Louis Edward Curdes

Sacre epopee pour ce pilote americain...


Louis Edward « Lou » Curdes (2 novembre 1919 - 5 février 1995) est l’un des trois seuls pilotes américains à avoir abattu des avions appartenant
aux forces aériennes allemandes, italiennes et japonaises.





Biographie

Louis Edward Curdes est né le 2 novembre 1919, fils d’Esther H. (née Kover), une ancienne institutrice, et de Walter L. Curdes, qui travaillait dans le développement
et la construction de maisons, dans l’immobilier. Il a grandi à Fort Wayne, dans l’Indiana, avec une sœur pendant la Grande Dépression
et a ensuite obtenu son diplôme de la North Side High School en 1938.
Curdes a joué au basket-ball et a fait de l’athlétisme au lycée, mais son entraîneur l’a surpris en train de fumer et il a été exclu des équipes.
Il contribuerait également à l’entretien d’un grand nombre de propriétés locatives de son père.

Walter Curdes s’intéressait à l’aviation et avait aidé Art Smith à faire décoller son avion et emmenait également le jeune Louis à des courses aériennes à Smith Field, à Cleveland
et en Géorgie. Quand Curdes avait huit ou neuf ans, il a fait monter dans un Curtiss JN Jenny de la Première Guerre mondiale.
Le père de Curdes l’a également emmené voir la construction des dirigeables de l’USS Akron et de l’USS Macon.
Grâce à ces expériences, le jeune Louis a développé un intérêt profond pour l’aviation.

Louis s’est ensuite inscrit à l’Université Purdue pour étudier l’ingénierie et a trouvé du travail dans la construction pendant l’été.
Curdes n’a suivi qu’occasionnellement les guerres en cours en Europe et en Asie, mais avait toujours une forte aversion pour Adolf Hitler et Benito Mussolini.
Après trois ans d’études, il abandonne ses études et s’engage dans l’armée pour devenir pilote le 6 décembre 1941, la veille de l’attaque de Pearl Harbor.

Environ un mois plus tard, Curdes est devenu cadet de l’aviation et a passé le mois suivant à Santa Ana, en Californie, deux mois en Ontario, en Californie,
deux mois à Lancaster, en Californie, pour l’entraînement de base au combat, puis deux mois à Luke Field, en Arizona.
Il s’est entraîné sur quelques avions différents, dont le Stearman PT-13, le North American T-6 Texan, le Vultee BT-13 Valiant et le Curtiss P-36 Hawk.
À l’époque, peu de cadets avaient l’occasion de faire l’expérience du P-36 Hawk haute performance.
Il a ensuite rejoint la réserve de l’armée le 12 mars 1942 et est devenu plus tard sous-lieutenant, diplômé de l’école de pilotage le 3 décembre 1942, à Luke Field, en Arizona,
à l’âge de 23 ans et a été affecté au théâtre méditerranéen.


Seconde Guerre mondiale

Afrique du Nord et Italie
Curdes a rejoint le 329th Fighter Group à Glendale, en Californie, puis a passé un mois à la base aéronavale de North Island à San Diego.
Après cela, il a été envoyé à la base aérienne d’Edwards, puis de retour à Santa Ana.
En mars, il est envoyé outre-mer, mais le 17 avril, il est transféré au 82nd Fighter Group, 95th Fighter Squadron, où il participe à des combats en Afrique du Nord,
en Sardaigne et en Italie, aux commandes d’un Lockheed P-38 Lightning.





Lors de sa première mission le 23 mars 1943, il engagea plusieurs Messerschmitt Bf 109 du Jagdgeschwader 27 et fut capable d’en abattre trois
et d’en endommager un quatrième près du cap Bon, en Tunisie.
Curdes a eu une telle pénurie de carburant après cet engagement qu’il a dû forcer un atterrissage dans le lit d’une rivière asséchée et attendre que l’armée lui apporte du carburant
et la pose de plaques en acier perforees pour créer une piste temporaire.

Le 19 mai, le 82e escorte des bombardiers B-25 Mitchell près de Villacidro, en Sardaigne, et sur le chemin du retour, l’unité de Curdes est engagée par huit Bf 109.
Curdes a réussi à abattre deux d’entre eux. En moins d’un mois de combat, Curdes est devenu un as de l’aviation.

