalement causé la mort du général Patton à l’hôpital.

Selon Robert Wilcox dans Target : Patton, les dossiers « perdus » semblent avoir disparu dès 1953, lorsqu’un journaliste de l’Indiana Post Tribune
a écrit à l’armée pour demander des détails sur la mort du général.
L’armée n’a pas hésité lorsqu’elle a répondu, premièrement, que le rapport d’enquête n’est pas dans le dossier et que les détails de l’accident ne sont pas montrés.
Deuxièmement, la « Casualty Branch » n’a pas de documents dans ses dossiers concernant l’accident.
Et troisièmement, « Il n’y a aucune information sur l’accident dans le dossier 201 du général Gay. »

Le peu de vérité qu’il y a sur ce qui s’est passé le 9 décembre 1945 peut être glané à partir des quelques éléments de preuve qui n’ont pas été détruits :
de vieilles notes de service, des lettres de militaires et des récits non officiels de première main de l’époque.

Dans ces dossiers se cachent des références au « rapport officiel » qui a disparu depuis. Wilcox a trouvé un document daté d’un jour après l’accident du 10 décembre 1945,
la lettre écrite par un officier des relations publiques de l’armée disait :
« . . Ce bureau a obtenu le rapport officiel de l’accident du 818e bataillon de la police militaire à Mannheim et a fourni les détails de l’accident aux correspondants.

Ce qui a été rendu effrontément évident, c’est qu’il y a eu un effort concerté pour se débarrasser de tous les documents relatifs à la mort du général Patton.
« S’il ne s’agissait que d’un, ou même de deux de ces enregistrements, on pourrait facilement penser que leur disparition n’est pas hors de l’ordinaire », a écrit Wilcox.
« Les dossiers sont perdus, égarés et détruits accidentellement. Mais le nombre de documents primaires connus sur l’accident de Patton qui sont maintenant manquants
est d’au moins quatre, probablement plus. Seules les références à ces rapports ont survécu à ce que Wilcox appelle une « purge intentionnelle ».

Parmi les nombreux rapports manquants, il y en a un aussi celui mené par le général Geoffrey Keyes, commandant de la septième armée, qui soupçonnait que
quelque chose n’allait pas et a immédiatement lancé sa propre enquête sur l’accident. Mais comme beaucoup d’autres documents, le rapport de Keyes a disparu.

Curieusement, le seul mémo en circulation est une déclaration officielle qui a été signée sept ans après l’accident par le conducteur de Cadillac, Horace Woodring.
Bien que Wooding ait déclaré en 1979 qu’il n’avait aucun souvenir d’avoir « jamais fait de déclaration » en 1952 ou d’en avoir « signé une » cette année-là. Wilcox écrit :
« ... en ce qui concerne Woodring, il s’agissait d’un faux.

Comme beaucoup de détails flous de ce jour-là, les informations sur ce qui est arrivé au chien de chasse et à Joe Scruce, le soldat qui conduisait la Cadillac
avec les fournitures, restent non mentionnées. À l’instar de Thompson, on n’a plus jamais vu ou entendu parler de Scruce en public après l’accident.
Ce n’est qu’en faisant des recherches sur Target : Patton que Wilcox a découvert que Scruce était mort d’une mort étrange et prématurée le jour de son anniversaire en 1952.

Joe Scruce a semblé troublé dans les semaines qui ont précédé sa mort.
Lorsque sa femme lui a demandé quels étaient ses projets d’anniversaire, il a curieusement répondu : « Pas de Glenice. Pas de fête. Je ne vivrai pas assez longtemps pour le voir.
Il faisait l’amour à sa femme quand soudain tout son corps s’est engourdi et il est devenu paralysé.
Il a commencé à avoir une hémorragie de sang de toutes les cavités et est décédé peu de temps après alors qu’il attendait une ambulance qui a pris
un temps inhabituellement long. Les dossiers médicaux de Scruce montrent qu’il était en bonne santé, mais les médecins de l’armée ont déclaré qu’il souffrait
d’un anévrisme cérébral, la paralysie soudaine est un symptôme courant, mais l’hémorragie ne l’est pas.
Comme Patton, aucune autopsie n’a jamais été pratiquée.

Lorsque l’on considère les motivations des hauts gradés de l’armée à vouloir la mort de Patton, il faut d’abord comprendre la personnalité plus grande que nature de Patton
qui lui a souvent valu beaucoup d’ennuis....
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naga
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeJeu 21 Déc - 1:53

Il était connu pour sa grandiloquence, son impulsivité et sa popularité pour ses discours entraînants et pleins de jurons qui allaient à l’encontre du protocole militaire boutonné.
Patton a fait un pied de nez à l’autorité et a souvent remis en question les décisions stratégiques prises plus haut dans la chaîne de commandement,
ce qui l’a constamment mis en conflit avec ses supérieurs.

Mais aussi, le général Patton a pris des risques là où aucun général ne pouvait ou ne voulait, ces risques ont conduit à des victoires écrasantes
dans la libération de l’Europe occidentale après le jour J.
Il était essentiellement irremplaçable. C’est pourquoi Eisenhower a été forcé de défendre continuellement Patton alors qu’il courtisait la controverse.
Comme la fois où Patton a giflé deux soldats à différents moments et les a accusés d’être des « lâches » lors d’une visite dans des hôpitaux en Sicile
– un événement qui a suscité l’indignation du peuple américain lorsqu’il a été rapporté par la presse.

Dans d’autres cas, Patton défia les ordres en Italie lorsque sa troisième armée fut forcée de jouer un rôle de soutien à son rival britannique, le maréchal Bernard Montgomery,
lors de la campagne alliée de Sicile. Il estimait qu’il était injuste et tactiquement malsain pour Montgomery d’obtenir toute la gloire et était en colère contre Eisenhower
pour avoir donné sa bénédiction au plan.
Une fois la bataille commencée, Patton a armé le général Sir Harold Alexander, commandant de l’invasion du théâtre, pour lui donner la permission d’assumer
un rôle plus important, citant que sans les Américains, sur lesquels les Britanniques comptaient si fortement pour leur soutien et leur aide, il n’y aurait pas eu d’invasion
en premier lieu. Ainsi, les troupes de Patton se détachèrent du flanc de Montgomery et prirent rapidement Palerme avant de se diriger vers la ville côtière de Messine,
« qui était censée avoir été le prix de Montgomery », a écrit Wilcox.

