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  Arras 1940

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leclerc1944
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MessageSujet: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeVen 27 Juil - 16:05

Bien petit avertissement, en premier lieu.
Que personne n'entre dans ce sujet, pour de suite énnumérer, arrête, t'a oublier le massacre....

Stop, ici moi dans mes sujets, je poste uniquement les parties champs de batailles, donc combat contre l'adversaire.
Ce qui c'est produit le 27 Mai, avec les prisonniers de Guerre et les civiles. les personnes, qui en souhaite en parler, n'ont qu'a le poster dans le sous catégorie, prisonnier de guerre et mauvais traitement....
Donc merci de vous abstenir, de sabôté un récit, ou je ne suis que l'humble traducteur, et qui souhaite partager le récit de bataille, que j'ai trouver sur le web.
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeVen 27 Juil - 16:59

Citation :
La division SS "Totenkopf" à Arras 1940

Le blitzkrieg allemand a laissé jusqu'à aujourd'hui l'impression d'une marche triomphale imparable des troupes allemandes dans les campagnes polonaises et occidentales. Et cela bien qu'au début que l'équilibre des forces ait été tout sauf que équilibré, parce que les Polonais et les Alliés occidentaux avaient des armées de haute qualité. Dans certains cas, l'ennemi réussit même à résister obstinément et à gagner contre les troupes allemandes avancées. Par exemple, entre le 15 et 18 mai 1940 à Stonne, où la 10e division Panzer allemand et le régiment d'infanterie « Gross-Deutschland » contre-la deuxième armée française commandée par le général Charles Hunziger a été repoussé à travers des actions sanglante, ou à Arras le 21 mai 1940, la 7e Panzer division sous Erwin Rommel et les chasseurs de chars et bataillon de reconnaissance de la division SS « Totenkopf » ont dû combattre une attaque blindée britannique-français sur le flanc pour prendre d'assaut les troupes allemandes qui souhaitèrent mener l'assaut en direction de la Manche.
Sept jours après le début de l'attaque, le sort de la ville d'Arras semblait être scellé. Un seul bataillon des Welsh Guards (gardes gallois britanniques) et quelques unités anglaises en désordonnée devraient défendre la ville contre les Allemands qui approchèrent depuis le 17 mai. Après Cambrai, Saint-Quentin et bientôt Péronne furent tombé aux mains des Allemands, Rommel a pris une pause le 18 mai 1940 pour rafraîchir ses troupes et ravitailler les chars. Du côté anglais, en même temps, le général Petre, commandant de la 12e division d'infanterie, préparait une contre-attaque pour tenir Arras et sa petite garnison anglaise.

Le 20 mai, les combats se sont intensifiés. Dans une attaque mener par la 8e Panzerdivision sur Neuville-Vitasse, Mercatel et Ficheux, défendu par la 70e brigade britannique et la 23e Division d'infanterie, les Anglais ont subi de lourdes pertes. Près de 200 morts et environ 500 blessés du côté anglais. Après des combats courageux, ils ont dû nettoyer cette section, laissant derrière eux toutes les armes lourdes.
Entre Saulty et Doullens c'est déroulé le scénario identique, contre la 6ème Panzer Division allemande. Encore une fois, les pertes pour les Anglais étaient élevées. Pendant ce temps là, la 7e Panzer Division progresse bien et atteint les Hautes-Avesne à l'est d'Arras dans la soirée.
Le 21 mai, tout était préparé pour prendre la ville du côté allemand. Pendant ce temps, les Britanniques se sont senti encerclés mais ont apporté des chars de Vimy pour le soutien. La contre-attaque anglaise sous le commandement du général Martel devait avoir lieu à quatorze heures avec deux secteur lourd afin de diviser le coin d'attaque allemand vers la mer.
Le secteur Lourd de la droite, a été mis l'accent sur: Vimy-Neuville-St. Vaast-Maroeuil-Duisans-Guerre-lus-Berneville puis sur la route de Dainville-Beaumetz à Wailly. Alors que les forces étaient prêts: le 7e Royal Tank Régiment (23 « Matilda I » et neuf « Matilda II »), le 8e Bataillon de la Durham Light Infantry, la batterie du 365ème Régiment du  92e régiment de l'Artillerie royale de campagne (douze obusiers de 88 mm), la 260e batterie du 65. régiment antichar (douze Canons de 40 mm-Anti char), un Peloton de chasseur de char  avec trois Canons de 25 mm- Anti-char et un et un peloton motocycliste du  4e Northumberland Fusiliers.
Le secteur lours de la gauche ciblait sur Vimy-Thélus-Ecurie-Anzin-St. Aubin-Wagnonlieu-Dainville puis sur la route Dainville-Beaumetz en direction d'Achicourt et Beaurains. Le 4ème Royal Tank Regiment (37 "Matilda I" et 7 "Matilda II"), le 6 Bataillon de Durham infanterie légère, la batterie du 368. du 92ème régiment de l'artillerie Royal Field (douze Obusier de 88 mm ), la 260ème batterie  du 52ème régiment anti-char (douze canons 40 mm-anti-char), un Peloton de chasseur de char  avec trois Canons de 25 mm- Anti-char ainsi et un peloton motocycliste du  4e Northumberland Fusiliers.
. L'attaque comprenait un total de 2 500 à 3 000 hommes et 76 chars "Matilda I" et II.

