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| Y a t il des neo-nazi en Ukraine? | |
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Auteur | Message |
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naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Jeu 3 Mar - 14:28 | |
| Les medias francais et les experts des plateaux TV sont des negationistes! Parait il que Poutine affabule,il n y a pas de neo-nazi en Ukraine,c est du complotisme,de la fake news! L’ÉTAT UKRAINIEN COLLABORE-T-IL AVEC DES NEO-NAZIS ? Je vais essayer de faire court. Sur cette photo publiée le 28 janvier 2022, vous voyez Valeri Zaloujny, le commandant en chef des forces armées ukrainiennes entouré de soldats de l'organisation paramilitaire néo-nazie "Pravy Sektor" (ou Secteur Droit en français). - 1ere question : Quel est l'intérêt pour l'Etat ukrainien de permettre à Zaloujny d'afficher publiquement sa sympathie pour cette organisation ? Autre information, le fondateur de Pravy Sektor est Dmytro Yarosh. Il a annoncé le 2 novembre 2021 avoir été nommé conseiller de Zaloujny. L'information n'a pas été démentie par l'Etat major des forces armées d'Ukraine... Ils n'ont simplement rien voulu dire de plus sous couvert du secret défense. - 2eme question : Pourquoi le président ukrainien ne se sépare-t-il pas de ces milices paramilitaires néo-nazies ? Peut-être parce qu'ils ont une trop grande influence ? (ils ont joué un rôle déterminant lors du coup d'Etat de 2014). Il y a même un régiment de néo-nazis qui a été intégré à la garde nationale ukrainienne en 2014 (le bataillon Azov). Bref, quand tous ces types se pointent sur la ligne de front dans le Donbass, il est facile de comprendre que leur détermination est sans faille car nourrie par leur profonde haine des russes et des russophones ! Et on comprend mieux pourquoi les "séparatistes" russophones du Donbass n'ont surtout pas envie de les laisser entrer... D'ailleurs, ne faudrait-il pas les appeler des résistants plutôt que des séparatistes ? Je rappelle que le coup d'Etat en 2014 a permis aux néo-nazis d'occuper plusieurs postes clés au sein du gouvernement... et que ça n'a posé aucun problème aux occidentaux. SOURCES : (1) https://www.facebook.com/photo/?fbid=4717806018297561&set=ecnf.100002046281310 (2) https://drive.google.com/.../1fGQrBDcHf4zDILDq2MJ.../view... (3) https://www.facebook.com/dyastrub/posts/4533858036691045 (4) https://www-pravda-com-ua.translate.goog/.../13/7317209/... (5) https://www.tf1info.fr/.../guerre-en-ukraine-quel-est-ce.. Le détachement d’opérations spéciales d’Azov, souvent connu sous le nom de détachement d’Azov, régiment d’Azov ou bataillon d’Azov, est une unité d’extrême droite et néonazie de la Garde nationale d’Ukraine, basée à Marioupol, dans la région côtière de la mer d’Azov. Jusqu’à il y a une semaine, le bataillon Asov (maintenant la Garde nationale d’Ukraine) était banni de Facebook pour ses croyances d’extrême droite mais il subsiste des photos. Certaines sources russes font etat de 5/6000 hommes en 2021 dont 1000 hommes base a Marioupol. Cette meme ville qui est furieusement bombarde depuis 2 jours par les forces separatistes du Donbass. | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 27005 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Jeu 3 Mar - 15:04 | |
| Il y a des néo-nazis un peu partout dans le monde, c'est pas une révélation. France, Belgique, Danemark, Allemagne etc... Pourquoi pas en Ukraine et en Russie. La fin du communisme a souvent provoqué ce type de politique. Des migrants en grand nombre etc... Des groupes souvent bien structurés. Qu'un gouvernement se serve d'eux, j'ai pas d'idée.