Au cours d’une autre mission d’escorte le 24 juin, il abat un Macchi C.202 italien au-dessus de Golfo Aranci dans le nord de la Sardaigne puis endommage un Bf 109 allemand
le 30 juillet au-dessus de Pratica di Mare, en Italie.
En août, il reçoit sa première Croix du service distingué dans l’Aviation.

Citation de la Croix du service distingué dans

La Croix du service distingué dans l’Aviation
Lieu et date : Théâtre d’opérations nord-africain, 29 avril 1943
Ordres généraux : Quartier général, Forces aériennes de l’Afrique du Nord-Ouest, Ordres généraux n° 128 (30 juin 1943)

Citation : Le Président des États-Unis d’Amérique, autorisé par la loi du Congrès du 2 juillet 1926, a le plaisir de remettre la Croix du service distingué dans l’Aviation
au Premier Lieutenant (Air Corps) Louis Edward Curdes (ASN : 0-733836), United States Army Air Forces, pour ses réalisations extraordinaires
en tant que pilote d’un avion de type P-38 du 95th Fighter Squadron, 82e groupe de chasse de la quinzième armée de l’air sur le théâtre d’opérations nord-africain.

Le 29 avril 1943, lors d’une mission de bombardement dans le détroit de Sicile, la formation du lieutenant Curdes est attaquée par douze chasseurs ennemis.
Malgré le fait qu’il n’ait pas été en mesure de larguer sa bombe, le lieutenant Curdes s’est tourné vers l’attaque, détruisant un ME-109 et en endommageant un autre.
Apercevant deux ME-109 attaquant un P-38 en panne, il les attaqua et les détruisit sans hésitation, et escorta l’avion endommagé jusqu’en territoire ami.
Sa bravoure constante et son dévouement au devoir ont fait grand honneur à lui-même et aux forces armées des États-Unis.

Capture et évasion

Le 27 août 1943, alors qu’elle escorte des bombardiers à Bénévent, en Italie, l’unité de Curdes est attaquée par une cinquantaine d’avions ennemis.
Pendant l’engagement, Curdes fait demi-tour pour aider un coéquipier (ce qui est contraire au règlement) qui est attaqué par plusieurs Bf-109 lorsqu’il est abattu
au-dessus de Salerne, en Italie.
Avant d’être abattu, il a réussi à éliminer deux Bf 109 qui seront ses deux dernières victoires en Europe.
Il a également été blessé au dos et à l’épaule par des balles qui ont traversé sa canopée.
Il a été forcé d’atterrir sur une plage à environ 10 miles au sud de Salerne en raison des dommages subis par son avion et d’une pénurie de carburant.
Il a mis le feu à son avion et a rapidement été capturé par des soldats italiens qui l’ont bien traité et ont même refusé une tentative allemande de le leur transférer.
Curdes s’est brièvement échappé pendant plusieurs heures lorsque lui et 4 autres Américains ont volé un bateau de la Croix-Rouge à Salerne,
mais ils ont été capturés à nouveau par les Italiens et Curdes a ensuite été envoyé dans un camp de prisonniers près de Rome.

Lorsque Curdes a été abattu, il s’agissait peut-être de la 63e victoire de l’Experte Oberleutnant de la Luftwaffe Franz Schieß de la 8./JG 53.
Le score final de Curdes à la fin de la guerre serait de 9 victoires et 2 endommages, ce qui fait de lui le deuxième as le plus performant du 82e groupe de chasseurs.

Curdes n’avait pas reçu de formation SERE, mais avait un paquet d’évasion avec des devises locales, des pièces d’or et des cartes en caoutchouc.
Curdes considérait que les cartes n’avaient aucune valeur. Il portait également un pistolet M1911A1 à chaque mission de combat qu’il effectuait,
bien que certains pilotes de l’époque n’aient pas été encouragés à porter des armes de poing car elles étaient de peu d’utilité.

