Leningrad 1941

bien poursuivons!

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Percée de la ligne Luga: batailles du 8 au 9 août 1941

Le 8 août 1941, les troupes allemandes lancent un assaut général sur la ligne Luga. En raison de la pluie, les groupes d’attaque attaquant ne pouvaient être soutenus par des avions ennemis. De plus, dans les zones dangereuses, nos troupes ont pu créer en trois semaines une défense profondément échelonnée. Sous Ivanovsky, Sabsk et la ville de Luga, une mince ligne de fortifications de la ligne de Luga s'est transformée en une zone fortifiée à part entière.

Les groupes d'assaut ennemis ont attaqué, mais ils sont tombés sur la résistance acharnée de l'Armée rouge et de la milice. Sous la ville de Luga, l'attaque de la 4. division SS. "Polizei" s'étouffa. Sous le feu des régiments d'artillerie et ayant été contre-attaqués par des soldats de la 177ème division de fusiliers, les Allemands ont subi de lourdes pertes. L'attaque a pris fin et l'attaque de la 269. division d'infanterie flanc gauche. Après avoir subi de lourdes pertes, les deux divisions allemandes ne pouvaient que s'initier un peu dans la défense soviétique. Les principales pertes ont été infligées à l'ennemi par l'artillerie, qui a littéralement balayé les groupes d'assaut allemands sur le champ de bataille.

De violents combats ont eu lieu dans la région de Kingisepp de la ligne Luga. La 6. division de Panzer et la 1. division d'infanterie, après avoir subi de lourdes pertes sous Sabsk, arrêtèrent les attaques. Les soldats allemands bien entraînés se sont avérés s'être "fait botté les f... par le communiste" les positions défendues par la milice de Leningrad du 2nd DNO. Les tankistes du régiment d’entraînement consolidé par le régiment LKTKUKS se sont bravement battus sur cette ligne.

Les divisions de la 6. Panzer et de la 1. Infanterie ont servi de modèle et misaient sur la force de leur artillerie. Bien que les Allemands aient bloqué nos formations de combat et capturé le Village de Srednee, ils n’ont pas pu percer la défense du 2e DNO. Dans la matinée, dans la région de Srednyaya Selo (selo = village), nos artilleurs ont abattu quatre chars ennemis, mais selon les rapports du 4e groupe de panzers, ce jour-là a été perdu de façon irréversible, aucun panzer. Les artilleurs ont peut-être touché les panzers allemands, mais après la bataille, ils ont été réparés. Les trois premiers Pz.35 (t) non récupérables de la 6. division de Panzers dans les rapports du 4. groupe ont été enregistrés le 11 août.

A tous les calculs théoriques selon lesquels les divisions de la milice ont combattu plus mal que les élèves cadets et complètement faux, les Allemands ont franchi la ligne Luga dans la zone de défense de la division du des élèves cadets (Kursanty LVU). Dans le secteur de la tête de pont de Sabsk, la défense de la 90ème division de fusilier ne pouvait pas résister à l'attaque énergique des unités de 1. Pz. et de la 36. division Infanterie motorisée de l'ennemi. Sur la ligne de défense de Luga, la 90ème division de fusilier n'a pas retrouvé sa force après de violents combats dans les États baltes.

Dans la 1. division de panzers des Allemands, outre les panzers proprement dits, il y avait deux puissants régiments d'infanterie motorisée (les 1. et 113.) bataillons doubles. De plus, dans chacun de ces régiments, le premier bataillon était entièrement équipé de transports de troupes blindés. La présence dans la division de 150 véhicules blindés de transport de troupes et de pz. le rendait particulièrement dangereux lors du franchissement de la ligne de fortifications. Les panzers de cette division pourraient attaquer à grande vitesse les fortifications soviétiques, sachant que l'infanterie, sécurisé dans les véhicules de transport de troupes blindés, ne serait pas à la traîne et ne serait pas coupée par des armes légères.