Pour aggraver les choses, Patton n’a pas été un gagnant gracieux.
Wilcox a expliqué : « La presse se délectait de la rivalité. Bon sang, Patton l’avait fait aussi ! Mais cela avait été un casse-tête pour Eisenhower,
dont le travail consistait à maintenir un front uni des Alliés.

Patton a continué à violer les ordres tout au long de la guerre, ce qui a créé des ennemis parmi ses pairs qui ont commencé à le considérer comme un lâche
auquel on ne pouvait pas faire confiance. À certains moments, le général Patton et sa troisième armée ont dû être arrêtés physiquement en réduisant leur approvisionnement
en essence, alors qu’ils étaient dans la dernière ligne droite vers Berlin.
Selon Wilcox, « la Troisième Armée consommait de l’essence à un rythme de 350 000 à 400 000 gallons par jour ».

Le général Patton critiquait ouvertement les Soviétiques, allant à l’encontre de la position de politique étrangère des États-Unis qui considérait les Soviétiques comme un allié
et un élément crucial pour le maintien de la paix en Europe.
Patton a dit à ses pairs : « Nous avons donné un coup de pied à l’enfer d’une p*****d, seulement pour aider à en établir une deuxième, plus maléfique et plus dévouée
que la première. » Comme l’histoire le dira, Patton avait raison de se méfier du Kremlin lorsque les négociations hostiles d’après-guerre se sont transformées
en une guerre froide de 40 ans.

Patton détestait se prosterner devant le Kremlin, en outre il protestait contre la décision secrète prise par Washington de ne pas faire pression sur les Russes
pour le retour en toute sécurité de milliers de prisonniers de guerre alliés capturés qui étaient encore sous contrôle soviétique en 1945.
Parce que, selon une série en deux parties de 1990 dans le New American, « la participation soviétique aux Nations Unies et l’entrée dans la guerre japonaise
étaient considérées comme plus importantes ». En conséquence, ces prisonniers de guerre abandonnés ont été abattus ou ont passé le reste de leur vie à travailler
dans des goulags.

Entre autres, Douglas Wilcox pense que le complot visant à « arrêter Patton » aurait pu facilement se transformer en un ordre d’assassinat.
Citant les ambitions politiques d’Eisenhower, Wilcox a écrit : « L’écriture était sur le mur. Maintenant que la victoire en Europe était clairement en vue,
Patton n’était plus nécessaire. Son style flamboyant et son imprévisibilité devenaient un handicap ; un passif qu’Eisenhower ne pouvait plus se permettre.

Il y a longtemps eu des rumeurs selon lesquelles Patton allait renoncer aux privilèges et aux pensions militaires à la retraite militaire, et démissionner à la place
afin d’être libre de dire ce qu’il pensait. Il en avait parlé à plusieurs reprises au général Gay, celui-là même qui l’accompagnait dans la Cadillac lorsqu’elle s’est écrasée.
Cela soulève la question suivante : le général Patton a-t-il été définitivement réduit au silence et a-t-il empêché de raconter son histoire ?


Beatrice, l’épouse du général George S. Patton, est photographiée en train d’être escortée à l’hôpital en Allemagne où Patton était soigné le 13 décembre 1945.
Bill O’Reilly a dit que Patton, une minute, c’était « ... Il plaisantait avec les infirmières et buvait du cognac dans son lit et puis tout d’un coup, le lendemain, boum - il était mort.

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S’adressant aux animateurs de CBS This Morning en 2014, Bill O’Reilly a déclaré : « Nous demandons une réouverture de l’enquête par le ministère de la Justice, aujourd’hui.
Je veux savoir qui a tué ce héros et je ne crois certainement pas que c’était un accident.

Le plus étrange, c’est que c’est le général Patton qui a dit quelque chose d’étrangement prémonitoire dans les mois qui ont précédé l’accident,
alors qu’il était chez lui pour une brève visite en juin 1945.
Il a dit à sa femme Béatrice : « Ma chance est épuisée. Je ne sais pas comment cela va se passer. Mais je vais mourir là-bas.



Une photo non datée de Patton le montre photographié avec quatre petits-enfants

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source
dailymail.co.uk
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeJeu 21 Déc - 10:28

Citation :
En conséquence, ces prisonniers de guerre abandonnés ont été abattus ou ont passé le reste de leur vie à travailler
dans des goulags.
C'est juste faux Evil or Very Mad , faut que je retrouve les sources... scratch
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeJeu 21 Déc - 13:08


Le général Dwight Eisenhower ordonne aux 4 millions de soldats alliés en Allemagne de s’arrêter sur la rive ouest de l’Elbe, à 96 kms de Berlin,
pour permettre à l’Armée rouge de s’emparer de la capitale allemande.
Le général Patton fut saisi de fureur :
« Certains de nos dirigeants sont de sacrés imbéciles qui n’ont aucune idée de l’histoire russe. Bon sang, je doute qu’ils sachent même que la Russie,
il y a un peu moins de 100 ans, possédait la Finlande, suçait le sang de la Pologne et utilisait la Sibérie comme prison pour son propre peuple.
Comme Staline a dû ricaner quand il en a fini avec eux à toutes ces fausses conférences.
« Laisser les Russes s’emparer de Berlin est une folie » a déclaré Patton«
Nous devons pousser aussi loin que possible vers l’Est. Nous ne devrions pas nous arrêter avant Moscou.
Les Soviétiques ont maintenu leur mainmise sur l’Europe de l’Est pendant 45 ans.
Des millions de réfugiés civils fuyant vers les lignes américaines ont été refoulés à la pointe de la baïonnette.
Des millions de personnes ont fini comme esclaves dans les camps de concentration soviétiques.

Patton a écrit : « Gardons nos bottes cirées, nos baïonnettes aiguisées et présentons une image de force et de force aux Soviétiques.
C’est la seule langue qu’ils comprennent et respectent. Si vous ne le faites pas, alors je vous dirai que nous avons perdu la guerre.
Même le maréchal britannique Montgomery était d’accord avec l’évaluation de Patton et ordonna à ses troupes d’empiler les fusils de la Wehrmacht
de manière à ce qu’ils puissent être facilement redistribués si les Britanniques et les Allemands devaient se défendre contre une attaque soviétique.

Les services de renseignement de l’Armée de l’Ordre de Staline ont averti le général Patton que sa vie était en danger à cause du NKVD.
Le maréchal Staline avait ordonné l’assassinat de Patton.

