Sur-protection des blindages (2012)

J'ai trouvé ce qui suit, je sais pas si c'est le bon endroit.

1. 1988, URSS, DZ "Contact-1" sur BMP-2.
2. Le blindage du véhicule s'est avéré insuffisant pour résister au déclenchement de l'unité de télédétection et il s'est tout simplement cassé.
3. BMP-3 avec DZ "Cactus". Il est installé sur un blindage espacé. DZ lui-même a également des plaques de blindage intégrées.
4. Le résultat du test "Cactus" sur la coque du BMP-3. Un coup de grenade a arraché toute une section de 6 blocs (3 en haut et 3 en bas), mais il n'y a pas eu de pénétration.

La couse éternelle entre l'épée et le bouclier.

vania a écrit:

La couse éternelle entre l'épée et le bouclier.

Bonne réflexion.

Rien ne vaut le missile tire d un avion ou d un drone qui percute le char par le dessus la ou c est le moins resistant...

naga a écrit:

Rien ne vaut le missile tire d un avion ou d un drone qui percute le char par le dessus la ou c est le moins resistant...

Un drone aujourd'hui oui, avant ça n'existait pas.

Citation :

Rien ne vaut le missile tire d un avion ou d un drone qui percute le char par le dessus la ou c est le moins resistant...

Oui, mais plus difficile à atteindre.

Sherman a Okinawa-
meme tension des equipages de Sherman que pour les theatres d operations en Allemagne en 1945

En effet, la trouille du kamikaze avec son engin magnétique au bout d'une perche...

Les allemands avaient trouvé une sorte de peinture (si je peux appeler ça comme ça) qui empêchait les mines de s'y coller, ça fonctionnait assez bien.

Un M4A3 du 6e bataillon de chars de l’USMC à Okinawa recouvert de patins de chenille de rechange.
Il dispose également de barres de protection sur les unités de suspension.




Hollande 1945

La guerre s'achève, on prend toutes les précautions nécessaires pour pas recevoir un mauvais coup à quelques semaines de la victoire...

Des patins de chenilles sur un Tigre I ou le No est peint dessus.

C'est cette espèce de peinture à stries qui empêchait les mines de se coller aux chars, enfin en théorie mais ça fonctionnait assez bien.
Quelques courageux (quasi kamikazes) arrivaient à se glisser sous le char dans centaines conditions pour y fixer la mine, là ça empêchait. Sur le reste du char aussi.

Citation :

C'est cette espèce de peinture à stries qui empêchait les mines de se coller aux chars

Zimmerit.

Bien possible je connais pas le nom.

Surblindage,cela en valait-il la peine?
Bien qu’il ajoute une couche supplémentaire pour qu’un tir perforant ne pénètre pas, l’utilisation d’un blindage appliqué, en particulier du métal ajouté, s’est avérée préjudiciable
à la protection du char. Lorsqu’un obus heurte un lpatin de chenille de rechange, par exemple, la nature de la forme signifie qu’il pourrait réellement aider un obus à pénétrer.
Un obus entrant sur une trajectoire horizontale à une plaque inclinée rebondirait généralement, en fonction de l’épaisseur de l’armure bien sûr.
Avec un patin de chenille sur le dessus de la plaque, l’obus pourrait le frapper, puis se baisser et percer la plaque profondement.
Il est prouvé que, dans certains cas, la couche ajoutée a fonctionné et a effectivement protégé l’équipage là où, sans elle, ils auraient été tués ou blessés.

Dans le Pacifique, le risque de pénétration n’était peut-être pas trop un problème car la plupart des canons antichars n etaient que de calibre 37 ou 47 mm.
Contre ces projectiles, cela aurait pu aider. Mais il y avait aussi quelques canons AT de 75 mm , donc cela a peut-être été un problème pour les chars US et britanniques.
Peut-être que le plus grand obstacle du surblindage était le poids accru qui l’accompagnait.
Cela aurait un effet néfaste sur la mobilité du char en particulier lors de la traversée de types de sol plus mous tels que la boue ou le sable.
Cela présentait même le risque que le char s’enlise et se coince.

Le fait d’ajouter des planches, du métal, du béton ou une combinaison des trois a également eu pour effet d’élargir quelque peu le profil du char.
Cela a augmenté le profil des chars, créant une cible plus grande, mais cela a également présenté des problèmes pratiques et logistiques.
En traversant des couloirs étroits de la jungle, l’armure supplementaire s’avérait être un obstacle et un accroc sur les arbres ou les affleurements rocheux, faisant souvent tomber
des morceaux. L’autre problème était le chargement des chars sur des LST (Landing Ship, Tank) car les véhicules prenaient plus de place qu’ils ne le feraient sans l’application
des excroissances.

Conclusion
Dans l’ensemble, le blindage supplementaire n’était peut-être pas un moyen efficace d’augmenter la protection du char, bien qu’il soit clair que certaines des applications
protégeaient les chars en action. L’avantage le plus important a été l’effet stimulant sur le moral des applications sur les équipages individuels.
Ils se sentaient plus en sécurité. Un équipage sûr est un équipage confortable, et un équipage confortable est un équipage efficace.
Si la vie des équipages qui ont réellement combattu dans ces véhicules était améliorée par l’application de ces matériaux aléatoires et récupérés,
le blindage supplementaire peut être considéré comme un certain succès.


source
tanks-encyclopedia.com

Citation :

Avec un patin de chenille sur le dessus de la plaque, l’obus pourrait le frapper, puis se baisser et percer la plaque profondement.

Effectivement.

Citation :

L’avantage le plus important a été l’effet stimulant sur le moral des applications sur les équipages individuels.
Ils se sentaient plus en sécurité. Un équipage sûr est un équipage confortable, et un équipage confortable est un équipage efficace.

Logique et évident.

Krupp Protze

Pourquoi pas, mais c'est pas à priori un engin de première ligne...

Panther capture

Modèle G, superbe.
On est à priori d'après la tenue des gars et la végétation, à l'hiver 44/45 ou au tout début du printemps 45.

Toujours plus de patins de chenilles...

Rares (perso jamais vu) sont les photos avec un impact ayant traversé les patins de chenilles ...

Panther