En 1989, un groupe de chasseurs s’est aventuré dans les forêts denses à l’extérieur de Leningrad, loin de l’agitation de la civilisation.
C’est là qu’ils sont tombés sur une découverte extraordinaire.
Caché parmi les bouleaux argentés n’était pas une créature de chair et de sang, mais une créature métallique : un Focke-Wulf 190,
tristement connu sous le nom d’oiseau boucher. Cette découverte sera bientôt saluée comme l’une des plus importantes découvertes de reliques de la Seconde Guerre mondiale
dans l’histoire.
Niché dans les jeunes bouleaux, le chasseur allemand gisait presque intact.
Sa peinture, ornée de marques nationales brillantes, était remarquablement bien conservée.
Cet oiseau de guerre semblait s’être écrasé il y a quelques semaines à peine, et non 46 ans plus tôt.
Un coup de tronconneuse pour degager la zone...
Des experts qualifiés ont rapidement identifié l’avion comme étant un Focke-Wulf 190 A5 de la quatrième équipe de la Jagdgeschwader 54.
Ce qui a rendu la découverte encore plus remarquable, c’est l’état de conservation à l’intérieur du cockpit.
Le casque de vol et le casque en cuir du pilote sont restés, attendant presque le retour de leur propriétaire.
L’avion présentait des signes d’atterrissage sur le ventre, mais à part cela, il était exceptionnellement préservé.
Le sergent Paul Rätz, le pilote, avait abandonné le site du crash en 1943, n’emportant qu’une trousse de premiers soins.
Il a été capturé et détenu comme prisonnier jusqu’en 1949.
Tragiquement, il est décédé juste avant que son avion ne sorte des bois.
Les secrets de la survie
La survie du Focke-Wulf dans un état aussi immaculé était une merveille.
Reposant dans une zone marécageuse, l’avion était protégé par les basses températures de la région, les chutes de neige régulières et le couvert forestier dense.
Ces éléments se sont combinés pour protéger et dissimuler l’avion pendant plus de quatre décennies.
Vers 1991, après la dissolution de l’Union soviétique, une opération majeure a été entreprise pour récupérer le Fw-190.
L’extraction, principalement effectuée par hélicoptère, a marqué le début du voyage de l’avion vers la préservation.
Le mystère du crash
La question de savoir pourquoi le sergent Rätz s’est écrasé le 19 juillet 1943 persistait.
Il était en train d’engager un train blindé soviétique lorsque la catastrophe a frappé. Son avion, récemment équipé d’un nouveau moteur, est tombé en panne
au milieu de la bataille. Aucun signe de dommages causés par la DCA n’était évident, mais une découverte surprenante a été faite :
un chiffon huileux dans le moteur. Il s’agissait probablement d’un sabotage, perpétré par un travailleur forcé dans la chaîne de production BMW,
conduisant à la panne du moteur et forçant Rätz à atterrir.
Des décennies plus tard, cette relique a trouvé un nouveau propriétaire en la personne de Paul Allen, le milliardaire de Microsoft.
Il a investi dans un projet de restauration méticuleux de 20 ans, principalement au Royaume-Uni, pour redonner au Focke-Wulf 190 sa gloire d’antan.
Aujourd’hui, il s’agit du Focke-Wulf 190 le plus authentique et le plus en état de voler, conservé à la Flying Heritage Collection de Seattle, aux États-Unis.
source
jetsprops.com