Attaques et Tirs "Amis"

Le tir ami est une attaque de la part d'une force militaire contre ses propres forces, alliées ou neutres, alors qu'il tentait d'attaquer l'ennemi.
Les exemples incluent l'identification erronée de la cible comme étant hostile, des tirs croisés lors de l'engagement d'un ennemi, des erreurs de longue portée
ou des imprécisions.
Les tirs accidentels non destinés à attaquer l'ennemi et les tirs délibérés sur ses propres troupes pour des raisons disciplinaires ne sont pas appelés des tirs amis ,
ni des dommages non intentionnels à des non-combattants ou à des structures, parfois appelés dommages collatéraux.
Les accidents d’entraînement et les incidents sans effusion de sang ne sont pas non plus qualifiés de tirs amis.

L'utilisation du terme "ami" dans le contexte militaire pour le personnel allié a commencé pendant la Première Guerre mondiale, souvent lorsque les obus sont tombés
à proximité de l'ennemi ciblé .
Le terme de tir ami a été initialement adopté par l’armée américaine; S.L.A. Marshall a utilisé le terme dans Men Against Fire en 1947.
De nombreuses armées de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) qualifient ces incidents de «bleu sur bleu», qui découlent d'exercices militaires
dans lesquels les forces de l'OTAN étaient identifiées par des fanions bleus et les unités représentant les forces du pacte de Varsovie par les fanions rouges.
Dans les formes classiques de guerre où le combat au corps à corps dominait, la mort d'un "ami" était rare, mais dans la guerre industrialisée, la mort par tir est helas
assez recurente.


Le tir ami découle du "brouillard de la guerre" - la confusion inhérente à la guerre.
Les tirs amis résultant d'une imprudence ou d'une incompétence apparente peuvent être classés à tort dans cette catégorie.
Le concept de brouillard de guerre fait l'objet de nombreuses critiques car il peut servir de prétexte à une planification médiocre, à un renseignement faible
ou compromis et à un commandement incompétent.
Des erreurs de position surviennent lorsque des tirs dirigés contre les forces ennemies peuvent finir par toucher les siens.
Ces incidents sont exacerbés par la proximité des combattants et étaient relativement courants pendant les Première et Seconde Guerres mondiales,
lorsque les troupes se sont battues au corps à corps et que le ciblage était relativement inexact. (exemple:Tirs de barrage d artillerie)


Près de 100 ans après la mort du soldat John Parr, des experts militaires ont laissé entendre que sa mort pourrait être un accident aux mains de ses alliés français et belges.
Le soir de sa mort, le soldat Parr se serait trouvé à au moins 15 km de membres de la cavalerie allemande.
Sur Cooksey, un auteur militaire a déclaré au Sunday Times:
«Il n'y avait aucun soldat allemand dans le secteur pour le tirer sur lui. John Parr doit être décédé des suites d'un tir ami ou d'un accident.

Parr a été vu pour la dernière fois la nuit du 21 août, trois semaines après la déclaration de la guerre, lorsqu'il a été envoyé à la recherche de pelotons manquants.
M. Cooksey, qui étudie la structure des troupes allemandes, a ajouté:
"Aucun contact avec le Corps expéditionnaire britannique près de Mons n'a été signalé ce jour-là"
Il a ajouté que les troupes de l'opposition se seraient précipitées pour prendre le crédit de la mort, en raison de leur empressement à être félicité pour leurs actions.
Le cycliste de reconnaissance du 4e bataillon, le Middlesex Regiment, aurait menti sur son âge pour s’enrôler en disant aux forces qu’il avait 17 ans.

Des erreurs d’identification surviennent lorsque des troupes amies, des forces neutres ou des civils sont attaqués par erreur, convaincus qu’ils sont l’ennemi.
Les batailles très mobiles et les batailles impliquant des troupes de nombreux pays sont plus susceptibles de causer ce type d'incident, comme en témoignent
les incidents de la guerre du Golfe de 1991 ou la destruction d'un avion britannique par une batterie de patriotes américains lors de l'invasion de l'Irak en 2003.

Dans l'incident de la ferme Tarnak, quatre soldats canadiens ont été tués et huit autres blessés lorsqu'un major de la Garde nationale de l'air des États-Unis
a largué une bombe de 230 kg (500 livres) de son F-16 sur le régiment d'infanterie légère Canadian Princess, qui effectuait un tir de nuit exercice près de Kandahar.
La mort de Pat Tillman en Afghanistan est un autre cas d'accident, bien que les circonstances exactes de cet incident ne soient pas encore déterminées de manière définitive.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, des "bandes d'invasion " noires et blanches ont été peintes sur des avions alliés afin de faciliter l'identification
lors de la préparation de l'invasion de la Normandie.



Des marquages ​​similaires avaient été utilisés lors de la première utilisation du Hawker Typhoon, qui avait par ailleurs un profil très similaire à celui d’un avion allemand.
Vers la fin de la guerre, les "escadrons de protection" qui couvraient l'élite des escadrons de chasseurs à réaction allemands au moment de son atterrissage
ou de son décollage étaient peints de manière éclatante afin de les distinguer des raids des combat d avions allies.


Des erreurs d’inhibition de la réponse ont récemment été proposées comme une autre cause potentielle de certains accidents ami.
Ces types d’erreurs diffèrent des erreurs d’identification visuelle et semblent plutôt être causés par un défaut d’inhibition de la réponse au tir.

Un certain nombre de situations peuvent entraîner ou aggraver le risque de tir ami.
Le terrain difficile et la visibilité sont des facteurs majeurs. Les soldats qui combattent sur un terrain inconnu peuvent être plus facilement désorientés que sur un terrain familier.
La direction d'où provient le tir ennemi peut ne pas être facile à identifier, et les mauvaises conditions météorologiques et le stress du combat peuvent ajouter à la confusion,
en particulier en cas d'échange de feu.
Une navigation précise et une discipline du feu sont essentielles.
Dans les situations à haut risque, les chefs doivent s'assurer que les unités sont correctement informées de l'emplacement de leurs unités amies et doivent donner des ordres clairs
et sans ambiguïté, mais elles doivent également réagir correctement aux réactions des soldats capables d'utiliser leur propre jugement.
Une mauvaise communication peut être mortelle.
Les radios, les téléphones de campagne et les systèmes de signalisation peuvent être utilisés pour résoudre le problème, mais lorsque ces systèmes sont utilisés
pour coordonner des forces multiples telles que des troupes au sol et des avions, leur panne peut augmenter considérablement le risque de tirs amis.
Lorsque les troupes alliées opèrent, la situation est encore plus complexe, notamment en ce qui concerne les barrières linguistiques.

Les tirs "amis", c'est des milliers de victimes dans chaque conflit.

"Il n'y a pas de préparation d'artillerie ?" s'inquiéta quelqu'un...
"Encore heureux!..." répondit l'ancien, "On en prendrait autant sur la gueule que les Popovs..."*
* Guy Sajer, "Le soldat oublié" chapitre "Et ce fut Bielgorod...".

Impacts des tirs amis sur les champs de bataille

Certaines analyses rejettent l'impact matériel du tir ami en concluant que les victimes du tir ami sont en général trop peu nombreuses pour influer sur l'issue de la bataille.
Les effets du tir ami, cependant, ne sont pas simplement matériels.
Les troupes s'attendent à être ciblées par l'ennemi, mais le fait d'être touché par leurs propres forces a un impact négatif énorme sur le moral.
Les forces doutent de la compétence de leur commandement et sa prédominance rend les commandants plus prudents sur le terrain .
Les chefs militaires tentent de réduire cet effet en identifiant les causes des tirs amis et en surmontant la répétition de l'incident par la formation, la tactique et la technologie.