Contre la politique du travail forcé, le général Patton s’opposa à la politique officielle américaine consistant à forcer des millions d’anciens soldats allemands
à être envoyés comme esclaves en Russie.
« Ces hommes devraient être utilisés pour reconstruire leur propre pays », insista Patton.
Le pays tout entier avait été réduit en ruines par les bombardements. Les routes, les ponts et les systèmes de plomberie devaient tous être reconstruits.
63 villes d’Allemagne ont été réduites en cendres par les bombardements et des millions de personnes se sont retrouvées sans abri.
« Les Allemands sont les seuls gens décents qui restent en Europe. C’est un choix entre eux et les Russes. Je préfère les Allemands », a-t-il insisté.

Le général Marshall a ordonné que les téléphones de Patton soient mis sur écoute et a demandé à un psychanalyste, du corps médical de la marine,
d’observer le général Patton.
Eisenhower a écrit de manière cinglante à propos de Patton, le considérant comme un « canon en vrac » à cause de la méfiance qu’il éprouvait à l’égard des Soviétiques.
Wild Bill Donovan, qui avait voyagé à Moscou et avait un accès direct au maréchal Staline, détestait Patton.
L’OSS et le NKVD ont échangé des informations, s’aidant mutuellement dans des projets d’espionnage, y compris l’espionnage du général Patton.

L’agent double de l’OSS, Duncan Lee, a été chargé d’espionner le général Patton lorsqu’il était gouverneur militaire de la zone d’occupation américaine
dans le sud de l’Allemagne, fournissant des rapports réguliers sur les mouvements de Patton et des enregistrements d’écoutes téléphoniques de son téléphone
et de son bureau. Duncan Lee était un agent double, travaillant également pour l’agence d’espionnage soviétique, le NKVD.
Duncan Lee avait averti les Soviétiques à l’avance de la date du débarquement du jour J et de l’emplacement exact de la recherche sur la bombe atomique aux États-Unis.

Le 16 mai, le leader nationaliste ukrainien, Stepan Bandera, a fait défection pour rejoindre les Américains et a informé Stephen Skubik,
du corps de contre-espionnage de l’armée américaine, que « Le haut commandement soviétique a reçu l’ordre du maréchal Staline de tuer le général de l’armée américaine
George Patton. » Plutôt que d’être choqué par les nouvelles de Skubik, Donovan ordonna que Bandera soit renvoyé aux Russes,
réduisant ainsi au silence l’homme qui avertissait d’une tentative d’assassinat contre le général Patton !

Avertissement de l’Ukraine
Le diplomate ukrainien, le professeur Roman Smal-Stocki, a déclaré que « Le NKVD va bientôt tenter de tuer le général George Patton. Staline veut sa mort.
Le professeur Smal-Stocki a été expulsé d’Allemagne par les Américains et renvoyé au NKVD en Russie.

En tête de la liste des cibles du NKVD, Le général ukrainien Pavlo Shandruk a informé l’agent spécial Skubik qu’il avait des renseignements vitaux.
« S’il vous plaît, dites au général Patton d’être sur ses gardes. Il est en tête de la liste des tués du NKVD. Les Américains ont trahi le général Shandruk
pour le mettre entre les mains du NKVD pour qu’il soit tué.




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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeJeu 21 Déc - 13:18

À Berlin, Patton apprit que plus de 20 000 prisonniers de guerre américains tombés aux mains des Russes à la fin de la guerre étaient utilisés comme levier
dans les négociations avec les Alliés pour s’assurer que les 3 millions de Russes, d’Ukrainiens et d’autres Européens de l’Est en Europe occidentale
soient forcés de traverser la frontière pour se retrouver aux mains des Soviétiques.
Il s’agissait notamment de femmes et d’enfants. Les Russes ont refusé aux Américains et aux Britanniques l’accès aux camps de prisonniers de guerre,
où leurs propres hommes étaient détenus, et les gouvernements alliés ont supprimé l’information selon laquelle leurs hommes étaient retenus en otage
par leurs propres soldats. « allié » Les 3 millions de Russes et d’Ukrainiens d’Europe occidentale ont été livrés aux Soviétiques.

Le véritable ennemi, le général Patton, a insulté le maréchal soviétique Joukov.
Patton déclara publiquement que les Soviétiques étaient le véritable ennemi.
Patton a acquis la conviction que la seule façon de s’exprimer librement sur ces questions était de prendre sa retraite de l’armée
« Pour que je puisse rentrer chez moi et dire ce que j’ai à dire. » Patton considérait que son champ de bataille était en train de changer.
Il était toujours un guerrier, mais maintenant le podium et la plume seraient ses armes principales pour exposer la trahison du gouvernement américain
et le danger de leur Soviet Alliés.

Avec 18 divisions et plus d’un demi-million d’hommes, la Troisième Armée était la plus grande force de combat américaine de l’histoire.
Patton était convaincu qu’il aurait pu libérer toute l’Europe de l’Est, si Eisenhower n’avait pas interrompu son ravitaillement et son carburant.



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À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le plus haut chef militaire américain, le général de combat George Patton, a évalué avec précision le changement dans l’équilibre
des forces mondiales que cette guerre avait produit et a prévu l’énorme danger d’une agression communiste contre l’Occident.
Plusieurs mois avant la fin de la guerre, le général Patton reconnut le terrible danger que représentait l’Union soviétique pour l’Occident
et il s’opposa amèrement aux ordres qui lui avaient été donnés de retenir son armée et d’attendre que l’Armée rouge occupe de vastes étendues de territoire allemand,
tchèque, roumain, hongrois, bulgare et yougoslave. que les Américains auraient pu facilement prendre à la place.
Seul parmi les dirigeants américains, le général George Patton a averti que l’Amérique devait agir immédiatement, tant que sa suprématie était incontestée,
pour mettre fin à ce danger.
Malheureusement, son avertissement n’a pas été pris en compte et il a été rapidement réduit au silence par un « accident » qui lui a coûté la vie.

Il y a soixante-dix ans, au cours du terrible été 1945, l’armée américaine venait d’achever la destruction de l’Allemagne
et avait mis en place un gouvernement d’occupation militaire au milieu des ruines pour gouverner les Allemands affamés et rendre la justice aux vaincus.
Le général George S. Patton, commandant de la troisième armée américaine, devint gouverneur militaire de la plus grande partie de la zone d’occupation américaine
de l’Allemagne.

Ce n’est que dans les derniers jours de la guerre et pendant son mandat de gouverneur militaire de l’Allemagne qu’il a appris à connaître à la fois les Allemands
et les Américains « vaillants alliés soviétiques » - que la compréhension de Patton de la situation réelle s’est accrue et que ses opinions ont changé.
Dans son journal et dans de nombreuses lettres adressées à sa famille, à ses amis, à divers collègues militaires et à des représentants du gouvernement,
il exprima sa nouvelle compréhension et ses appréhensions pour l’avenir.