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Ven 4 Mar - 1:34 | |
| Nos elus ont la memoire tres courte... Pas un mot sur l'idéologie Nazi au sein de l'armée Ukrainienne ? C'est pourtant une question qui a été soulevée au Sénat en juin dernier ! | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 27005 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Ven 4 Mar - 10:49 | |
| Tout est dit : néonazis, stands de tir, kalashnikov, embrigadement etc... les mots qui choquent l'opinion publique. Qu'elle aille y voir ce sera mieux. Je conteste pas mais vouloir "faire la loi" en Ukraine faut être gonflée ! Donc je résume aussi rapidement qu'elle : stands de tir = néonazis + kalashnikov. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Ven 4 Mar - 13:18 | |
| Le Secteur droit (en ukrainien Pravyï sektor) est un parti politique ultranationaliste ukrainien. Il est fondé en tant que confédération paramilitaire en novembre 2013, durant les événements relatifs à Euromaïdan, pendant lesquels il joue un rôle notable, puis se structure en parti politique en mars 2014. Il fut fondé par Dmytro Iaroch. Ses membres interviennent activement aux côtés des forces gouvernementales dans la guerre du Donbass de 2014 a 2022... Le journal israélien Haaretz a rapporté que Secteur droit et Svoboda ont distribué des traductions récentes de Mein Kampf et des Protocoles des Sages de Sion sur la place Maïdan et fait état de sa préoccupation de la présence importante de membres de ces deux mouvements ultra-nationalistes parmi les manifestants. Cependant, l'organisation s'est éloignée de l'antisémitisme. Iarosh déclaré que son organisation non seulement ne soutiendrait pas l'antisémitisme et la xénophobie à l'avenir, mais le combattrait par tous les moyens légaux. Le groupe prend part à des manifestations de soutien à Israël dans la ville de Dnipro le 28 juillet 2014, en déclarant : « Nous, comme Israël, apprenons l'unité, apprenons à aimer et à défendre leur pays, en guerre contre l'ennemi le plus odieux et le plus vil, le terrorisme ». Lors des élections législatives ukrainiennes de 2014, Secteur droit n'atteint pas le seuil de 5 % pour le scrutin de liste mais obtient toutefois deux sièges de députés à la Rada dans les circonscriptions individuelles (Dmytro Iaroch et Boryslav Bereza). En juillet 2015, une fusillade à Moukatchevo, dans l'oblast de Transcarpatie, comportant une forte présence de minorité hongroise, des individus camouflés portant des symboles de Secteur droit attaquent des civils vus comme un groupe criminel local et des policiers dans un poste de circulation et fait trois morts et treize blessés, parmi lesquels six policiers, trois civils et huit membres de Secteur droit. Deux des morts sont des membres de Secteur droit. Le procureur de l'Oblast qualifie l'attaque d'acte terroriste. Cet événement contribue à discréditer Secteur droit auprès de l'opinion ukrainienne. La même année, Dmytro Iaroch démissionne de la tête du parti puis fonde le groupuscule Initiative gouvernementale de Iaroch, ce qui a pour conséquence la marginalisation de Secteur droit, qui ne parvient pas à lui trouver de successeur remarquable. En septembre 2015, Secteur droit participe au blocus de la Crimée par l'Ukraine. En vue de l'élection présidentielle de 2019, Secteur droit apporte son soutien au candidat de Svoboda, Rouslan Kochoulynsky. On parle de 10.000 adherents en 2014. source fr.wikipedia.org
Dernière édition par naga le Ven 4 Mar - 14:34, édité 1 fois | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 27005 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Ven 4 Mar - 13:28 | |
| Mein Kampf est déjà traduit en français et est largement visible sur internet, rien de secret. Le mieux est de le lire en allemand mais j'ai essayé sans y parvenir, juste le début et stop ! C'est du vieux allemand d'une part mais celui-ci est écrit en gothique. Le reste ils font comme ils veulent tant qu'ils n'emmerdent personne. C'est pas mon truc de toute façon. En France ce genre de groupuscule est interdit mais ça existe secrètement, c'est parfois pire. Israël n'est pas mieux, que dire des pauvres palestiniens alors ? Territoires occupés, colons etc... Bref la discussion serait longue et hors sujet. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Ven 4 Mar - 13:39 | |
| Oui sauf qu ils sont dans les villes ukrainienne assiegees a forcer les civils a ne pas prendre les couloirs humanitaires pour s en servir comme bouclier humain lorsque les troupes russes commenceront le "nettoyage" des centres ville. C est deja le cas a Marioupol dans le sud et a Karkov au nord ou de nombreux temoins ont affirmes ces faits. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Sam 5 Mar - 1:17 | |
| Le 24e Bataillon d'assaut séparé « Aidar », anciennement le 24e Bataillon de défense territoriale « Aidar » jusqu'à mars 2015, Aïdar ou Aydar , est une unité militaire spéciale formée de volontaires ukrainiens intégrée à l'armée de terre ukrainienne. Il est placé sous le commandement du ministère de l'intérieur d'Ukraine, et intégré aux « forces de défense » par l’État-major ukrainien. Ce bataillon est chargé de lutter contre l'insurrection pro-russe à l'Est. Le bataillon est basé à Starobilsk, à quelque 80 kilomètres au nord de Louhansk. Il est composé d'environ 400 volontaires, issus des services d'ordre et de manifestants de l'Euromaïdan. Le commandement en chef du bataillon Aidar était assuré par Serhiy Melnychuk « qui n’était pas très respecté de ses hommes, ne sachant pas faire régner la discipline et devant confier la stratégie militaire à son no 2 . Serhiy Melnychuk quitte la fonction de commandant du bataillon Aidar à la suite de son élection comme député du Parti radical d'Oleh Liachko à la Rada lors des élections législatives. En mars 2015, le Procureur général ouvre une enquête criminelle contre Serhiy Melnychuk pour avoir créé un gang composé de combattants du bataillon Aidar qui ont commis des enlèvements des actes de torture et des vols. En juin 2015, Serhiy Melnychuk s'est vu retirer son immunité parlementaire. Il est secondé par Valentin Lyholit , un sous-officier, qui clame que si les politiciens « trahissent » la cause nationale, les