Le 8 août 1941, lors de la percée de la ligne Luga, le commandant de la 1. division de pz., le major-général Walter Kruger, a utilisé une tactique militaire. Il a correctement déterminé qu'il trouvait devant lui un puissant groupe d'artillerie soviétique capable de dresser un «mur» insurmontable de tirs de barrage. Pour cette raison, les Allemands lancèrent une offensive à l'improviste, sans préparation d'artillerie. En conséquence, l'artillerie soviétique n'a pas eu le temps d'ouvrir le feu et l'infanterie motorisée allemande a percé la position de la 90ème division d'infanterie.

À l’avant, à pied, se trouvait un groupement tactique du lieutenant-colonel Westhofen (2e bataillon, 1re division d’infanterie motorisée, 2. bat., du 113. régiment d’infanterie mécanisée et un bataillon de la 36e division motorisée adjacente). Ces unités, utilisant la tactique des groupes d'assaut, ont percé nos défenses. Les premiers bataillons de régiments d'infanterie motorisés à bord de transports de troupes blindés et d'une compagnie de panzers faisant partie du groupement tactique de Wietersheim se sont précipités dans la brèche. Il se composait du 1. bataillon du 1. régiment d'infanterie motorisée et du 1. bataillon du 113. régiment d'infanterie motorisée et d'une compagnie de panzers. Selon l'auteur, l'effectif numérique approximatif du groupe était entre 20 à 25 panzers et environ 100 véhicules de transport de troupes blindés et véhicules blindés.

Après avoir traversé la défense, les Allemands ont commencé à détruire les unités arrières soviétiques. Bientôt, les panzers de la 2. compagnie du 1. bataillon du 1. régiment de panzers ainsi que les soldats du 113. régiment d'infanterie motorisée après une lourde bataille s'emparèrent de Gankovo, où se trouvait le quartier général de la 90e division de fusiliers. En conséquence, avec le commandement de la division a finalement été rompue. L'ennemi a rompu la connexion téléphonique entre les régiments, la connexion radio n'était pas valide, la 90ème division de fusiliers était rompue. Ses unités isolées ont commencé à partir dans la direction générale Batovo - Siverskaya - Suyda.

Mais comme le commandement allemand le craignait que la 1. division de panzers située dans un secteur étroit du front ne soit encerclé, il lui ordonna de se replier sur ses positions initiales.

Mais le commandant du groupe de combat allemand, le lieutenant-colonel Wietersheim, qui se trouvait à Gankovo, a catégoriquement refusé d'exécuter cet ordre. À son tour, le commandant de la 1. Pz. division, le général de division Kruger, appuyait son subordonné. À son tour, Kruger n’a pas eu à convaincre le commandant du XXXXI. corps motorisé, le général Reinhard. Le général était un homme très ambitieux et cherchait toujours à avancer. En conséquence, à la 1. Pz. division «fut transmit son feu vert» pour aller vers l'avant. Cette décision volontaire a apporté la victoire tant attendue aux Allemands.

Poursuivant l'offensive, la 1. Div. de pz. et la 36. divisions motorisées ont attaqué dans deux directions principales. Lors de la réunion de la 6. Panzer, à l'arrière de notre 2ème DNO, il y avait la 36ème motorisé, et en direction de la gare de stanii Moloskovitsa - la 1. pz. Après la percée du front soviétique par la 6. Division de Panzers, les unités allemandes devaient avancer en direction de Moloskovitsy et fuir des forêts et des marécages de Luga subordonnante par les routes menant à Léningrad. Avec un développement favorable de l'offensive, le commandement du 4. groupe de panzers était prêt à lancer sa réserve au combat - la 8. division de panzers.

Le commandement soviétique a tenté de contre-attaquer les unités de chars ennemis qui avaient percé, mais n'a malheureusement pas pu organiser la gestion de la bataille. Le 9 août, la 1. division de panzers allemands a été contre-attaquée par nos chars. Selon les données allemandes, ils ont réussi à repousser cette contre-attaque et il restait 12 KV enflammés sur le champ de bataille. Les Allemands affirment que les travailleurs conduisaient ces chars. Selon des données soviétiques, des chars du régiment d'entraînement du LKBTKUKS ont participé à cette attaque, ce qui explique la présence de travailleurs dans les équipages. Le personnel de cette division de chars se composait principalement de commandants - enseignants de cours de chars et d'ouvrier d'usines de Léningrad en activité.