Plus au sud le 23 mai à 14 heures devait, avoir lieu une attaque française avec les 3ème Divisions  mécanisé légère et les bataillons de chars 13, 22 et 35 débuter et rencontrer les forces britanniques.
Du point de vue des Alliés, tout s'est bien déroulé dans la zone de l'aile droite, et les Allemands se sont éloignés sans aucune résistance notable. Ils n'avaient rien à opposer aux chars du type "Matilda II". Ainsi, le fer de lance britannique pourrait presque sans effort traverser la plaine au large de la route Dainville-Beaumetz. Seule l'infanterie anglaise a perdu le contact et a utilisé un temps précieux pour rassembler les prisonniers allemands.
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeVen 27 Juil - 18:12

la suite

Citation :
Les chars britanniques furent ensuite arrêtés par de bons tireurs de Pak allemands, qui se tenais en position à Wailly et à la ferme Du Belloy. Alors que certaines parties de l'infanterie britannique se sont retrouvés bloqués à Duisans et Warlus, une compagnie a tenter de traverser la rue, mais a dû abandonner la tentative après avoir subit des pertes sévères. Sans soutien d'infanterie, les chars attaquent Wailly. Une partie avait réussis à rejoindre la localité qui a causé des émois.

Ainsi aussi sur le flanc gauche, cela a bien fonctionné. La ligne de bataille allemande a été rapidement surmontée et plus de 400 soldats allemands ont dû partir en captivité. La Panzerjägerabteilung 42, sous la direction du Oberst Johann Mickl, a été facilement submergé par sept chars «Matilda». Ici, il apparut que l'infanterie anglaise escortait les véhicules blindés. Le rapport de combat de la 7e Pz. division a indiqué sur ces luttes: « Le blindage lourds des Anglais est inefficace pour être combattu par nos propres Paks même à courte portée. Les lignes défensives qui avaient été formées par nous ont été brisées par l'ennemi, les canons ont été désintégrés ou écrasés, les services de ses paks, dans la majeure partie ont été pour la plupart délaissé. "
Agny et Beaurains étaient perdus. Ici combattît  aussi honorablement que dérisoirement  les panzerjäger de la Division SS « Totenkopf » ou les landser qui ont servit leurs armes de 3,7 cm Pak ont du combattre contre comme ils les ont dénommés « Heeresanklopfgerät » (l'engin de déstruction d'une armée) contre les partie blindée détenant 80 mm d'épaisseur « Matilda II ». Seuls quelques chars ont pu être arrêtés: les destructeur de chars SS leur ont tirer sur les chenilles vulnérables. La plaine entre Achicourt et Wailly était occupées par les Anglais, toutes les résistances allemandes se sont éteins l'un à l'autre et se son tue. Le petit succès a permis aux Anglais de retrouver espoir, mais n'a pas duré longtemps. Le premier bataillon de la Flak-Abteilung 23 et du 78ème Régiment d'artillerie ont commencé à attaqué avec leurs canons de 88mm antiaériens et obusiers dans la bataille et apportèrent à l'attaque britannique de lourdes pertes pour l'ennemi en les stoppant. Seuls quelques chars de reconnaissance ont réussis à avancer jusqu'à Wancourt, où ils furent finalement détruits.

