Bataille pour Berlin

Une photo inconnue pour moi

Tiger II 314 du SS-Schwere-Panzer Abteilung 503.
C’est le char commandé par l’Unterscharführer Georg Diers.
L’équipage, mitrailleur : Sturmmann Wolf-Dieter Kothe, chargeur : Sturmmann Alex Sommer, conducteur : Rottenführer Willi Kenkel et opérateur radio Sturmmann Bodo Harms.
Il a heurté une mine à Schönhauser Allee.





Les deux autres sont connues

C'est bien déchenillé, je sais pas si les soldats dedans ont eu des problèmes, ça doit fortement secouer.

En tout cas la mine (allemande ? ) a bien fait son "boulot".
Les deux "frontovikis" qui prennent la pose, comme s'ils étaient responsables de ma mise hors de combat de l'engin...

T-34 avec protection improvisée contre Panzerfaust dans les rues de Berlin. Printemps 1945.
ou bien vol de biens dans les immeubles de la ville ????

Vols de biens me parait plus adéquat. Une protection tu la mets généralement mieux et pas fait de n'importe quoi.

Les deux ?!...

Berlin 1958

Curieuse ville coupée en 4.
Heureusement c'est fini.

Les T34 sont toujours, là, avec en plus 2 obusiers de 152 mm il me semble.
Ils ont été intégrés à un monument commémoratif aux morts soviétiques pour Berlin...

Küstrin , les portes de Berlin

Kostrzyn (en allemand Küstrin) est situé au confluent de la Warta et de l’Oder.
Depuis 1537, la ville s’est progressivement transformée en une puissante forteresse.
La forteresse de Küstrin a pris sa forme définitive dans la seconde moitié du 19e siècle.





Depuis cette époque, le plan spatial de la ville a reçu sa forme hexagonale irrégulière caractéristique entourée de six bastions.
Au tournant du 20e siècle, les fortifications ont perdu leur importance militaire et ont été progressivement démantelées.

Cette situation changea considérablement le 28 novembre 1944, lorsque le général allemand Heinz Guderian ordonna la construction de nouveaux ouvrages de fortification.
Le 25 janvier 1945, Küstrin est officiellement déclarée bastion du Troisième Reich.

Elle est devenue la porte de Berlin, un point d’appui important sur la ligne des Nibelungen (Nibelungstellung en allemand).
La Ligne des Nibelungen est une métaphore romantique inspirée de la mythologie germanique.
Küstrin était situé dans une position défensive très pratique.


Flakvierling 38 en position defensive en tir tendu...








La proximité de deux grands fleuves et les vastes marais qui entourent la ville créent des conditions très difficiles pour les soldats de l’Armée rouge qui s’approchent.
Pendant l’hiver, l’Oder gelé pouvait être traversé par les troupes de l’Armée rouge, mais la glace était trop mince pour permettre le passage des chars
et des lance-roquettes.
La situation stratégique de Küstrin changea le 31 janvier 1945 lorsque les troupes soviétiques gagnèrent une tête de pont sur la rive ouest de l’Oder,
à environ 17 kilomètres au nord de la ville, dans la région du village de Kienitz.
Au cours des jours suivants, un autre logement a été trouvé sur la rive ouest, à environ 10 kilomètres au sud, près du village de Górzyca.

Lors du dégel printanier, la glace a fondu et le niveau de la nappe phréatique a suffisamment augmenté pour recouvrir de 25 à 30 cm d’eau
les ponts de l’Armée rouge sur l’Oder. Pendant un certain temps, ils sont devenus « invisibles » pour les avions de reconnaissance de la Luftwaffe.

Dans la première quinzaine de mars 1945, après un mois de combats, l’Armée rouge s’empare du quartier de la ville nouvelle de Küstrin.
Joseph Staline était convaincu que le siège était terminé.
Il a félicité les soldats de son Ordre n° 300 et a décoré certains d’entre eux d’insignes.

La propagande soviétique commença à célébrer la victoire. Cependant, de violents combats pour la partie ancienne de la ville se sont poursuivis jusqu’au 30 mars 1945,
date à laquelle la forteresse de Küstrin a été rendue.


source
Facebook- Berlin 1945

Intéressant je connaissais pas du tout.

Quand on voit le plan de la ville, on se dit que Vauban a fait des émules ...

Cathédrale de Berlin - 1945







Aujourd hui

Elle a été relativement épargnée par les combats et les bombardements semble t-il.
Miracle au milieu des ruines ...

