B-17 fantome

Un avion sans équipage

À la fin de 1944, un B-17 américain était en mission de bombardement au-dessus de l’Allemagne lorsqu’il a eu des problèmes et a fait un atterrissage d’urgence
dans un champ en Belgique.
Les gens au sol ont été étonnés de constater qu’il n’y avait personne à bord de l’avion.

Où est l’équipage ?
Le 23 novembre 1944, les mitrailleurs antiaériens d’une base de l’armée britannique près de Bruxelles ont été stupéfaits de voir un B-17G venir vers eux
avec son train d’atterrissage sorti. Il volait plus vite qu’il n’aurait dû l’être pour un atterrissage, mais il a quand même atterri.
L’atterrissage a été brutal et une aile a heurté le sol, provoquant la désintégration des hélices du moteur 1.
L’avion s’est immobilisé à environ 100 pieds des mitrailleurs et les soldats ont attendu que l’équipage débarque.
Les minutes passèrent et trois de ses moteurs continuèrent à tourner, mais il n’y avait aucun signe des aviateurs.

Finalement, le major de l’armée John Crisp décida d’enquêter ; Peut-être que l’équipage était blessé et avait besoin d’aide.
Mais, quand il est monté dans le fuselage, il n’y avait personne ; pas une âme.
Le major Crisp a trouvé des preuves d’occupation, telles que des barres de chocolat partiellement mangées et un carnet de vol qui indiquait de manière énigmatique « Bad Flak ».
Encore plus déroutante était l’existence d’une dizaine de packs de parachutes inutilisés.

Le numéro de queue de l’avion l’identifiait comme appartenant au 91e groupe de bombardiers américain stationné dans l’est de l’Angleterre.
Il faisait partie d’une escadrille de B-17 qui attaquait de jour des installations pétrolières dans l’est de l’Allemagne.
L’avion était sous le commandement du lieutenant Harold R. DeBolt, un pilote expérimenté, et avait un équipage de 10 personnes.
Tous les aviateurs ont été retrouvés sains et saufs sur une base en Belgique.





Mission de bombardement ratée
Selon le pilote et son équipage, leur avion a développé une sorte de problème et n’a pas pu voler à la même altitude que le reste du groupe.
De plus, son râtelier à bombes a développé un problème. Puis, l’un des moteurs a été touché directement par des tirs antiaériens et un obus Flak a touché
le ventre du B-17.
Le lieutenant DeBolt a rapporté : « Nous avions été touchés dans la soute à bombes et, pour ma vie, je ne sais pas pourquoi les bombes n’ont pas explosé. »

Avec trois moteurs et un avion blessé, le lieutenant DeBolt décida d’interrompre la mission et de rentrer chez lui.
Cependant, l’avion a continué à perdre de l’altitude et le pilote a ordonné que tout l’équipement inutile soit largué.
Puis, un autre moteur est tombé en panne. Pourtant, l’avion est descendu lentement et il est devenu évident qu’ils n’allaient pas rentrer en Angleterre.
Quelque part près de Bruxelles, le pilote a ordonné à tout le monde d evacuer l appareil.
Le lieutenant DeBolt a été le dernier à partir après avoir mis l’avion en pilote automatique.

Histoires contradictoires
Le brouillard de guerre est connu pour créer des versions très différentes d’un même événement, et il en va de même pour la « Forteresse Fantôme ».
Les soldats sur le terrain ont clairement signalé que les quatre moteurs du B-17 fonctionnaient lorsqu’il a atterri.
Les deux moteurs endommagés se sont-ils mystérieusement réparés après que l’équipage ait abandonné l’avion ?

Pourquoi y avait-il une dizaine de parachutes à bord alors que le lieutenant DeBolt a dit qu’il avait ordonné que tout ce qui n’était pas nécessaire soit jeté ?
Le major Crisp a déclaré qu’il n’avait vu aucun dommage antiaérien évident sur l’avion.

Mais la plus grande énigme de toutes était de savoir comment l’avion a atterri tout seul.
C’était des décennies avant l’équipement GPS ou les ordinateurs de bord. Les avions de l’époque devaient avoir un humain aux commandes pour atterrir en toute sécurité.
Comme le note l’historien Matthew Black : « C’est hallucinant que l’avion ait atterri comme s’il savait comment atterrir tout seul, ce que n’importe quel pilote
vous dira est absurde. »

Comment le B-17 a-t-il atteint le bon angle de descente ?
Était-ce juste un pur hasard qu’il ait atterri dans un champ ouvert et non dans une forêt ou sur un bâtiment ?
Pourquoi s’est-il arrêté alors que trois de ses quatre moteurs tournaient ?

