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Article pro-atlantiste:
Interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson : ce qu’il faut retenir
Pendant deux heures, face à un Tucker Carlson attentif, le président russe a pu dérouler un discours légitimant l’agression de l’Ukraine.
Il a martelé qu’une défaite en Ukraine était « impossible ».
Pendant les deux heures de l'interview réalisée le 6 février au Kremlin et diffusée jeudi 8 février, face à un Tucker Carlson conciliant, Vladimir Poutine a tenu le discours
d'une Russie poussée à la guerre face à la menace de l'Otan et d'une Ukraine nazifiée, contrôlée en sous-main par la CIA.
Cet entretien avec le journaliste conservateur américain est le premier avec un journaliste occidental depuis le début de l'invasion russe en Ukraine.
Pour le président russe, au pouvoir depuis 2000 et qui doit participer à une élection au résultat sans surprise en mars, la défaite de la Russie est « impossible par définition ».
Le conflit se réglera, assure-t-il, par un accord.
L'Ukraine, un « état artificiel »
On a connu intervieweur plus pugnace. Au lieu de cela, Tucker Carlson, ex-animateur star de Fox News et proche de Donald Trump, n'a posé que quelques questions,
relançant parfois un Vladimir Poutine enclin à de longues explications.
À commencer par vingt-cinq minutes sur l'histoire russe, le temps de rappeler, selon lui, les liens qui unissent la Russie et l'Ukraine.
Cette dernière est un « État artificiel », avec des territoires pris sur la Pologne, la Roumanie et la Hongrie.
Le maître du Kremlin a pu redire que l'Ukraine devait rester un pays neutre entre la Russie et l'Otan, qui a connu « cinq moments d'expansion »
alors que promesse avait été faite qu'elle n'irait pas plus loin en Europe de l'Est.
Deux affirmations démystifiées à de nombreuses reprises par les historiens et les spécialistes.
La révolution de Maïdan en 2014 ?
Un coup d'État lancé par la CIA. Une vision de l'histoire régulièrement avancée par le président russe, qui voit désormais en l'Ukraine
« un satellite des États-Unis » n'ayant pas respecté les accords de Minsk.
« Est-ce que vous avez atteint tous vos objectifs en Ukraine ? » demande Tucker Carlson. « Non », car il reste la « dénazification » à achever, répond le président russe,
qui n'oublie pas de rappeler qu'en septembre 2023, le Parlement canadien avait applaudi un ancien combattant ukrainien membre de la division SS Galicie,
en présence de Volodymyr Zelensky. Une erreur du président du Parlement, qui avait par la suite démissionné.
Une défaite russe « impossible par définition »
Tout en rappelant que la Russie était ouverte au dialogue, Vladimir Poutine a assuré qu'une défaite de la Russie était « impossible par définition ».
S'il ne s'est pas appesanti sur les opérations militaires, il a, en revanche, vanté les résultats économiques du pays, malgré les sanctions.
« Vous avez des problèmes avec l'immigration à vos frontières, avec la dette, vous n'avez pas de meilleures choses à faire que de vous battre en Ukraine ? »
a interrogé Vladimir Poutine, bien conscient que le soutien américain est le plus important pour Kiev.
L'élection présidentielle américaine en fin d'année pourrait mettre à mal cette aide si Donald Trump venait à être élu.
Face aux autres pays, la Russie n'a aucune velléité d'agression, assure Vladimir Poutine, se posant en dirigeant fiable et, encore une fois, ouvert au dialogue.
« Nous n'avons pas d'intérêts en Pologne, en Lettonie ou ailleurs », a-t-il clamé alors que ces pays alertent sur la menace d'une invasion russe d'ici quelques années.
Le président russe a terminé avec une anecdote prétendument tirée du front. « Des soldats ukrainiens ont été encerclés. On leur a proposé de se rendre,
mais ils ont répondu en russe que les soldats russes ne se rendent pas », affirme-t-il.
Une manière de nier une dernière fois l'existence même de l'Ukraine en parlant du conflit comme d'une « guerre civile ».
source
lepoint.fr