La plupart des militaires utilisent une formation poussée pour assurer la sécurité des troupes dans le cadre de la coordination et de la planification normales,mais ne sont pas toujours exposés à d'éventuelles situations de tir ami pour s'assurer d'être au courant des situations où le risque est élevé.
Les terrains difficiles et les intempéries ne peuvent être contrôlés, mais les soldats doivent être entraînés à fonctionner efficacement dans ces conditions, ainsi qu’au combat de nuit. Une telle formation simulée est maintenant monnaie courante pour les soldats du monde entier.
Éviter les tirs amis peut être aussi simple que de garantir aux soldats la discipline de tir, afin qu'ils tirent et cessent de tirer quand on leur dit de le faire.
Les champs de tir incluent désormais également des cibles «Ne tirez pas» .
La sophistication croissante des armes et la tactique employée contre les forces américaines pour les confondre délibérément font que,si le nombre de victimes a diminué pour les soldats américains à la fin du XXe et au 21e siècles, le pourcentage global de décès dus aux tirs amis dans les actions américaines a augmenté de façon spectaculaire.




Lors de la guerre du Golfe de 1991, la plupart des Américains tués par leurs propres forces étaient des membres d'équipage de véhicules blindés touchés par des tirs antichars. L’intervention au cours de la formation comprend la formation à la reconnaissance des équipages d’hélicoptères Apache pour les aider à distinguer les blindés
et les véhicules blindés américains la nuit et par mauvais temps de ceux de l’ennemi.
En outre, les artilleurs de chars doivent être à l'affût des chars robotiques "amicaux" qui suivent des cours de formation dans le désert de Mojave en Californie.
Ils étudient également des séquences vidéo pour les aider à reconnaître plus rapidement les forces américaines au combat.

Une technologie améliorée pour aider à identifier les forces amies constitue également une réponse continue aux problèmes de tir ami.
Dès les premiers jours de la guerre, les systèmes d’identification étaient des systèmes visuels et développés en armures extrêmement élaborées aux motifs héraldiques distinctifs.

Pendant les guerres napoléoniennes, l'amiral Nelson ordonna aux navires sous son commandement d'adopter un schéma de peinture commun
afin de réduire les incidents de tirs amis; ce modèle est devenu connu sous le nom de Nelson Checker.
Les navires anglais etaient peints exatement de la meme couleur: noir avec bandes jaunes au niveau de la ligne des canons.

Nelson Checker




Lors de la mise au point du radar au cours de la Seconde Guerre mondiale, les systèmes IFF ont été conçus pour identifier les aéronefs développés en une multitude de radiophares.
Une navigation correcte est essentielle pour que les unités sachent où elles se trouvent par rapport à leur propre force et à l’ennemi.
Les efforts visant à fournir des boussoles précises à l’intérieur des caisses métalliques dans les citernes et les camions se sont révélés difficiles,
le GPS constituant une avancée majeure.
Parmi les autres changements technologiques, citons les dispositifs de navigation portatifs qui utilisent les signaux satellites, donnant aux forces terrestres l'emplacement exact
des forces ennemies ainsi que les leurs.
L'utilisation de lumières infrarouges et de rubans thermiques invisibles pour les observateurs sans lunettes de nuit, ou de fibres et de colorants ne reflétant
que des longueurs d'ondes spécifiques, deviennent des identifiants clés pour les unités d'infanterie alliées la nuit.
Des capteurs distants sont également développés pour détecter les véhicules ennemis.
Le système de capteur de champ de bataille contrôlé à distance (REMBASS) utilise une combinaison de vibrations acoustiques, sismiques et infrarouges
pour non seulement détecter, mais également identifier les véhicules.

Tactiques

Certaines tactiques rendent les tirs amis quasi-inévitables, telles que la pratique consistant à larguer des obus de mortiers sur les postes de mitrailleuses ennemis
dans les derniers instants avant la capture.
Cette pratique s’est maintenue tout au long du XXe siècle depuis la première utilisation des mitrailleuses au cours de la Première Guerre mondiale,
et les soldats ont généralement accepté le risque élevé d incidents amis, car leur emplacement est tactiquement si précieux, et en même temps si dangereux
que les assaillants voulaient etre bombardés, considérant que les obus sont beaucoup moins meurtriers que les mitrailleuses!!
Les ajustements tactiques comprennent l'utilisation de "zones de neutralisation" ou de zones interdites aux forces terrestres alors que les avions alliés attaquent des cibles,
ce qui remonte au début des avions militaires de la Première Guerre mondiale.

Les tactiques de combat de choc et de crainte adoptées par l’armée américaine - puissance écrasante, conscience du champ de bataille, manoeuvres dominantes
et démonstrations spectaculaires de force - sont utilisées parce qu’elles sont considérées comme le meilleur moyen de gagner une guerre rapidement
et de manière décisive, réduisant ainsi le nombre de victimes côtés.
Cependant, si les seules personnes qui tirent sont des Américains, un pourcentage élevé du nombre total de victimes résultera forcément de tirs amis
amenant l'efficacité de la tactique du choc et de la crainte.
C’est probablement le fait que les tirs amis se sont avérés être la seule faiblesse fondamentale de la tactique qui a amené l’armée américaine à prendre des mesures importantes
pour renverser l’attitude blasée à l’égard des tirs amis et à évaluer les moyens de l’éliminer.


Il y a eu plusieurs milliers d'incidents de tir ami dans l'histoire militaire enregistrée, représentant entre 2% et 20% de toutes les victimes au combat .
Les exemples énumérés ci-dessous illustrent leur étendue et leur diversité, mais cela ne reflète pas une fréquence croissante.
Le taux de tirs amis, une fois pris en compte le nombre de soldats engagés au combat, est resté remarquablement stable et non amélioré au cours des 200 dernières années.


La bataille de Fleurus a eu lieu le 1er juillet 1690 à Fleurus (en Belgique actuelle). Ce fut une victoire pour l'armée française commandée par le maréchal de Luxembourg
contre les armées d'une coalition rassemblant les Provinces-Unies, les Impériaux, l’Espagne et l'Angleterre dirigée par le général allemand Waldeck.
La France perdit 4 000 hommes, alors que les coalisés ont perdu 20 000 hommes.
Deux régiments français s’attaquant accidentellement lors de la bataille ont conduit à la pratique consistant à attacher un foulard blanc aux drapeaux des régiments.


9 juillet 1755 - La bataille de la Monongahela est marquée par deux phases principales de tirs amis qui arrêtent l'expédition de Braddock des troupes coloniales britanniques ("redcoat") et britanniques, après le rassemblement de forces régulières françaises, de milices franco-canadiennes .
Les Amérindiens alliés se sont battus avec eux avant le fort Duquesne.
Dans l'obscurité des forêts et la confusion causée par les tirs de mousquets français et les cris de guerre des Amérindiens, plusieurs pelotons rouges se tirèrent dessus.
Plus tard au cours de la bataille, de nombreux coloniaux américains, manquant d’entraînement des tuniques rouges, se sont enfuis du sol plus exposé
et se sont dirigés vers les bois, où des tuniques rouges leur ont tiré dessus, les prenant alors pour des combattants français en progression.




Lors de la bataille de Germantown en 1777, une combinaison de l'arrivée tardive, de la mauvaise navigation et de la surchauffe entraîna la collision des hommes
du général Adam Stephen avec les troupes du général Anthony Wayne.
Les deux brigades américaines ont ouvert le feu l une sur l autre,qui sont devenues extrêmement désorganisées et ont pris la fuite.


