Envois de materiels militaires en Ukraine

Pourquoi la Pologne ne peut-elle pas donner ses vieux avions de guerre à l’Ukraine ?

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy dit qu’il est « désespéré » pour plus d’avions de guerre. La Pologne en a des dizaines disponibles que les pilotes ukrainiens
pourraient piloter. Mais il y a des obstacles à donner des avions de guerre polonais à l’Ukraine.

Lors d’un appel vidéo privé avec des législateurs américains ce week-end, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a lancé un appel « désespéré » aux États-Unis
pour aider Kiev à obtenir plus d’avions de guerre pour lutter contre l’invasion russe et conserver le contrôle de son espace aérien.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que Washington avait donné son « feu vert » à l’idée et qu’il examinait actuellement « très, très activement »
une proposition en vertu de laquelle la Pologne voisine de l’Ukraine fournirait à Kiev des chasseurs de l’ère soviétique et recevrait à son tour des F-16 américains
pour compenser leur perte.
Politico a rapporté dimanche que « la Pologne modernise sa flotte d’avions depuis 2006, date à laquelle elle a commencé à piloter des F-16, et a signé en 2020
un accord de 4,6 milliards de dollars pour 32 F-35, dont le premier arrivera en 2024, rendant ces anciens avions de fabrication russe consommables ».

Cependant, la proposition est pleine d’incertitude et la Pologne n’a pas été très enthousiaste à ce sujet en public, en grande partie parce que la Russie a averti que soutenir
l’armée de l’air ukrainienne serait considéré à Moscou comme une participation au conflit et ouvrirait les fournisseurs à d’éventuelles représailles.
Les commentaires officiels de la Pologne, membre de l’OTAN et de l’Union européenne, n’ont fait que confirmer la poursuite des pourparlers sur le sujet.


Pourquoi l’Ukraine a-t-elle besoin d’avions de guerre ?
L’armée de l’air ukrainienne utilise des chasseurs à réaction Mig-29 et Su de fabrication soviétique pour défendre son ciel et son territoire contre l’invasion militaire de la Russie
qui a commencé le 24 février et a appelé à plus d’avions de guerre pour pouvoir poursuivre la mission à long terme.
L’armée de l’air a été beaucoup plus nombreuse que l’armée de l’air russe beaucoup plus puissante, mais les pilotes ukrainiens ont continué à effectuer des sorties de combat
et à revendiquer des morts au combat malgré les affirmations répétées de l’armée russe selon lesquelles elle a supprimé la puissance aérienne et les moyens de défense aérienne
de l’Ukraine.


Mig-29 polonais




Pourquoi ne pas envoyer des avions de guerre américains à l’Ukraine ?
Les pilotes militaires ukrainiens ne sont pas formés pour piloter des chasseurs à réaction américains et seraient beaucoup plus équipés pour manipuler des avions MiG-29
ou Su actuellement utilisés par les anciens membres de l’OTAN du bloc soviétique, la Pologne, la Bulgarie et la Slovaquie.
Les pilotes ukrainiens seraient en mesure de piloter des MiG immédiatement, mais la Pologne n’est pas impatiente de perdre des quantités importantes de son armée de l’air
sans remplacements.
Les F-16 fabriqués aux États-Unis deviennent le pilier de l’armée de l’air polonaise alors qu’elle modernise son armée.


Quelle est la réponse de la Pologne ?
Blinken a déclaré qu’il y avait un « feu vert » pour que la Pologne envoie des avions en Ukraine.
« Nous examinons activement maintenant la question des avions que la Pologne peut fournir à l’Ukraine et examinons comment nous pourrions être en mesure de combler
si la Pologne décidait de fournir ces avions. Je ne peux pas parler d’un calendrier, mais je peux juste vous dire que nous l’examinons très, très activement »,
a déclaré Blinken dimanche en Moldavie.

La réponse de la Pologne a cependant été modérée.
« En ce qui concerne l’envoi d’avions, je ne peux que répéter qu’aucune décision n’a été prise à ce sujet », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Piotr Mueller.
Mueller a nié les allégations selon lesquelles la Pologne pourrait mettre ses aérodromes à la disposition des avions de guerre ukrainiens.
La Russie allègue que la Roumanie et d’autres pays qu’elle n’a pas nommés hébergent les avions de guerre ukrainiens.
Pendant ce temps, la Pologne a soutenu l’Ukraine à la fois politiquement, soutenant son intégrité territoriale et sa souveraineté, et sur le plan humanitaire,
ouvrant sa frontière aux réfugiés du pays non membre de l’UE.


Pourquoi la Pologne ne s’engage-t-elle pas?
Malgré sa position de soutien envers l’Ukraine dans sa lutte, Varsovie est confrontée à une décision cruciale et difficile concernant la mise à disposition de ses avions à l’Ukraine.
La Russie a mis en garde les voisins de l’Ukraine contre l’accueil de ses avions de guerre sur leur territoire, affirmant que Moscou pourrait considérer cela comme
leur « engagement dans le conflit militaire ». Cela pourrait signifier une ouverture des hostilités.
Les paroles de la Russie pourraient être considérées comme un avertissement plus large contre l’aide aux forces aériennes ukrainiennes.
La Pologne borde également la Russie, à travers l’enclave de Kaliningrad, et a une longue frontière avec le proche allié de la Russie, la Biélorussie.
Les relations entre Varsovie et Moscou sont au plus bas depuis qu’un gouvernement de droite a pris ses fonctions en Pologne en 2015.