Curdes a d’abord été détenu dans un monastère à San Valentino, Sorano, mais lui et quelques autres se sont échappés, mais ont ensuite été repris
et emmenés dans une prison de sécurité beaucoup plus élevée.
Quatre jours plus tard, les Italiens signent un armistice avec les Alliés. En réponse à cela, l’Allemagne a envahi son ancien allié.
De nombreux gardiens de prison ont quitté leurs postes et leurs fusils avant que les Allemands ne puissent prendre le contrôle du camp de prisonniers de guerre.
Certains gardes amis ont même donné aux prisonniers des fusils et des couvertures avant de les laisser partir.
Le groupe d’une vingtaine d’officiers a pris de la nourriture, des fusils (probablement des Carcano M1891) et des munitions et, au cours des huit mois suivants,
a voyagé vers le sud à travers les montagnes centrales des Apennins, se dirigeant vers l’avance alliée.
Un commandant d’escadre britannique du groupe de Curdes a été tué quelque temps après avoir quitté le camp de prisonniers de guerre.
Des civils locaux et la résistance communiste italienne ont aidé le groupe en leur donnant des armes de poing et des fournitures.
Le groupe dormait pendant la journée là où la résistance leur demandait de le faire et voyageait la nuit.

Au début de l’année 1944, la famille de Curdes a cessé de croire qu’il pouvait encore être en vie, surtout après avoir reçu des lettres de sympathie de ses coéquipiers
et de ses commandants. Cependant, le meilleur ami de Curdes, le 1er lieutenant Burt Lutz, a envoyé à ses parents une lettre indiquant qu’il avait parlé à un autre officier
qui s’était échappé avec Curdes d’un camp de prisonniers de guerre italien près de Rome.
Lutz leur écrivit que le groupe de Curdes renvoyait des hommes deux par deux et que Curdes serait l’un des derniers à revenir.
Ce n’était pas officiel et officiellement, Curdes était toujours porté disparu au combat.

Le 27 mai 1944, exactement neuf mois après avoir été abattu, Curdes se trouvait près de la bataille de Monte Cassino et a réussi à traverser les lignes alliées.
Il portait des vêtements civils et une fausse carte d’identité italienne lorsqu’il est tombé sur des soldats britanniques de la 8e armée.
Curdes s’écria : « Avez-vous une cigarette ? » Un lieutenant a répondu : « Bien sûr. Viens par ici, Yank.
Ils ont interrogé Curdes et ont finalement pu vérifier son identité. Curdes a ensuite enseigné des méthodes de survie et d’évasion aux équipages alliés
pendant quelques semaines avant d’être rapatrié aux États-Unis.

La famille de Curdes a été informée en juin qu’il était toujours en vie et il a été accueilli à Fort Wayne comme un héros et a eu droit à un défilé improvisé.
Il passait son temps à la maison avec sa famille et à pêcher avec son père. Curdes n’avait pas l’intention de reprendre l’avion jusqu’à ce qu’il rencontre Bud Mahurin,
qu’il avait déjà rencontré lorsqu’ils étaient ensemble à l’Université Purdue.
Curdes a demandé un retour au service actif, mais en raison des Conventions de Genève et du fait que Curdes était un ancien prisonnier de guerre évadé,
il n’a pas pu voler à nouveau sur le théâtre européen, il a donc rejoint le 4e escadron de chasse et le 3e groupe de commandos aériens dans le Pacifique en août 1944,
aux commandes du P-51 Mustang.

Un scénario Hollywoodien, mais bien réel.

Campagne du Pacifique et abattage d’un avion américain

En novembre 1944, certaines parties des Philippines étaient à nouveau sous contrôle américain.
Son unité, le 3rd Air Commando Group, avait pour mission de bombarder les bases japonaises et de fournir un soutien aux troupes au sol.
Ils ont également attaqué des installations japonaises le long de la côte chinoise et de l’île de Taïwan, assurant des tâches d’escorte aux navires alliés,
larguant des fournitures depuis les airs, livrant du courrier et évacuant les blessés.

Le 7 février 1945, Curdes pilota un P-51 à environ 48 km au sud-ouest de Taïwan, où il abattit un avion de reconnaissance japonais Mitsubishi Ki-46-II.
Le Ki-46 était seul et a volé à travers la formation de Curdes.
Curdes a crié que l’avion était à 3 heures alors qu’il savait en fait qu’il était à 9 heures. Ses coéquipiers regardaient vers 3 heures, tandis que Curdes et son ailier regardaient
vers 9 heures pour que Curdes puisse obtenir la mise à mort.
En se remémorant l’événement dans une interview de 1991, Curdes a déclaré :
« Il n’y a pas eu de bagarre. Juste deux Japonais morts et un avion en mauvais état.
En abattant le Ki-46, Curdes remporta désormais des victoires sur les avions ennemis des trois principales puissances de l’Axe.


