Massacres de Lippach et Jungholzhausen

Pas facile d avoir des infos sur ces faits...

Les soldats américains prennent une revanche sanglante à Jungholzhausen et Ilshofen...

Pendant les combats à Hohenlohe, il y a également eu des crimes de guerre isolés commis par l’armée américaine – en particulier pour les soldats de la Waffen-SS,
il n’y a eu aucune pitié.
Pendant longtemps, le voile du silence sur les crimes de guerre commis par les soldats américains pendant l’occupation de l’Allemagne a été couvert.
L’historien Klaus-Dietmar Henke, qui a étudié des cas principalement dans le sud de l’Allemagne, a conclu :
« L’armée américaine elle-même n’a apparemment pas donné suite aux indications et aux rumeurs à ce sujet en 1945 ou plus tard, de sorte que ce chapitre sombre
ne pourra probablement jamais être clarifié hors de tout doute et dépouillé de l’aura d’un sujet de prédilection douteux des auteurs apologétiques. »

Cela n’a changé que dans les années 1990, lorsque des journalistes locaux ont découvert de telles atrocités.
Les rapports, avec les déclarations précises de témoins oculaires, ont également suscité l’intérêt de l’armée américaine.

Un cas en particulier, qui a eu lieu le 15 avril 1945 à Braunsbach-Jungholzhausen, a en fait conduit à des enquêtes de la « Criminal Investigation Division » (CID)
de l’armée américaine en 1996.
À l’époque, cependant, il n’était plus possible pour les criminalistes américains de déterminer avec certitude qui était responsable du massacre des soldats allemands.

Les faits

Les pionniers de la Wehrmacht et pour la plupart des soldats de la Waffen-SS de Leoben en Styrie, âgés de seulement 17 ans, ont livré des batailles féroces
avec des unités du 254e régiment d’infanterie américain à Jungholzhausen, qui avaient également subi de très lourdes pertes dans les combats de Hohenlohe
- peut-être une raison pour laquelle aucun prisonnier n’a été fait dans ce village.

Après les combats, les villageois ont compté les corps de 63 soldats allemands, qui ont été abattus sans discernement par des soldats américains dans au moins 13 cas,
même s’ils s’étaient déjà rendus et avaient déposé leurs armes.
D’autres sources mentionnent jusqu’à 30 soldats assassinés.

Georg Baumann a assisté à l’une des exécutions à Jungholzhausen :
« Dans la nuit [...] ils avaient quatre SS qui marchaient devant eux, les mains levées. Ils les ont abattus avec une mitraillette.
Les SS sont tombés, alors ils leur ont tiré dans le cou avec un pistolet.
Sur ordre d’un officier américain, les habitants de Jungholzhausen ont dû creuser une fosse commune pour les victimes, qui ont ensuite été transportées par camion à Bensheim
en Hesse.

Des cas similaires ont également été signalés dans d’autres villages de Hohenlohe.
Fritz Ebert, par exemple, a rapporté de la Landturm près de Hörlebach une observation faite par son père :
« Sur la haie derrière notre grange, 13 soldats allemands avaient creusé des tranchées. Quand les Américains sont arrivés, ils ont voulu se rendre.
Deux jours après l’arrivée des Américains, mon voisin Karl Grub et moi-même avons dû récupérer les soldats allemands morts et les amener à Hassfelden.
Les 13 soldats étaient allongés sur les genoux et les coudes dans leurs trous. Certains avaient encore le tissu blanc dans leurs mains.
Tout le monde avait reçu une balle dans le cou au même endroit par les 'libérateurs'.

Dans le livre d’histoire locale de la ville d’Ilshofen, un crime de guerre est également décrit :
« Ici, vous pouviez voir 16 SS morts, alignés comme une chaîne. Tout indiquait qu’ils n’avaient pas été tués au combat, mais qu’ils avaient été fusillés en tant que prisonniers.
Certains d’entre eux portaient également des blessures à l’arme blanche et des traces de coups de crosse.
Cela conduit à supposer que la mort n’est pas survenue immédiatement dans leur cas lorsqu’ils ont été abattus et qu’elle s’est maintenant produite de cette manière.

Le 11 avril 1945, quelques jours avant le massacre de Jungholzhausen, des soldats de la 63e division d’infanterie américaine se déchaînent dans le village de Hermersberg
près de Niedernhall (district de Hohenlohe).
Ici, il y a eu des excès encore plus horribles de la part de soldats américains : des membres de la Waffen-SS ont été retrouvés morts après les combats
avec des nœuds coulants serrés autour du cou. Des témoins oculaires de Hermersberg ont également vu comment les prisonniers devaient creuser leurs propres tombes
et étaient ensuite battus à mort avec des pelles pliantes.

L execution de 36 soldats de la Waffen-SS, dont la plupart n’avaient que 16 ans, d’Ellwangen le 22 avril 1945 à Lippach près d’Aalen-Westhausen
par des membres de la 12e division blindée américaine est également documenté.


source
web.archive.org



On serait tente de dire...plus grave encore...les viols de femmes civiles...

Alors que le reste du 23e bataillon de chars avançait vers Lauchheim, la 3e compagnie provisoire tomba sur un entrepôt d’alcool.
Quelque 25 soldats américains ivres ont ensuite abattu 10 prisonniers de guerre allemands dans la nuque dans une prairie, tandis que six autres ont eu le crâne enfoncé.
Les soldats américains ont procédé au viol d’une vingtaine de femmes dans le village.


source
en.wikipedia.org

Peu de dates sur ces faits.
Exactions qui, si elles n'ont aucune mesure avec ce qui s'est passé à l'Est, n'en demeurent pas moins inexcusables, d'autant que les S.S. d'avril 45 n'avaient rien à voir avec ceux de 1943/début 44.