Le 15 mars 1781, la bataille de Guilford:
Après plusieurs tirs de mousquets et de tirs de canon entre les troupes américaines et britanniques, la fumée commença à obscurcir la vue des soldats sur le champ de bataille.
Dans une bataille rangée, la fumée non seulement limitait la visibilité, mais irritait les yeux des soldats et pouvait rendre la respiration difficile.
Dans la confusion, le lieutenant britannique Charles Cornwallis avait ordonné au lieutenant britannique John Macleod, commandant les canons d artillerie Britanniques ,
de tirer sur les Américains et les Britanniques. De nombreux soldats britanniques sont morts à la suite d'un bombardement d'artillerie.

Les carrés français à la bataille des Pyramides.
Lorsque les Mameluks ont chargé, les carrés étaient près les uns des autres, et se sont tirés dessus.
Plus de pertes en tirs amis que du fait de l'ennemi, les Mameluks ayant été stoppés net par les feux français sans pouvoir aborder les carrés...

Merci Vania,je l avais pas celle la.

Guerres Napoléoniennes:

1796 - Bataille de Fombio: au cours d'une nuit de combats confus lorsque des unités autrichiennes sont tombées par hasard sur la position de son armée,
le général français Amadee Laharpe est abattu par ses propres hommes alors qu'il rentrait de reconnaissance.

1801 - Bataille de la baie d'Algésiras: les navires espagnols Real Carlos et San Hermenegildo se sont mutuellement engagés mutuellement dans le noir
après qu'un navire britannique se soit interposé et a tiré sur les deux. 1 700 ont été tués lorsque les deux navires ont explosé.

1806 - Le 30 novembre, à 22 heures, le HMS Dart et Wolverine tombèrent sur un navire soupçonné d'être un corsaire français et qui poursuivit sa bataille jusqu'au lendemain matin.
Il ne se rendit qu'après que son capitaine et plusieurs de ses équipiers eurent été blessés. six sont morts plus tard.
Le navire s'est avéré être le navire marchand britannique Mary.

1809 - Bataille de Wagram: les troupes françaises tirent sur leurs alliés par erreur du royaume de Saxe. Les uniformes gris des Saxons ont été identifiés à tort comme blancs,
la couleur de l'uniforme porté par leur ennemi autrichien.

1815 -
Bataille de Quatre Bras: des soldats de la 3e brigade de cavalerie légère néerlandaise se désengageant et se retirant d'une escarmouche contre les Français ont été tirés par l'infanterie écossaise de l'armée britannique qui a confondu leurs uniformes avec ceux de chasseurs à cheval français .

Bataille de Waterloo: l'artillerie prussienne a tiré par erreur sur l'artillerie britannique, faisant de nombreuses victimes, et l'artillerie britannique a riposté contre les Prussiens.

Texas

Les deux camps, texans et mexicains, assiégés au siège de l'Alamo en 1836, eurent des incidents de tir ami:

Aux premières heures du 1er mars, un groupe de volontaires texans arrivés au galop pour renforcer la garnison d'Alamo se sont fait tirer dessus par les défenseurs la nuit.

Lors du dernier assaut de masse des Mexicains (du 5 au 6 mars), certains des vétérans qui le dirigeait ont été blessés ou tués par balles par des recrues non entraînées
dans les derniers rangs qui "ont aveuglément tiré au fusil" sur eux dans l'obscurité.



Guerre Civile Americaine

Au cours de la bataille de Shiloh, le 6 avril 1862, le général confédéré Albert Sidney Johnston fut mortellement blessé par une balle dans le dos du genou droit lorsqu’il chevauchait en avant de ses troupes.
Aucune des troupes de l’Union n’a été observée derrière lui et la balle a été identifiée par son chirurgien comme provenant d’un fusil Enfield modèle 1853,
ce qui était la norme dans l’armée confédérée, mais pas les troupes de l’Union présentes.

Lors de la bataille de Sharpsburg le 17 septembre 1862, un régiment confédéré avait manœuvré dans un espace vide entre deux régiments de l'Union,
le 9ème New York et le 5ème Massachusetts. Les confédérés lancèrent une attaque surprise lors d’une avance de l’Union dans les forêts occidentales.
Le 9ème New York a commencé à tirer à la hâte et a frappé inconsciemment le 5ème Massachusetts avec des tirs de mousquets qui ont dépassé le régiment confédéré,
obligeant l'autre régiment de l'Union à riposter confusement.
Les deux régiments de l'Union avaient subi de lourdes pertes lors du long échange de tirs. Il s'agissait de l'un des onze incidents de tirs amis enregistrés à Antietam,
qui, pris ensemble, auraient fait 1150 morts et blessés, soit environ 5% du total des victimes.

Le lieutenant général confédéré Thomas "Stonewall" Jackson fut blessé par un tir ami lors de la bataille de Chancellorsville le 2 mai 1863 et mourut huit jours plus tard.
Une partie de sa mission de collecte de renseignements lui avait rendu visite avec quelques-uns de ses hommes alors que les troupes confédérées du 18e North Carolina Infantry l'avaient mal identifiée comme étant une équipe de surveillance de cavalerie de l'Union;
En conséquence, les troupes de Caroline du Nord ont ouvert le feu .

Le 6 mai 1864, lors de la bataille de Wilderness, le général confédéré James Longstreet fut blessé lorsque sa colonne montée fut confondue avec les troupes fédérales.
À la suite de cela, il ne revint au commandement qu'en octobre de la même année. Dans le même incident, le brigadier général Micah Jenkins a été mortellement blessé
après avoir été frappé à la tête.

Aux premières heures du 6 mars 1865, le navire américain USS Peterhoff était en route pour le blocus de Wilmington (Caroline du Nord) après avoir été éperonné
et coulé par le Monticello après avoir été pris pour un destructeur de blocus. Toutes les marins ont été sauvées avant son naufrage.

Rien d'étonnant pendant la Guerre civile U.S., surtout au début, certaines unités avaient des uniformes très semblables.
A partir de 1863, on y voit plus clair: bleu foncé vs gris sale...

Guerre russo-japonaise

Incident de Dogger Bank (nuit du 21 au 22 octobre 1904) -
Dans ce que l’on peut classer littéralement comme un cas de brouillard de guerre , des cuirassés de la flotte baltique de la marine impériale russe sont en route
pour se renforcer en Extrême-Orient,ont tirés sur une flotte des chalutiers britanniques en mer du Nord, les prenant pour des torpilleurs japonais de la marine impériale
après des signaux incompréhensibles.

Un navire a été coulé, quatre autres ont été endommagés et deux pêcheurs ont été tués et six autres blessés.
Dans le chaos général qui a suivi, les croiseurs Aurora et Dmitrii Donskoï ont également été emmenés dans le brouillard par des navires de guerre japonais
et bombardés par sept navires de guerre en formation, endommageant les deux navires, tuant au moins un marin russe et blessant gravement un autre, aumônier de la marine.
Pendant le pandémonium, plusieurs navires russes ont signalé que des torpilles les avaient touches.