Autres considérations
L’un des principaux problèmes est de savoir où ces MiG, s’ils étaient mis à disposition, seraient basés car ils ne pourraient pas être sur le sol de l’OTAN.
Il n’est pas clair si l’Ukraine serait en mesure de les héberger et de les entretenir en toute sécurité à long terme, compte tenu de la guerre sur son territoire.

Une autre question à résoudre serait de savoir comment livrer les avions à l’Ukraine.
Les pilotes polonais, qui sont également des pilotes de l’OTAN, ne pouvaient pas les transporter en Ukraine sans risquer l’implication de l’OTAN dans le conflit,
et envoyer des pilotes ukrainiens en Pologne pour les ramener pourrait présenter des problèmes similaires.

Politico a rapporté dimanche:
L’effort pour faire entrer des MiG en Ukraine a commencé le week-end dernier, lorsque le chef de la sécurité de l’Union européenne, Josep Borrell, a fait l’annonce surprenante
que plusieurs pays expédieraient bientôt des avions de combat à la frontière pour les transférer aux forces armées ukrainiennes.
Des responsables ukrainiens ont déclaré à POLITICO à l’époque que plusieurs de leurs pilotes étaient déjà arrivés en Pologne pour le transfert,
mais que l’accord était au point mort.
La Bulgarie et la Slovaquie ont également rejeté l’idée, et les pilotes ukrainiens sont repartis les mains vides.

Il y a aussi un arriéré de production de F-16, ce qui signifie que les pays qui donnent potentiellement leurs MiG et leurs chasseurs d origine russe à l’Ukraine
devraient attendre le renouvellement pendant un certain temps.
Le sénateur américain Marco Rubio l’a résumé en disant: « Il y a des complications qui viennent avec. Ce n’est pas aussi facile que de le remettre.
Vous devez les faire venir par avion. Vous devez les stationner quelque part sur le sol.
« Et ... les Russes ont lancé une attaque - n’importe où entre huit et 12 roquettes sur un aéroport dans l’ouest de l’Ukraine. Et ce n’est qu’une partie d’une stratégie
visant à leur refuser des endroits où déplacer cette cellule », a déclaré Rubio, un républicain de Floride.


source
csmonitor.com

Pologne

21 Mig-29 monoplace
2 Mig-29 Biplace



Une base aerienne en Ukraine?
Mission impossible car il faut mecaniciens,des vehicules de servitudes,la defense anti-aerienne  etc...
Sans compter les bombardements russes meme avant le decollage....

La ligne rouge ne doit pas être franchie, sinon escalade en vue...

Escalade..

La Pologne accepte de remettre ses MiG-29 aux États-Unis Après quoi ils pourraient se diriger vers l’Ukraine
Plus de deux douzaines de MiG-29 pourraient aider l’Ukraine à continuer à défier l’armée de l’air russe, mais il ne sera pas simple de les y amener.

Après plusieurs démentis soigneusement formulés concernant des rapports sur les ventes prévues ou les dons d’avions de combat MiG-29 Fulcrum à l’Ukraine,
le gouvernement polonais a officiellement annoncé son intention de transférer l’ensemble de sa flotte de ces avions au gouvernement américain.
Bien que cela ne soit pas dit, il semble presque certain que les autorités américaines transmettront ces jets à l’armée de l’air ukrainienne. Le secrétaire d’État Antony Blinken
a déclaré le week-end dernier qu’un tel transfert obtiendrait, sans équivoque, un « feu vert » des États-Unis.

Le ministère polonais des Affaires étrangères a annoncé l’accord aujourd’hui, ajoutant qu’il avait demandé au gouvernement américain de fournir un nombre suffisant d’autres avions
de combat pour compenser la perte de ces MiG-29.
Les flottes actuelles d’avions de combat de l’armée de l’air polonaise se composent d’environ 28 Fulcrums et de quelque 48 Block 52+ F-16C / D Vipers.
En termes d’avions de combat, l’armée de l’air polonaise exploite également un plus petit nombre d’avions d’attaque au sol Su-22M4 Fitter.
Le pays a également des chasseurs d’attaque interarmées F-35A en commande, mais ne prévoit pas de prendre livraison du premier de ces jets avant 2024.

« Les autorités de la République de Pologne, après des consultations entre le président et le gouvernement, sont prêtes à déployer – immédiatement et gratuitement –
tous leurs avions MiG-29 sur la base aérienne de Ramstein et à les mettre à la disposition du gouvernement des États-Unis d’Amérique »,
peut-on lire dans le communiqué du ministère polonais des Affaires étrangères.
« Dans le même temps, la Pologne demande aux États-Unis de nous fournir des avions d’occasion dotés des capacités opérationnelles correspondantes.
La Pologne est prête à établir immédiatement les conditions d’achat des avions. »

Le titre du communiqué de presse, qui ne mentionne pas du tout l’Ukraine, ajoute que cela est « en relation avec la déclaration du secrétaire d’État américain ».
C’est presque certainement une référence aux commentaires de Blinken concernant le transfert d’avions de combat de Pologne en Ukraine.
« Nous examinons activement maintenant la question des avions que la Pologne pourrait fournir à l’Ukraine et nous examinons comment nous pourrions être en mesure
de remblayer si la Pologne décidait de fournir ces avions », a déclaré Blinken aux journalistes dimanche lors de sa visite en Moldavie.
« Je ne peux pas parler d’un calendrier, mais je peux simplement dire que nous l’examinons très, très activement. »

Blinken avait déclaré séparément dans une interview avec « Face The Nation » de CBS News que le gouvernement américain ne voyait pas le transfert d’avions de combat
en Ukraine comme une escalade de son implication dans le conflit là-bas. Il a ajouté que si les Polonais décidaient de remettre leurs MiG-29 aux Ukrainiens,
un tel plan obtiendrait un « feu vert » des responsables américains.