L'abteilung de reconnaissance de la division SS "Totenkopf" s'est battu à Mercatel lorsque des chars ennemis ont été soudainement signalés près du remblai des chemins de fer. À la fois, le SS-Oberscharführer Albert Werkmeister a placé les six chars Skoda 35 (t) de son peloton contre l'épine dorsale ennemie. Lorsque à Werkmeister entra le message radio, que les véhicules de la 83ème Abteilung Presse de la 7e Panzer Division ont été coupés et ont été sous un feu nourri. Il eu rapidement pris la décision, ou il conduisit son peloton à travers un passage souterrain ferroviaire, et quitta la voie ferrée et combattit le feu ennemi. Ou à la suite un duel de chars commença, rapporté par le SS Oberscharfuhrer Werkmeister: "Nous tirons avec des grenades en visant exactement la tourrelle. Deux chars Britanniques ont été immobilisés devant nous. Ensuite, nous, nous servons des munitions pour les achevés. Puis rapidement nous regagnons le remblai Ferroviaire. Là nous stoppons encore un troisième char britannique. Nous nous rassemblons le peloton à Mercatel, et nous rechargeons avec de nouvelles munitions alors que nos techniciens tchèques vérifie les chars. « Dans l'ombre de ces batailles, les hommes de la presse et leurs véhicules ont pu se rendre sur une zone sécurisé.

L'attaque des Anglais à Mercatel s'est poursuivie ou ils ont pu se rendre à l'ouest du village mais ou ils sont tombé sur les chasseurs de chars de la division SS "Totenkopf" équipé de leur petit calibre 3,7 cm Paks. Dans cette lutte inégale, cinq chars britanniques ont été abattus et sont  partiellement en flammes sur le champ de bataille. Maintenant, les six chars Skoda se sont heurtés aux chars "Matilda II". Aussi ce combat était inégal, et deux Skoda ont été détruit. Par la suite, les Britanniques attaquèrent avec succès toute la zone clôturer avec des chars, et de l'infanterie et des tireurs d'élite et infligèrent de lourdes pertes aux unités allemandes. Selon les témoignages, aucun prisonnier n'a été fait prisonier par les assaillants anglais.

et comme ici furent parler de pak 3.7cm contre les "mathilda" anglais.
il ne faut pas être crédule, pour vite comprendre, que c'était des MKI et non contre les MKII.
Mis à part peut être ce, qui ont été stoppé, avec les tir sur la Tourelle, et ou les chars, par la suite, ont été incendié par l'arrière.
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vania
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeSam 28 Juil - 11:09

Combats violents... Shocked
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeDim 29 Juil - 16:44

Ainsi la dernière partie.
Citation :
Plus à l'ouest, par la 3e compagnie du détachement SS «Totenkopf», l'avance anglaise pouvait être stoppée sans grandes pertes. Certains chars on pu être détruits. Même le bataillon de pionniers SS a été utilisé avec succès et a combattu en partie depuis des Krad (kettenrad = moto chenillé) à l'encontre des chars britanniques avec des charges creuses. À partir de ce moment-là, les attaques anglaises ont perdu leurs efficacités et les petites percés locaux ont été rapidement éliminés. Les pertes anglaises aux deux têtes d'attaque étaient devenues perceptibles. Plus de 1 000 hommes ont déjà été tués ou blessés et 47 chars détruits. C'était au moins 50% de l'infanterie d'accompagnement et 75% des chars.
Dans la soirée, les Britanniques étaient certains: Il n'y avait plus d'avancé. Il ne restait plus qu'à occuper les nouvelles positions. Le 22 mai, les Allemands se sont réorganisés et ont repris l'initiative. Avec précaution, les allemands se son frayé un chemin vers l'ennemi, car les Anglais avaient encore des chars "Matilda". Mais le lendemain, les Anglais et les Français ont dû se retirer de plus en plus. Arras était lentement encerclé par les Allemands. Les canons anti-aériens de 8,8 cm tiraient systématiquement sur les «chars lourds» des Anglais et des Français à des distances inaccessibles pour l'ennemi. Dans la nuit du 23 au 24 mai, les troupes anglaises ont fui la ville et ont été saisies par le feu d'une unité d'artillerie allemande à Saint-Laurent-Blangy. Le lieutenant Christopher Furness des Gardes gallois a attaqué la position allemande avec son char et quelques chars légers. Il est tombé avec certains de ses hommes, mais son sacrifice a permis aux soldats d'Arras de battre en retraite pour fuir la ville encerclé. Quand les Allemands envahirent Arras, la ville était vide et laissée vacante par des soldats anglais.