Son journal et ses lettres ont été publiés en 1974 par la Houghton Mifflin Company sous le titre The Patton Papers :
Le 7 mai 1945, juste avant la capitulation allemande, Patton a eu une conférence en Autriche avec le secrétaire américain à la Guerre, Robert Patterson.
Patton était gravement préoccupé par le non-respect par les Soviétiques des lignes de démarcation séparant les zones d’occupation soviétique et américaine.

Il était également alarmé par les plans de Washington pour la démobilisation partielle immédiate de l’armée américaine.
Patton dit à Patterson: « Gardons nos bottes cirées, nos baïonnettes aiguisées et présentons une image de force et de force à l’Armée rouge.
C’est la seule langue qu’ils comprennent et respectent.
Patterson répondit : « Oh, George, tu as été si près de cette chose si longtemps, tu as perdu de vue la situation dans son ensemble. »

Patton a rejoint le groupe :
« Je comprends la situation. Leur système d’approvisionnement (celui des Soviets) est insuffisant pour les maintenir dans une action sérieuse comme celle que
je pourrais leur proposer. Ils ont des poulets dans le poulailler et du bétail sur le sabot - c’est leur système d’approvisionnement.
Ils pourraient probablement se maintenir dans le genre de combat que je pourrais leur donner pendant cinq jours.
Après cela, peu importe le nombre de millions d’hommes qu’ils ont et si vous vouliez Moscou, je pourrais vous la donner.
Ils vivaient sur la terre qui descendait. Il ne leur reste pas assez pour subvenir à leurs besoins en revenant. Ne leur laissons pas le temps de faire leurs provisions.
Si c’est le cas, alors... nous avons remporté une victoire sur les Allemands et nous les avons désarmés, mais nous avons échoué dans la libération de l’Europe ;
Nous avons perdu la guerre !"

Les conseils urgents et prophétiques de Patton n’ont pas été pris en compte par Patterson et les autres politiciens et n’ont servi qu’à avertir les conspirateurs
dans les coulisses de New York, Washington et Moscou des sentiments de Patton.
Plus il voyait les Soviets, plus Patton était convaincu que la bonne ligne de conduite serait d’étouffer le communisme sur-le-champ, tant que l’occasion se présenterait.

Plus tard, en mai 1945, il assista à plusieurs réunions et réunions sociales avec des officiers supérieurs de l’Armée rouge et les évalua attentivement.
Il nota dans son journal, le 14 mai :
« Je n’ai jamais vu dans aucune armée, à aucun moment, y compris dans l’armée impériale allemande de 1912, une discipline aussi sévère que celle qui existe
dans l’armée russe. Les officiers, à quelques exceptions près, donnent l’apparence de bandits mongols récemment civilisés.

L’aide de camp de Patton, le général Hobart Gay, nota dans son journal du 14 mai :
« Tout ce qu’ils (les Russes) ont fait a fait avec l’idée de virilité et de cruauté. » Néanmoins, Patton savait que les Américains pouvaient vaincre les Soviétiques
à ce moment-là, mais peut-être pas plus tard.

Le 18 mai, Patton nota dans son journal :
« À mon avis, l’armée américaine telle qu’elle existe aujourd’hui pourrait battre les Russes avec la plus grande facilité, car, si les Russes ont une bonne infanterie,
ils manquent d’artillerie, d’aviation, de chars et de connaissance de l’utilisation des armes combinées, alors que nous excellons dans les trois.
S’il est nécessaire de combattre les Russes, le plus tôt sera le mieux.
Deux jours plus tard, il réitéra son inquiétude en écrivant à sa femme : « Si nous devons les combattre, c’est le moment. À partir de maintenant, nous deviendrons plus faibles
et eux plus forts.

Ayant reconnu le danger soviétique, Patton préconisa une ligne de conduite qui aurait libéré toute l’Europe de l’Est du joug communiste
avec la dépense de beaucoup moins de sang américain que ce qui a été versé en Corée et au Vietnam et aurait évité ces deux guerres ultérieures.
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeVen 22 Déc - 10:35

Citation :
« Ces hommes devraient être utilisés pour reconstruire leur propre pays », insista Patton.
Oui, mais d'abord reconstruire ce qu'ils ont détruit en URSS...
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeVen 22 Déc - 13:48

VOITURE DE COMMANDEMENT DU GÉNÉRAL PATTON DODGE WC57


L etrange accident mortel du général Patton Dodge-WC-57-Patton


L etrange accident mortel du général Patton Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzupload photos


Le général George S. Patton a dirigé la troisième armée pendant la Seconde Guerre mondiale, pénétrant profondément dans l'Allemagne nazie à la fin de la guerre
et livrant certaines des batailles les plus sanglantes du conflit.
Sa personnalité et son caractère dur l'ont attiré par ses troupes, tandis que ses déclarations ont divisé ses commandants et le public.
Quoi qu'il en soit, le général Patton est apparu comme une légende, et cette Dodge WC57 prétend être un lien dans l'histoire de cette Patton.
Bien que la documentation très importante liant explicitement le camion au légendaire général Patton n'existe pas,
ce WC57 a des modifications similaires que le général Patton a utilisées sur son propre véhicule de commandement.
Après la guerre, le WC57 sera utilisé comme base pour le Dodge Power Wagon.
Mis aux enchères à partir de la collection du National Military History Center à Auburn, Indiana, ce WC57 n'aura aucune réserve.


L etrange accident mortel du général Patton Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz


L etrange accident mortel du général Patton Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz


Patton durant une parade à Los Angeles en juin 1945.

L etrange accident mortel du général Patton Patton-durant-une-parade-Los-Angeles-en-juin-1945
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeSam 23 Déc - 1:52

Patton avait un probleme avec les juifs

Patton en est venu à réévaluer la nature du peuple pour lequel la Seconde Guerre mondiale a été menée : les Juifs.
La plupart des Juifs qui pullulaient en Allemagne immédiatement après la guerre venaient de Pologne et de Russie, et Patton trouva leurs habitudes personnelles scandaleusement
peu civilisées. Il était dégoûté par leur comportement dans les camps de personnes déplacées () que les Américains avaient construits pour eux
et encore plus dégoûté par la façon dont ils se comportaient lorsqu’ils étaient hébergés dans des hôpitaux allemands et des maisons privées.
Il remarqua avec horreur que « Ces gens ne comprennent pas les toilettes et refusent de les utiliser, sauf comme dépôts de boîtes de conserve, d’ordures et d’ordures...
Ils refusent, dans la mesure du possible, d’utiliser les latrines, préférant faire leurs besoins à même le sol.