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Le 10 février, Curdes, devenu lieutenant, forme un escadron de quatre avions qui décolle de l’aérodrome de Mangaldan aux Philippines.
Leur objectif était d’enquêter pour savoir si les Japonais utilisaient une piste d’atterrissage temporaire à la pointe sud de Taïwan.
Aucun aérodrome n’a pu être trouvé et Curdes est retourné aux Philippines.
Survolant l’île de Batan, l’escadre se divise ; Curdes et le lieutenant Schmidtke se dirigent vers le nord, tandis que les lieutenants Scalley et La Croix se dirigent vers le sud.
Scalley et La Croix localisèrent un petit aérodrome japonais et l’attaquèrent et appelèrent également des renforts, Curdes et Schmidtke se dirigèrent vers le sud
pour les rejoindre.

Lors de l’attaque de l’aérodrome, La Croix est abattu et effectue un atterrissage d’urgence en mer.
Alors que l’escadron tournait en rond, Curdes pouvait voir que son compagnon avait survécu et est resté dans la zone pour guider un avion de sauvetage
et protéger le pilote abattu.
Alors qu’il couvrait La Croix, Curdes remarqua un avion bimoteur plus grand qui se préparait à atterrir à l’aérodrome de Batan .
Lorsqu’il a vu des marquages américains dessus, il a d’abord pensé qu’il pourrait s’agir d’un Showa/Nakajima L2D (qui étaient des versions japonaises construites sous licence
du Douglas DC-3) avec des marquages américains.
Il s est rapproche de l’avion pour enquêter et a découvert que l’avion était un Douglas C-47 Skytrain de transport avec les marques des « Jungle Skippers »,
le 39e escadron de transport aérien du 317e groupe de transport de troupes.





Curdes ne croyait pas que l’avion était contrôlé par l’ennemi et a essayé d’établir le contact par radio, mais sans succès.
Il a manœuvré son P-51 devant l’avion à plusieurs reprises pour essayer de faire changer de cap le C-47, mais le C-47 a maintenu sa trajectoire.
À l’insu de Curdes, le C-47 s’était perdu par mauvais temps, volait depuis près de 5 heures et leur radio fonctionnait mal.
Selon un rapport après action :
« Nous n’avons reçu aucun repère ou réponse d’aucune sorte. L’avion a poursuivi sa route jusqu’à 11 h 50 et était toujours au-dessus de l’eau.
Le pilote a alors informé ses passagers qu’il était en difficulté et qu’il poserait l’avion sur la première terre qu’il verrait.
À l’insu du pilote, la piste d’atterrissage sur laquelle il avait l’intention d’atterrir était occupée par les Japonais.

Le C-47 tournait en rond et tentait maintenant d’atterrir sur l’aérodrome de Batan.
L’avion avait son train d’atterrissage sorti et se trouvait à une altitude d’environ 150 pieds. Curdes a tiré devant le C-47, mais celui-ci a maintenu sa trajectoire.
À ce moment-là, ils étaient suffisamment proches du rivage pour que les canons antiaériens japonais commencent à tirer sur le P-51 de Curdes,
mais pas sur le C-47, peut-être parce qu’ils pensaient que c’était l’un des leurs, surtout si l’on considère le comportement de Curdes à son égard.
Curdes estimait qu’il valait mieux abattre l’avion que de laisser l’équipage être fait prisonnier par les Japonais.
Curdes s’est approché à environ 20 mètres du C-47 et a tiré sur l’un de ses deux moteurs, provoquant sa défaillance.
Le C-47 a maintenu sa route vers Batan, de sorte que Curdes a désactivé l’autre moteur, forçant le pilote à amerrir dans la mer.
L’avion a réussi à amerrir à environ 300 verges de la rive sans se disloquer et l’équipage a pu évacuer dans des canots de sauvetage.
L’équipage du C-47 a dérivé jusqu’à environ un mille de la côte et a ensuite été attaqué par des tirs d’armes légères ennemies depuis la rive pendant environ une demi-heure.
Curdes a laissé tomber un message à peu près à ce moment-là disant :
« Éloignez-vous du rivage. Des Japonais là-bas.
La Croix s’est approché et a été amené à bord du radeau de sauvetage du C-47, où il a été informé de la situation.