Les pertes étaient élevées des deux côtés. Près de 1 500 Anglais de la deuxième vague d'attaque étaient tombés, portés disparus, blessés ou capturés. 47 chars et presque tous les chars de reconnaissance et les véhicules ont été détruits.
Du côté allemand sont tombé dans la 7e Panzer Division 89 hommes, 116 ont été blessés et environ 20 chars abattus. A la division "Totenkopf" on comptait environ 200 morts, blessés et disparus.
Les Français ont perdu entre 20 et 60 véhicules blindés et environ 200 hommes. Seul le 3e Bataillon français de chars perdit dix véhicules et la troisième division légère mécanisée en perdit autant. Le 11ème régiment de dragons, cependant, n'a eu que de légères pertes. Les médecins de la division SS "Totenkopf" ont soigné 200 blessés, dont 60 blessés britanniques.
Le 27 mai 1940, dans le secteur de la percée des panzers allemands du canal de La Bassé, à l'encontre des britanniques, qui ont été submergé par les Allemands. Le témoin oculaire Ernst-Günther Krätschmer * a rapporté qu'il a regardé en tant que SS Unterscharführer et chef des troupes radio, comment les anglais ont battue deux prisonnier allemands après les avoir capturé en leurs donnant des coups de crosse de fusil, et qu'ils les ont conduits par la suite derrière une grange et les ont abattu. Plus tard, il apprit qu'en représailles huit Anglais capturés avaient été abattus. Les chiffres publiés par les membres de la 3e compagnie de la SS «Totenkopf», régiment d'infanterie 280, publiés après la guerre, ne correspondaient pas à la vérité.

Donc ça c'est la partie combat mener par la Division SS Totenkopf.

Et bien sûr, ce sujet, parlant de la bataille d'Arras en 1940, j'ai bien retrouvé d'autre source.

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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeDim 29 Juil - 19:03

Bien passons à présent, de suite avec la vue Française.
Le texte qui suit est une synthèse du livre écrit par le Docteur G. DELATER. Il raconte l’histoire de la 3e Division Légère Mécanique pendant les combats de 1940 vu par les yeux du Médecin Colonel DAUMIS. Il a été complété à l’aide des informations disponibles dans les dossiers 32N498 et 32N499 du Service Historique de la Défense.


Citation :
18 mai 1940 :
La 3e DLM est sur sa position entre Ath et Lens au matin, elle passe aux ordres du IIIe CA pour la durée du recueil.
A partir de 14h30, le Corps de Cavalerie ordonne que la 3e DLM se prépare à faire mouvement vers le sud-ouest avec tous ses éléments, chars et artillerie compris. Les ordres de stationnement en fin de bond sont définis vers 16h50 et le mouvement est confirmé à 17h00.
Le déplacement de la division commence à 18h00, mais dès 19h00, le Corps de Cavalerie transmet un nouveau dispositif de stationnement en fin de bond. Le déplacement continue tout au long de la nuit, gêné par la foule des réfugiés.