Il y avait également eu des rapports non confirmés selon lesquels des pilotes ukrainiens étaient déjà en Pologne en train de se préparer à prendre la garde des MiG-29
du pays. Cependant, la Pologne avait publiquement rejeté l’idée de transférer tout avion en Ukraine, ainsi que les rapports selon lesquels elle pourrait permettre
aux avions ukrainiens de voler à partir de ses bases.
Il semble maintenant que ces déclarations antérieures aient été très soigneusement conçues pour être techniquement exactes alors que les négociations
sur la façon dont le transfert pourrait être affecté étaient toujours en cours.

Malgré les commentaires précédents de Blinken, tout transfert de MiG-29 de n’importe quel pays de l’OTAN est susceptible d’attirer une réprimande quelconque de la Russie.
Le désir de la Pologne d’essayer d’éviter cette réaction est probablement un facteur clé dans son choix de remettre d’abord les jets au gouvernement américain.
Il n’est pas clair si les responsables américains, qui ont fait pression sur leurs homologues polonais à ce sujet, savaient que les autorités de Varsovie proposeraient
cette manœuvre diplomatique particulière.
« À ma connaissance, nous n’avons pas été pré-consultés qu’ils prévoyaient de nous donner ces avions », a déclaré Victoria Nuland, sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques,
lors d’une audience aujourd’hui lorsqu’elle a été interrogée sur les plans du gouvernement polonais.
« J’ai hâte que cette audience soit terminée pour retourner à mon bureau et voir comment nous allons répondre à leur proposition de nous donner les avions. »

En outre, la déclaration du ministère polonais des Affaires étrangères aujourd’hui se termine par un appel aux « autres Alliés de l’OTAN – propriétaires de MiG-29 –
à agir dans la même veine ».
Il a également été signalé que la Bulgarie et la Slovaquie pourraient transférer leurs Fulcrums en Ukraine.
Il y a eu des discussions sur la possibilité que la Bulgarie abandonne également son avion d’attaque au sol Su-25 Frogfoot de conception soviétique.

Su-25 Frogfoot Slovaque




Les responsables de ces deux pays ont également démenti ces informations, mais la décision du gouvernement polonais soulève des questions quant à savoir
si des transferts similaires au gouvernement américain sont d’abord en cours ou pourraient l’être dans un proche avenir. Dans le même temps, comme The War Zone
l’a déjà exploré en profondeur, pour la Bulgarie et la Slovaquie, donner leurs jets à l’Ukraine signifierait céder leurs propres capacités d’aviation de combat organique
pendant au moins un certain nombre d’années.
Cela pourrait rendre plus difficile pour ces pays d’accepter un tel plan, même avec des promesses que le gouvernement américain aide à combler au moins une partie de cette capacité.


Su-25 Frogfoot Bulgare




Des dizaines d’avions de combat supplémentaires seraient une aubaine évidente pour les forces armées ukrainiennes, qui ont commencé le conflit
avec un grave désavantage numérique pour l’armée russe, en particulier dans les avions de combat.
L’armée de l’air ukrainienne a été en mesure d’empêcher la Russie de gagner en supériorité aérienne après près de deux semaines en grande partie grâce aux avions
dont elle dispose, mais ses flottes ont subi des pertes à mesure que les combats s’éternisaient.
L’armée américaine a estimé que les forces russes travaillent maintenant à étendre les déploiements de systèmes de missiles sol-air pour tenter de changer
l’équilibre des forces.

Il y a encore de nombreuses questions sur la façon dont tout transfert d’ex-MiG-29 polonais vers l’Ukraine sera effectivement effectué, ainsi que sur les autres chasseurs
que l’armée de l’air polonaise pourrait maintenant être en ligne pour acheter. L’idée sous-jacente derrière le fait de donner à l’Ukraine les Fulcrums, ainsi que les Frogfoots,
est que l’armée de l’air du pays exploite déjà ces jets, ce qui, espérons-le, leur permettrait d’absorber plus facilement des exemples supplémentaires.

Cependant, les MiG-29 polonais, bien que construits à l’origine à l’époque soviétique, ont été considérablement améliorés au fil des ans et sont beaucoup plus avancés
que les exemples ukrainiens. Au-delà de cela, la disposition du cockpit de ces avions est substantiellement différente des types que l’armée de l’air ukrainienne
a en inventaire maintenant. Bien qu’il ne soit peut-être pas nécessaire de former des pilotes ukrainiens à utiliser tout l’avenir trouvé sur les chasseurs polonais
pour qu’ils puissent prendre l’avion au combat, une certaine quantité d’instruction sera nécessaire.
Il existe également certains systèmes spécifiques à l’OTAN ou autrement sensibles qui devront d’abord être retirés de l’avion.
Tout processus de démodification prendrait un certain temps.