À ce moment-là, le manque de lumière et le manque de carburant ont forcé Curdes et son ailier à retourner à la base.
Avant l’aube le lendemain matin, Curdes et son ailier ont dirigé le PBY-5A Catalina qui a récupéré le pilote du C-47 abattu et 11 membres d’équipage,
dont deux infirmières, qui avaient tous survécu à l’incident.
À la surprise de Curdes, il a découvert que l’une des infirmières était une femme avec qui il avait eu rendez-vous la nuit précédant l’incident à Lingayen.
Un journaliste du magazine Air Force a plus tard interviewé Curdes à propos de l’incident qui a déclaré :
« Sept Bf 109 et un Macchi en Afrique du Nord, un Jap et un Yank dans le Pacifique – et pour couronner le tout, je dois sortir et abattre la petite amie. »
L’histoire de Curdes a été publiée dans le numéro d’août 1945 du magazine Air Force intitulé :
« A YANK for Good Step ».

Le général George Kenney lui décerne la deuxième Croix du service distingué dans l’Aviation et une Air Medal pour l’événement.
Curdes a également été crédité pour le « Kill » et l’a affiché sur son avion.


Le P-51 Mustang et ses victoires

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Curdes pilota plus tard à nouveau le P-38 Lightning avec le 49th Fighter Group à l’aérodrome de Gabu à Laoag, aux Philippines, d’où il attaqua les positions japonaises
dans le nord de Luçon et d’Okinawa jusqu’à la fin de la guerre.

Quelques jours avant la fin de la guerre, le général Kenney et le général MacArthur firent venir Curdes à Manille et lui confièrent la mission d’escorter
des documents top secrets jusqu’à Washington, D.C. Ils ont enchaîné la mallette à son poignet, lui ont donné une arme à feu et l’ont mis sur un vol spécial à travers Manille,
Guam, Hawaï, San Francisco jusqu’à Washington D.C. où il a été escorté dans le bureau de Henry H. Arnold.

Au total, Curdes a effectué 38 missions en Afrique du Nord et 10 dans le Pacifique.


Une réplique du P-51 de Curdes qui est actuellement exposée au Pima Air & Space Museum à Tucson, en Arizona.





Après la guerre

Après la Seconde Guerre mondiale, dans le comté d’Allen, dans l’Indiana, le 13 avril 1946, Curdes épousa Svetlana Valeria Chostakovitch Brownell
et retourna plus tard au service actif, cette fois dans la nouvelle armée de l’air des États-Unis.

Curdes epousa l infirmiere qu il avait abattu dans le pacifique (C-47)





Il participe ensuite à la création d’une unité de la Garde nationale aérienne à Baer Field et y reste jusqu’en 1948.
Plus tard, il a effectué environ 30 vols dans des Douglas C-54 Skymaster lors du pont aérien de Berlin au début de la guerre froide, ce qui serait la seule fois
où il a volé dans une unité de transport. C’est à peu près à cette époque que Curdes a rejoint le service de sauvetage aérien.

En 1951, Curdes et sa femme sont retournés dans le centre de l’Italie pour rendre visite à de nombreuses personnes qui l’avaient aidé à survivre pendant la guerre.

Il est promu major le 1er septembre 1951 et prend sa retraite de l’armée de l’air avec le grade de lieutenant-colonel en octobre 1963.
Après sa retraite, il a créé une entreprise de construction sous le nom de Curdes Builders Company.

Louis Curdes est décédé à l’âge de 75 ans le 5 février 1995, presque exactement 50 ans après avoir abattu un C-47.
Il est enterré au cimetière de Lindenwood à Fort Wayne. Sa veuve Valeria est décédée le 10 octobre 2013, à l’âge de 87 ans.

Après la mort de Curdes en 1995, le sénateur Richard Lugar a déclaré au 104e Congrès des États-Unis :
« C’est avec beaucoup de respect que j’attire l’attention de mes collègues sur les contributions que Louis Curdes a apportées à son pays.
Il est vraiment un exemple et une source d’inspiration pour tous ceux qui le suivent.


source
en.wikipedia.org

Marquages de victoires sur la carlingue pour le moins inédits.