Aucune de ces divergences n’est résolue dans le rapport officiel de l’incident.
À l’époque, les militaires étaient beaucoup trop occupés à essayer de gagner une guerre plutôt que de résoudre la quadrature du cercle des histoires contradictoires.

Les boffins expérimentaient-ils avec des avions radiocommandés sans pilote qui ont été forcés d’atterrir de manière inopportune devant des témoins perplexes ?
L’histoire du sauvetage de l’équipage a-t-elle été conjurée pour déguiser une expérience secrète ?

Nous n’aurons probablement jamais de réponses à ces questions déroutantes.


source
owlcation.com

Une histoire semblable s est passe le 14 Octobre 1943 avec le B-17 No 42-5482 / Cat-O-Nine Tails






L equipage a saute de l avion au dessus des cotes d Angleterre,le laissant filer vers la terre.
L’avion s’est écrasé à Riseley, Beds., près de Molesworth en pleine campagne,il s’est cassé en deux après avoir heurté un arbre.
Les locaux ont accouru et n ont vu personne a bord.

En tout cas, superbes lignes qu'a cet avion...

Attention,beaucoup racontent que son sejour dans les camps lui ont fait inventer beaucoup d histoire...
Moi meme,j ai des doutes sur l histoire qui va suivre surtout d un point de vue aerodynamique...


L histoire du mitrailleur de queue d un B-17 qui a continué à se battre, même après avoir éte separe de l avant de l appareil...

Le 29 novembre 1943, le mitrailleur de queue Eugene Paul Moran a survécu à ce qui aurait pu être un horrible accident à bord d’un Boeing B-17 Flying Fortress.
Alors qu’il bombardait l’Allemagne, son avion a été la cible de tirs de Flak et s’est brisé en deux.
Normalement, il n’y aurait pas de survivants à proprement parler, certainement pas le mitrailleur de queue.
Cependant, Moran a survécu à l’incident, contre toute attente.







Eugene Moran entre dans le combat

Eugene Moran est né le 17 juillet 1924 dans le Wisconsin et travaillait dans la ferme familiale près de Soldiers Grove au début de la Seconde Guerre mondiale.
Il s’est enrôlé dans l’US Army Air Forces (USAAF) à la suite de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor, ce qui l’a incité à servir son pays, au lieu de pelleter du fumier de cheval.
Comme tant d’autres, Moran venait d’avoir 18 ans lorsqu’il s’est enrôlé en octobre 1942.
Après sa formation, il est affecté au 96th Bombardment Group, 339th Bombardment Squadron, Eighth Air Force.

Maintenant dans le combat, Moran est devenu mitrailleur de queue à bord d’un B-17 Flying Fortress, surnommé « Rikki Tikki Tavi » d’après la mangouste
du roman de Rudyard Kipling, Le Livre de la jungle.
Avec neuf autres membres d’équipage, il était stationné à la base de Snetterton Heath, effectuant des bombardements de jour au-dessus de l’Allemagne.
Moran et le reste de l’équipage de Rikki Tikki Tavi n’avaient accompli que quatre missions lorsque la catastrophe a frappé.





Le 29 novembre 1943, le Rikki Tikki Tavi est rejoint par d’autres B-17 de la Eighth Air Force, en route vers Brême, en Allemagne.
Après avoir largué avec succès sa charge utile au-dessus de la ville, le Rikki Tikki Tavi a pris du retard sur les autres bombardiers et est devenu la cible unique
des défenses allemandes.
Le B-17 a été touché par les airs et le sol.
Huit membres d’équipage ont été tués, laissant Eugene Moran et le navigateur du bombardier comme les seuls encore en vie.
Ce dernier, situé dans la partie avant de l’avion, a réussi à se sauver. Moran, quant à lui, était coincé dans la queue.

Comme si cela ne suffisait pas, les choses étaient sur le point d’empirer.
Avant qu’il ne puisse faire quoi que ce soit, la DCA allemande a réussi à frapper le Rikki Tikki Tavi, le déchirant en deux.
La section de queue, juste devant les stabilisateurs verticaux et horizontaux, est restée intacte.
Moran, dans une tentative désespérée de survivre, a essayé d’ouvrir une trappe pour s’échapper ; Cependant, ca ne s’ouvrait pas.