unités de volontaires sont prêts à les renverser de nouveau en disant que « nous avons chassé Ianoukovitch avec des cocktails Molotov, mais maintenant nous avons des blindés ». Chez les combattants de l'unité Aidar, « la méfiance envers l’État est un sentiment partagé ». Après les accords de Minsk II, un combattant du bataillon déclare à un journaliste : « Je ne fais ni confiance aux Russes, ni à Poroshenko et sa clique ». Un proche collaborateur de l’ancien secrétaire Andriy Paroubiy, membre du conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, confie que « ni le gouvernement, ni le commandement militaire ne font confiance aux bataillons de volontaires ». Financement Le bataillon Aidar est financé en partie par l'oligarque milliardaire ukraino-chyprio-israélien Ihor Kolomoïsky, nommé gouverneur de Dnipropetrovsk en mars 2014 ; Ihor Kolomoïsky offre des récompenses à ceux qui remettent des armes aux autorités, notamment 1 500 dollars pour un AK-4714, l'arrestation d’un rebelle pro-russe vaut 10 000 dollars et la libération d'un bâtiment occupé par les séparatistes, 200 000 dollars. Ihor Kolomoïsky offre même un million de dollars à celui qui assassinera le député pro-russe et ancien candidat à la présidentielle ukrainienne du 25 mai 2014, Oleg Tsarev. Ihor Kolomoïsky fait l'objet de poursuites par le Comité d'enquête russe pour « organisation de meurtres, de recours à des moyens et méthodes de guerre illégaux », etc. Un mandat d'arrêt international est prévu. Effectifs Le bataillon Aidar est composé d'environ 400 volontaires, issus des services d'ordre et de manifestants de l'Euromaïdan. Selon le journal allemand Tagesschau, les dirigeants et de nombreux membres du bataillon sont des néo-nazis et des membres de partis d'extrême droite. En octobre 2014, à la suite des élections législatives, Ihor Lapinun combattant du bataillon est élu député du parti du Front populaire et devient un des membres du bureau militaire de ce même parti politique. Le magazine Elle dans son numéro 3594, daté du 14 au 20 novembre 2014 aborde le sujet des femmes combattant dans les bataillons de volontaires et présente notamment Vita Zaveroukha qui fait partie du bataillon Aidar. Dans sa page de réseau social, Vita publie des images d'Hitler, des photos d'elle portant un top noir frappé d'une croix gammée ou en faisant le salut nazi et déclare notamment « l’Ukraine sans les Juifs ». Vita Zaveroukha a été arrêtée par les autorités ukrainiennes en mai 2015 pour avoir abattu deux policiers lors du braquage d'une station service. Vita Zaverukha presente dans le magazine ELLE comme un soldat modele La realite est toute autre Il est incroyable que son facebook est toujours actif a ce jour en 2022! Dans un article du Guardian datant du 5 mars 2015, sur une des photos, on peut apercevoir, derrière une combattante dénommée Anaconda, une camionnette siglée de symboles nazis comme le 14-88 et le logo de la 36e Waffen-Grenadier-Division de la SS26 représentant deux grenades à main croisées. Cette unité est connue pour avoir été composée de criminels. En novembre 2014, un journaliste russe du nom de Alexeï Toporov affirme que la jihadiste britannique Samantha Lewthwaite servait en tant que sniper au bataillon Aidar jusqu'à qu'elle-même se fasse abattre par un sniper du côté des insurgés. Cependant le 13 novembre 2014, le commandant du bataillon nie la présence de Samantha Lewthwaite dans ses rangs. Samantha Lewthwaite Le 4 août 2021 l'ancien combattant Volodymir Prokhnich, armé d'une grenade a menacé de faire sauter le cabinet des ministres, il s'est rendu après des négociations et la ministre Ioulia Lapoutina a plaidé en sa faveur car c'est un combattant méritant et a reçu une blessure à la tête lors de son service. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Sam 5 Mar - 13:52 | |
| La plus connue du Bataillon Aidar Nadia Viktorivna Savtchenko , née le 11 mai 1981 à Kiev, est une pilote de chasse et femme politique ukrainienne. Ayant le grade de lieutenant de l'armée ukrainienne, elle est membre du très controversé bataillon militaire Aidar. Elle devient mondialement célèbre après avoir été emprisonnée et mise en accusation en 2015 en Russie pour l'assassinat de deux journalistes russes couvrant la guerre du Donbass. Considérée comme une héroïne en Ukraine, elle est désignée tête de liste du parti de Ioulia Tymochenko, Union panukrainienne « Patrie », et est élue députée lors des élections législatives de 2014. Elle est condamnée à 22 ans de prison le 21 mars 2016 pour complicité de meurtres. Cependant, elle est graciée et libérée le 25 mai de la même année en échange de deux prisonniers russes. Elle s'implique ensuite en politique en fondant fin 2016 son propre parti, le Mouvement pour le peuple actif d'Ukraine, devenu par la suite la Plateforme sociale et politique de Nadia Savtchenko. Elle est de nouveau placée en détention le 22 mars 2018, cette fois en Ukraine, pour tentative d'attaque contre le Parlement, puis libérée en avril 2019. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Sam 5 Mar - 14:02 | |
| Scoop ou fake ? "Pourquoi pensez-vous que nos troupes sont entrées exactement le 24 février ?" "Nous avons évité un bain de sang colossal. Selon mes informations opérationnelles, le quartier général du bataillon nazi d'Aidar a été capturé et des documents s'y trouvent. Il s'agit des ordres d'action qu'ils avaient. Les bataillons nazis prévoyaient d'anéantir réellement les défenses en 3-4 heures et de ne pas s'arrêter à la frontière de la région de Rostov", a déclaré Nikolai Kolomeitsev (CPRF). "Pourquoi pensez-vous que nos troupes sont entrées exactement le 24 février ? - Volodin a également ajouté. - Trois heures plus tard, si nous n'avions pas fait cela, la guerre aurait été déclenchée par les bandes nazies, et il y aurait eu une catastrophe". source echelledejacob.blogspot.com/ | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Sam 5 Mar - 14:08 | |
| Il est a noter que les medias occidentaux n utilise jamais les mots nazi ou ukronazi pour designer les bataillons Azov et Aidar mais les mots nationaliste ou extreme-droite, C est plus doux et ca passe mieux pour faire accepter la resistance ukrainienne.