19 mai :
Dès 05h30, la division reçoit l’ordre de revenir vers la précédente aire de stationnement défini par le Corps de Cavalerie, car la zone de regroupement défini dernièrement dans la région de Cambrai ne semble pas pouvoir être atteinte.
A la même heure, la 3e DLM reçoit l’ordre de renforcer la défense du canal de la Sensée à l’Escaut à l’ouest de Wasnes. Le 12e Cuirassiers est envoyé sur la zone pour apporter son aide le plus rapidement possible.
A 09h00, le Corps de Cavalerie ordonne que la 3e DLM se porte dans la zone comprise entre Arras – Roclincourt – Arleux – Fresnes – Biaches pour assurer la couverture face au sud de la Scarpe. Le 12e doit assurer la couverture de tout le Corps de Cavalerie pendant ce mouvement.
Le 11e RDP et l’artillerie étant arrivé en retard, le déplacement ne peut s’exécuter qu’à partir de 13h30 et l’organisation de la couverture de la Scarpe n’est ensuite définie qu’à partir de 19h30.
A 23h00, le Corps de Cavalerie fixe de nouveaux ordres à la 3e DLM, ainsi qu’à son unité de découverte.

20 mai :
Des colonnes ennemies motorisées sont signalés sur la route de Cambrais à Arras à la hauteur de Monchy-le-Preux dès le petit matin. Elles sont prises à partie par l’aviation anglaise. Plus tard dans la matinée, vers les 10h00, des observateurs signalent la présence de troupes à pied en direction du canal entre Monchy-le-Preux et Boiry-Notre-Dame, l’artillerie divisionnaire exécute plusieurs tirs sur les zones, mais aucun contact n’est pris avec ces colonnes.
Vers les 10h00, le colonel LEYER du 12e Cuirassiers transmet un ordre verbal du Corps de Cavalerie au général LANGLOIS demandant que la 3e DLM prépare son décrochage du canal pour le porter vers la zone de Saint-Pol. L’ordre est confirmé à 12h00, mais pratiquement annulé en même temps par un nouvel ordre l’informant qu’une division anglaise arrive sur la droite de son dispositif à Saint-Laurent pour défendre la ville d’Arras.
L’après-midi se déroule sans incident majeur. A 21h00, le Corps de Cavalerie transmets un ordre définissant la relève de la 3e DLM par les britanniques, les modalités de son regroupement derrière la Scarpe et les opérations de nettoyage des faubourgs ouest de la ville d’Arras en se gardant face à l’est.

21 mai :
La relève de la 3e DLM ne commence qu’à partir de 6h00 du matin, soit 5h de retard par rapport aux ordres. La suite des opérations est fortement compromises, la 3e DLM n’exécute pas totalement les ordres qui lui ont été donnés.
A 7h30, le général de la FONT, avec les escadrons motos du 11e RDP disponibles après la relève, commence le nettoyage des faubourgs ouest d’Arras. Le reste des éléments du 11e RDP sont regroupés sous la protection de la 5e BLM. Les anglais indiquent que ces faubourgs sont toutefois exemptes d’ennemis, signalent qu’ils vont attaquer au cours de l’après midi vers Cambrai.
Le Corps de Cavalerie donne à la 3e DLM la mission de flanc garde à l’ouest du dispositif britannique sur l’axe Warlus – Hendecourt – Boiry – Hamelincourt.
Dès 09h50, l’ordre particulier prescrit au 11e RDP et à l’artillerie de se regrouper prêts à tenir la Scarpe à l’ouest d’Arras. La 5e BLM est maintenu dans la zone de Bailleul en attente des ordres d’attaque.
L’ordre d’opération n° 63/3 OP du Corps de Cavalerie fixe les conditions de l’attaque en donnant à la 3e DLM en renfort un bataillon du groupe de chars 515 et en prenant à sa disposition toute l’artillerie de la 3e DLM, moins un groupe.
A 15h00, l’attaque débute, les anglais avancent sans difficulté, mais du coté de la 3e DLM, elle est arrêté par des éléments lourds et de l’artillerie de 105 ennemis à hauteur de Berneville.
A 17h00, la 3e DLM a atteint la ligne Agnez-les-Duisans – Dainville et le 13e bataillon de chars est sur Warlus en soirée. Le bataillon Wintz du 11e RDP doit lui envoyer un escadron, un peloton de mitrailleuse et un canon antichar de 25mm pour le soutenir.
A la fin de soirée, l’attaque est sur la ligne Warlus – Dainville – Beauraing – Tilloy.