Après avoir repoussé la contre-attaque soviétique, les panzers allemands ont poursuivi l'offensive et ont déjà capturé Sumsk le 10 août.

Le rapport final sur les pertes du 4. groupe de panzers allemand contient les données suivantes (il n'y a pas de données du rapport préliminaire pour cette période): 8 août 1941: aucune perte, 9 août 1941: deux lance-roquettes Nebelwerfer, trois obusiers d'infanterie. Les pertes de l'état major de la 1. division de panzers allemande tués et blessés: 8 août 1941 - 146 personnes, le 9 août 1941 - 44 personnes. Les données sur les pertes des 6. et de la 8. divisions de panzers pour cette période n'ont pas été rendues publiques.

Les données sur les prisonniers soviétiques capturés et les véhicules capturés dans le rapport quotidien final du 4. groupe de panzers allemand pour les jours suivants sont les suivantes:

Le 8 août 1941 a capturé 50 prisonniers;

Le 9 août, dans la zone offensive de la 1. division de panzers allemande - 17 chars, 18 canons d'artillerie, trois canons antichars.

En analysant les données allemandes, on peut en conclure que pendant les premiers jours de l'offensive, l'artillerie de l'ennemi a agi de la manière la plus active possible, car il a subi des pertes importantes.

Les principaux dommages dans les chars sont liés aux équipements de combat du régiment d’entraînement LKTKUKS.

et voici un plan qui accompagne le récit. les lettre cyrilliques CC = SS en lettre latine.
Donc sous Luga ont trouve la SS. "Polizei" avec la 269. infanterie Division
et dans le secteur d'Ivanovskoe .
la 1. Division d'Infanterie et la 6. Pz.
et pour Bolshoï Sabsk.
la 1. Pz. avec en soutien d'infanterie de la 36. Division d'infanterie motorisé.

Citation :

Malgré le succès initial, la progression des Allemands fut stoppée par des contre-attaques décisives des unités de réserve soviétiques. Les combattants de la 2e division de fusilier de Léningrad de la milice populaire du district de Moscou (DNO), les équipages de chars du régiment d'entraînement, consolidé du cours de formation avancée blindé de la bannière rouge de Léningrad (LKTKUKS) et les cadets de l'école de fusilier de Léningrad se disputèrent la bataille.

Opolchenii et unités d'instruction, bon à signaler, on a tendance à ignorer le rôle de ces unités...

Citation :

Selon des données soviétiques, des chars du régiment d'entraînement du LKBTKUKS ont participé à cette attaque, ce qui explique la présence de travailleurs dans les équipages. Le personnel de cette division de chars se composait principalement de commandants - enseignants de cours de chars et d'ouvrier d'usines de Léningrad en activité.

Comme quelque temps plus tard à Stalingrad...

Citation :

Le commandement soviétique a tenté de contre-attaquer les unités de chars ennemis qui avaient percé, mais n'a malheureusement pas pu organiser la gestion de la bataille

Sûrement entre autre par manque de radio, problème récurrent lors des deux premières années de guerre...

oui, Leningrad comparer à Stalingrad, Leningrad à fait beaucoup plus de mort.
en raison que l'encerclement à durer plus de 900 jours, Tandis que Stalingrad, c'était juste d'Août 1942 avec les premier bombardements, jusqu'à Janvier 1942. Et Stalingrad, elle n'était pas encerclé totalement, elle a tout de même eu de l'arrière de la Volga les ravitaillements et des hommes. La ligne de vie à travers le lac gelé, celui ci, ne pouvait fonctionner que pendant la période hivernale, puisque en été, les chasseurs et les bombardiers allemands, ont du faire de la viande haché avec les navires ravitaillant la ville.

Mais là ou toi tu en voulait venir, c'est que c'était identique avec les ouvriers des usines qui ont conduits les Chars dans la bataille.

Citation :

Bataille de Moloskovitsky

Mais avant,je vous met encore une photo, montrant l'emplacement ou se déroula une bataille de char cruelle.

La route de Morozovo à Volpi. Bataille de chars cruelle le 11 août 1941. (Photo de Denis Bazuev).