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Dim 6 Mar - 3:51 | |
| Fake ou pas?
4 mars 2022 ‘SouthFront.com’ continue à diffuser également des informations peu agréables aux oreilles de la narrative officielle, comme celle de ce 4 mars, qui annonce la destruction du quartier-général du bataillon ‘Azov’ à Marioupol, du fait d’un tir de missile par les forces armées ukrainiennes (bien lire : “ukrainiennes”). « L'attaque est le résultat des contradictions entre le commandement des Forces Armées Ukrainiennes et les commandants du bataillon Azov. » Les membres du bataillon nationaliste Azov, qui sont actuellement bloqués dans la ville de Marioupol, refuseraient d'obéir et de coordonner leurs actions avec le commandement de l'armée ukrainienne. » Les bataillons nationalistes représentent une grande menace non seulement pour les soldats russes, mais aussi pour les civils locaux, qui ont été retenus en otage dans la ville, ainsi que pour le régime actuel de Kiev et le président Zelenski. »
source dedefensa.org | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28719 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Dim 6 Mar - 11:24 | |
| Les Ukro-nazis savent que les attendent des tribunaux, les russes ne s'en sont pas cachés. D'où leur résistance acharnée... Après, il y a fort à parier que nombre d'entre eux vont pouvoir s'échapper, et trouver en Occident un statut de "réfugié politique", en particulier en France, où ne fera pas de distinguo entre tous les ukrainiens... | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Dim 6 Mar - 16:55 | |
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| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 27005 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Dim 6 Mar - 19:35 | |
| No comment ! | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28719 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Lun 7 Mar - 10:58 | |
| Avec l'insigne de la division S.S. "Das Reich", bien visible... | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 27005 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| | | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Lun 7 Mar - 16:20 | |
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Mar 8 Mar - 2:17 | |
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| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28719 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Mar 8 Mar - 10:56 | |
| Inquiétant... | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 27005 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Mar 8 Mar - 11:06 | |
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Mar 8 Mar - 14:27 | |
| Sur Grayzone, Alexander Rubinstein et Max Blumenthal ont publié un article sur le revirement de Zelensky, qui est passé du statut de pacificateur qu’il avait promis d’être avant son élection à celui de soutien actif de la milice fasciste « ultranationaliste ». Ils attribuent ce tournant à une rencontre en entre Zelensky et des combattants de la milice, à l’automne 2019 : Dans un face-à-face avec des militants du bataillon néonazi Azov qui avaient lancé une campagne de sabotage de l’initiative de paix intitulée « Non à la capitulation », Zelensky s’est heurté à un mur d’obstination. Les appels au désengagement des lignes de front ayant été fermement rejetés, Zelensky s’est effondré devant la caméra. « Je suis le président de ce pays. J’ai 41 ans. Je ne suis pas un lâche. Je suis venu vous voir et je vous dis : baissez les armes », a imploré Zelensky aux combattants. … Après que la vidéo de cette orageuse confrontation s’est répandue sur les médias sociaux ukrainiens, Zelensky est devenu la cible d’une réaction furieuse. Andriy Biletsky, le chef du Bataillon Azov, fièrement fasciste, qui s’était engagé à « mener les races blanches du monde dans une croisade finale … contre les Untermenschen [Sous-hommes, NdT] dirigés par des sémites », a juré d’amener des milliers de combattants à Zolote si Zelensky insistait davantage. Pendant ce temps, un parlementaire du parti de l’ancien président ukrainien Petro Porochenko a ouvertement fantasmé sur le fait que Zelensky serait réduit en miettes par une grenade d’un militant. Après que Zelensky a obtenu un désengagement mineur, les paramilitaires néonazis ont intensifié leur campagne « Pas de capitulation ». En quelques mois, les combats ont repris à Zolote, déclenchant un nouveau cycle de violations de l’accord de Minsk. À ce stade, le bataillon Azov a été officiellement incorporé dans l’armée ukrainienne et son aile d’autodéfense, connue sous le nom de Corps national, a été déployée dans tout le pays sous la surveillance du ministère ukrainien de l’Intérieur et aux côtés de la police nationale. En décembre 2021, on verra Zelensky remettre un prix de « Héros de l’Ukraine » à un dirigeant du groupe néonazi Secteur droit lors d’une cérémonie au Parlement ukrainien. Tout cela est exact. Mais permettez-moi de souligner que des menaces de mort de la part des fascistes à l’encontre de Zelensky avaient déjà été proférées bien plus tôt. Le 27 mai 2019, une semaine après l’investiture de Zelensky en tant que président, le site d’information internet ukrainien, Obozrevatel, publiait une longue interview de Dmytro Anatoliyovych Yarosh, un cofondateur du groupe Secteur droit qui était alors le commandant de l’Armée des volontaires ukrainiens. Yarosh et d’autres comme lui n’ont obtenu que peu de soutien lorsqu’ils ont essayé de se faire élire au parlement mais, comme ils l’ont démontré pendant le Maidan, ils ont les armes et la volonté de les utiliser. J’ai obtenu un « accès refusé » lorsque j’ai essayé de récupérer l’interview originale, mais j’en ai trouvé une copie sur archive.org. Le titre