22 mai :
A 2h00, le Corps de Cavalerie définit la nouvelle mission de la 3e DLM pour la journée du 22 mai dans l’ordre d’opération n° 145/3 OP. La 3e DLM doit alors se mettre en face de son objectif en poussant jusqu’à la ligne Agny – Rivière – Basseux. La 1re DLM couvrant son action sur sa droite et son arrière. La 3e DLM définit l’action dans son ordre d’opération n° 70/3 OP de 03h00. Mais dès 05h30, l’ordre particulier n° 67 du Corps de Cavalerie annule l’ordre n° 145/3 car la 3e DLM est débordé à sa droite par l’ennemi. Elle doit donc se couvrir face à l’ouest en s’appuyant sur la ligne Dainville – Duisans – Etrun – Maroeuil. Elle reçoit en renfort un escadron de S35 du groupement PINON.
A 09h50, le Corps de Cavalerie indique que les anglais se replient sur Arras et vont tenir la ligne Biache – Arras et la Scarpe d’Arras à Bray exclue. La 3e DLM doit se replier au nord de la Scarpe entre St-Catherine et Maroeuil et tenir la position jusqu’à ce que soit relevé vers midi par la brigade britannique. Les éléments disponibles de la 5e BLM aux ordres du colonel du VIGIER sont mis à la disposition de la 1re BLM pour couvrir le flanc de l’armée dans la région de Neuville-Saint-Vaast, alors que la 6e BLM doit se regrouper à Arleux-en-Gohelle, l’artillerie reste aux ordres des britanniques.
Effectivement relevé par les britanniques dans les délais, le 11e RDP se regroupe du coté de Bois-Bernard et Drocourt au nord d’Arleux-en-Gohelle et le 12e RC à Avion dans la banlieue de Lens. Le PC de la 3e DLM est regroupé à Méricourt au sud de Lens.
A 20h00, la situation et les ordres pour le lendemain sont reçus directement par un officier de liaison auprès du PC du Corps de Cavalerie. Les allemands attaquant violement en direction de Béthune avec de possibles infiltrations entre Béthune et Souchez, le Corps de Cavalerie veut nettoyer cette région avec les chars encore disponible de la division, ceux du 12e Cuirassiers et 2 compagnies de chars qu’il faut récupérer à Béthune, puis tenir défensivement avec la 3e DLM face au nord-ouest la ligne de chemin de fer de Lens à Pont-en-Vendin en maintenant la liaison avec la 1re DLM vers Souchez.

23 mai  :
A minuit, le colonel LEYER reçoit la confirmation écrite de ce qui a été décidé à 20h00 par l’ordre particulier n° 76. Au petit matin, la division reçoit l’ordre de se porter dans la région de Notre-Dame-de-Lorette pour commencer la mission précédemment défini.
Les allemands changeant de direction et poussant vers le nord en direction de Bruay-en-Artois, Nœux-les-Mines et Mazingarbe, l’opération est annulée. Le Corps de Cavalerie ordonne que la 3e DLM rejoigne la ligne de défense défini la veille. Elle s’y installe dès 15h00. Dans le même temps, le groupement LEYER contient difficilement les troupes ennemies au niveau de Loos et rentre dans les lignes vers 20h00 et rejoint le PC de la division à Montigny-en-Gohelle. Le général LANGLOIS fait d’ailleurs revenir toutes ses troupes en arrière du canal de la Deule pendant la nuit.

24 mai  :
Dès 3h30, le Corps de Cavalerie informe la 3e DLM que les anglais abandonnent Arras en se repliant vers une direction inconnue. La 1re DLM qui est pratiquement en contact avec ceux-ci doit suivre le mouvement vers le nord, ce qui nécessite que la 3e DLM fasse de même.
A 5h00, la 3e DLM reçoit pour mission de tenir le canal de la Deule de Pont-à-Vendin à Pont-à-Sault (Dourges) face à l’ouest. La division est en place à partir de 11h00. La 1re Division Marocaine du général MESLIERS s’insérant dans le dispositif, la 3e DLM modifie ses emplacements en prenant position entre le pont d’Oignies et Pont-à-Sault (Dourges) qui sont préparé par la 6e BLM dès 14h45. La division marocaine fini de relever les autres éléments de la 3e DLM vers 20h00 le 25 mai.
Le reste de la journée est calme sur toute la ligne de front, de même pour l’activité aérienne qui a été nulle jusqu’à 17h00.
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeDim 29 Juil - 20:10

Oui, mais ici, il n'y a pas de récit sur les combats.
mais ici oui.

