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| Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? | |
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naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mar 19 Mar - 17:50 | |
| 2eme episode sur les neo-nazis ...apres l ukraine,les Pays Baltes. La RTS regrette les propos «outranciers» de Slobodan Despot Durant l’émission, le chroniqueur a accusé les pays Baltes de restaurer le nazisme. Dérapage ou liberté d’expression? Les avis sont partagés. «Nous regrettons cette séquence et comprenons qu’elle suscite de vives réactions. Les propos tenus en direct par le chroniqueur de l’émission sont outranciers et ils ne reflètent aucunement les points de vue des rédactions.» Après que Slobodan Despot a fait polémique dans «Les beaux parleurs» en disant que les pays Baltes tombent dans la restauration du nazisme, la RTS fait son mea culpa. Voici ce dont on parle: Ce 17 mars, le débat porte la sécurité en Europe. Parmi les intervenants figure le politologue Stephan Davidshofer. Dans ce cadre, il évoque la «peur légitime» des pays Baltes d’avoir les Russes comme voisins, eux qui ont été colonisés. Slobodan Despot intervient: «Si les pays Baltes ne tombaient pas dans la restauration du nazisme, ils auraient beaucoup moins de problèmes avec les Russes. Or, on a des défilés de nazis en Estonie.» L’animateur Jonas Schneiter l’interrompt: «Mais ça, ce sont des arguments russes». Slobodan Despot rétorque: «Non, ce sont des défilés de nazis. Ce ne sont pas les Russes qui les ont inventés. Les uniformes ont été faits en Estonie, pas en Russie.» Stephan Davidshofer le coupe, ironique. «Mais on va vous trouver des nazis dans tous les pays européens.» Slobodan Despot reprend. «Quand ça défile le jour de la fête nationale avec le gouvernement qui salue, c’est autre chose. Quand vous privez des citoyens de leurs droits parce qu’ils ne parlent pas la langue, parce que vous voulez leur faire passer des examens de loyauté, ça s’appelle comment? Est-ce la démocratie?» Le malaise grandit, jusqu’à ce que l’animateur change de sujet. Une intervention saluée par la RTS. «Jonas Schneiter a pu, dans les conditions du direct, contredire, rectifier et recadrer le débat à plusieurs reprises, suivi par d’autres chroniqueurs.» La discussion ou la censure? Mais le service public précise aussi que l’émission est «un espace de discussion, où tous les points de vue, même polémiques, peuvent s’exprimer en direct avec une grande liberté de parole». Il faut dire que la RTS marche sur des œufs. Et même au sein du parlement, on hésite entre dérapage et liberté d’expression. «Les déclarations ont été faites, on ne peut donc pas les modifier a posteriori, réagit Laurent Wehrli (PLR/VD). J'attends une réaction forte de la RTS, qui doit rétablir la réalité et la vérité. Qu'il y ait des gens à la vision fascisante dans les pays Baltes – comme ailleurs – est une chose, mais parler de «défilés nazis salués par les autorités» ne correspond pas à la réalité. En 2014, un ministre a même été démis immédiatement pour cela. Le service public ne peut pas laisser dire n'importe quoi sur ses canaux et devrait mieux réfléchir à qui il invite.» Un avis que ne partage pas Jean-Luc Addor (UDC/VS). «Slobodan Despot est une personne cultivée, russophile et provocatrice. Personnellement, je ne sais pas ce que valent ses propos, mais je ne vois pas pourquoi on ne devrait pas en parler? S’ils sont faux, il suffit d’en faire la démonstration. Ça mérite une discussion, pas la censure.» Pour lui, la réalité n’est jamais noire ou blanche. «Prenez l’exemple du régiment Azov, vanté par l’Ukraine. Il présente toutes les références au nazisme que le Suisse cherche à interdire dans la loi.» Slobodan Despot n’a pas retourné nos sollicitations. Sa présence n’est toutefois pas remise en question. «Dans une émission qui souhaite faire entendre et confronter des opinions très diverses, nous estimons qu’il a sa place, dès lors que les échanges et les propos sont contredits et rectifiés si nécessaire», précise la RTS qui affirme «lutter contre la désinformation». source 24heures.ch Quand est il ? Ca commence mal pour les censeurs et negationistes suisses... Monuments aux collaborateurs nazis en Estonie Le mémorial de Sinimäed Hills, érigé en 1999, est devenu le site de rassemblements annuels en l’honneur des SS. À gauche : affiche de recrutement de la Légion estonienne. À droite : Monument de Lihula au Musée pour la lutte pour la liberté de l’Estonie, Lagedi Sinimäed Hills — Une croix et plusieurs pierres commémoratives rendent hommage à plusieurs divisions de la Waffen-SS qui y ont combattu en 1944. Il s’agit notamment de la 20e division de grenadiers de la Waffen SS (1re division estonienne), dont l’insigne se trouve sur l’une des pierres, à gauche. Le monument, érigé en 1999, est devenu le site de rassemblements annuels en l’honneur des SS (voir le rapport dans le Jerusalem Post). Grâce à la participation de collaborateurs locaux, la population juive d’Estonie a été pratiquement éradiquée dans les mois qui ont suivi l’invasion