En action, le système de positionnement global (GPS) et le système d’observation thermique et de tir (TOGS) équipant le Challenger 1 se sont avérés décisifs
pour engager l’ennemi, permettant de lancer des attaques de nuit, par mauvaise visibilité et à travers des écrans de fumée.
Pendant la première guerre du Golfe, les Challengers britanniques ont détruit environ 300 chars irakiens sans subir une seule perte au combat.
Il existe de nombreux récits de chars Challenger 1 qui ont réussi à engager et à détruire des cibles à des distances exceptionnellement longues,
bien au-delà de la portée opérationnelle prévue du canon principal L11A5 de 1200 mètres.
Le 26 février 1991, un Challenger 1 sous le commandement du capitaine Tim Purbrick des 17th/21st Lancers attachés aux Queen’s Royal Irish Hussars,
a détruit un char irakien T-55 à une distance de 3600 mètres, suivi peu après par un autre tir à une distance de 4700 mètres utilisant des obus « ailerons » APFSDS L23A1
avec pénétrateurs tungstène-nickel-cuivre.
Le même jour, un char des Royal Scots Dragoon Guards, indicatif d’appel « 11B », a engagé et détruit un char irakien à une distance de 5100 mètres à l’aide d’un APFSDS L26A1
avec un pénétrateur à uranium appauvri.
On pense qu’il s’agit du record de distance pour un engagement cinétique réussi char contre char, en tir direct.
Expose au Tank Museum
source
thedive.com