Première guerre mondiale

Bataille de Dinant 21-23 août 1914 -
On pense que certaines parties de l'infanterie allemande entrant dans la ville belge de Dinant lors d'un assaut nocturne se tirent dessus dans la nuit
alors qu'elles sont sous le feu des troupes françaises.
Les Allemands croyaient à tort que des civils belges hostiles avaient ouvert le feu sur eux, contribuant à faire croire aux soldats allemands que des civils belges
les combattaient activement.
Cela a conduit à des arrestations ultérieures et à des massacres de civils locaux lorsque la ville a été investie et occupée.
Le 23, l'artillerie allemande a tiré à tort sur l'infanterie qui occupait et barricadait une rue; ces dernières unités ont été temporairement forcées de se retirer,
après avoir abattu un homme retenu comme bouclier humain, accusé d'avoir été franc-tireur lors de précédents combats.


Bataille de Bolimow 31 janvier 1915 -
La Neuvième Armée allemande lance la première attaque à grande échelle au gaz lacrymogène sur la Seconde Armée russe en Pologne, tirant 18 000 obus à gaz.
Cependant, le vent a renvoyé le gaz sur les lignes allemandes, faisant quelques victimes qui auraient pu être plus élevées si le froid de l'hiver n'avait pas gelé l'ingrédient bromure
de xylyle.
L'attaque a été annulée, les Russes contre-attaquants ayant été repoussés avec succès par des tirs d'obus d'artillerie classiques.




25 septembre 1915 -
Lors de la première attaque au gaz lancée par les forces britanniques avant l'attaque d'infanterie qui a ouvert la bataille de Loos, environ 140 tonnes de chlore gazeux ont été libérées, visant les lignes allemandes mais, par endroits, le gaz a été renvoyé par le vent sur les tranchées britanniques.
En raison de l'inefficacité des masques à gaz contemporains, de nombreux soldats les ont retirés car ils ne pouvaient pas voir à travers les oculaires de talc embués
ou ne pouvaient presque plus respirer.
Cela a eu pour conséquence que certains soldats britanniques ont été touchés par leur propre gaz, que ce soit à travers leurs lignes ou qui traînaient dans le no man's land,
causant immédiatement la mort de 10 personnes et blessant environ 2 000 soldats britanniques.
La situation s'est aggravée lorsque des tirs d'artillerie allemande ont fait sauter certaines des bouteilles.


8 mai 1916 -
Au cours de la bataille de Verdun, lorsque l'avant-poste français Fort Douaumont est occupé temporairement par l'infanterie allemande,
un tir impromptu fait exploser des grenades, un lance-flammes et une cache à munitions.
Des centaines de soldats ont été tués sur le coup de la tempête de feu, y compris l’ensemble du personnel du régiment du 12th Grenadiers.
Pire encore, certains des 1 800 survivants blessés et noircis à la suie qui tentaient de s'échapper de l'enfer avaient été pris pour des attaques
de l'infanterie de l'Afrique coloniale française et avaient été tirés par leurs camarades allemands.
En tout, 679 soldats allemands ont péri.


À l'ouverture de la bataille du mont Sorrel dans le saillant d'Ypres en Belgique, le major général Malcolm Mercer, commandant de la 3e Division du Canada,
et son aide, le capitaine Lynam Gooderham, ont été blessés et piégés par leurs hommes lorsque l'artillerie allemande a ouvert le feu sur des tranchées divisionnaires
qu ils inspectaient le 2 juin 1916.
Ils ont ete blesses alors qu'ils tentaient d'échapper à l'infanterie allemande en progression.
Mercer a reçu une balle dans la jambe. Il est resté toute la nuit sans aide jusqu'à ce qu il soit tué par un obus explosif et Gooderham soit fait prisonnier par les Allemands.
Un officier d'état-major a par la suite affirmé que l'obus mortel était britannique et que Mercer était reconnu comme l'officier canadien le plus ancien tué au combat
et par des tirs amis.


Dans la nuit du 4 au 5 août 1916, lors de la première bataille de la Somme, le 13ème bataillon du Durham Light Infantry fut sous le feu de l'artillerie australienne
alors qu'il s'apprêtait à capturer une tranchée de communication allemande appelée Munster Alley.

17 septembre 1916 -
Au cours de la même bataille de la Somme, une compagnie du 1er / 7e bataillon du régiment du duc de Wellington attendant de charger une tranchée allemande
au sud de Thiepval, en France, a été mitraillée par derrière par un tir de mortier britannique, des pertes de vies humaines ont ete causées par l'explosion
de leurs caisses de grenade à main.
Les regiments de mortiers avaient reçu leur bataillon quelques semaines auparavant et des tireurs inexpérimentés s'étaient placés trop près des lignes ennemies.
Malgré cela, le capitaine de vaisseau Basil Lupton, commandant de la compagnie touchee, ralliait les survivants et menait avec succès la prise de la tranchée opposée.

Dans la nuit du 16 septembre 1917, par mauvais temps, le sous-marin britannique HMS G9 confondait le destroyer HMS Pasley avec un sous-marin allemand
et l'attaquait à l'aide de torpilles.Le HMS Pasley n a reagit que trop tard,le sous-marin etait presque coupé en deux, le G9 a coulé.
Un seul membre de l'équipage du G9 a survécu.




23 janvier 1918 -
Le major William Robert Gregory, du Royal Flying Corps, est abattu par erreur par un pilote italien à Monastiero, près de Grossa, à Padoue, en Italie.

15 avril 1918 - Deux soldats britanniques du Somerset Light Infantry sont tués et C.S. Lewis blessé après avoir été touché par un éclat d'obus britannique tombé à court d'objectif
à Mont-Bernanchon, en France .

24/25 avril 1918 - Au cours de la deuxième bataille de Villers-Bretonneux, des soldats du 50ème bataillon d'infanterie australien, avançant dans le noir
sous le feu allemand, ont attaqué ce qu'ils croyaient être une tranchée ennemie.
Ils ont découvert que la tranchée était occupée à la place par des troupes britanniques des 2èmes bataillons du Devon et du Worcester qui n'avaient pas été informées
de la contre-attaque australienne et "pensaient que les Allemands les attaquaient de l arriere.

Lors de l'attaque du pont principal du Wagon sur la Marne à Château-Thierry, des mitrailleurs américains ont décrit l'attaque nocturne du 1er juin 1918 par
de troupes allemandes en masse, qui chantaient gutturalement alors qu'elles se livraient à une charge suicidaire.
Les victimes étaient des soldats de la 10ème division coloniale française du Sénégal, qui tentaient de traverser le fleuve.
Bien que les informations sur cet incident aient été supprimées, des soldats américains et français en ont discuté. Il n'y a aucun enregistrement allemand d'aucune attaque sur le pont du wagon.

16 juin 1918 -
Au cours de l'offensive printanière, le 4ème bataillon britannique du King's Shropshire Light Infantry (4ème KSLI), renforcé par des éléments
de North Staffordshires et de Cheshires, est bombardé par une artillerie britannique ignorant que leur poste a changé de mains, moins de 30 minutes plus tard avec
la prise avec succès de la colline, la montagne de Bligny, aux Allemands et la capture de prisonniers.
Le bombardement a réduit la force effective des unités à 100 hommes, mais leur commandant, le capitaine Geoffrey Bright, a insisté pour conserver la colline
et envoyer des renforts d'unités britanniques jusqu'à l'arrivée de l'aide avant la tombée de la nuit.
Pour l'action globale, le 4ème KSLI a reçu un prix d'unité de la Croix de guerre française.


3 juillet 1918 -
L'officier et poète britannique Siegfried Sassoon est blessé à la tête par un autre soldat britannique qui l'a pris pour un allemand près d'Arras, en France.
En conséquence, il passa le reste de la guerre en Grande-Bretagne.

16 juillet 1918 -
Le Major Awdry Vaucour, as volant britannique, est tué dans les environs de Monastier di Treviso, en Italie, après avoir été abattu par accident par un pilote italien.