En outre, la logistique de base pour acheminer les avions vers l’Ukraine semble être compliquée.
Actuellement, le gouvernement américain ne fait pas voler directement des armes et d’autres aides militaires à l’Ukraine.
Au lieu de cela, les avions seraient amènes à des installations en Pologne et en Roumanie où la cargaison est ensuite chargée sur des camions pour le transport
par voie terrestre. Démonter les 28 MiG-29, les charger sur des camions, les conduire en Ukraine, puis remonter l’avion semble être un processus qui pourrait facilement être ardu.

L’Ukraine prétend avoir des pilotes prêts à sauter dans les cockpits de ces jets une fois qu’ils arrivent.
La question de savoir s’il dispose de suffisamment de personnel de maintenance et de chaînes d’approvisionnement pour les soutenir est une autre question.
L’armée de l’air polonaise a mis en place des chaînes d’approvisionnement dédiées pour soutenir ces jets.

Tout compte fait, il sera intéressant de voir ce qu’il adviendra des MiG-29 polonais et à quoi pourrait ressembler leur avenir au service ukrainien à la fin.


source
thedrive.com

Vehicules et materiels pour les ukrainiens


Les États-Unis fourniront du matériel militaire à l’Ukraine avec des spécialistes.

L’Occident ne s’intéresse qu’au conflit prolongé en Ukraine. C’est ce qu’a déclaré l’expert militaire Sergueï Marzhetski.
Selon lui, le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a pas été autorisé à quitter le pays par les conservateurs de l’OTAN.
L’objectif de l’Occident est une confrontation prolongée avec des pertes maximales, ce qui explique le volume des livraisons d’armes.
L’analyste a qualifié le président américain Joe Biden d’instigateur.

Marzhetsky souligne que pour les forces armées russes, l’artillerie lourde occidentale n’a pas de différences particulières par rapport à l’artillerie ukrainienne,
car lors de l’utilisation de missiles de croisière, « elle brûlera de la même manière ». Seule la situation est compliquée par le fait que l’armée ukrainienne ne peut pas être entraînée
en quelques jours pour gérer les armes fournies, par conséquent, selon l’expert, les États-Unis fourniront de l’artillerie et des missiles avec des spécialistes.




Prague a fourni à Kiev un lot de véhicules blindés lourds de fabrication soviétique.

Les autorités tchèques ont décidé d’envoyer à l’Ukraine un lot de véhicules blindés lourds de fabrication soviétique - chars T-72 et véhicules de combat d’infanterie BMP-1.





BMP-1




Un train avec des véhicules blindés a déjà été envoyé du territoire tchèque à la disposition des forces armées ukrainiennes (AFU).
C’est ce qu’a rapporté la « Société de télévision publique de la République tchèque ».
Plus tôt, les dirigeants ukrainiens, y compris le président Volodymyr Zelensky, ont appelé à plusieurs reprises les pays de l’OTAN à leur demander de fournir
aux forces armées ukrainiennes des chars, des avions de combat, des missiles et d’autres armes puissantes.
La condamnation par le ministère russe des Affaires étrangères des tentatives des pays occidentaux, y compris la République tchèque, d’exercer une pression politique sur la Russie
a été rapportée par RT.

Le Pentagone fournira à l’armée ukrainienne 10 autres drones kamikazes Switchblade.








Le département américain de la Défense a l’intention d’acheter 10 autres drones d’attaque Switchblade pour les besoins de l’armée ukrainienne.
D’autres livraisons de drones kamikazes Switchblade des États-Unis à l’Ukraine pourraient avoir lieu dans un proche avenir, rapporte Bloomberg.
Selon lui, en mars, le Pentagone a décidé de fournir 100 drones de ce type pour les besoins des forces armées ukrainiennes.

En Ukraine, l’opération spéciale de la Fédération de Russie se poursuit. L’objectif principal de l’armée russe est la démilitarisation du régime de Kiev.
Le ministère russe de la Défense a présenté des documents qui confirment que Kiev se préparait à une action militaire contre le Donbass.
Plus tôt, l’ambassadeur de Russie aux États-Unis, Anatoly Antonov, a appelé Washington à cesser de fournir des armes létales à l’Ukraine, a écrit RT.

La Pologne a signé un contrat de 4,3 milliards d'euros pour 250 chars de combat américains Abrams avec "une quantité sérieuse de munitions".
Le ministre polonais de la Défense a signé mardi la commande de 250 chars de combat américains Abrams, dans leur version modernisée, pour un montant global de 4,74 milliards
de dollars (4,32 mds EUR), conformément aux annonces faites l'an dernier.
"L'accord porte sur l'achat de 250 chars Abrams, de chars de dépannage, de ponts d'assaut (...), de systèmes de formation et de logistique ainsi que d'une quantité sérieuse
de munitions", a précisé Mariusz Blaszczak, lors d'une cérémonie télévisée.

Livraison dès cette année
Selon les médias polonais, il s'agit de 250 chars Abrams dans la version M1A2 SEPv3 fabriqués par le groupe américain General Dynamics, de 26 chars de dépannage Hercules M882
et de 17 ponts d'assaut M1110.
Selon le ministre, les chars, dont les premiers 28 exemplaires seront livrés à la Pologne cette année, seront déployés à l'est de la Vistule afin de "dissuader l'agresseur potentiel".

