Sur-protection des blindages (2012)

Les allemands évitaient s'ils le pouvaient de tirer sur les jeeps.
Cible rapide, de petite taille, et pas forcément "rentable"pour ce qu'elle contenait.
Et le risque, en tirant dessus, était d'être vite repéré et neutralisé par des éléments plus lourds...

M5 A1 Stuart




Vu l epaisseur de ciment !    

 Si ça a traversé ils sont morts.
A moins que ce soit un essai de tir.

Non,c est l ouverture pour la mitrailleuse de caisse!
On le voit mieux sur ce sherman

OK, merci.

Le Sherman, l'engin le plus versatile qui soit...

On dirait le General Patton en inspection?

Il a pas ses Colt mais si c'est lui, c'est avant de passer la Moselle, ou le Rhin ?!...

En tout ca,tous les shermans 76mm sur la photo sont surproteges avec des "casiers de sacs de sable"!

Oui, des gens prévoyants.
Prévoir une surconsommation de carburant...

Serait bien d'avoir des stats sur l'efficacité, ou non, de ces surblindages.

Deja ,ca depend du calibre de l obus qui percute le char et la distance de tir.
Un 8.8cm a 400m de distance a toute les malchances de detruire un char sherman surblinde de sacs de sable !
Je serais moins categorique avec les patins de chenilles epais comme celles montees sur les tourelles de tigre I des 1944.





Protection reprise sur les chars Panther par la suite malgre le plan incline de la tourelle.

En ce qui concerne les Schürzen( blindage espacé intégral ):
Les dernières variantes du Panzer III avaient un blindage frontal espacé. Une couche d’acier trempé de 20 mm d’épaisseur se trouvait devant le blindage
principal de 50 mm d’épaisseur.
Les projectiles impactés ont été physiquement endommagés par la plaque, de sorte que l’armure principale pouvait résister à des coups beaucoup plus importants.
En raison du manque de matériaux, l’industrie allemande est finalement passée au blindage homogène laminé (RHA), qui est moins efficace et en raison du processus
de production plus lent, la technique n’était pas répandue sur les chars allemands.





Cette méthode était très efficace contre les armes antichars légères contemporaines, comme le fusil antichar soviétique PTRD-41 de 14,5 mm et le canon antichar M1937 de 45 mm,
le canon antichar britannique 57 mm Ordnance QF 6 livres et le canon américain de 37 mm.

Certains véhicules blindés utilisaient des filets de rondins de bois à une certaine distance de la coque comme blindage espacé de fortune afin de protéger le véhicule
des mines magnétiques,des charges creuses et des grenades lancées et des méthodes parfois suicidaires (par exemple, la mine japonaise).
Cette méthode a eu lieu sur des chars moyens américains M4 Sherman et soviétiques T-34, entre autres.


source
wikipedia.com

Les allemands en fin de guerre, pour économiser du poids et du métal, ont utilisé des "plaques" latérales additionnelles en treillage métallique.
Un peu comme du grillage à poules...

Voila aussi que les sherman s y mettent...

Je pense plus à un système pour le camouflage, y accrocher des feuillages et branchages mais pas à une sur-protection.

Un autre sherman "grillage"

Pas banal les "U.S. schurtzen".
Efficace ?...

M-10




Marder II qui a bien besoin de ces morceaux de chenille pour sa protection frontale legere.

Pour les M10, ça ressemble plus à du camouflage.
Les deux S.S., expression mitigée, conscients des avantages et faiblesses de leur engin...

En fin de guerre, comme le prouvent ces engins tardifs, il y avait fort à craindre à découvert des derniers calibres allemands, 88 et 75 à haute vitesse initiale, et en urbain tous les antichar portatifs...

Etonnant pour un sherman Calliope,vu que l on retrouve ce sherman plutot en tir d artillerie en arriere des lignes de front..

Sherman en Hollande 1944