28 juillet 1918 -
L'aspirant et futur maître de l'air canadien William Stephenson, alors affecté à la RAF du 73e Escadron, est abattu et son biplan Sopwith Camel s'écrase
derrière les lignes ennemies en France.
Lors de l'incident, a-t-il ajouté, Stephenson aurait été blessé non seulement un pilote allemand, Justus Grassmann , mais également d'un tir ami d'un observateur français .
Il fut par la suite capturé et emprisonné comme prisonnier de guerre jusqu'à son évasion en octobre 1918 .

4 octobre 1918 -
Les neuf compagnies de la 77ème division d'infanterie de l'armée américaine, qui avaient pénétré dans un saillant à Charlevaux (France)
et étaient connues sous le nom de "Bataillon perdu" après avoir été encerclées par les Allemands, furent soumises à des tirs d'artillerie amicaux pendant plusieurs heures
soit parce que le tir d'artillerie était imprécis, soit parce que les coordonnées fournies par le pigeon voyageur étaient imprécises.
Le commandant en chef, le commandant Charles Whittlesey, a utilisé son dernier pigeon voyageur, nommé Cher Ami, pour envoyer un second message à l'artillerie de cesser le feu.

15 octobre 1918 -
Le sous-marin britannique HMS J6 est coulé par le Q-ship britannique Cymric sur la côte du Northumberland.
Le capitaine de Cymric, le lieutenant F. Peterson RNR, a confondu les lettres d'identité sur la tourelle de commandement du J6 pour U6.
En supposant que U6 indique un sous-marin allemand, Peterson a levé le drapeau blanc et a ouvert le feu sur J6.
Après un certain nombre de coups directs,le J6 a coulé. Ce n’est qu’après que les survivants ont été vus dans l’eau que Peterson et l’équipage de Cymric ont pris conscience
de leur erreur et ont retrouvé les survivants.
Sur l'équipage de J6, 15 marins ont été perdus; une cour d’enquête a conclu qu’aucune mesure ne devait être prise contre Peterson.



Entre les 2 guerres mondiales

6 mars 1919 -
Le colonel Oskars Kalpaks est tué au commandement de son 1er bataillon indépendant de Lettonie, alors que son unité fait face à un accrochage erroné avec un parti allemand Freikorps près d'Airtes, dans le district de Saldus.
Les deux parties étaient alliées dans une contre-attaque de l'armée soviétique occupant la Lettonie.


Guerre civile espagnole

En 1937, la brigade nationaliste irlandaise a été la cible de coups de feu tirés par une unité falangiste.
La fusillade a duré une heure et a coûté la vie à 17 personnes. Aucune des deux unités n'avait d'expérience de combat.

C'est sûrement pendant la guerre de 14 qu'on a vu le plus de pertes et de dégâts par tirs amis...
Terrible puissance de feu, mais avec des moyens de communications encore assez primitifs, jusqu'en 1918 du moins.
Si on ajoute, à cause des pertes, un renouvellement d'effectifs dans l'urgence avec des officiers pas assez formés...

Pour la seconde guerre mondiale----voir le post specifique



Rebellion Malaisienne

Le 27 janvier 1951, les troupes britanniques du 3 e peloton, du 2 e bataillon, des Scots Guards et des forces malaises du 4 e bataillon, Royal Malay Regiment,
ont repéré sur ce qu’elles croyaient être des forces ennemies dans la forêt à 40 milles au nord de Pahang.
Cependant, les "forces ennemies" étaient en réalité des forces malaises du 2e Bataillon, Royal Malay Regiment, qui patrouillaient dans la région à la recherche d'insurgés communistes, bien que la distance rende impossible une identification claire.
Observant la présence présumée d'un ennemi, un sergent britannique a appelé à un appui aérien rapproché.
Trois bombardiers Avro Lincoln de la Royal Air Force de l'escadron C 92 ont été envoyés de Rawang, Selangor, pour soutenir de telles forces terrestres.
Cependant, le sergent britannique a quadrillé à tort la position "ennemie" à cinq milles de là où il se trouvait et un navigateur de bombardiers inexpérimenté a également marqué
à tort la grille où les forces "ennemies" étaient censées se trouver et a informé les deux autres bombardiers du marquage.



En conséquence, les bombardiers de la RAF ont largué leurs bombes de 500 livres directement sur les Scots Guards et le 4e bataillon, Royal Malay Regiment,
tuant 25 soldats britanniques et 70 soldats malais.
Au moins 106 soldats britanniques et 98 soldats malais ont été blesses.


Guerre de Corée

3 juillet 1950 -
Huit Mustangs P-51 de la 77e escadrille RAAF anéantissent et détruisent un train transportant des milliers de soldats américains et sud-coréens pris pour un convoi nord-coréen
sur la route principale reliant Suwon à P'yongtaek. 700 victimes.
Avant l'attaque, le centre de contrôle tactique de la 5ème Air Force des États-Unis avait assuré aux pilotes australiens que la zone attaquée était aux mains de la Corée du Nord.
Cependant, 20 minutes avant l'attaque, le 5e centre de contrôle tactique de la force aérienne a été informé que la zone pourrait être sous le contrôle des États-Unis
et a demandé aux pilotes australiens de tenir le feu.
Un pilote australien a ignoré l'ordre, estimant que le train transportait des forces nord-coréennes.
Le pilote a ensuite neutralisé le train et son escadron a également suivi l action.


23 septembre 1950 -
La colline 282 est attaquée par le 1er bataillon, Argyll & Sutherland Highlanders, qui fait partie de la 27 e brigade d'infanterie britannique au sein de la force des Nations Unies.
Après l'avoir capturé et confronté à de fortes contre-attaques nord-coréennes, les Argyll, dépourvus de tout soutien d'artillerie, lancèrent un raid aérien allié.
Un groupe de Mustangs F-51 de l’armée de l’air américaine appartenant à la 18e escadre de chasseurs-bombardiers a encerclé la colline.
Les Argylls avaient posé correctement des panneaux de reconnaissance d’air jaunes, conformément à la planification de la journée, mais les Nord-Coréens
imitaient des panneaux similaires en blanc.





Les Mustangs, confus par les panneaux, ont bombardé à tort avec du napalm et ont mitraillé les positions au sommet de la colline des Argyll.
En dépit d'une contre-attaque désespérée des Argyll pour récupérer la colline, pour laquelle le major Kenneth Muir obtint une Croix de Victoria à titre posthume,
les Argyll, en nombre très réduit, furent forcés d'abandonner le poste.
Plus de 60% des victimes des Argyll ont été causées par une frappe aérienne amie.


Au cours de la bataille de Wawon, les soldats en fuite du 2e Corps sud-coréen ont été confondus avec la Brigade turque comme étant des Chinois,
ce qui a entraîné un échange de tirs.
En conséquence, 20 soldats sud-coréens ont été tués et 4 autres blessés, dont 14 turcs et 6 blessés.

Pourcentage de Tirs ou incidents pour les soldats americains toutes guerres confondues:

La Seconde Guerre mondiale   21%
Corée   18%
Vietnam   39%
Golfe Persique  52%
Panama   0,08%
Haiti  0%
Irak   41%
Afghanistan  13%


source
americanwarlibrary.com

Ca fait beaucoup !! ...