"Tout le monde est conscient de ce qui se passe derrière notre frontière orientale", en Ukraine confrontée depuis plus d'un mois à l'invasion russe, a-t-il souligné.
Les livraisons de l'ensemble de ce matériel lourd doivent terminer d'ici à 2026.


Chars Abrams M1A2 SEPv3 avec un nouveau camouflage 3 tons pour la Pologne.

Sûrement plus facile pour les Russes de détruite un Abrams, que de dénicher des ultras nationalistes avec missiles portatifs planqués parmi la population civile...

Les T-72 tcheques sur wagons...ce ne sont pas les derniers cris avec briques de protection..

Enfin de "vraies" cibles pour les Russes, pas des snipers ou lanceurs de roquettes planqués au milieu des civils...

Les véhicules de mobilité protégée de l’Australian Bushmaster se préparent aujourd’hui pour le transport aérien vers l’Ukraine.
20 vehicules blindes pour 38 Million de dollars...

Matos à récupérer pour les Russes, il y a sûrement des technologies intéressantes...

Dons d armements,c est pas la joie pour les ukrainiens!
Les pays donateurs se debarrassent de leurs vieux chars qui ont echappes au ferraillage..

Le groupe allemand Rheinmetall propose de donner 50 vieux chars Leopard 1 à l’Ukraine.

Étant donné qu’une offensive russe dans la région du Donbass [sud-est de l’Ukraine] paraît imminente, il ne suffit pas de livrer du matériel militaire aux forces ukrainiennes.
Encore faut-il que ces dernières puissent l’utiliser rapidement. En clair, elles ont besoin d’armes qu’elles connaissent et qu’elles maîtrisent déjà.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la République leur a fourni des chars T-72 et des blindés BMP-1…

Aussi, les dernières propositions faites les groupes allemands Krauss-Maffei Wegmann et Rheinmetall ont de quoi susciter le scepticisme quant à leur pertinence.
Selon l’hebdomadaire Welt am Sonntag, le premier aurait soumis l’idée de remplacer 100 obusiers automoteurs PzH2000 que la Bundeswehr serait susceptible de prélever
dans son inventaire pour les livrer aux forces ukrainiennes.
Le probème est que celles-ci ne connaissent pas ce matériel… et qu’il leur faudrait consacrer du temps qu’elles n’ont pas forcément pour se l’approprier.

Quant à Rheinmetall, son Pdg, Armin Papperger a proposé d’envoyer en Ukraine des blindés de combat d’infanterie Marder, lesquels sont progressivement remplacés
par des Spz Puma dans les régiments allemands. Pour rappel, ce type de véhicule est entré en service au début des années 1970…





Outre les Marder, M. Papperger a également évoqué la possibilité de livrer aux forces ukrainiennes des chars de combat Leopard 1, qui ont été produits…
à partir de la fin des années 1950. Sauf erreur, le Brésil, la Grèce et la Turquie en utilisent encore de nos jours.





Comme le rapporte le quotidien économique Handelsblatt, le Pdg de Rheinmetall estime qu’il est possible de livrer 50 Leopard 1 à l’Ukraine, via la filiale Rheinmetall Italia
et à condition d’obtenir l’autorisation du gouvernement allemand. Selon lui, s’ils sont expérimentés, les militaires ukrainiens n’auraient besoin que d’une formation
de quelques jours pour apprendre à les utiliser.
D’après M. Papperger, la vérification de l’état de ces Leopard 1 est en cours et les premiers exemplaires pourraient être envoyés en Ukraine dans six semaines.

Reste à voir la qualité de ces Leopard 1 face aux chars et aux armes anti-chars russes…
Plusieurs versions ont été produites, la plus récente étant désignée « Leopard 1A5 ». La Bundeswehr a retiré les siens du service en 2003, comme, du reste,
la composante terrestre de la Défense belge.

Par ailleurs, une question qui devra être soulevée est celle de l’approvisionnement en munitions, le Leopard 1 étant doté d’un canon de 105 mm
[contre 120 mm pour celui du Leopard 2, ndlr]. « On ne sait pas d’où proviendront les munitions du Leopard 1.
La plupart des pays ont progressivement abandonné ce modèle », souligne Handelsblatt.


source
opex360.com

Va déjà falloir les acheminer, sous domination aérienne Russe, mais une fois sur la ligne de front, s'ils y arrivent, ça sera des cibles beaucoup plus faciles à "traiter" que des tireurs au lance-missile planqués dans des immeubles parmi les civils...

La Slovaquie envisage de céder ses avions MiG-29 à l’Ukraine.

La semaine passée, le Premier ministre slovaque, Eduard Heger, a confirmé le don d’un système de défense aérienne S-300PMU à l’Ukraine,
« à la suite de sa demande d’aide à l’autodéfense » pour contrer l’invasion de son territoire par la Russie.
Et cela, après avoir obtenu la garantie qu’une batterie Patriot PAC-3 serait envoyée en Slovaquie par les États-Unis, en plus des trois autres déployées par les forces allemandes
et néerlandaises dans le cadre de l’Otan.
Ce système S-300 est-il arrivé à bon port?
Si l’on en croit l’état-major russe, une telle batterie, fournie par un « pays européen », aurait été détruite par des missiles de croisière Kalibr, alors qu’elle se trouvait
dans un hangar situé dans la périphérie de la ville ukrainienne de Dnipro.
Ce qui a été démenti par Bratislava par la suite. « Notre système S-300 n’a pas été détruit », a en effet assuré Lubica Janikova, la porte-parole du gouvernement slovaque, le 11 avril.