Heureusement, la queue n’avait pas été poussée vers le bas aussi violemment que le reste du B-17. Restant relativement droite, la queue de Rikki Tikki Tavi
a agi comme un planeur.

Section arriere supposee encore planante...

Pour la plupart des gens, la survie aurait été leur première priorité.
Avec cela hors de ses mains, Eugene Moran a continué à se battre jusqu’à ce qu’il atteigne le sol.
Il a tiré avec ses deux mitrailleuses M2 Browning sur les Messerschmitt Bf-109 de la Luftwaffe qui continuaient à l’attaquer.
Voyant un avion apparemment inconnu au-dessus, les batteries de flack allemandes ont également continué à tirer sur Moran.

Quelques instants plus tard, la queue de Rikki Tikki Tavi a glissé vers le sol, s’arrêtant brusquement lorsqu’elle a tapé dans un arbre.
Moran était vivant, mais grièvement blessé. Il était ensanglanté et avait le crâne fissuré lorsque sa tête a été projetée contre ses mitrailleuses lors de l’impact.
Il avait également subi des fractures aux côtes et aux avant-bras. Moran a été soigné par deux prisonniers de guerre serbes, qui étaient médecins.
Ils avaient vu l’accident et se sont précipités pour aider.
Heureusement, le mitrailleur de queue américain s’est complètement rétabli. Cela dit, il n’était pas tiré d’affaire.

Au cours des 17 à 18 mois, Moran a été transféré dans différents camps de prisonniers de guerre en Allemagne, en Russie et en Pologne,
et a également survécu à une marche de 600 miles entre février et avril 1945.

Le 26 avril 1945, Moran, qui ne pesait que 58 kg, a été libéré par ses compatriotes américains à Bitterfeld, en Allemagne.
À son retour aux États-Unis, il a reçu deux Purple Hearts, la médaille de l’air avec grappe de feuilles d’or, la médaille de bonne conduite et le prix européen du théâtre.


source
warhistoryonline.com


Le B-17 s est coupe en 2 à environ 9 000 mètres d’altitude.

Des temoins:
Une pluie de débris s’abattit sur Syke. L’enseignant Sudenn a noté dans la chronique de l’école primaire d’Osterholz :
« Dans les pâturages, les champs et dans le bois, il y avait des morceaux d’ailes, l’empennage et des pièces d’équipement – des combinaisons de vol, des vestes en cuir,
des couvertures en laine, un masque à gaz, une boussole et un sac à dos. Il contenait du chocolat et des billets de 100 francs.

Un morceau de fuselage en feu est tombée sur la boulangerie Cordes de la Waldstraße, qui a ensuite brûlé.
Une partie d’une aile et un moteur ont été retrouvés dans le Friedeholz.
Deux aviateurs morts ont été découverts dans la Waldstraße et la Wiesenstraße. Heinrich Rottmann de Syke ajoute :
« J’ai longtemps travaillé avec Karl Feierabend. À l’époque, il vivait dans la Wiesenstrasse et a raconté comment un pilote pendu à un parachute a heurté le toit de la maison
de ses parents, a brisé les tuiles et le plafond et est resté mort dans la buanderie.

Annelore Franke avait huit ans à l’époque.
Après l’explosion, comme beaucoup d’autres spectateurs, elle s’est précipitée sur les lieux. Dans un hêtre sur le court de tennis derrière le hall de l’auberge Deutsche Eiche,
un aviateur avec son parachute s’etait coincé dans l arbre. Il hurla de douleur.


source
kreiszeitung.de

Curieuses histoires, c'est des avions hantés ?

Citation :

sur les Messerschmitt Bf-109 de la Luftwaffe qui continuaient à l’attaquer.

Le récit est crédible, mais pas le combat qui continue dans une queue d'avion.
On voit mal les pilotes de la Luftwaffe s'acharner et dépenser leurs (toujours comptées) munitions sur quelque chose qui n'est plus dangereux...
Ceci étant, respect à ce miraculé.

Apres de plus amples recherches sur le net...

Il semblerai que comme les B-17 fantomes,les gens qui racontent au fil des annees se sentent obliges d en inventer plus,ce qui rend l histoire
plus incroyable et attractive.

Un livre sur l histoire de Eugene Morand est sorti en 2022 justement et l histoire vrai est moins lumineuse de ce que j ai ecrit precedement...


Vers 1994, John Armbruster se tenait à l’écart pendant la journée de formation d’un enseignant lorsqu’il a entendu deux collègues enseignants parler d’un soldat
qui était tombé de 9000m sans parachute et avait survécu.