Temoignage non officie-l Guerre de coree

John Lock
En mai 1953, j'étais stationné à environ 30 miles au nord de Uijonbu avec le 151ENGR C Bn.
Nous nous disputions pour Revilee, la première fois depuis notre arrivée en Corée. Alors que je partais en formation, j'ai entendu une forte explosion juste au-dessus de la colline.
En une seconde, nos jets ont franchi la colline et ont commencé à nous mitrailler. Ils ont effectué quatre passages au-dessus de nous avec quatre appareils F84,
détruit notre parc de véhicules, tué plusieurs travailleurs du KSC et un GI a perdu la partie inférieure de son bras.
La forte explosion que j'ai entendue au début a été qu'ils ont largué une bombe sur la rivière Imjin, assommant une section.



D.H. RUDD
Après avoir été WIA, j'ai passé cinq semaines à l'hôpital. Je suis revenu à mon unité, le 38ème. Compagnie de chars du 2e. ID.
On m'a confié une tâche légère (commis au courrier). Ma tenue avait relevé les troupes britanniques de la ligne de front et, en janvier 1953,
en allant chercher le courrier à l'APO 248. Le chauffeur et moi-même avons été témoins d'un bombardier à reaction de l US Navy, une unité américaine située à plusieurs kilomètres du front.
Nous étions à moins d'un quart de mile lorsque l'attaque a eu lieu et, autant que je puisse m'en souvenir, neuf hommes ont été tués et de nombreux autres blessés.
Je n'ai jamais découvert pourquoi l'avion de chez nous aurait bombardé une unité américaine si loin du front.
Je ne connaissais aucun de ces hommes, mais cela m'ennuyait que des hommes soient morts par les mains de leurs propres compatriotes.
Je me demande si l'un des lecteurs de ce site se souvient de quoi que ce soit à propos de cet incident.
Je me suis souvent demandé ce que le gouvernement disait aux parents, comment leurs fils étaient morts en Corée?


Bob Whiterock
Avant le début de la guerre de Corée, j'étais avec le 19ème régiment d'infanterie de la 24ème division basé à Beppu au Japon.
La 24e division est la première unité américaine envoyée en Corée peu après l’invasion de la Corée du Sud par les Nord-Coréens.
Nous avons chargé tout notre équipement et notre personnel sur les LST de la marine et avons traversé le canal pour atterrir à Pusan ​​(Corée) le 4 juillet 1950.
Après quelques jours de préparation à la guerre, nous nous sommes ensuite rendus à Taegu pour une préparation supplémentaire.
Peu de temps après, nous avons gravi nos premières positions défensives quelque part au sud de la rivière Kum.

Peu de temps après, l'ennemi a attaqué nos positions, submergeant nos troupes de première ligne, créant une retraite très désordonnée.
Nous ne savions pas que les Nord-Coréens déferlaient vers le sud avec peu ou pas de résistance.
Un flot de troupes ennemies se trouvaient derrière nous,ont commencé à tirer avec les mitrailleuses sur la seule et unique route, bloquant ainsi la route.
Tout le monde a reçu l'ordre de decrocher, puis on a abandonné les véhicules et pénétre dans ce lit de rivière large juste au bord de la route, hors de portée des tirs de mitrailleuses,
et  de se diriger vers le sud .

Des centaines d hommes de nos troupes se trouvaient dans ce lit de rivière qui s’étendait au sud.
Un P-51 portant une étoile blanche américaine a soudainement plonge et mitraille les troupes US, en tuant et en blessant de nos soldats. Ils essayaient d'abattre l'avion mais sans succès. On ne saura jamais combien de dégâts ce pilote a causé à nos troupes, mais c'était assez considérable.
Finalement, l'avion est parti et n'est jamais revenu.
Je n'ai jamais lu de livres ou d'articles, ni même entendu parler de ce mitraillage, mais je sais que certaines personnes supposaient que des pilotes nord-coréens
pilotaient un avion américain qu'ils avaient capturé lorsqu'ils avaient pris Séoul peu de temps avant.
J'imagine que cela pourrait être un incident de tir ami ou de tir inacceptable, et c'est quelque chose que nous ne saurons probablement jamais.
Quelqu'un a-t-il déjà pu déterminer avec certitude qui pilotait ce P-51, ami ou ennemi?


P-51 D Mustang en Coree-1950

John Sonley M Co.

C'était en mai ou avril 51. Nous étions dans une position d'attente sur une colline, tandis que l'armée de l'air a bombardé la colline devant nous avant notre assaut.
La compagnie de carabiniers avait les panélistes bien devant nous, en fait, ils étaient au pied de la colline, en train d'attendre.
Nous marchions toujours sur la colline , alors que d'autres hommes montaient juste derrière mon groupe.
Pendant que nous marchions, une volée de corsaires nous a approché par l'arrière, assez haut.
4 d'entre eux ont tourné pendant une minute ou deux, puis l'avion de tête est descendu et est passé derrière nous.
Lorsque nous avons observé l'avion de tête, nous avons pris pour acquis, qu'il venait pour un "look see" et nous 'y prêtions pas beaucoup d'attention.
Alors qu'il se tenait, juste au-dessus , il laissa tomber un reservoir de napalm de son aile droite sur les hommes qui montaient .
Vous devez vous rappeler que nos uniformes étaient très différents de ceux des Chinois. De plus, nous portions des casques, mais nous avons été attaqués.

Alors qu'il volait vers mon groupe, juste au-dessus de nos têtes, j'ai pu regarder dans le cockpit et voir que le pilote portait un casque en tissu,
des lunettes de protection sur le front, une moustache noire et un bout de cigare coincé sur le côté gauche de sa bouche.
Pourquoi il n'a pas tiré ses armes à feu sur nous, je n'en ai aucune idée, car je les regardais droit dans les yeux.

Il  a fait un virage serré à gauche, est revenu vers l'arrière, où les 3 autres attendaient. Ils ont pris de la hauteur, puis sont descendus dans une ligne.
Nous étions en train de monter la mitrailleuse de calibre 30 pour laquelle j'avais le tripod et de charger .
Dans le même temps, un avion d'observation de l'artillerie était devant nous, a vu les Corsaires revenir et a fait une aile au-dessus de lui si rapidement que son aile gauche
a été dirigée vers le bas. Il a maintenant accéléré et s'est dirigé directement vers le leader Corsair, car ils étaient maintenant sur notre queue.
Un Corsair s'est presque écrasé, car il était trop bas quand il a fait rive gauche, les autres ont été dispersés dans tous les sens.
Ce fut la première et la dernière fois que nous avons vu les Corsairs Marine dans notre région.



John W. Sonley M Co. 5th RCT, Korea 1951

Un incident de "tir ami", dont je me souviens, a eu lieu en avril 1951 et qui concernait la section de mortier de la Mie 5ème RCT 81 MM.
Nous venions tout juste de grimper au sommet de la montagne, puis avons commencé à creuser pour la nuit.
Mon capitaine a rappelé notre section de mortier et a demandé que le lieutenant tire deux obus de mortier devant nous et que le capitaine indique les frappes.
Cela se faisait, en cas d'attaque de nuit, nous pourrions ordonner le tir des mortiers, plaçant les obus à l'endroit même où l'attaque aurait lieu.
Nous avions creusé nos trous de renard et attendions l’arrivée des deux obus pour voir où ils atterriraient devant nos positions.

Sans aucun avertissement, comme vous ne pouvez pas entendre un obus de mortier entrer, il y a eu deux explosions au sommet de notre colline.
La plupart des hommes de l'époque lisaient leur courrier, qui venait d'être livré. Dès que la première explosion a été entendue, des hommes ont couru vers les trous
et du courrier a été dispersé partout lorsque le deuxième obus a frappé.
L'artillerie était prête, mais rien ne se passait devant nos positions. . Le capitaine a rappelé à la radio le lieutenant et lui a demandé où étaient les deux mortiers
qu'il avait demandés. Le lieutenant a déclaré qu'il les avait virés il y a plus de 10 minutes et qu'il attendait d'autres instructions.