Quoi qu’il en soit, la Slovaquie a bien l’intention d’accentuer son aide militaire au profit de l’Ukraine. Ainsi, et alors que les forces aériennes ukrainiennes sont mises
à rude épreuve, Eduard Heger a indiqué que son pays est désormais disposé à se séparer de ses 11 avions de combat MiG-29 pour les céder à Kiev,
à la condition que son espace aérien soit protégé par les Alliés de l’Otan, dans l’attente des 14 F-16 « Viper » commandés auprès de Lockheed-Martin en 2018.

Selon son Premier ministre, la Slovaquie a en effet des « discussions très intenses » avec ses partenaires, afin de savoir « qui protégerait » son espace aérien
dans le cas où elle céderait ses MiG-29 « Fulcrum » à l’Ukraine.






Cela étant, et même s’ils pourraient apporter une bouffée d’oxygène à la force aérienne ukrainienne, dans les MiG-29 qu’elle possède déjà sont à bout de souffle
après plus d’un mois de guerre [d’autant que les installations pour les réparer ont été bombardées…], les dix appareils proposés par la Slovaquie
ne pourront évidemment faire basculer le rapport de forces…
En tout cas, Bratislava estime que ces MiG-29, hérités de la période soviétique, seraient bien plus utiles aux pilotes ukrainiens qu’aux siens…
« C’est un équipement dont nous voulons nous débarrasser de toute façon » car « sans les approvisionnements russes, un tel équipement n’est pas soutenable »,
a fait valoir M. Heger.

Mais cette aide ne s’arrêterait pas au don des MiG-29… En effet, le ministre slovaque de la Défense, Jaroslav Naï, a indiqué à l’agence de presse SITA que des discussions
sont également en cours pour que les chars T-72 ou T-55 ukrainiens puissent être réparés en Slovaquie.
En outre, il a également fait état de la possible livraison d’obusier automoteurs Zuzana 2000 à Kiev.
Cette pièce d’artillerie de 155mm est une version améliorée de l’obusier Dana, conçu à l’époque de la Tchécoslovaquie.
La Garde nationale chypriote en est dotée, de meme que l’armée slovaque, qui en acquis 16 exemplaires entre 1998 et 2000.
Il est d’ailleurs de les remplacer par une nouvelle variante, appelée Zuzana 2, dont 25 unités ont été commandés au groupe public KONŠTRUKTA-Defence.

Pour rappel, le groupe allemand Krauss-Maffei Wegmann a aussi proposé de livrer cent obusiers automoteurs PzH2000 à Kiev.
Ceux-ci seraient prélevés parmi ceux mis en oeuvre par la Bundeswehr, qui, en échange, se verrait livrer du matériel neuf… mais à partir de 2024.


source
opex360.com

Tout ce matos, sans logistique, servira pas à grand chose, les usines et ateliers de maintenance ayant été pour la plupart détruits.

La Pologne envoie des véhicules blindés en Ukraine :
100 chars de combat principaux T-72 et des véhicules de combat BWP-1 (version polonaise du véhicule de combat soviétique BMP-1).

Convoi routier jusqu a la frontiere avec l Ukraine







Certains des T-72 polonais ont été révisés et mis à niveau vers la version T-72MR1, qui comprend un système d'alimentation électrique amélioré, une caméra thermique moderne
et de nouvelles optiques pour le conducteur et le commandant du char.





Un contrat de 4,75 milliards de dollars a été signé début avril pour la vente à la Pologne de 250 chars de combat principaux américains M1A2 Sep.3 Abrams
et des équipements connexes. Le réarmement de l'armée polonaise doit s'achever fin 2026.

Je le répète à l'envi, tellement c'est "foutage de g.....", les Polonais achètent U.S. avec le pognon du contribuable européen...

vania a écrit:

Je le répète à l'envi, tellement c'est "foutage de g.....", les Polonais achètent U.S. avec le pognon du contribuable européen...

Exact. Ca permet aussi aux américains de foutre le bordel sans vraiment faire partie de la guerre.

La France fournit des missiles antichars Milan ainsi que des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'invasion russe, a affirmé le président français
Emmanuel Macron dans un entretien à Ouest-France paru ce vendredi.
La France va livrer aux ukrainiens des armes lourdes. Et pas n'importe lesquelles : des canons Caesar et des missiles antichars Milan

Le Caesar est le fleuron de l'artillerie française. Cette pièce d'artillerie de 155 mm d'une portée de 40 kilomètres montée sur camion n'a pas d'équivalent au sein de l'Otan.
Il a fait merveille en Afghanistan ou encore en 2017 lors de la reconquête de Mossoul en Irak.





Cinq hommes suffisent à le manœuvrer, et quand à l'avant, un observateur identifie une cible, il lui suffit de la balayer avec un pointeur laser pour automatiquement transmettre
les coordonnées précises. Il n'y a alors plus rien à faire, un Caesar peut tirer six coups par minute et repartir afin d'échapper aux tirs de contre batterie.