du pays par l’Allemagne en 1941. Les deux autres pierres commémoratives du complexe principal des collines de Sinimäed honorent la 5.SS-Freiwilligen-Sturmbrigade « Wallonien » alias la Légion wallonne (volontaires francophones de Belgique) et les soldats, infirmières et auxiliaires néerlandais qui se sont portés volontaires pour lutter contre l’URSS. Mémorial pour la 20e division de grenadiers de la Waffen SS, Sinimäe. Près du complexe principal se trouve un autre ensemble de trois pierres commémoratives qui honorent les volontaires flamands (soldats néerlandophones de Belgique), le régiment « Danmark » (SS-Panzergrenadier-Regiment 24 Danmark - volontaires SS danois) et le régiment « Norge » (SS-Panzergrenadier-Regiment 23 « Norge » - volontaires SS norvégiens). À proximité se trouve une seule pierre commémorative dédiée au IIIe SS-Panzerkorps (germanique), la plus grande unité militaire composée, en partie, des formations de volontaires scandinaves, néerlandais et belges honorées par les autres pierres. Pierres commémoratives commémorant (de gauche à droite) les volontaires SS flamands, danois et norvégiens. À droite : poste de recrutement de la Légion estonienne, septembre 1942 | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mar 19 Mar - 17:56 | |
| À gauche : Harald Nugiseks. À droite : marche aux flambeaux organisée par le Parti populaire conservateur d’Estonie, Tallinn, le 24 février 2020. Laupa — En 2016, l’école de cette ville a dévoilé un buste de Harald Nugiseks (1921-2014), SS-Oberscharführer de la 20e division Waffen-SS et récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer, la plus haute distinction militaire de l’Allemagne nazie. Le buste est montré dans la couverture de l’ERR, l’organe de radiodiffusion public estonien . L’article de l’ERR décrit Nugiseks comme un vétéran SS et un récipiendaire de la Croix de chevalier de la Croix de fer de la même manière qu’un article américain présenterait un vétéran décoré de l’armée américaine. En haut ,la photo des partisans du parti d’extrême droite estonien EKRE, qui a réalisé des gains importants lors des élections de 2019, lors d’une marche aux flambeaux, en février 2020. Mustla et Viljandi — En 2018, Mustla a installé cette plaque à la gloire du SS-Standartenführer Alfons Rebane (1906-1976), commandant de la 20e division Waffen-SS qui, comme Nugiseks, a reçu la Croix de chevalier de la Croix de fer . Rebane a une autre plaque à Viljandi. Voir les rapports dans la JTA, ERR. À gauche : Alfons Rebane (Wikimedia Commons). À droite : Plaque de Rebane, Mustla Après la guerre, Rebane, comme de nombreux collaborateurs nazis, s’enfuit à l’Ouest et sert dans les services secrets britanniques (MI6). Les gouvernements occidentaux ont accueilli des milliers de collaborateurs nazis d’Europe de l’Est qui sont devenus des atouts dans la guerre froide. À gauche : soldat de la 20e division de grenadiers de la Waffen SS. À droite : les récipiendaires estoniens de la Croix de chevalier de la Croix de fer avec Alfons Rebane à gauche et Harald Nugiseks au centre. source forward.com | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mar 19 Mar - 18:02 | |
| En Estonie, l’intention est de restaurer à Lihula un monument aux Estoniens qui ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale pour les nazis. Cette initiative a été organisée par le département du Parti populaire conservateur estonien (ekre), informe l’édition estonienne delfi. En 2004, à Lihula, un monument a été érigé à la mémoire des soldats de la 20e division SS estonienne, qui a été démoli après un certain temps. Après 14 ans sur le lieu d’installation du premier monument, ekre prévoit d’organiser une cérémonie appelée « Le jour du souvenir du monument à lihula », où les organisateurs de l’événement seront « Chantez près d’eux dans l’esprit et les chants patriotiques ». À la place du monument démoli, il y aura un monument temporaire pour reproduire exactement démoli. L’événement s’adressera aux vétérans de la 20e division SS, à l’ancien marguillier de la paroisse, à Lihula et aux membres du parti. Comme indiqué dans ekre, le monument est nécessaire pour honorer la mémoire des personnes qui ont défendu l’Estonie en août 1944, contre « l’invasion de l’armée rouge bolchevique ». L’histoire des monuments aux soldats de la 20e division SS estonienne a commencé en 2002, lorsque ce mémorial avec un bas-relief d’un soldat en forme de croix de fer de la Wehrmacht sur sa poitrine et dirigé vers l’est « Schmeisser » à la main a été installé dans l’un des parcs de la station balnéaire de Pärnu. Puis, en 2004, il a été transféré dans la ville de Lihula dans l’ouest de l’Estonie, mais après être resté debout pendant quelques jours, il a été démoli, car son installation pourrait être interprétée comme « une tentative de commémorer les régimes d’occupation totalitaires ». source weaponews.com | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28615 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mer 20 Mar - 11:04 | |