Ses expériences convainquirent fermement Patton que les Juifs n’étaient pas dignes de confiance et ne méritaient guère toute l’attention officielle
que le gouvernement américain leur accordait.
Un autre article de son journal de septembre, à la suite d’une demande de Washington pour que davantage de logements allemands soient remis aux Juifs,
résumait ses inquiétudes :
« De toute évidence, le virus lancé par Morgenthau et Baruch d’une vengeance sémitique contre tous les Allemands fonctionne toujours.
Harrison (un fonctionnaire du département d’État américain) et ses associés indiquent qu’ils estiment que les civils allemands devraient être retirés des maisons
dans le but d’héberger des personnes déplacées.
Il y a deux erreurs dans cette hypothèse. Premièrement, lorsque nous enlevons un Allemand, nous punissons un Allemand individuel,
alors que la punition n’est pas destinée à l’individu mais à la race.
De plus, il est contraire à ma conscience anglo-saxonne d’expulser une personne d’une maison, ce qui est une punition sans procédure légale.

L’un des facteurs les plus importants dans la transformation de la pensée du général Patton sur les Allemands conquis a été le comportement des médias d’information contrôlés
par les États-Unis à leur égard.
Lors d’une conférence de presse à Ratisbonne, en Allemagne, le 8 mai 1945, immédiatement après la capitulation de l’Allemagne, on demanda à Patton s’il avait l’intention
de traiter les troupes SS capturées différemment des autres prisonniers de guerre allemands.
Voici ce qu’il m’a répondu : « Non. SS ne signifie pas plus en Allemagne qu’être démocrate en Amérique...
Il n’y a aucune raison de punir quelqu’un qui a été enrôlé dans cette équipe...


Avec beaucoup de réticence et seulement après les incitations répétées d’Eisenhower, il avait expulsé des familles allemandes de leurs maisons pour faire de la place
à plus d’un million de personnes déplacées juives - faisant partie de la célèbre « six millions » qui avait soi-disant été gazé - mais il a rechigné
lorsqu’il a reçu l’ordre de commencer à faire sauter les usines allemandes, en accord avec le tristement célèbre plan Morgenthau visant à détruire à jamais
la base économique de l’Allemagne.
Dans son journal, il écrit : « Je doutais de l’opportunité de faire sauter des usines, parce que les buts pour lesquels les usines sont détruites - c’est-à-dire empêcher l’Allemagne
de se préparer à la guerre - peuvent également être atteints par la destruction de leurs machines, tandis que les bâtiments peuvent être utilisés
pour loger des milliers de sans-abri. »


Persécution

De même, il exprima ses doutes à ses collègues militaires quant à l’importance écrasante accordée à la persécution de tous les Allemands
qui avaient été membres du parti national-socialiste.
Dans une lettre à sa femme du 14 septembre 1945, il dit : « Je suis franchement opposé à ce truc de criminel de guerre. Ce n’est pas du cricket et c’est sémitique.
Je suis également opposé à l’envoi de prisonniers de guerre pour travailler comme esclaves dans des pays étrangers (c’est-à-dire les GULAG de l’Union soviétique),
où beaucoup mourront de faim.

En dépit de son désaccord avec la politique officielle, Patton suivit les règles établies par Morgenthau et d’autres à Washington aussi étroitement que sa conscience
le lui permettait, mais il essaya d’en modérer l’effet, ce qui l’amena à entrer de plus en plus en conflit avec Eisenhower et les autres généraux politiquement ambitieux.
Dans une autre lettre à sa femme, il commente : « J’ai été à Francfort pour une conférence du gouvernement civil. Si ce que nous faisons (aux Allemands),
c’est de la 'Liberté'alors « Donne-moi la mort. » Je ne vois pas comment les Américains peuvent descendre si bas ! C’est sémitique et j’en suis sûr.

Dans son journal, il note : « Aujourd’hui, nous avons reçu des commandes... dans lequel on nous a dit d’accorder aux Juifs des accommodements spéciaux.
Si c’est pour les juifs, pourquoi pas pour les catholiques, les mormons, etc. ? Nous remettons également aux Français plusieurs centaines de milliers de prisonniers de guerre
pour qu’ils soient utilisés comme esclaves en France. Il est amusant de rappeler que nous avons combattu la Révolution pour la défense des droits de l’homme
et la guerre civile pour abolir l’esclavage et que nous sommes maintenant revenus sur ces deux principes !

Ses fonctions de gouverneur militaire l’amenèrent dans toutes les régions de l’Allemagne et lui firent connaître intimement le peuple allemand et sa condition.
Il ne pouvait s’empêcher de les comparer aux Français, aux Italiens, aux Belges et même aux Britanniques.
Cette comparaison l’a peu à peu forcé à conclure que la Seconde Guerre mondiale avait été menée contre les mauvaises personnes.

Après une visite à Berlin en ruines, il écrit à sa femme le 21 juillet 1945 :
« C’est Berlin qui m’a donné le blues. Nous avons détruit une bonne race et nous sommes sur le point de les remplacer par des sauvages mongols.
Toute l’Europe sera communiste. On dit que pendant la première semaine après qu’ils l’aient pris (Berlin), toutes les femmes qui ont couru ont été abattues
et celles qui ne l’ont pas fait ont été violées. J’aurais pu le prendre (à la place des Soviétiques) si on m’avait laissé faire.

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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeSam 23 Déc - 10:26

Beaucoup de juifs après guerre en Allemagne !!! scratch  Elle en était vidée ou presque et pour cause. Pas mal s'étaient enfuis ailleurs. Les habitants allemands leur auraient attribué tous les maux du monde s'ils étaient restés.
Peu de pays en voulait, n'oublions jamais que le Canada lorsqu'on lui a posé la question s'il en voulait avait répondu : aucun serait déjà de trop !
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeSam 23 Déc - 11:22

Patton était excessif, mais après tout il a fait le boulot.
Ce type de command car a aussi été utilisé par Mitterrand dans les années 80 lors de cérémonies militaires. Smile
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeSam 23 Déc - 13:39

Le général Patton et sa voiture blindée M-20

Le général Patton était un général flamboyant et l’un des tacticiens militaires les plus habiles que les États-Unis aient jamais produits.
Le général Eisenhower a assigné le général George S. Patton Jr. à la tête de la troisième armée des États-Unis en février 1944, mais cela a été gardé secret pour tout le monde,
sauf pour eux deux et le général Marshall. C’est une toute autre histoire.
Alors que Patton rassemblait sa Troisième Armée bien-aimée en Angleterre, il rassemblait également son parc automobile personnel.
Au début de l’année 1944, Patton lui avait assigné deux Jeeps, une Dodge Command Car de 3/4 de tonne, une Packard,
un fourgon du quartier général du commandement CCKW Mobile et une voiture blindée M 20.