Pas de précision sur le nombre de canons livrés
Jusqu'ici, Paris s'était gardé de préciser les types d'armements livrés à Kiev, concédant juste mi-avril « 100 millions d'euros de dons de matériels déjà effectués »
et annonçant la fourniture de « capacités militaires complémentaires ».
« Nous livrons (...) des équipements conséquents, des Milan aux Caesar en passant par plusieurs types d'armements », a affirmé Emmanuel Macron à Ouest-France
qui l'interrogeait sur la fourniture d'armes lourdes par l'Europe à l'Ukraine.
« Je pense qu'il faut continuer sur ce chemin. Avec toujours une ligne rouge qui est de ne pas entrer dans la cobelligérance », a-t-il ajouté.

L'Élysée n'a pas indiqué le nombre de canons livrés, mais l'acheminement est en cours, dit-on, et ils seront à pied d'œuvre, avec leurs munitions, dans quelques jours.

Une quarantaine de militaires ukrainiens doivent par ailleurs être formés en France à leur maniement à partir de samedi, a ajouté la présidence sans plus de précisions.
À ce jour, l'armée française possède 76 exemplaires de cette pièce d'artillerie, qui dans la bataille du Donbass peut se révéler redoutablement efficace.


source
fr.yahoo.com

Prolonger la guerre le plus longtemps possible est la seule alternative trouvée par les Occidentaux.
Quant à ces quelques canons, même s'ils sont efficaces, il en faudrait un paquet; ça parait donc plus symbolique qu'autre chose.
Et une fois repérés, ils finiront sous un tir de missile.

Tour d'horizon de l'aide militaire reçue par Kiev, pays par pays:

Les aides matérielles s'additionnent pour Kiev.
Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé vendredi que la France livrait des missiles antichars Milan et des canons Caesar à l'Ukraine pour l'aider à faire face à l'offensive russe,
les forces ukrainiennes ont bénéficié à de nombreuses reprises depuis le début du conflit d'envois d'armes de la part de pays étrangers.
Sans que le détail de toutes les livraisons ne soit connu, passage en revue pays par pays de l'ensemble des aides militaires rendues publiques en direction de l'Ukraine.


• Les Etats-Unis
Le président américain Joe Biden a annoncé jeudi une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars, comprenant des obusiers et leurs véhicules, 144.000 obus
et 121 "drones suicides" Phoenix Ghost, portant à plus de 4 milliards de dollars l'aide à l'Ukraine depuis le début de son mandat.
Le 13 avril, il avait déjà annoncé une aide incluant des véhicules blindés, de l'artillerie et des hélicoptères.
Précédemment Washington avait fourni ou promis 1400 systèmes anti-aériens Stinger, 5000 missiles antichars Javelin, 7000 armes antichars d'un autre modèle,
plusieurs centaines de "drones suicides" Switchblade, 7000 fusils d'assaut, 50 millions de balles et munitions diverses, des roquettes à guidage laser, des drones Puma,
des radars anti-artillerie et anti-drones, des blindés légers et des systèmes de communication sécurisée.
Washington a par ailleurs assuré que l'Ukraine avait reçu des pièces détachées pour ses avions de chasse, sans en spécifier la provenance.


• La Turquie
L'Ukraine qui disait disposer avant l'invasion russe d'une vingtaine de drones de combat turcs Bayraktar TB2, a déclaré début mars en avoir réceptionné de nouveaux commandés
fin janvier, 16 selon certains experts.
Kiev a affirmé avoir distrait la défense du croiseur russe Moskva coulé la semaine dernière en mer Noire avec un TB2, pendant que des missiles le frappaient de l'autre côté.
Certains experts affirment que des drones turcs continuent d'être livrés à l'Ukraine, ce que n'a jamais confirmé Ankara.


• Le Royaume-Uni
Le Royaume-Uni affirme avoir déjà distribué 200.000 équipements - notamment 4800 missiles anti-chars NLAW et un petit nombre de Javelin - et a annoncé l'envoi
de 6000 autres missiles. Le pays a aussi envoyé des missiles anti-aériens Starstreak et a promis d'envoyer 120 véhicules blindés (Mastiff, Wolfhound and Husky)
et un nouveau système anti-navire.
Le Premier ministre Boris Johnson a annoncé vendredi qu'il envisage d'envoyer des chars à la Pologne, pour aider Varsovie à envoyer ses propres T72 à l'Ukraine.
Londres a promis 350 millions de livres sterling, soit 416 millions d'euros, de soutien financier à l'armée ukrainienne, en sus d'un soutien humanitaire et économique.


• Le Canada
Le Canada s'est engagé depuis 2015 à fournir à l'Ukraine des équipements militaires d'une valeur d'environ 112 millions de dollars américains, dont environ 94 M USD
depuis février 2022.
Ottawa a annoncé depuis février l'envoi de mitrailleuses, carabines, fusils de précision, munitions, grenades, lance-roquettes, et du matériel de surveillance.
Cette semaine, le pays a livré pour la première fois de l'artillerie lourde, notamment des obusiers M777 et des munitions antichars supplémentaires, sans toutefois en préciser
le nombre. Le Canada s'apprête aussi à envoyer des véhicules blindés.