Cela ne pouvait pas être vrai, pensa-t-il. Mais cela a piqué son intérêt, alors il s’est penché sur le sujet.
Il a entendu un nom, et il a eu le déclic que la fille de cet homme, Joni Moran-Peterson, était une collègue enseignante du district scolaire de North Crawford.
Alors, il l’a retrouvée un après-midi-là et lui a demandé : est ce lui votre pere ?
« Oh oui. ' Lean Gene, la machine de combat », se souvient Armbruster.

L’esprit d’Armbruster se mit à s’emballer. Le professeur d’histoire débutant a commencé à entendre couche après couche cette histoire – Gene Moran, le natif de Soldiers Grove
dont le bombardier Flying Fortress a été abattu pendant la Seconde Guerre mondiale, mais il a survécu d’une manière ou d’une autre à la descente de 9000m,
aux 17 mois passés dans les camps de prisonniers de guerre nazis et à une marche forcée de 965 km.


Gene Moran en 2011




Armbruster devait partager l’histoire de Moran. Il y aurait des leçons et des projets. Moran pourrait venir parler à une classe.
Mais la fille de Moran lui a dit que ce n’était pas une option. Elle lui a dit : « Nous n’y allons pas. »

Comme ce fut le cas pour tant de familles d’anciens combattants, les détails des déploiements de leurs proches sont demeurés en grande partie inconnus, intacts, non discutés.
Mais après des années de proximité et de confiance entre les familles d’Armbruster et de Moran, Moran a accepté de partager son histoire remarquable,
mais seulement si Armbruster l’écrivait.

Après trois ans d’entretiens et de recherches, Armbruster a écrit le livre, « Tailspin », qui est sorti le 30 avril.
Armbruster s’est joint à l’émission « The Larry Meiller Show » de WPR pour un segment diffusé à l’occasion du Memorial Day, une journée pour honorer la mémoire
des soldats morts - des soldats dont les noms et les histoires sont connus, et ceux qui ne le sont pas.

Après la mort du père et du beau-père d’Armbruster, Moran est devenu un grand-père de substitution pour les enfants d’Armbruster.
Ils ont regardé les matchs des Packers de Green Bay ensemble. Ils parlaient de pêche et de chasse.
« Mes garçons l’adoraient », a-t-il dit.
Mais ils n’ont jamais osé parler de la guerre. Armbruster regardait silencieusement les mains de Moran et pensait aux pilotes de chasse contre lesquels il était parti en guerre.
Mais il se souvenait : « Nous n’y allons pas. »

Quelques jours après que la fille de Moran ait partagé ces mots avec Armbruster, elle lui a donné un petit article de La Crosse Tribune de 1992 avec le titre :
« Le mitrailleur de Soldiers Grove tombe de 9000 m dans la queue de l’avion – et vit encore ! »
La Tribune obtint quelques détails par l’intermédiaire d’un sergent George C. Fisher.


Une coupure de journal de 1992 sur Gene Moran dans le La Crosse Tribune.




« La seule demande de Moran, a déclaré Fisher, était d’obtenir un soutien lorsqu’il reviendrait aux États-Unis avec l’histoire presque incroyable », indique l’article du journal.
« Fisher a dit qu’il avait promis de se porter garant de l’histoire de Moran. »
Lorsque la fille de Moran a donné la coupure de journal à Armbruster, elle a dit : « C’est tout ce que nous avons. »

Moran a commencé à partager des bribes en 2007 dans le cadre d’un projet d’histoire orale d’anciens combattants du Congrès.
Le représentant américain Ron Kind a interviewé Moran pendant environ 20 minutes. Il allait enfin parler. Il n’a pas fini par partager peu de chose, cependant.
Armbruster a déclaré que Moran avait donné des réponses courtes et énigmatiques et qu’il avait beaucoup baissé les yeux.
« Mais c’est ce qui a fait avancer les choses », a déclaré Armbruster.

Moran avait plus de 80 ans. Armbruster et certains des amis de Moran par l’intermédiaire de l’American Legion savaient à quel point son histoire était incroyable,
mais ils ne voulaient pas qu’il l’emporte dans sa tombe.

Finalement, Moran a décidé qu’il partagerait – mais seulement si Armbruster écrivait le livre. C’est ainsi qu’ont commencé les interviews, baptisées « Thursdays with Gene »,
en janvier 2011.

Le livre retabli la verite....pas de vol de la partie arriere avec tirs sur les allemands,ca devient plus clair...