Peu de temps après avoir pris le commandement, Patton adopta son bien-aimé Willie, un Bull Terrier anglais,
et Willie et Patton inspectèrent pour la première fois son M20 nouvellement acquis.


L etrange accident mortel du général Patton Gen-m8



C’est en avril 1944 à Peover England, où se trouvait le quartier général de Patton, que cette voiture blindée a été amenée au QG de Patton pour qu’il l’inspecte.
Patton a amené Willie avec lui pour l’aider à l’inspecter.
Lady Leese, épouse du général Leese de l’armée britannique, était là car elle avait aidé Patton à retrouver Willie et voulait regarder le général et son nouveau compagnon
inspecter le M-20.
Il avait une caractéristique intéressante qu’on n’a pas vue d’autre. Près de l’avant, fixés à l’extérieur des ailes, se trouvaient deux longues jauges d’épaisseur en métal,
faites de métal avec un indicateur rond et plat peint en blanc. Ceux-ci ont été utilisés par un certain nombre de pays, y compris les puissances de l’axe,
pour aider à juger les objets quant à leur proximité avec les ailes et pour aider à les centrer.
Avec l’ajout des drapeaux de la 3e armée et du drapeau de reconnaissance des grades, ceux-ci deviennent très importants visuellement.
Le conducteur en avait besoin pour pouvoir voir autour de lui. Il y a une ligne de vue très étroite.
Ils étaient très précieux pour juger de la distance entre les ailes du véhicule et les objets.
Ceux-ci n’étaient pas courants sur les véhicules de l’armée américaine, mais Patton était toujours en train d’expérimenter et d’essayer des théories.

Le premier écrit connu pour refléter l’utilisation par Patton de sa voiture blindée est arrivé le 4 août 1944.
Le colonel Codman, l’un des aides de camp de Patton, a écrit à la maison à propos de cette journée et a déclaré :
« Al (l’aide de camp du major Alexander Stiller) est parti dans la voiture blindée et j’ai chevauché avec le général dans son regard.
Pendant les trois heures qui suivirent, nous poursuivions la 6e division blindée jusqu’à la presqu’île de Brest.
Bientôt, nous étions bien en avance sur notre propre infanterie et je me suis retrouvé à sympathiser avec l’inquiétude du commandant de la division
en ce qui concerne ses flancs et ses arrières.


Itineraire

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Entre le 1er et le 8 août, le général Patton a utilisé son M20 pour parcourir littéralement les différentes routes afin de rencontrer ses différents commandements.
La M 20 était propulsée par un moteur Hercules JXD 6 cylindres et n’avait pas de régulateur.
Il était évalué comme capable de 57 milles à l’heure, ce qui était du jamais vu à l’époque.
L’approche de Patton pouvait être entendue à des kilomètres à la ronde, sur ces routes du mois d’août.
Comme il l’a fait dans tous ses véhicules, il les a équipés de klaxons à double air fabriqués par la société de klaxons Buell Air.
Ils étaient en laiton, mais peints OD et la cloche était la même que les trombones de l’époque.
Les klaxons, couplés à la sirène, annonçaient sans équivoque que le général Patton arrivait au front.

En fait, au cours du mois d’août 1944, Patton fit attaquer les trois corps de sa troisième armée dans trois directions à la fois.
Il a trouvé l’endurance nécessaire pour visiter non seulement le quartier général du corps d’armée, mais presque toutes les lignes de front,
tout cela dans les 8 premiers jours d’août 1944.
Dans ce qui allait devenir la poche de Falaise, Patton a préparé le terrain pour l’encerclement d’une armée allemande.
Le lieutenant-colonel Jack Widmer, l’un des membres du personnel du quartier général de Patton, a cité Patton et a écrit :
« Je n’ai pas beaucoup de nouvelles du quartier général supérieur, a-t-il dit, mais je n’attends pas. J’ai donné l’ordre au 79e régiment d’infanterie
et au 5e blindés de se rendre à Mantes sur la Seine.


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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeSam 23 Déc - 13:49

Cela devrait s’approcher et embouteiller toute une armée allemande...
« Le vieil homme est sorti de son quartier général dans sa voiture blindée et s’est précipité vers la Seine. »
Patton a ajouté un pare-brise de fortune pour lui permettre de se tenir à l’arrière et de voir à l’extérieur sans porter ses googals,
car se déplacer rapidement sur des routes poussiéreuses peut irriter les yeux.


L etrange accident mortel du général Patton Gen-M20-Patton


Patton a continué à utiliser son M 20 en combinaison avec sa jeep, sa voiture de commandement et son avion de reconnaissance L5 alors que le corps de l’armée
s’étendait de plus en plus vers l Est. En novembre, le temps était passé de plus humide et plus frais à de la boue, de la pluie verglaçante et un peu de neige.


27 novembre 1944
Le général Patton reçut un appel du général Eisenhower.
Il voulait que Patton emmène l’ambassadeur des États-Unis en Russie ; Averell Harriman, en première ligne pour quelques heures.
Il était accompagné du colonel James F. Gault, membre du personnel du SHAEF. .
Le temps était froid et humide. Patton a demandé à ses hommes d’allumer son M20, une voiture de reconnaissance utilitaire à six roues.
À ce moment-là, Patton l’avait quelque peu modifié. Il a fait enlever le support de l’anneau et un support de poteau pour son Calibre .50 a été ajouté à sa place.
Patton les accompagna et les fit traverser dans la boue, la pluie et la neige aux lignes de front et au commandement de l’état-major de la 4e division blindée.
La mitrailleuse M2 monté sur l’anneau rendait le peu d’espace qu’il y avait très exigu.
Le retrait du support annulaire offrait un espace précieux. Cela permettait également une plus grande protection, car le support de l’anneau exposait le tireur
plus que Patton ne le jugeait prudent. Pourtant, il y avait beaucoup de monde, mais l’armure offrait une certaine protection.