de l’interview donne le ton de son message principal (traduction automatique) : Yarosh : si Zelensky trahit l’Ukraine, il ne perdra pas son poste, mais sa vie. Comme l’interview est assez longue, je vais me concentrer sur deux parties. Zelensky avait promis la paix et l’application de l’accord de Minsk. Voici la pensée de Yarosh sur Minsk : Journaliste : Que voulez-vous dire ? Yarosh : Les accords de Minsk – et je le dis tout le temps – sont une opportunité de jouer la montre, d’armer les forces armées, de passer aux meilleurs standards mondiaux dans le système de sécurité et de défense nationale. C’est une opportunité de manœuvre. Mais pas plus. L’application des accords de Minsk serait la mort de notre État. Ils ne valent pas une goutte du sang des gars et des filles, des hommes et des femmes qui sont morts dans cette guerre. Pas une goutte. Nous nous sommes mieux préparés, pendant ce jeu diplomatique, à une éventuelle invasion russe à grande échelle. J : Pensez-vous qu’il est temps d’abandonner « Minsk » ? Y : Sans aucun doute. J : Mais on a dit à Zelensky, immédiatement après les élections, qu’il n’avait pas d’alternatives. Y : « Ils ont dit à Zelensky » … Zelensky a-t-il dit quoi que ce soit ? J : Non. Y : Et c’est effrayant. Le commandant suprême, qui ne dit rien du tout. C’est un peu vide. Et c’est très étrange. J : Vous attendez ce que le président nouvellement élu va dire ? Y : Pas seulement. On se bat et on se prépare. Nous attendons ce qu’il va dire et, surtout, comment il va agir. « C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez », disent les Écritures. « Fruits » que nous verrons en automne. Zelensky est un politicien inexpérimenté. Et la chambre fait le roi. Et nous voyons déjà qui est là, « dans la chambre », cela commence à apparaître. Cela ne pousse pas à l’optimisme. Parce que Zelensky a promis à ses électeurs (je n’ai pas été un électeur de Zelensky) qu’il allait briser le système oligarchique. Mais dès les premières nominations, on voit que le système oligarchique continue à vivre et à prospérer. Et, de toute évidence, il continuera ainsi. Seuls les récipiendaires ont changé. Pour les « ultranationalistes » ukrainiens, l’accord de Minsk n’a donc toujours été qu’une feuille de vigne pour avoir le temps de se réarmer. En 2019, cinq ans après avoir signé les accords de Minsk, ils se sentent capables et prêts à attaquer à nouveau et à submerger les rebelles du Donbass. La remarque de Yarosh sur Zelensky et les oligarques n’est pas fausse. Les flux d’argent aspirés par les Ukrainiens et les donateurs étrangers ont été redirigés sous Zelensky au profit de ses oligarques, au premier rang desquels Igor Kolomoyskyy, qui l’avaient soutenu. Le journaliste interroge ensuite Yarosh sur sa relation avec Kolomoyskyy qui avait qualifié le conflit avec le Donbass de guerre civile. Yarosh n’a rien contre Kolomoyskyy mais rejette l’affirmation de « guerre civile » : Yarosh : Peut-être que quelque chose le pousse à faire de telles déclarations. Apparemment, une sorte d’intérêt commercial. C’est le principal danger de l’oligarchie, en ce qui me concerne. Ils, les oligarques, sont des gens talentueux, car sans talent, il est impossible de construire de telles entreprises et de gagner des milliards. Mais le danger des oligarques est qu’ils sont des compradores. Ils n’en ont rien à faire de la Patrie. Ils ont besoin d’argent. Le profit leur fait fermer les yeux sur tout le reste. Et alors vous pouvez négocier avec la Russie dans n’importe quelles conditions. Et c’est pourquoi Zelensky est très dangereux pour nous, Ukrainiens. Je le sens. Journaliste : Quel est ce danger ? Y : Ses déclarations sur la paix à tout prix sont dangereuses pour nous. Vladimir [Zelenski] ne connaît tout simplement pas le prix de ce monde. Il a peut-être assisté à des concerts près du front. Mais quand mes garçons ont été déchiquetés par les obus russes en petits morceaux et qu’ensuite ces morceaux ont dû être ramassés et envoyés à leurs mères, le prix semble en quelque sorte complètement différent. … J : Essayez-vous de le rencontrer maintenant ? Y : Oui. J’ai déjà envoyé quelques messages, mais il reste silencieux. Peut-être qu’ils ne lui sont pas parvenus. C’est un homme très occupé… Mais même si cette rencontre n’a pas lieu, ce n’est pas grave. Il doit juste comprendre une vérité : les Ukrainiens ne peuvent pas être humiliés. Les Ukrainiens, après sept cents ans d’esclavage colonial, n’ont peut-être pas encore totalement appris comment construire un État. Mais nous avons très bien appris à faire un soulèvement et à abattre tous ces « aigles » qui tentent de parasiter la sueur et le sang des Ukrainiens. Zelensky a dit dans son discours inaugural qu’il était prêt à perdre de l’audimat, de la popularité, sa position… Non, ce qu’il perdra c’est sa vie. Il sera pendu à un arbre sur Khreshchatyk – s’il trahit l’Ukraine et les personnes qui sont mortes pendant la révolution et la guerre. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Mar 8 Mar - 14:34 | |
| Khreshchatyk est la rue principale de Kiev. Les menaces ci-dessus et d’autres menaces à l’encontre de Zelensky ont certainement contribué à le faire passer du statut de pacifiste à celui de belliciste et d’ami des diverses formations miliciennes « ultranationalistes ». Au printemps 2021, Zelensky annonçait que l’Ukraine reprendrait la Crimée par la force. La Russie a alors organisé de grandes manœuvres militaires et Zelensky a fait marche arrière. En novembre 2021, l’Ukraine faisait de nouveau parler d’elle en déclarant qu’elle reprendrait le Donbass par la force. La Russie a de nouveau organisé des manœuvres militaires en guise de démonstration de force, mais cette fois la situation s’est détériorée.