Matériel soviétique détruit et abandonné sur le pont sur la Spree près du Reichstag, Berlin, 1945.

Le chao !

Une bonne partie est sûrement réparable.
Dire que j'ai passé ce pont en bagnole, en 1994.

vania a écrit:

Une bonne partie est sûrement réparable.
Dire que j'ai passé ce pont en bagnole, en 1994.    

Je n'y suis jamais allé, tu vois tu peux te remémorer le pont et deviner.

SU-100 et SU-152 près de la porte de Brandebourg à Berlin, mai 1945.

Redoutable tandem...

StuG III Ausf. G du SS Pz Abt. 11 stationne a Berlinerstraße (aujourd’hui Karl Marxstraße) Berlin-Neukölln
Le char a ete détruit le 26 avril 1945 devant le Ratskeller à côté du Rathaus Neukölln.
Une plaque de metal pose sur le cote...

Citation :

Berlinerstraße (aujourd’hui Karl Marxstraße)

Berlinerstraße sonne mieux que Karl Marxstraße
Je pense que ça a été gardé pour ne pas froisser les berlinois de l'Est.

Dans la nuit du 28 avril, les forces allemandes tentèrent une autre percée massive autour de Halbe.
Ils ont percé la 50e division de fusiliers de la Garde et ont créé un couloir de Halbe à l’ouest, mais ont payé un prix très élevé.
Les 28 et 29 avril, les Soviétiques renforcèrent les flancs et attaquèrent par le sud, déversant des roquettes et des obus Katioucha,
se concentrant sur la zone autour de la Halbe.
À ce moment-là, les troupes allemandes étaient dispersées sur une vaste zone.
L’arrière-garde était à Storkow et l’avant-garde avait fait sa jonction avec la 12e armée à Beelitz.
Il y avait de grands groupes autour de Halbe.

Le plan de bataille soviétique était de diviser la resistance allemande en segments, puis de détruire chaque segment individuellement.
Le plan de bataille allemand était de continuer à se déplacer vers l’ouest aussi vite que possible, en gardant le corridor ouvert.
La situation à Halbe était désespérée pour les Allemands.

Des ordres étaient encore donnés à des formations reconnaissables, mais elles étaient maintenant toutes mélangées.
Il y avait une tension considérable entre les troupes de la Waffen-SS et de la Wehrmacht, chacune accusant l’autre d’aider les siens
tout en ignorant le sort de l’autre.
Au cours des jours suivants, les combats deviennent de plus en plus confus. Si les Allemands entraient en contact avec les forces soviétiques
et envahissaient une position soviétique, les Soviétiques contre-attaquaient non seulement avec des forces terrestres, mais aussi avec de l’artillerie et des avions.
Les pertes des deux côtés ont été très élevées.
À la fin des combats (vers la fin du mois d’avril et le début du mois de mai), environ 25 000 soldats allemands s’étaient échappés pour rejoindre la 12e armée
sur le côté est de la Reichstrasse 2, la route traversant Beelitz du nord au sud.


Epaves allemandes




Bien que ce soit la fin de la bataille de Halbe, ce n’est pas la fin de l’évasion.
Certaines forces de la 9e armée sont à nouveau encerclées à l’ouest de Luckenwalde par la poussée nord-ouest de la 4e armée blindée de la Garde,
à seulement 10 km des troupes allemandes de la 12e armée.
Les restes combinés de la 12e armée allemande et de la 9e armée se retirèrent alors vers l’ouest en direction de l’Elbe afin de pouvoir se rendre aux forces américaines,
qui avaient stoppé leur avance sur la rive ouest du fleuve.

Le gros des forces allemandes en fuite, ainsi que plusieurs milliers de civils, atteignirent et traversèrent l’Elbe en utilisant le pont partiellement détruit de Tangermünde
entre le 4 et le 7 mai 1945, se rendant à des éléments de la 102e division d’infanterie américaine de la 9e armée américaine,
jusqu’à ce que les forces soviétiques atteignent la tête de pont orientale et arrêtent les autres traversées.


T34/85 du 12e corps de chars de la Garde/2e armée de chars de la Garde.




source
Facebook-Berlin 1945

Un vrai cimetière de reste de voitures.   Ca a dû cogner très fort. 

Il devait y avoir des milliers d'allemands, civils et militaires ayant perdu leurs unités, errant dans les champs et les bois et pour échapper aux soviets et cherchant à rejoindre les lignes U.S.
Le chaos.