Patton a écrit dans son journal:
« Averill Harriman, ambassadeur en Russie, accompagné du lieutenant-colonel Gault, aide de camp d’Eisenhower, est arrivé à 10 h 10.
Eisenhower m’avait appelé pour me demander de voir que Harriman avait vu les pires conditions d’inondation.
Nous avons traversé quatre fossés de chars et d’innombrables lignes de tranchées, qui avaient toutes été capturées par nos hommes.
Arrivés à la 4e division blindée, nous traversons la Sarre. Le sol était aussi mauvais qu’il pouvait l’être – pratiquement toutes les prairies ressemblaient à des lacs.
Nous avons ensuite rendu visite à la 26e division et, en rentrant chez nous, nous sommes passés au-dessus d’un de nos champs de bataille de chars.
À un moment donné, nous sommes arrivés à un endroit où l’un de nos sherman M4 avait detruits cinq Mark V allemands. ...
Harriman m’a dit que Staline avait fait l’éloge de la IIIe armée dans les termes les plus élevés dont il est capable lorsqu’il a dit à Harriman en présence du chef d’état-major
de l’Armée rouge. « Que l’Armée rouge n’aurait pas pu concevoir et certainement pas exécuter l’avance de la IIIe armée à travers la France. »

Harriman dit que Staline est un révolutionnaire fort et impitoyable et qu’il représente donc une menace très potentielle pour les conditions mondiales futures.
Il dit que la discipline dans l’Armée rouge est la plus rigide et la plus impitoyable qu’il ait jamais vue, et que la caste des officiers est une nouvelle noblesse.
C’est un étrange résultat du communisme. Je pense qu’il a passé un moment très agréable.

(Patton, George S, Papiers George S. Patton ; Division des manuscrits, Bibliothèque du Congrès, Washington, D.C.
Journal de Patton 1943-1945 BOÎTE 3 Transcriptions annotées Entrée du journal du 27 novembre 1944.)
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeSam 23 Déc - 13:55

Un M-20 Patton Replica a ete fabrique de 2008 a 2014 et est expose au musee de Fort Knox.

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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeDim 24 Déc - 11:04

Les klaxons !... Very Happy
Citation :
Que l’Armée rouge n’aurait pas pu concevoir et certainement pas exécuter l’avance de la IIIe armée à travers la France
Euh, il ne devait pas connaître à l'époque les détails de l'"opération Bagration", débutée pourtant le 22 Juin 44. Wink
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeDim 24 Déc - 13:02

Soutenir la cause communiste
Cette conviction que les politiciens s’étaient servis de lui et de l’armée américaine à des fins criminelles s’est accrue dans les semaines qui ont suivi.
Lors d’un dîner avec le général français Alphonse Juin en août, Patton fut surpris de trouver le Français d’accord avec lui.
L’entrée de son journal à la date du 18 août cite le général Juin :
« Il est vraiment fâcheux, mon général, que les Anglais et les Américains aient détruit en Europe le seul pays sain, et je ne parle pas de la France.
Par conséquent, la voie est maintenant ouverte pour l’avènement du communisme russe.

Les Allemands ne sont pas nos ennemis
Plus tard, des entrées de journal et des lettres à sa femme réitèrent cette même conclusion.
Le 31 août, il écrivait : « En fait, les Allemands sont les seuls gens décents qui restent en Europe. C’est un choix entre eux et les Russes. Je préfère les Allemands.
Le 2 septembre : « Ce que nous faisons, c’est détruire le seul État moderne d’Europe, afin que la Russie puisse tout avaler. »

Campagne de haine contre Patton
À ce moment-là, les morgenthauistes et les monopoleurs des médias avaient décidé que Patton était incorrigible et devait être discrédité.
Ils ont donc commencé une campagne ininterrompue de diffamation contre lui dans la presse, l’accusant d’être « doux avec les nazis » et se souvenant sans cesse d’un incident
dans lequel il avait giflé un escroc deux ans auparavant, pendant la campagne de Sicile.
Un journal new-yorkais a publié la fausse affirmation selon laquelle, lorsque Patton avait giflé le soldat, qui était juif, il l’avait traité de « Juif à ventre jaune ».
Puis, lors d’une conférence de presse le 22 septembre, les journalistes ont mis au point un plan pour inciter Patton à perdre son sang-froid
et à faire des déclarations qui pourraient être utilisées contre lui.
La presse a interprété l’une des réponses de Patton à leurs questions insistantes sur les raisons pour lesquelles il n’insistait pas assez sur la chasse aux nazis comme suit :
« Le nazisme, c’est comme un combat entre démocrates et républicains. »
Le New York Times a titré cette citation et d’autres journaux à travers l’Amérique l’ont repris.

La haine indubitable qui avait été dirigée contre Patton au cours de cette conférence de presse confirmait ce qui se passait.
Dans son journal intime cette nuit-là, il écrivit :
« Il y a une influence sémitique très apparente dans la presse. Ils essaient de faire deux choses : premièrement, mettre en œuvre le communisme et deuxièmement,
faire en sorte que tous les hommes d’affaires d’ascendance allemande et d’antécédents non juifs soient jetés de leurs emplois.
Ils ont complètement perdu la conception anglo-saxonne de la justice et pensent qu’un homme peut être expulsé parce que quelqu’un d’autre dit qu’il est nazi.
Ils ont évidemment été très choqués quand je leur ai dit que je n’expulserais personne sans la preuve de culpabilité devant un tribunal...

Relevé de son commandement, Eisenhower répondit immédiatement au tollé de la presse contre Patton et prit la décision de le relever de ses fonctions de gouverneur militaire
et de le nommer commandant de la XVe armée, un commandement inexistant sans forces.
Dans une lettre à sa femme du 29 septembre, Patton a indiqué qu’il n’était, d’une certaine manière, pas mécontent de sa nouvelle affectation,
car « J’aimerais beaucoup mieux que d’être une sorte de bourreau de la meilleure course d’Europe. »

Le 22 octobre, il écrivit une longue lettre au major-général James G. Harbord, qui était de retour aux États-Unis.
Dans cette lettre, Patton condamnait amèrement la politique de Morgenthau ;
« Le comportement pusillanime d’Eisenhower face aux exigences juives »; le fort parti pris pro-soviétique de la presse ; et la politisation, la corruption, la dégradation
et la démoralisation de l’armée américaine.

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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeDim 24 Déc - 13:07

Une avalanche de mensonges
Il considérait la démoralisation de l’armée comme un objectif délibéré des ennemis de l’Amérique :
« J’ai été tout aussi furieux que vous de la compilation de mensonges que les éléments communistes et sémites de notre gouvernement ont proférés contre moi
et contre pratiquement tous les autres commandants.