Un régiment de cuirassier.
le 1er Rgt. de Cuirassier lui au départ
46 Chars Somua
42 Chars Hotchkiss.


et au 10 Mai, il n'y avait que 80 chars qui était prêt à combattre, et qui y sont partit..

Pour le 2ème Rgt. de cuirassier, ici j'ai juste les données pour le nombre de hotchkiss, qui était de 42, donc je pense, qu'ils avaient aussi le nombre identique, de Somua, que le 1er Rgt.
pour le 12ème, il n'y a aucune mention de chars.
et le 11ème Rgt. de Dragons portée, avait lui une dizaine apparemment.
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeDim 29 Juil - 20:17

JMO 1Rgt. cuirassier a écrit:
18 mai 1940
1- Les groupements Geffrier (Chars H) et Hardoin (Chars S), mis à la disposition du 4e C.A. et regroupés à Chièvres dans la matinée tiennent tête tout l'après-midi à des chars et de l'infanterie ennemie devant Casteau Cambron (Est de Chèvres).
2- Dans la nuit du 18 au 19 le personnel disponible aux ordres du Colonel (par ordre N° 21 de la 5e B.L.M. daté de 17H55) fait mouvement de Wez vers Bugnicourt, entre Douai et Cambrai par Orchies-Roches-Douai en vue de retrouver la Brigade qui se replie de Chièvres à Villers au Tertre.
3- Les chars hors de combat aux ordres du Lt de Roffignac atteignent Aniche à midi et vont cantonner à Lewarde (7 km S.E. de Douai). l'Effectif des chars est de 32.
Le T.C. cantonne à Inchy.
Les pertes du Régiment sont de 1 blessé et 2 disparus.
Deux chars sont mis hors de combat et 1 disparaît.

19 Mai 1940
1- Les groupements Geffrier et Hardoin atteignent la région de Villers au Tertre entre Douai et Cambrai, puis suivent la Brigade à Roclincourt et Bailleul Sire Berthoult (Nord d'Arras) et passent aux ordres du Lt Colonel du Vigier
2- Les trains et le personnel disponible des 2 Régiments sont groupés du Lt Colonel de Vernejoul et font mouvement dans l'après midi sur Méricourt (S.E. de Lens) (Ordre 1/19 du Lt Colonel du Vigier).
3- Les chars hors de combat du Lt de Roffignac font mouvement sur Rouvroy (S.E. de Lens).
Le Régiment perd 3 disparus.

20 mai 19640
1- Les groupements H et S sont en situation défensive au Nord d'Arras
2- Les Trains aux ordres du Colonel, après plusieurs ordres et contre ordres, font mouvement sur Coucourt et Freyvillers (10 km Sud de Bruay) et se groupent dans le second village au cours de la nuit par suite d'une menace allemande, dont les éléments avancés atteignent St Pol (Renseignements envoyés à la Brigade).
3- Les chars hors d'état de combattre du Lt de Roffignac font mouvement sur Vaudricourt (Sud de Bethune)
Le Régiment perd 4 disparus.

21 mai 1940
1- Les groupements H et S sont engagés avec succès dans des combats très vifs au Sud-Est d'Arras dans la région : Achicourt - Dainville - Warins Berneville - Bac du Nord. Le Capitaine de Geffrier y est tué par un obus. 3 chars sont mis hors de combat.
2- Les trains sous les ordres du Colonel font mouvement sur Givenchies (Est de Béthune) Ordre N°34 de la 5e B.L.M. daté de 8 H . Itinéraire Gauchin-Barlin - Houchin.
Le Colonel envoie à la Brigade des renseignements sur l'ennemi, recueillis auprès du P.C. du 12ème Lanciers Britanniques à Freyvillers.
3- Par ordre du Cdt de Béthune, les chars hors de combat du Lt de Roffignac passent au Nord du canal et vont cantonner au Hamel.

