Qu’on ne s’y trompe pas : le retour des croix gammées – de sinistre mémoire – en Allemagne n’est pas le signe d’une renaissance du nazisme,
mais bien d’une résistance contre les dévastations sociales et sociétales de la démocratie woke, symbole de l’inféodation à l’Empire, ou aux forces mondialistes.
Il y a une grande nuance, et les observateurs de la presse ne devraient pas tomber dans le piège des symboles, entre la croix gammée exhibée en 1933
et celle dessinée sur une table d’école en 2023. Pour autant, elles commencent à refleurir, surtout dans ces villes d’ex-Allemagne de l’Est qui ont mal digéré la prédation
par les banques et multinationales de l’Ouest.
Outre-Rhin, à chaque fois qu’une croix nazie est taguée quelque part, c’est l’émoi national, enfin, selon la presse. Parce que la plupart des Allemands s’en foutent
ou en rigolent, ils ont d’autres chats économiques et sociaux à fouetter avec l’augmentation des prix de l’énergie, l’inflation à deux chiffres,
la crise migratoire permanente, l’entrée en guerre contre la Grande Russie, qui a laissé pas mal de mauvais souvenirs aux Allemands...
Ces jours-ci, deux événements sont venus zébrer le ciel tranquille de la social-démocratie.
Le premier corrobore notre petite analyse humoristique : des énergumènes ont remplacé le drapeau arc-en-ciel placé en permanence à la gare de Neubrandenburg
par un drapeau avec une croix gammées (en 2021, c’est le drapeau israélien qui avait été volé devant la mairie).
Certes, ce grand remplacement est symbolique, mais pourquoi imposer le drapeau LGBT à la majorité d’une population qui ne se sent manifestement pas représentée
par ces couleurs, très chatoyantes au demeurant ?
Le drapeau de remplacement...
Aux dernières nouvelles, tout le monde n’est pas gay, lesbienne, bi ou trans en Allemagne.
Les autorités de Neubrandenbourg ont réagi avec la plus extrême vigueur, en tapant du poing sur la table et en renversant la chope de bière :
les auteurs « seront punis avec toute la sévérité requise par la loi ».
Ils iront en camp de concentration pour nationalistes ? Plus sérieusement, le communiqué de la ville prend acte, sans vraiment s’en rendre compte,
d’un certain changement :
« Avec la mise en scène publique de symboles et de signes d’extrême droite, une nouvelle dimension est atteinte dans la glorification de l’idéologie inhumaine
du national-socialisme. »
Les auteurs de cette blague encourent 3 ans de prison.
Là-bas, les insignes nazis sont considérés comme « des symboles contraires à la Constitution ». Les chenapans doivent bien se marrer :
en substituant un drapeau à un autre, ils ont réveillé la bête démocratiste immonde, qui montre ainsi toute sa fragilité.
En Allemagne comme en France, les citoyens n’ont plus la main sur la politique et les grands choix économiques et sociaux, qui sont dictés par l’oligarchie européiste,
qui elle-même obéit à l’Empire : ils subissent, et la moindre résistance, c’est là toute l’astuce, est considérée comme antidémocratique, donc forcément nazie.
Toute opposition politique, chez eux comme chez nous, a été nazifiée, sans nuance.
L’accusation de nazisme est la seule justification et la seule défense de ce pouvoir vermoulu.
Macron n’a-t-il pas été élu, s’il a bien été élu, en 2017 sur ce chantage, qui fonctionne sur les idiots et les craintifs ?
Pour info, la presse allemande ne montre que le drapeau LGBT dans ses articles sur l’échange de Neubrandenburg :
on ne montre pas le drapeau maudit !
Sur les RS, les jeunes doivent bien rigoler. Interdisez-leur un truc, vous pouvez être sûrs qu’ils vont y aller à fond !
La seule illustration qu’on a trouvée sur le sujet date de 2020 et elle montre le toit d’un établissement tagué de symboles nazis doublés d’inscriptions rock and roll.
Ça sent pas l’escouade de centenaires NSDAP survivants de la division Deutschland, plutôt la bande de jeunes déconneurs.