À partir de la mi-février, les observateurs de l’OSCE autour du Donbass notaient dans leurs rapports quotidiens une forte augmentation des violations du cessez-le-feu et des explosions.
La plupart des violations provenaient du côté ukrainien et les explosions d’obus et de missiles tirés se produisaient sur le territoire du Donbass. Le 19 février, au plus fort de l’incendie, Zelensky prononçait un discours à la conférence de Munich sur la sécurité. Il y mentionnait notamment le Mémorandum de Budapest en vertu duquel l’Ukraine avait renoncé aux armes nucléaires qu’elle avait héritées de l’URSS1 :
Depuis 2014, l’Ukraine a tenté à trois reprises de convoquer des consultations avec les États garants du Mémorandum de Budapest. Trois fois sans succès. Aujourd’hui, l’Ukraine va le faire pour la quatrième fois. Moi, en tant que président, je le ferai pour la première fois. Mais l’Ukraine et moi-même le faisons pour la dernière fois. Je lance des consultations dans le cadre du Mémorandum de Budapest. Le ministre des Affaires étrangères a été chargé de les convoquer. Si elles ne se produisent pas ou si leurs résultats ne garantissent pas la sécurité de notre pays, l’Ukraine sera en droit de penser que le Mémorandum de Budapest ne fonctionne pas et que toutes les décisions globales de 1994 sont remises en question.
L’une des décisions prises par l’Ukraine en 1994 était l’adhésion de l’Ukraine au Traité de non-prolifération des armes nucléaires.
La Russie a interprété la remarque de Zelensky à Munich comme une menace, de la part de l’Ukraine, d’acquérir des armes nucléaires. Elle dispose déjà de l’expertise, des matériaux et des moyens pour le faire. Un gouvernement contrôlé par des fascistes avec des armes nucléaires à la frontière de la Russie ? Il ne s’agit pas seulement de Poutine. Aucun gouvernement russe, quel qu’il soit, ne pourrait jamais tolérer cela. Je pense que c’est cette menace crédible, ainsi que les préparatifs militaires pour une nouvelle guerre contre le Donbass, qui ont convaincu le gouvernement russe d’intervenir par la force.
Le 22 février, la Russie a reconnu les républiques du Donbass comme étant des États indépendants. Le 24 février, les troupes russes ont franchi les frontières de l’Ukraine. L’objectif fixé aux militaires russes est de démilitariser l’Ukraine et de la dé-nazifier. Le premier objectif est facile à comprendre. Les militaires russes vont simplement détruire ou neutraliser toutes les armes lourdes dont dispose l’Ukraine.
Le second objectif nécessite plus d’explications que l’interview de Dmytro Yarosh ci-dessus.
Comme le note Grayzone : En novembre 2021, l’un des miliciens ultra-nationalistes les plus en vue d’Ukraine, Dmytro Yarosh, a annoncé qu’il avait été nommé conseiller du commandant en chef des forces armées d’Ukraine. Yarosh est un disciple avoué de Bandera, un collaborateur des nazis hitlériens, et a dirigé le groupe nazi Secteur droit, de 2013 à 2015, promettant de mener la « dé-russification » de l’Ukraine. Les menaces des fascistes rendent impossible pour tout homme politique ukrainien de mettre en œuvre une politique saine qui conduirait à la paix dans le pays.
Les fascistes en Ukraine sont relativement peu nombreux. Mais ils ont les armes et tueront quiconque s’oppose à eux et à leurs objectifs. Ils ont été placés à des postes importants de l’État. (Sans compter que des oligarques comme Kolomoyskyy les paient et les utilisent à leurs propres fins). Le problème est que de tels groupes idéologiques, une fois fermement établis, ont tendance à se développer. Secteur droit organise des camps d’été « patriotiques » pour les jeunes Ukrainiens et l’État ukrainien les finance. Ils ont du succès et les jeunes Ukrainiens les admirent.