22 Mai 1940
Le matin à Dainville, les groupements H et S sont engagés contre des éléments à pied ; vers midi, ils se replient vers Neuville St Waast.
3 chars sont mis hors de combat.
Le S-Lt Depinay rejoint le P.C. ; les chars H du Régiment restent sous les ordres du S-Lt Lagarde, les chars S sous les ordres du Lt Dorance et l'ensemble sous les ordres du Cne de Beaufort.
2- Les trains sous les ordres du Colonel stationnent à Givenchies et coopèrent avec les Anglais à la surveillance du canal. Des renseignements sur l'ennemi sont envoyés à la Brigade.
3- Dans la nuit le Lt de Roffignac embarque tous les chars hors de combat (37) à la gare de Fouquereuil (Ouest de Béthune) puis le personnel rejoint le corps.

23 mai 1940
1- Les Pelotons Lagarde et Dorance contre attaquent un ennemi supérieur en nombre et doté de chars dans la région Hersin - Noeux les Nimes (S.E. de Bruay).
Trois chars sont mis hors de combat.
2- Les Trains aux ordres du Colonel font mouvement sur Verte Rue et Caudescure (lisière Est de la forêt de Nieppe) par la Couture - La Gorgne-Merville
1 orienteur est blessé

Et maintenant
JMO 2ème Rgt. cuirassier a écrit:
Dans la nuit du 17 au 18 mai est constitué le "groupement de marche de la 5ème B.L.M.". Associant un escadron Somua à 2 pelotons avec un escadron Hotchkiss à 4 pelotons, les 1er et 2ème Cuirassiers fournissent chacun la moitié des moyens. Cependant que le Colonel du Vigier et le reste des effectifs du Régiment sont dirigés au sud de Mons, le G.M.5 prend position le 18 sur la Dendre à Cambron-Casteau (12 km N. de Mons), où il tient tête à l'ennemi toute la journée.

La bataille de Dunkerque

Cependant, c'est sur la Meuse, franchie entre Dinant et Sedan, que s'est joué le sort des armées alliées de Belgique. Par la brèche ouverte, les Allemands ont foncé vers l'Ouest, enveloppant les forces engagées dans les plaines du Nord. Celle ci vont se retirer en combattant sur Dunkerque, d'où sera évacué tout ce qui pourra être sauvé. Se repliant sur ordre, le G.M.5 rejoint à Monchecourt (10 km O.-S.O.  de Denain) le 19 mai après midi, les T.C. du Régiment et passe aux ordres du Colonel du Vigier.

Le 20, tandis que les T.C. sont repliés sur Frevillers (8 km S. de Bruay), le G.M.5 prend position à Bailleul - Rochincourt (5 km N.E. d'Arras).

Le 21, il tient tête à l'ennemi à l'Ouest d'Arras et lui inflige des pertes sérieuses, vingt prisonniers sont faits. Une contre-attaque s'amorce en direction de Cambrai, mais elle ne peut déboucher. Après des combats violent et confus, Dainville reste aux mains du G.M.5.

Le 22, réduit à un escadron mixte, le groupement se dirige vers Neuville Saint-Waast, puis le 23 vers Noeux-les-Mines, où, en liaison avec le 12ème Cuirassiers, il tient en respect des éléments blindés allemands et anéantit une compagnie d'infanterie. Les T.C. sont alors à Festubert (E. de Béthune).
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leclerc1944
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeLun 30 Juil - 9:24

et ici, comme cela a été énumérer.
"les allemands supérieur en nombres" contre les Français, c'est vrai, en raison que il n'y avait pas uniquement la 7. panzer de Rommel, mais aussi la 6ème et la 8ème Panzer + la division motorisé SS "Totenkopf".
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vania
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitimeLun 30 Juil - 10:46

Mine de rien, on en avait du matos et des bonnes troupes en 1940.
Ce qu'en a fait l'état major général, Gamelin en particulier, c'est autre chose...
Faut dire à sa décharge qu'il avait un volet politique à gérer également.
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MessageSujet: Re: Arras 1940    Arras 1940 Icon_minitime

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