Citation :

Le 10 août 1941. Ce jour-là, il est enfin apparu que les Allemands n'avaient réussi que dans le secteur Kingisepp. Dans le secteur central près de la ville de Luga, une puissante attaque de la Division SS "Polizei" a de nouveau été repoussée. Lors de cette attaque, le SS Gruppenführer Mülferstedt, commandant de la division, a été tué. La veille, une lettre de colère de ses supérieurs se présenta à son quartier général. La lettre exprimait le mécontentement du Reichführer des SS du fait que la division d'élite SS "marquait le pas" en aucun endroit la ville de Luga a été prise. Il a également déclaré que si un général ne pouvait pas diriger efficacement ses subordonnés alors qu'il se trouvait au quartier général, il faut qu'il se rende compte directement sur le front. Selon les mémoires des anciens combattants, les Allemands ont lancé ce jour-là une «attaque psychique». Concept de base du nationale socialisme c'est d'allé à l'attaque, en bataille de rangée avec l'étendard et un tambour.

Les anciens combattants allemands parlent du fait que la division SS "Polizei", lors de l'attaque, faisait partie des groupes d'assaut et se déplaçait au pas de charge. Il est possible que des petits drapeaux de l'état major portant des signes d’unité, installés sur des mâts de drapeau, et qui se trouvèrent proches du siège pour la «navigation sur le terrain», et qui cela eurent été utiliser comme étendard. Ils joua le rôle de pointeurs. Mais le fait que la SS division ait subi de lourdes pertes ce jour-là, est rapporté à la fois par les Allemands et par nos propres combattant (*).

Lorsqu'il est devenu évident que l'attaque de la division SS sur la ville de Luga avait finalement été étouffée, le commandant le gruppenführer Mülferstedt s'est rendu au front pour inspirer à ses subordonnés et les conduire à une attaque décisive. Le général allemand est arrivé au front, un pistolet à la main, s'est présenté devant les soldats et a été tué.

Après l'échec de la prise de contrôle de la ville de Luga, toute l'attention des commandements soviétique et allemand était rivée aux actions des divisions de chars sur le secteur de Kingisepp. L'ennemi se préparait à entrer en bataille avec sa réserve - la 8. Pz. division, pour soutenir et développer le succès naissant. À son tour, le commandement soviétique a également commencé à pousser ses dernières grandes réserves sur le champ de bataille. Selon les mémoires du lieutenant-colonel B.V. Bychevsky, chef du département du génie du front, le commandant du front, MM Popov, prévoyait d'arrêter l'ennemi comme suit:

Oui mais avant, laissez moi auparavant éclairer les lueurs de certaines personnes, qui ne lisent jamais les livres d'auteur russe. Ici avec mon (*) ici j'ai trouvé une autre source d'origine anglo-saxone, et qui énumère les chiffres de 2000 mort du côté de la Division SS "Polizei" pendant l'attaque de cette journée sur Luga.

Citation :

2000 mort du côté de la Division SS "Polizei"

Sûr qu'ils étaient plus à l'aise dans la traque aux Juifs et aux partisans que face à des unités régulières...
Je crois me rappeler que la 8ème PZ va aussi prendre cher...

Citation :

«Avancez immédiatement la 14e brigade d'artillerie antichars  et toute l'artillerie militaire sur la ligne de percée des chars ennemis. Derrière cette barrière à mettre une seconde ligne - avec des parties de la 1ère division de chars du colonel V.I. Baranov. Avec ces forces, couvrez l’entrée dans la bataille de la 1re Division de la Garde de la milice populaire. "

Il est maintenant difficile de dire si le commandement soviétique a eu l'occasion d'unir les troupes pour mener un coup de poing et de porter un coup puissant. Les réserves se sont affrontées une à une, ce qui a finalement conduit à la défaite des troupes soviétiques lors de la bataille de Moloskovitsky. Les Allemands, qui entretenaient une coopération bien établie entre les différentes branches des forces armées, ont détruit à leur tour nos unités militaires. D'abord l'artillerie, puis les chars, puis l'infanterie.