Le capitaine a alors demandé que deux autres coups soient tirés et cette fois, le lieutenant devait dire quand ils le seraient.
La radio a appris que 2 étaient en route. Nous levions tous les yeux, alors que les obus de mortier passaient au-dessus de nos têtes et étaient visibles.
C’est à ce moment-là, qu’un fort vent contraire , a renvoyé les deux obus vers nous sur la colline.
L'ordre a été donné de courir alors que les obus commençaient à tomber sur nous.
Encore une fois, nous avons eu de la chance, car personne n’a été blessé ou blessé. Il s'est avéré que les mortiers étaient trop en arrière et avec le vent en face,
ils ne pouvaient pas aller aussi loin qu'ils auraient dû, de sorte que les plaques de base ont été déterrées et avancées sur une certaine distance. Nous avons ensuite passé
une nuit calme.


780ème BATAILLE D'ARTILLERIE DE TERRAIN

le 21 décembre 1952, des avions amis de la 5ème force aérienne lançaient des bombes de 500 livres sur notre position à kajon ,
entraînant la mort du sgt. robert l. Rayburn de la quatrième section de canon du 780ème bataillon d'artillerie de campagne.

Citation :

Il s'est avéré que les mortiers étaient trop en arrière et avec le vent en face,
ils ne pouvaient pas aller aussi loin qu'ils auraient dû, de sorte que les plaques de base ont été déterrées et avancées sur une certaine distance

Une évidence, mais à laquelle on pense pas forcément....

Chypre

12 décembre 1955:
sur les montagnes de Troodos près du village de Spilia pendant la bataille de Spilia, des unités britanniques du nord et du sud, incapables de voir dans le brouillard
et qui croyaient être entourées de combattants de l'EOKA, s'engagèrent les uns des autres dans un échange de tirs de huit heures impliquant des frappes aériennes,
des bombardements d'artillerie et des armes lourdes.
Cette fusillade a fait 250 victimes, dont 127 morts, 102 blessés et 21 disparus, ce qui en fait l'incident le plus meurtrier parmi les tirs amis de la guerre.

Le 15 octobre 1958, 23 soldats britanniques du 1er bataillon, Royal Ulster Rifles, ont été tués et 35 autres blessés alors qu'ils marchaient près des montagnes de Kyrenia
lorsque deux mitrailleurs britanniques les ont pris pour des combattants EOKA et ont ouvert le feu pendant au moins 15 minutes.
Certains soldats britanniques ont hurlé à plusieurs reprises aux mitrailleurs qu'ils étaient amis et qu'ils appartenaient au groupe auquel ils appartenaient,
mais les artilleurs ont continué à tirer.

Guerre du Vietnam(1965-1975)

On a estimé qu'il pourrait y avoir eu jusqu'à 8 000 incidents de tirs amis lors de la guerre du Vietnam.
L'un d'eux a été l'inspiration du livre et du film Friendly Fire.

Le 2 janvier 1966, à Bao Trai, dans le delta du Mékong, lors d'une opération conjointe des forces australo-américaines contre le Vietcong,
un Cessna O-1 Bird dog de l'US Air Force volant à basse altitude a survolé accidentellement les tirs d'artillerie australien et néo-zélandais.
La queue de l'appareil a été emportée et l'aéronef a plongé dans le sol, tuant le pilote instantanément.

Le 3 janvier 1966, près de Bao Trai, à minuit, le sergent Jerry Morton de la compagnie "C" du 1er bataillon du Royal Australian Regiment a demande a l artillerie
de bombarder devant la compagnie en soutien neo-zelandaise  sur une position présumée ennemie. .
Cependant, en raison des mauvaises coordonnées données par Morton, les obus aux phosphores blanc sont tombés sur les forces australiennes.
Morton et un autre soldat australien ont été tués et plusieurs autres blessés.

Le 3 janvier 1966, le Royal New Zealand Artillery a tiré accidentellement sur la 173ème brigade aéroportée américaine et a tué deux parachutistes
et blessé sept autres au cours de l'opération Marauder.

Le 11 août 1966, alors qu'il soutenait l'Opération Market Time, l'USCGC Point Welcome fut attaqué par un avion de l'US Air Force, tuant deux gardes-côtes .

USCGC Point Welcome




Le 6 février 1967, douze obus d'artillerie néo-zélandaise ont atterri accidentellement dans le 6e bataillon australien de la compagnie australienne du Royal Australian Regiment,
tuant quatre et treize blessés à l'ouest de la rivière Song Rai entre Nui Dat et le district de Xuyên Mộc.

19 novembre 1967
Le lieutenant-colonel Richard Taber pilote d unp A-4 Skyhawk a largué deux bombes de 110 kg sur le poste de commandement du 503ème régiment d'infanterie et
de la 173ème brigade aéroportée du 2e Bataillon (Airborne) alors qu'ils étaient en contact intense avec une force de la NVA supérieure en nombre .
Au moins 45 parachutistes ont été tués et 45 autres blessés.

Le 16 mars 1968, a FB Birmingham Marine, des F-4 Phantom larguèrent des bombes sur la base, tuant 16 hommes de la 101st Airborne et en blessant 48.

Le 18 mars 1968, une dizaine de Marines ont été tués par des opérateurs du MACV-SOG, les prenant pour des forces ennemies,
alors que ces derniers essayaient de tendre une embuscade aux ennemis supposés.
L'incident était dû à un stress et à une mauvaise information alors que leur commandant avait déclaré que la zone était sous controle enemi.

Du 16 au 17 juin 1968, le HMAS Hobart, le USS Boston et le USS Edson ont été attaqués par un avion américain.
À 3 h 09, le radar de Hobart a détecté un aéronef en approche sans transpondeur IFF actif.
À 3 h 14, l’avion a tiré un seul missile sur le navire, qui a tué un marin, en a blessé deux autres et a endommagé le navire.
Deux minutes plus tard, l'aéronef a effectué un deuxième passage et a tiré deux missiles qui ont causé d'autres dommages, tué un autre marin et blessé six autres.
L’appareil s’est approché pour une troisième course d’attaque, mais a eu peur lorsque la tourelle avant de Hobart, sous contrôle indépendant, a tiré cinq coups.

Le HMAS Hobart






À 3 h 30, l'USS Edson, en compagnie de Hobart, a déclaré être sous le feu et son capitaine a ordonné aux deux destroyers et à l'USS Theodore E. Chandler
de se mettre en formation anti-aérienne.
À 5 h 15, les trois destroyers se sont connectés au croiseur USS Boston (qui avait été touché par un missile d'un autre aéronef) et au destroyer d'escorte USS Blandy,
et ont poursuivi leurs manœuvres anti-aériennes.
Les débris recueillis sur le Hobart et sur les autres navires ont indiqué que les missiles étaient d'origine US Air Force (USAF).

Les attaques contre le Hobart et les autres navires ont été le théâtre d'une série d'incidents de tir qui se sont déroulés du 15 au 17 juin.
Une enquête a été ouverte par l'USN sur ces incidents. Trois membres du personnel de la RAN y ont participé en tant que conseillers techniques.
L’enquête a révélé que quelques heures avant l’attaque sur le Hobart, les bateaux Swift PCF-12 et PCF-19, ainsi que l’USCGC Point Dume, avaient été attaqués
par ce qu’ils avaient identifié à ce moment-là comme étant des avions ennemis, mais qu’ils seraient apparemment des avions amis. ;
PCF-19 a été coulé dans l'attaque.(4 morts)




Plusieurs heures après l'attaque des Swift boats, les F-4 Phantoms de la 7ème Air Force de l'US Air Force ne parvenaient pas à faire la distinction
entre la signature radar des navires de surface et les hélicoptères aériens et dans le doute,ils ont ouvert le feu sur les Hobart, Boston et Edson.