Ce sont ces développements qui font peur à la Russie. Comme l’a écrit Patrick Armstrong au début de l’intervention actuelle : Ce dont [Poutine] parle, c’est de ce que l’Union soviétique a essayé de faire à partir de 1933 : arrêter Hitler avant qu’il ne commence. Cette fois, la Russie est capable de le faire par elle-même. En d’autres termes, Poutine estime qu’il mène une attaque préventive pour éviter un autre juin 1941. C’est très sérieux et cela indique que les Russes vont continuer jusqu’à ce qu’ils sentent qu’ils peuvent s’arrêter en toute sécurité. L’armée russe détruira les milices, comme Secteur droit et le bataillon Azov, qui retiennent actuellement en otage les habitants de Marioupol. Elle essaiera de s’emparer de tous leurs chefs, morts ou vifs. Une fois cette tâche accomplie, l’armée russe quittera l’Ukraine. Le fait d’être libéré de fascistes puissants permettra aux politiciens ukrainiens de réintroduire des politiques saines.
Tel est le plan. Mais cela fonctionnera-t-il ? Ce n’est probablement pas la bonne question. Il faut plutôt se demander dans quelle mesure et pendant combien de temps cela fonctionnera. Après l’indépendance de l’Ukraine, il a fallu 22 ans aux « ultranationalistes », et l’aide de la CIA, pour arriver au pouvoir. Une fois éliminés, ils pourront se reconstruire, mais il leur faudra du temps. L’Ukraine sera occupée à relancer son économie. Elle aura peu d’argent à dépenser en armes.
Dans trente ans la Russie pourrait assister à une répétition de cette confrontation. Mais 30 ans, c’est très long.
Moon of Alabama Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone
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| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Jeu 10 Mar - 2:09 | |
| Israël face à ses contradictions : comment soutenir officiellement des néo-nazis ? Israël est confronté à un problème inattendu face à la crise ukrainienne : est-il exact, comme le prétend Moscou, que le pays est aux mains d’une « bande de néo-nazis » financée par des juifs ukrainiens et états-uniens ? Si oui, c’est un devoir moral pour Tel Aviv de clarifier sa position sur les juifs qui soutiennent des nazis, indépendamment de toute prise de position sur la crise ukrainienne. 2015 Au cours de cette période, le sénateur John McCain (Républicain, Arizona), partisan du soutien aux ennemis de la Russie, après avoir entretenu des liens avec les chefs d’Al-Qaïda puis de Daech en Libye, au Liban et en Syrie visita une unité du Régiment Azov, Dnipro-1. Il félicita chaleureusement ces braves nazis qui défient la Russie comme il avait jadis félicité ces braves jihadistes. C’est à ce moment la que le Régiment Azov recruta à l’étranger. Il en vint de tout l’Occident, notamment du Brésil, de Croatie, d’Espagne, des États-Unis, de France, de Grèce, d’Italie, de Slovaquie, de Tchéquie, de Scandinavie, du Royaume-Uni et de Russie. Pourtant les Accords de Minsk, dont l’Allemagne et la France sont les garants, interdisent formellement aux autorités de Kiev d’engager des mercenaires étrangers. Le Régiment Azov a aussi organisé des camps de jeunesses pour 15 000 adolescents et des associations pour les civils de sorte que l’ensemble du Régiment comprenait environ 10 000 hommes et au moins deux fois plus de « sympathisants ». Andriy Biletsky pouvait déclarer que le Régiment avait pour mission historique d’unir « les races blanches du monde dans une dernière croisade pour leur survie […] une croisade contre les sous-hommes conduits par les juifs ». Deux rapports du prince Zeid Raad al-Hussein, en qualité de Haut Commissaire des Nations unies pour les Droits de l’homme font état des crimes de guerres commis par le Régiment Azov. En 2017, une délégation officielle de l’OTAN, comprenant des officiers des États-Unis et du Canada, rencontra officiellement le Régiment Azov. De très nombreux médias ont consacré des reportages aux groupes néo-nazis ukrainiens. Tous, sans exception, ont été horrifiés par l’idéologie et la violence du Régiment Azov. À titre d’exemple, le Huffington Post mettait en garde contre la complaisance des responsables politiques ukrainiens dans un article intitulé : « Note à l’Ukraine : Arrêtez de blanchir le dossier politique ». En 2018, le FBI entra à nouveau en conflit avec la CIA. Cette fois à propos des néo-nazis états-uniens qui avaient été se former auprès du Régiment Azov et étaient revenus perpétrer des violences sur le sol américain. L’ennemi de l’intérieur qu’est le Mouvement pour s’élever au-dessus (Rise Above Movement — RAM) avait été formé par la CIA en Ukraine. Après les attentats du Christchuch (Nouvelle-Zélande), qui firent 51 morts et 49 blessés en octobre 2019, 39 membres de la Chambre des Représentants américains écrivirent au département d’État pour réclamer que le Régiment Azov soit qualifié d’« organisation terroriste étrangère » (FTO) car le terroriste avait fréquenté l’organisation ukrainienne. Cependant le néo-zélandais était anti-musulman, tandis que les néo-nazis ukrainiens se sont battus en Tchétchénie avec les jihadistes. En 2020, le milliardaire Erik Prince, le fondateur de l’armée privée Blackwater, souscrit divers contrats avec l’Ukraine. L’un d’entre eux lui donnait toute latitude pour encadrer le Régiment Azov. Prince espérait à terme prendre le contrôle de l’industrie d’armement ukrainienne héritée de l’Union soviétique. Le 21 juillet 2021, le président Zelensky