Le 10 août 1941, les artilleurs de la 14e brigade antichar du colonel Lebedev bloquèrent le passage de la 1. division de Panzers de la Wehrmacht. La brigade était composée de deux régiments d'artillerie et aurait eu entre 40 et 50 canons. Il était armé de canons anti-aériens de 85 mm et, éventuellement, de canons divisionnaire F-22 de 76 mm. Pendant la bataille, la batterie de canons anti-aériens de 85 mm, du lieutenant Deltsova, a aligné 12 chars ennemis. Mais grâce à la coopération étroite des chars, de l'infanterie et de l'aviation, les Allemands ont percé les positions de nos artilleurs. Les hommes restants, qui ont pus se retirer, ont continué la résistance.

Ce jour-là, l'ennemi a lancé une offensive sur la direction de Novgorod. Ici, les unités allemandes, ayant attendu que les pluies cessent, avec le soutien de l'aviation, ont percé notre front.

Dans les rapports finaux du 4. Panzer Gruppe, la perte de véhicules blindés ce jour-là n'a pas été enregistrée. Mais dans les rapports préliminaires, des voitures blindée de reconnaissance avec mitrailleuse légère Sd.Kfz 221. ont été perdue.  Les pertes en vies humaines d'homme de la 1. Pz. division allemande sont de 44 personnes tuées et blessées le 10 août 1941. Les données sur les pertes des 6. et 8. Pz. divisions pour cette période n'ont pas été rendues publiques.

Dans le dernier rapport quotidien du 4e groupe de Panzers allemands du 10 août, 270 soldats soviétiques ont été capturés.

Lors de l'analyse des données allemandes, il est étonnant qu'il n'y ait pas d'armes parmi les trophées, car ce jour-là, la 14e brigade antichar a été détruite. Pour la première fois depuis le début de l'offensive, un grand nombre de soldats  soviétiques capturés ont été signalés. Avec une grande probabilité, ce sont les guerriers de la 90ème division de fusiliers.

continuons:

Citation :

11 août 1941. Ce jour-là, c'était au tour de nos Chars. Provenant de la réserve, pour prendre ses positions défensif la 1re division de chars de la bannière rouge s'est approchée du lieu de la percée, ce qui a porté un coup dur à des unités de la 1. Pz. division des allemands. Cette bataille de chars est entrée dans l'histoire sous le nom de la bataille pour Moloskovitsky, l'une des plus grandes batailles de chars de la bataille de Léningrad. Sous Moloskovitsy(*), le sort de Léningrad et celui des défenseurs de la ligne Luga étaient décidés.

Comme le note le commandant de la 1re Division de la bannière rouge, héros de l'Union soviétique, le général Viktor Ilitch Baranov, le plan de la bataille pour Moloskovitsky  n'a été élaboré par personne, car la bataille de chars elle-même n'était pas planifiée que cette ligne. Les Allemands sont apparus ici de manière inattendue. Les décisions devaient être prises sur place dans une situation difficile. La division de chars soviétique fut introduite dans la bataille pour soutenir l'infanterie et l'artillerie.

Dans son rapport, V.I. Baranov note que le commandement prévoyait que les blindés seraient soutenus par l'infanterie, qui se retirait dans la région. Mais, à l'arrivée, les chars aucune infanterie n'a pu être retrouvés. Il est prouvé que pour une attaque conjointe, il était prévu d'attirer une partie du 4ème DNO, mais en réalité, cela ne s'est pas produit.

Sachant que la 1. Panzer Division allemande était seule dans nos arrières, une partie de la 1re bannière rouge a déclenché une contre-attaque. Dans les mémoires, des anciens combattants soviétiques écrivent que l'enceinte avait pour tâche de stopper l'ennemi. Après avoir examiné un grand nombre de documents et des informations extraites des documents allemands, l'un d'eux en vint à la conclusion que les chars soviétiques avaient tenté, au début de la bataille, d'écraser l'ennemi. la plupart d'entre eux ont tenté de restaurer la défense sur la ligne Luga.

Eux oui, mon asterix, alors oui, comme j'ai trouver un second auteur qui parle aussi sur cette bataille.
je vais de suite prendre sa partie.