• L'Allemagne
Au début du conflit, l'Allemagne a annoncé l'envoi de 1000 armes antichar, 500 missiles sol-air Stinger, environ 2700 missiles sol-air Strela et des munitions.
Selon des médias, l'Allemagne a envoyé d'autres armes depuis, notamment des mitrailleuses, 100.000 grenades, 2000 mines, 15 bombes anti-bunker, des détonateurs
et des charges explosives.
Berlin, qui a son mot à dire dans le devenir d'armes de l'ancienne Allemagne de l'Est, a approuvé des demandes de pays comme l'Estonie et la République tchèque
pour envoyer certaines de ces armes en Ukraine, dont des obusiers et des véhicules blindés de transport de troupes.


• L'Espagne
Madrid annoncé jeudi la livraison de 200 tonnes de matériel militaire, munitions, 30 camions militaires, des véhicules spéciaux de transport lourd et 10 véhicules légers,
après avoir envoyé une douzaine d'avions avec des munitions et des armes légères.


• La France
La France, qui reste discrète, a livré plus de 100 millions d'euros d'équipements militaires.
"Des équipements conséquents, des Milan aux Caesar en passant par plusieurs types d'armements", a précisé vendredi Emmanuel Macron.
Selon la présidence française, les missiles Milan "ont déjà été donnés" et les canons Caesar de 155 mm seront livrés "dans les prochains jours" ainsi que "des milliers d'obus".
Une quarantaine de militaires ukrainiens doit être formée en France au maniement des Caesar, à partir de samedi.


• Les pays scandinaves
La Norvège a fourni une centaine de missiles antiaériens de type Mistral qu'elle avait prévu de retirer du service, ainsi que quelque 4000 armes antichars de type M72.

La Suède a annoncé l'envoi de 5000 lance-roquettes à tir unique de classe AT-4, 5000 armes anti-char supplémentaires et des équipements de déminage.

La Finlande a promis fin février 2500 fusils d'assaut, 150.000 munitions et 1500 lance-roquettes. Le 24 mars, elle a annoncé une livraison d'armes supplémentaires, non précisée.

Le Danemark a annoncé le 27 février l'envoi de 2700 lance-roquettes. Le 21 avril, la Première ministre Mette Fredriksen, en visite à Kiev, a promis que son pays contribuerait
à hauteur de 600 millions de couronnes danoises, soit 88 millions de dollars, supplémentaires pour l'achat d'armes.

• Les pays frontaliers de l'Ukraine
La Pologne a envoyé des drones, des lance-missiles antichars Javelin, des fusils d'assaut Grot, des munitions, des mortiers et des MANPADS
(Man-portable air-défense systems, des missiles sol-air de courte portée).
Des informations non confirmées évoquent l'envoi de 40 chars T-72 et de 60 véhicules blindés de combat d'infanterie BMP-1.

La Slovaquie a contribué avec du matériel militaire d'une valeur d'environ 62,5 million euros (carburant, munitions, missiles sol-air, missiles anti-char)
et a fourni un système de défense aérienne S-300. Le pays négocie aussi avec l'Ukraine la possibilité d'envoyer des obusiers automoteurs Zuzana.

La Roumanie a annoncé fin février l'envoi de combustible, munitions et autres équipements militaires, à hauteur de 3 millions d'euros.



• Les pays baltes
La Lettonie a envoyé plus de 200 million d'euros de matériel, dont des munitions, des missiles anti-aériens Stinger et leurs rampes de lancement ainsi que des drones.

La Lituanie a fourni de l'aide militaire pour des "dizaines de millions d'euros", incluant des missiles anti-aériens Stinger, des mortiers, des fusils, des munitions.

L'Estonie a apporté une aide de 227,5 millions d'euros, avec des lance-missiles antichars Javelin, des obusiers, des mines anti-char, des canons anti-char et des munitions.



• L'Europe centrale
La Slovénie a annoncé fin février l'envoi de Kalachnikov et de munitions. Selon les médias allemands, la Slovénie discute avec l'Allemagne de l'envoi d'un grand nombre
de ses chars d'assaut en contrepartie de chars allemands "Marder" et des véhicules blindés de transports de troupes "Fuchs".

La Bulgarie ne fournit officiellement pas d'équipement militaire en raison du refus des socialistes pro-russes.
Mais ses exportations dans ce domaine vers les pays de l'UE ont presque triplé entre le 20 février et le 13 avril par rapport à la même période en 2021.

La République tchèque a donné du matériel militaire (pour 45,2 millions d'euros). Selon des médias locaux Prague a envoyé des obusiers automoteurs Dana,
des lanceurs de fusée RM-70 Grad, des chars T-72 de fabrication soviétique et des véhicules de combat d'infanterie.
Des sociétés tchèques assureront les réparations des chars ukrainiens.


• La Belgique, les Pays-Bas, la Grèce et l'Italie
La Belgique a annoncé envoyer 5000 fusils automatiques et 200 armes anti-chars, tandis que les Pays-Bas ont promis fin février la livraison de 200 missiles Stinger
et en avril celle de véhicules blindés.

La Grèce a de son côté annoncé fin février avoir fourni 400 fusils d'assaut Kalachnikov, des lance-roquettes et des munitions, alors que l'Italie a décidé pour le moment
de maintenir secrètes les livraisons d'armes.


• Le Japon
Le Japon a envoyé notamment des générateurs électriques et des drones.


source
fr.yahoo.com