Voici l’histoire de Gene Moran, selon Armbruster, le site Web de son livre et une nécrologie de Moran, décédé en 2014.

John Armbruster.






Eugene Paul Moran est né en 1924 près de Soldiers Grove dans une petite ferme laitière du sud-ouest du Wisconsin.
Une fois, un jeune Moran était censé amener les vaches pour la traite, mais il était en retard.
Cela a mis son père en colère. Moran était en retard parce qu’il a vu un avion survoler la vallée de Kickapoo et l’a poursuivi.
« J’ai demandé au pilote de me faire un signe de la main », se souvient Armbruster. « Un jour, je serai là-haut. »
Il en a eu marre de la vie à la ferme laitière.
Après l’attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941, il voulait désespérément rejoindre le service à l’âge de 18 ans.
Il s’est rendu à la base de recrutement de l’Army Air Corps à Madison et a rapidement découvert qu’il avait encore besoin de la permission de ses parents.
Il a essayé de falsifier les signatures, mais il s’est fait prendre.
Il est donc rentré chez lui et a menti à ses parents, disant qu’il avait déjà prêté serment mais qu’il n’avait besoin que des signatures.
Il a convaincu ses parents et il était en route pour l’école d’artillerie de Las Vegas, où il a excellé.
« Certaines des recrues avaient du mal à manier ces mitrailleuses lourdes de calibre .50 », a déclaré Armbruster.
« Toutes ces années passées à traire les vaches à la main lui avaient vraiment forgé les avant-bras. »

L’équipage de la Forteresse volante était très soudé – comme l’a dit Moran : « Plus proches que des frères. »
Mais Armbruster a déclaré que ces troupes étaient « sacrifiables » dans la guerre. Beaucoup sont morts.





Puis vint le 29 novembre 1943. Moran participait à une mission de bombardement visant Brême, une ville industrielle allemande fortement défendue de la taille de Milwaukee.
En apprenant que Brême était leur cible, cela leur a laissé une boule dans la gorge.
Grâce à des tirs constants, l’avion a réussi à larguer sa charge de bombes. Mais sur le chemin du retour, la Forteresse volante fut attaquée par d’autres chasseurs allemands.
L’équipage de Moran était livré à lui-même. Ils ont tiré tout ce qu’ils avaient. Le bruit était assourdissant.

L’un après l’autre, ses coéquipiers ont commencé à mourir.
Moran a reçu une balle dans les deux avant-bras en acier. Une explosion lui a brisé les côtes. Une balle a traversé son parachute.
La partie endommagée de la queue du plan a commencé à se detacher dans le ciel. Moran se souvient d’avoir sorti un chapelet que sa grand-mère lui avait donné,
frottant les grains si fort qu’il avait l’impression de frotter la chair de ses doigts.
« J’étais conscient tout le long », a déclaré Armbruster, Moran lui a dit. « Je me suis juste détendu. Je vais mourir. Pourquoi le combattre ?"

La queue de l’avion est tombée si vite que les obturations dentaires de Moran sont sorties. Il s’est écrasé dans une forêt.
Armbruster s’est rendu sur place à l’occasion du 75e anniversaire de l’attaque en 2018, lorsqu’une équipe de télévision allemande l’a interviewé.
« Ils m’ont demandé : « Eh bien, vous l’avez interviewé. Vous êtes en train d’écrire le livre. Pouvez-vous m’expliquer comment il a survécu ? », a déclaré Armbruster.
« Non, je ne peux pas. Je n’en ai aucune idée.
Moran n’en avait aucune idée non plus.

Moran ne pouvait pas voir. Mais il pouvait sentir l’air froid de novembre. Il a commencé à attraper des feuilles et des brindilles à proximité et il a commencé à rire.
« Oh mon Dieu, j’ai trompé la mort », a déclaré Moran, selon Armbruster.

Des prisonniers de guerre français étaient en train de fouiller les débris lorsqu’ils ont vu Moran. Les prisonniers revinrent avec des soldats allemands.
Ironiquement, Moran a eu de la chance que les soldats l’aient ramené au camp, car si les habitants l’avaient trouvé à la place, Armbruster a dit qu’ils l’auraient simplement tué.

Deux médecins du camp de prisonniers de guerre ont soigné les graves blessures de Moran et lui ont sauvé la vie.
Moran a été traité comme une célébrité lorsque l’histoire de sa chute de 9000m s’est répandue.

Gene Moran posant en uniforme en 1943, l’année même où son avion a été abattu.