1ere tentative d assassinat sur Patton ?
Le 17 avril 1945, l’avion monomoteur à hélices L5 Sentinel de Patton est attaqué de plein fouet par un Spitfire portant les marques de la Royal Air Force britannique.
Bien que le L5 de Patton soit un avion d’état-major américain non armé avec des marques américaines, le Spitfire a tiré sur l avion, les balles tracantes passant devant les côtés
de l’avion de Patton alors que son pilote effectuait une action d’évitement.
Au cours des manœuvres, l’avion de chasse britannique s’est écrasé au sol.
Le général fut harcelé par une question : cette attaque de Spitfire était-elle un accident ? Ou une tentative d’assassinat délibérée ?


Bibliographie:
Les papiers Patton : 1940-1945, par Martin Blumenson, 1974.
La biographie du général George S. Patton, par Ian V. Hogg, Magna Books, 1982.
L’assassinat du général Patton, par Stephen Skubic.
La guerre telle que je la connaissais, par George S. Patton et Paul Harkins, 1975.
Patton : l’homme derrière la légende, 1885-1945, par Martin Blumenson, 1994.
Target Patton : Le complot pour assassiner le général George S. Patton, de Robert Wilcox, 2014.
Tuer Patton : l’étrange mort du général le plus audacieux de la Seconde Guerre mondiale, par Bill O Reilly et Martin Dugard, 2014.

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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeLun 25 Déc - 11:35

Citation :
Il est vraiment fâcheux, mon général, que les Anglais et les Américains aient détruit en Europe le seul pays sain,
Pays sain, le IIIème Reich.
Mieux vaut lire ça que d'être aveugle ! Wink
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MessageSujet: Re: L etrange accident mortel du général Patton   L etrange accident mortel du général Patton Icon_minitimeLun 25 Déc - 13:00

Article de 2018

Francis 'Jeep' Sanza, le chauffeur du général Patton pendant la Seconde Guerre mondiale, est décédé à l’âge de 99 ans.

Peut-être que le premier passionné de Jeep, Francis 'Jeep' Sanza – le mécanicien qui conduisait le général George S. Patton Jr. pendant la dernière année
de la Seconde Guerre mondiale – est décédé mardi dernier à l’âge de 99 ans, rapporte le San Francisco Chronicle.

Voici un aperçu de l’incroyable histoire de l’homme.

Né en 1918 d’un mineur de charbon de Pennsylvanie, Sanza avait l’âge idéal pour être enrôlé dans la Seconde Guerre mondiale au printemps 1941.
L’armée l’a placé dans la 3457th Ordnance Medium Auto Maintenance Company, où il a commencé à conduire le nouveau véhicule de reconnaissance Willys MB de 1/4 de tonne.

Selon le Napa Valley Register, le travail de Sanza consistait à « tester le véhicule à quatre roues motrices trapu et agile que la société Willys-Overland
développait pour l’armée américaine ». Cette petite Willys construite à Tolède (et aussi la GPW de Ford) a fini par être connue sous le nom de « Jeep »,
et Stanza l’a également adoptée comme surnom après en avoir conduit une dans et hors de l’eau profonde lors d’une démonstration pour
le « Commandant suprême des forces alliées », rapporte le San Francisco Chronicle.


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Sanza a finalement été choisi pour devenir la conducteur et le mécanicien de Patton.
Et quel mécanicien il était, ajoutant des glaces pare-balles, un moteur amélioré et une mitrailleuse à sa Willys.
De plus, comme il le dit dans le clip vidéo de l’American Veteran’s Center ci-dessus, il est devenu extrêmement doué pour retirer les moteurs, en disant :
J’ai sorti un moteur en quarante minutes.
Le gars de la société Willys m’a fabriqué une petite clé spéciale. C’était à peu près aussi long. De cette façon, vous pouvez mettre la main à la pâte et travailler,
et vous savez. Et vous enlevez les quatre boulons de la transmission, et vous retirez le radiateur, puis vous débranchez le collecteur,
vous retirez le moteur. Quarante minutes, je l’ai fait.

Sanza, que Patton appelait simplement « soldat », a passé beaucoup de temps avec le général, le site du San Francisco Chronicle écrivant :
Des préparatifs du jour J, en mai 1944, jusqu’au débarquement en Normandie, en passant par la bataille des Ardennes et la poussée finale vers l’Allemagne,
Sanza était au volant d’une Willys-Overland sans capote avec le général quatre étoiles sur le siège passager, tapant sur le pare-brise avec sa cravache.
« Tout ce qu’il a fait, je l’ai vu », a déclaré Sanza lors d’une interview vidéo pour Profiles in Valor produite par l’American Veterans Center.
« Il a été très bon avec moi. Il ne m’a jamais grondé quand je le conduisais.

Jeep de Patton...vitres blindees et mitrailleuse Calibre .30

L etrange accident mortel du général Patton Genwc-57


L’histoire continue :
Sanza et Patton étaient ensemble à Munich le jour de la Victoire en Europe, le 8 mai 1945, et lorsque les camps de concentration ont été libérés.
Ils n’ont jamais été pris en photo ensemble parce que c’était contraire aux règlements.
Mais ça aurait été une bonne idée, parce qu’il mesurait 5 pieds et 7 pouces et que son patron mesurait 6 pieds et 2 pouces.

L’article indique que, selon le fils de Sanza, Nick, Francis n’a pas parlé de la guerre avant d’avoir 70 ans.
À ce moment-là, il avait épousé une femme qui avait aidé à construire des cuirassés et des sous-marins pendant la guerre, puis s’était installé à Napa,
avait eu des enfants et avait travaillé dans un dépôt de munitions.
En 1959, il devient chauffeur de distribution de bière pour Olympia Beer, puis superviseur en 1975.

C’est à ce moment-là que lui et sa femme ont démarré une entreprise de distribution de lait à partir de leur maison et Sanza est devenu représentant des ventes
pour l’entreprise laitière Clover Stornetta à temps plein jusqu’à l’âge de 96 ans.
Étonnamment, il n’a pas conduit de Jeep après la guerre, préférant quelque chose d’un peu plus confortable, comme l’écrit The Chronicle :
Il conduisait souvent des Jeeps de la Seconde Guerre mondiale lors de défilés, mais n’en a jamais possédé.
Il conduisait des Cadillac.

Je ne peux pas dire que je lui en veuille.


Francis Sanza a la fin de sa vie.

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source
/jalopnik.com
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