5 février 1969-
Sgt. Tony Lee Griffith, du 75th Infantry Co. (Ranger), a dirigé son équipe de reconnaissance à long terme composée de cinq hommes à travers un brouillard épais
eentre An Loc et la frontière cambodgienne. Entendant des hommes couper des arbres à proximité d'un sentier qu'ils devaient surveiller, il a tendu une embuscade avec son équipe. Mais des membres de l'armée nord-vietnamienne les avaient également détecté.
À l'aube, plusieurs soldats ennemis ont attaqué dans le brouillard et ont jeté une grenade au milieu d eux, qui étaient alignés l'un à côté de l'autre sur le sentier.
La grenade a explosé à côté de l'éclaireur, le cap. Richard E. Wilkie, le comblant d'éclats d'obus. Lorsque l'ennemi a ouvert le feu, les deux membres de l'équipe à la gauche
de Wilkie ont paniqué et ont tiré dans la direction de l'explosion de la grenade. Wilkie, un ancien combattant des forces spéciales, a été touché à cinq reprises
- une fois par l'ennemi, deux fois par son équipe et deux fois par des balles qui l'ont traversé.
Miraculeusement, il a survécu. Il en a été de même pour le chef d'équipe adjoint, Lewis D. Davidson, qui a été touché deux fois à la jambe.
La chance de Tony Griffith a toutefois pris fin ce matin-là, lorsqu'il a reçu plusieurs coups de feu à la poitrine.

Le 11 mai 1969, lors de la bataille de Hamburger Hill, le lieutenant-colonel Weldon Honeycutt dirige les hélicoptères de combat, à partir d'une batterie d'artillerie de roquettes aériennes (ARA), afin de soutenir une attaque d'infanterie. Dans la jungle dense, les hélicoptères ont pris le poste de commandement du 3 / 187ème bataillon
pour une unité vietnamienne et ont attaqué, faisant deux morts et trente-cinq blessés, dont Honeycutt.
Cet incident a perturbé le commandement et le contrôle du bataillon et contraint le 3 / 187ème à se replier sur des positions défensives de nuit.

Le 1 er mai 1970
Au cours d'opérations militaires dans la province de Phước Tuy, un tir de mitrailleuse a éclaté, suivie d'un appel à la division des Medic dans la nuit.
Un mitrailleur australien a ouvert le feu sur des soldats du 8e Bataillon du Royal Australian Regiment sans prévenir, faisant deux morts et deux blesses.

20 juillet 1970
Des unités de patrouille du 8e bataillon de la compagnie «D», la 1re force opérationnelle australienne à Nui Dat, font appel à une batterie d artillerie neo-zelandaise
dans le cadre d'un exercice d'entraînement.
Cependant, la position du canon était confuse au sujet des corrections au feu publiées par l’officier australien inexpérimenté de la patrouille.
Deux obus sont tombées sur la patrouille, faisant deux morts et plusieurs blessés.

Le 24 juillet 1970
Des canons d'artillerie néo-zélandais ont pilonné par mégarde un peloton australien, 1 unité de renfort australienne (1 ARU), faisant deux morts et quatre soldats blessés.

Le 10 mai 1972, un VPAF MiG-21 a été abattu par erreur par un missile sol-air nord-vietnamien près de Tuyen Quang, tuant un pilote.

Le 2 juin 1972, un missile sol-air nord-vietnamien près de la province de Kep a abattu un VPAF MiG-19, tuant un pilote.


Temoignages:

Gordon Thomas
J etait membre de la batterie B, 3/82 Field Arty, l'unité qui a tiré le dernier tir d'artillerie américain en août 1972.
Près d'un mois avant, cette même batterie a fait feu, tuant trois soldats immédiatement et en blessant au moins dix autres.


Mil Thornton
Je sais qu'il y en avait beaucoup des accident de tirs amis.
J'étais dans la zone du 1/327, 101ème régiment d'infanterie aéroportée le 24 décembre 1970, lorsqu un tir d artillerie a été mal dirigé par le chef de peloton.
Deux obus d'artillerie explosive ont atterri au NPD du 2e peloton, tuant 12 personnes et laissant les membres restants du peloton dans la jungle toute la nuit sans soutien jusqu'au lendemain.


Ross Carletta
13 janvier 1967 au Vietnam.
Dans une mission TOT, A Battery, 8ème Bataillon, 6ème Artillerie, aurait apparemment transposé les deux derniers chiffres des coordonnées et tiré environ 18 obus
qui ont atterri sur La Compagnie, 1er Bataillon, 28ème Infanterie, 1ère Division d'infanterie. Neuf hommes ont été tués et plus de 40 blessés.
Les unités participaient à l'opération Cedar Falls dans le triangle de fer. Je crois que le commandant de la batterie était le capitaine John Seely et le commandant du bataillon était le lieutenant-colonel Ben Safar.
On me dit qu'une enquête a suivi et un rapport a été écrit. Je n'ai pas pu trouver le rapport.

Au Vietnam tout ça.  
Que raconte t-on aux familles, aux alliés du moins: Que déjà ça se passe à perpète, et que ça ressemble pas trop à la défense de la patrie, mais qu'en plus le gars a été dessoudé par ses potes ?!...

1982 Guerre des Malouines

Un Dassault Mirage III a été abattu par des batteries anti-aériens argentins  à Port Stanley, tandis qu'un A-4 Skyhawk a été abattu par une batterie antiaérienne de 35 mm
près de Goose Green. Les deux avions appartenaient à l'armée de l'air argentine.

Les compagnies A et C du 3e Bataillon du Parachute Regiment de l’Armée britannique se livrent à une fusillade d’une heure aux îles Falkland, avec des armes lourdes et des tirs d’artillerie, faisant huit victimes, dont cinq morts et trois blessés.


2 juin -
Un incident de tir ami a eu lieu entre le SAS et le Special Boat Squadron (SBS).
Une patrouille SBS s'était apparemment égarée dans la zone désignée par la patrouille SAS et avait été prise pour des forces argentines.
Un bref échange de tirs a été lancé au cours duquel l'un des membres de la patrouille SBS, le sergent Ian Hunt, a été tué.

Incident de tir ami 1982 de la British Army Gazelle -
En raison d’un manque de communication entre l’armée et la marine, le destroyer HMS Cardiff a abattu un hélicoptère Gazelle au-dessus des îles Falkland,
tuant quatre soldats britanniques.
Le ministère de la Défense a immédiatement dissimulé l'incident, affirmant que les soldats avaient été tués par des tirs ennemis.
Cependant, quatre ans plus tard, sous une pression et une surveillance minutieuses, le ministère de la Défense a finalement reconnu qu'ils avaient été tués par des tirs amis.

Deux nuits avant la bataille de Two Sisters, les unités britanniques du 45 Commando Royal Marines en patrouille de reconnaissance ont été confondues avec des unités argentines
dans le noir et le groupe britannique de mortiers a ouvert le feu sur elles, pour se retrouver face à une pluie de tirs assourdissants du Commando en retour.
Dans la confusion, cinq soldats britanniques sont morts, dont le sergent de mortier et deux autres ont été blessés .