Mais après sa guérison, Moran a dû persévérer pendant environ 17 mois dans divers camps de prisonniers de guerre, ne sachant pas si les Allemands le tueraient,
lui et ses compagnons de prison, ou s’ils les garderaient. Et voyager entre les différents camps était dangereux.
Moran a pensé qu’il allait mourir plusieurs fois alors qu’ils subissaient de lourds bombardements.
« Quand les gens liront ce livre, ils se diront : 'Mon Dieu, ce gars a eu plus de vies qu’un chat' », a déclaré Armbruster.

Pendant que tout cela se passait, la mère de Moran était de retour à la maison, dévastée. La famille a reçu un télégramme de disparition au combat juste avant Noël.
Le frère aîné de Moran s’est marié peu de temps après les vacances, mais le mariage ressemblait plus à des funérailles.
Ils ne savaient pas si Moran était vivant.
Mais la famille a commencé à recevoir des lettres anonymes d’opérateurs radio qui ont capté des émissions qui disaient qu’un Américain était tombé de 9000m
et avait survécu. Quelqu’un avait pris son nom et pensait qu’il venait de Gays Mills, où se trouvait le bureau de poste voisin.
« Donc, ils reçoivent environ quatre ou cinq de ces (lettres) », a déclaré Armbruster.
« Et c’est comme, 'Est-ce qu’on ose croire ? Est-ce exact ? Le savons-nous ?"
Finalement, la famille a reçu une carte postale de Moran lui-même.
L’homme a survécu à maintes reprises alors que ceux qui l’entouraient n’ont pas survécu.

Même sa dernière ligne droite vers la sécurité était périlleuse. Moran et d’autres ont dû traverser un pont bombardé pour atteindre un camp américain.
S’il tombait dans la rivière, encore gonflé par la fonte printanière, il ne serait pas assez fort pour nager.
À environ 50 mètres de l’arrivée, il s’est effondré. Est-ce que ce serait tout ? L’homme qui a survécu à sa chute de 9000m, à des camps de prisonniers de guerre
et à des bombardements serait-il pret de mourrir ?
Bien sûr que non. La famille Moran a lutté et vécu dans l’inconnu pendant de nombreux mois et années.
Des mois sans nouvelles de l’Europe.

Mais il n’y avait qu’une seule façon pour que son histoire se termine.
Un soldat américain est descendu, l’a ramassé, a jeté Moran par-dessus son épaule comme un sac de nourriture et l’a amené au camp.
« Ils l’ont sauve », a déclaré Armbruster.


Les 10 hommes de l’équipage de l’avion de Gene Moran qui a été abattu le 29 novembre 1943 lors d’une mission de bombardement en Allemagne.
Moran, en haut à gauche, était un mitrailleur de queue qui a survécu à une chute de 9000m.




source
wpr.org

Citation :

d’un soldat qui était tombé de 9000m sans parachute et avait survécu.

Après les branches de sapin, il a fini dans la neige.
Anecdote dont on a parlé déjà dans les années 70, dans les séries de Daniel Costelle sur la 2ème G.M. (Apocalypse).
Il était question de 5000 mètres de hauteur.

vania a écrit:

Citation :

d’un soldat qui était tombé de 9000m sans parachute et avait survécu.

Après les branches de sapin, il a fini dans la neige.
Anecdote dont on a parlé déjà dans les années 70, dans les séries de Daniel Costelle sur la 2ème G.M. (Apocalypse).
Il était question de 5000 mètres de hauteur.

Il y a très longtemps il était passé à la télé dans une émission française. Je pense que c'est 5000 mètres, son humour avait été : il y avait plus de bois dans moi que dans la forêt. Il était bourré d'échardes partout. Il a aussi reconnu qu'il avait beaucoup souffert, ça se comprend.

vania a écrit:

Citation :

d’un soldat qui était tombé de 9000m sans parachute et avait survécu.

Après les branches de sapin, il a fini dans la neige.
Anecdote dont on a parlé déjà dans les années 70, dans les séries de Daniel Costelle sur la 2ème G.M. (Apocalypse).
Il était question de 5000 mètres de hauteur.

Oui mais la c est un autre gars...celui decrit plus haut.
Tombe a bord de la partie arriere(derive/empennage) de 9000 m .(effectivement ca peut etre discutable ...sous le feu de l enenmi,
le B-17 a du perdre beaucoup d altitude avant de se disloquer en morceaux...le gars n avait pas d altimetre a son poste de tir...etc...)