promulguait une loi sur les « peuples autochtones ». Elle ne reconnait la jouissance des Droits de l’homme et du citoyen et des Libertés fondamentales qu’aux ukrainiens d’origine scandinave ou germanique, mais pas à ceux d’origine slave. C’est la première loi raciale adoptée en Europe depuis 77 ans. Sur suggestion de Victoria Nuland, le 2 novembre 2021, le président Volodymyr Zelensky nomma Dmitro Yarosh, conseiller du commandant en chef des armées ukrainiennes, le général Valerii Zaluzhnyi, avec mission de préparer l’attaque du Donbass et de la Crimée. Il importe de garder à l’esprit que Yarosh est nazi, tandis que Victoria Nuland et Volodymyr Zelensky sont juifs ukrainiens (d’origine pour Madame Nuland qui est aujourd’hui états-unienne). En huit ans, du changement de régime à l’opération militaire russe non comprise, les néo-nazis en Ukraine ont tué au moins 14 000 Ukrainiens. Le défi moral d’Israël Le président Zelensky répondit à son homologue russe qui dénonçait une « bande de néo-nazis » au pouvoir à Kiev que c’était impossible puisqu’il était juif. Comme cela ne suffisait pas, au sixième jour du conflit, il accusa la Russie d’avoir bombardé le mémorial de Babi Yar où 33 000 juifs furent massacrés par les nazis. Non seulement, il ne soutenait pas les nazis, mais les Russes effaçaient leurs crimes. Sans attendre, le Mémorial Yad Vashem, l’institution israélienne qui entretient la mémoire de la « solution finale de la question juive » par les nazis se fendit d’un communiqué rageur. Il paraissait outrageant aux Israéliens que la Russie compare l’extrême droite ukrainienne avec les nazis de la Shoah et plus encore qu’elle bombarde un lieu de mémoire. C’est alors que des journalistes israéliens se rendirent sur le lieu du crime pour constater qu’il n’avait jamais été bombardé. Le président ukrainien avait menti. Puis, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Preskov, invita le Mémorial Yad Vashem à envoyer une délégation en Ukraine pour constater de visu, sous la protection de l’armée russe, ce dont le président Poutine parle. Un grand silence suivit. Et si le Kremlin, comme jadis le Centre Simon Wiesenthal, disait vrai ? Et si les juifs straussiens aux États-Unis, le leader juif ukrainien Ihor Kolomoïsky et son employé le président juif Volodymyr Zelensky travaillaient avec de vrais nazis ? Immédiatement, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, se rendait à Moscou et recevait le chancelier Scholz à Tel Aviv, puis téléphonait au président ukrainien dont tous avaient pu constater la mauvaise foi. Présenté comme une énième tentative de paix, ce voyage avait en réalité pour seul but de savoir si oui ou non les États-Unis s’appuyaient sur de vrais nazis. Désorienté, face à ses découvertes, Bennett rappelait le président Poutine qu’il avait quitté la veille. Il téléphonait aussi à divers chefs d’Etats membres de l’OTAN. Il serait souhaitable que Naftali Bennett rende public ce qu’il a vérifié, mais c’est peu probable. Il lui faudrait ouvrir un dossier oublié, celui des relations entre certains sionistes et les nazis. Pourquoi donc David Ben Gourion assurait-il que Ze’ev Jabotinski, le fondateur du sionisme révisionniste, était un fasciste et peut-être un nazi ? Qui sont les juifs qui ont chaleureusement accueilli avant l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler une délégation officielle du parti nazi, le NSDAP, en Palestine alors qu’il pratiquait des pogroms en Allemagne ? Qui a négocié en 1933 l’accord de transfert (dit « Accord Haavara ») et maintenu un Bureau à Berlin jusqu’en 1939 ? Comment le demi-juif Vollrath von Maltzan est-il devenu le pourvoyeur de gaz Zyklon B des camps de la mort ? Autant de questions que les historiens laissent habituellement sans réponse. Et aujourd’hui, est-il exact comme le prétendent de nombreux témoins que le professeur Leo Strauss enseignait à ses élèves juifs qu’ils devaient construire leur propre dictature, avec les mêmes méthodes que les nazis, pour se protéger d’une nouvelle Shoah ? À l’évidence, Naftali Bennett n’a pas adhéré à la narration de l’Ukraine et de l’OTAN. Il a déclaré que le président russe ne théorisait pas de complot, n’était pas irrationnel et ne souffrait pas de maladie mentale. Au contraire, interrogé sur le soutien de l’État juif, le président Zelenski a répondu : « J’ai parlé au Premier ministre d’Israël. Et je vous le dis franchement, et cela peut sembler un peu insultant, mais je pense que je dois le dire : nos relations ne sont pas mauvaises, pas mauvaises du tout. Mais les relations sont mises à l’épreuve dans des moments comme ceux-ci, dans les moments les plus difficiles, lorsque de l’aide et du soutien sont nécessaires. Et je ne pense pas qu’il [Bennett] soit enveloppé dans notre drapeau ». Israël devrait se retirer du conflit ukrainien. S’il change subitement d’avis sur un autre sujet et entre en conflit avec Washington, vous saurez pourquoi. Source : voltairenet.org | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 39052 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazi en Ukraine? Jeu 10 Mar - 2:17 | |
| Donc il y a les bons nazis et les mauvais nazis... Rappelons que Fabius disait que "Al Nostra faisait du bon boulot en Syrie" - un groupe derive d Al Quaida- il y a de bons islamiste et des mauvais- une sorte de "en meme temps" a la Macron! | |
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