Robert Forczyk \"Guerre de chars sur le front est 1941-1942: Schwerpunkt" a écrit:

À la mi-juillet 1941,ceux qui paraissaient avoir tendance à être les plus dangereux, car ils étaient maintenant complètement armés et ravitaillés en carburant et avaient des pilotes expérimentés. L’usine Kirov de Léningrad construisait plus de quarante chars KV par semaine et le Front Nord-Ouest en recevait beaucoup. En outre, il y avait de nombreux réservistes appelés ayant déjà des expériences de combat de la guerre russo-finlandaise et les meilleurs d'entre eux étaient utilisés pour former des équipages pour les KV. Le fait que la Kampfgruppe Raus ait été contraint d'utiliser une telle tactique de désespoir ponctuelle pour mettre fin à une seule attaque de chars KV témoigne de l'insuffisance de plus en plus évidente des armes de chars et antichars allemandes.

Après une avance de plus de 400 km en moins de trois semaines, la rigidité de la résistance soviétique, les terrains adverses et les problèmes d’approvisionnement ont stoppé virtuellement l’avancée de Höpner. Il faudrait près de trois semaines au corps de Reinhardt pour se procurer suffisamment d’approvisionnements et de renforts pour pouvoir sortir des têtes de pont de la rivière Luga. La défense soviétique obstinée à Luga a fait perdre la prise de Leningrad presque d'un mois de plus pour préparer ses défenses. Après la bataille de Soltsy, les 1er et 10e corps mécanisés ont été dissous, mais une partie de la 1re division de chars (moins un régiment de chars et son régiment de fusiliers motorisés) a été renvoyée à Léningrad du front finlandais au nord de la Finlande les 17 et 19 juillet. La division est restée en réserve près de Krasnogvardeysk pendant le reste du mois de juillet et jusqu'au début du mois d'août, recevant des remplaçants et douze nouveaux chars KV-1 de l'usine de Kirov. Début août, il restait environ 250 chars opérationnels dans le Front Nord-Ouest: la 24e division de chars se trouvant à Luga (moins de 100 chars légers BT-2), quelques détachements de chars du corps mécanisé démantelé (une cinquantaine - 100 combinés BT et T26). et la 1re division de chars (soixante-huit chars).

La guerre de blindée à grande échelle n'a repris sur le front de Léningrad que le 8 août. Le XXXXI Armeekorps (mot.) De Reinhardt a commencé sa nouvelle percée à partir de sa tête de pont près de Kingisepp, tandis que le LVI Armeekorps de von Manstein a lancé un assaut frontal direct sur la position de Luga. La 24e division de chars a engagé des pelotons de chars légers pour soutenir le 41e corps de fusiliers à Luga, mais Voroshilov a conservé l'essentiel de ses blindé restant pendant les premiers jours, sans savoir s'il serait nécessaire de contre-attaquer les percées allemandes. Au cours de la bataille décisive, l’arrivée de plusieurs divisions d’infanterie allemande aida les panzers de Höpner, mais de violents combats durèrent deux semaines le long de la ligne de Luga. Voroshilov a commencé à engager la première division de chars par bribes, mais un détachement envoyé pour aider la défense de Kingisepp a été pris dans une embuscade par les soldats de Reinhardt et vingt-huit chars ont été perdu le 11 août, dont onze chars lourds KV. Les Soviétiques ont détruit onze chars allemands dans cette action. Cependant, la 1re division de chars a pu compenser une partie de ses pertes, notamment cinq autres chars KV et quatre nouveau char léger T-50 (dont seulement soixante-neuf ont été construits).

La position de Luga a été progressivement enveloppée par l’élargissement de la tête de pont de Kingisepp en direction de l’ouest par Reinhardt, tandis que d’autres forces allemandes ont capturé Staraya Russa et Novgorod à l’est. Les Soviétiques réussirent brièvement à détourner l'attention allemande du champ de bataille principal en lançant leur propre contre-attaque audacieuse à Staraya Russa, qui encercla le X Armeekorps le 16 août et contraignit Höpner à envoyer von Manstein au secours de l'infanterie allemande piégée.

Etonnant que malgré cette résistance, et donc ce temps gagné, les autorités soviétiques n'en aient pas profité pour évacuer la population civile...
Incurie, certitude que l'ennemi n'irait pas jusqu'à Leningrad ? ...