| La honte absolue, alors que les derniers vétérans de l'armée Rouge, ou leurs descendants, ne peuvent plus commémorer la victoire de la G.G.P. en Ukraine et sont mal vus dans les pays Baltes:evil: | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 26861 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mer 20 Mar - 12:49 | |
| Ce qui me surprend le plus c'est que les bronzes des tombes soient toujours en place. Vu tout le commerce de ça je suis plus que surpris. Par ailleurs ce pays est un peu à part, pour l'avoir visité. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mer 20 Mar - 14:21 | |
| La Lettonie Les vétérans nazis lettons de la SS défilent lors du défilé annuel de Riga. Les Lettons qui ont combattu dans l’unité locale de la Waffen SS de l’Allemagne nazie ont organisé leur défilé annuel dimanche, un événement dont le gouvernement craignait qu’il n’augmente les tensions avec la Russie alors que les anciens États soviétiques observent les événements en Ukraine avec une inquiétude croissante. Environ 1 500 personnes – des vétérans de 80 et 90 ans et leurs sympathisants – ont défilé dans la vieille ville de Riga, surveillés par des centaines de policiers. Certains opposants ont crié « Honte ! » et « Non au fascisme ! » Les Lettons qui ont rejoint la branche armée du parti nazi d’Adolf Hitler disent qu’ils se battaient pour la liberté lettone à la fin de la guerre et contre le retour de l’Armée rouge soviétique. Ils disent qu’ils étaient des troupes de première ligne et qu’ils n’appartenaient pas à la partie des SS responsable du meurtre des Juifs pendant l’Holocauste et considèrent leur marche comme une expression de patriotisme. La Russie, fière de son rôle dans la Seconde Guerre mondiale et considérant que l’Union soviétique avait libéré la Lettonie et les autres États baltes de l’Allemagne nazie, a réagi avec colère à de tels événements dans le passé. Cette année, le gouvernement letton a mis en garde contre la participation à la marche, invoquant des problèmes de sécurité et la situation en Ukraine, où un référendum en Crimée devait transférer le contrôle de la Crimée à la Russie. Croix gammees de sortie dans le defile... L’intervention de la Russie en Crimée, au motif que les russophones ont besoin de protection après la révolution ukrainienne que la Russie qualifie de coup d’État soutenu par l’Occident par des extrémistes fascistes, a alarmé de nombreuses personnes dans les pays baltes. La Lettonie et l’Estonie comptent toutes deux d’importantes minorités russophones. Les ministères des Affaires étrangères de la Lettonie et de l’Estonie ont condamné le référendum en Crimée comme illégitime. L’ambassadeur de Lituanie en Ukraine, Petras Vaitiekunas, s’exprimant par téléphone depuis la Crimée, a déclaré qu’il était détenu « sous les canons des kalachnikovs » et que son gouvernement ne le reconnaîtrait pas. « Il ne peut y avoir de libre expression de la volonté dans de telles conditions. » Après que la marche de Riga se soit déroulée pacifiquement, le ministre de l’Intérieur Rihards Kozlovskis a déclaré aux journalistes : « Dieu merci, les inquiétudes concernant un afflux massif de radicaux qui me préoccupaient le plus en tant que ministre de l’Intérieur ne se sont pas réalisées. » L’un des anciens combattants, Vincents Spakovskis, 87 ans, qui a été enrôlé de force par les forces allemandes en 1944, a déclaré que la Légion lettone méritait d’être célébrée. « Au début, je ne venais pas, mais en 1998, quand ils (les opposants à la marche) ont créé un grand désordre ici, en jetant des carottes, j’ai commencé à marcher régulièrement », a déclaré Spakovskis. Les critiques, dont beaucoup sont issus de la population russophone de Lettonie, dis-le qu’il est erroné d’honorer des hommes qui ont combattu dans le même camp que l’Allemagne nazie. hébergeur mp3 gratuit La Lettonie, membre de l’OTAN et de l’Union européenne, affirme qu’un grand nombre des 100 000 hommes qui ont combattu dans la Légion lettone ont été enrôlés de force et qu’aucun membre de la Légion n’a été reconnu coupable de crimes de guerre. Les Russes ethniques constituent le groupe minoritaire le plus important de Lettonie et représentent plus d’un quart de la population. source forward.com | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mer 20 Mar - 14:29 | |
| Opinion... A vous de juger... La Légion n’est pas pro-nazie. La date du 16 mars n’est devenue controversée en Lettonie qu’au début des années 1990, lorsque plusieurs organisations lettones ont choisi ce jour pour honorer les soldats lettons qui ont combattu et sont morts dans la Légion lettone pendant la Seconde Guerre mondiale. La Légion lettone a été créée par les forces d’occupation allemandes nazies en 1943 sous le nom de divisions de combat appelées Waffen-SS. Après l’invasion et la prise de contrôle de la Lettonie en 1941, les autorités allemandes n’ont pas permis aux ressortissants lettons de s’armer, de peur qu’ils ne retournent leurs armes contre les Allemands. Mais en 1943, la Lettonie a dû faire face à une nouvelle invasion des troupes soviétiques qui repoussaient les forces allemandes en retraite hors de Russie et d’Europe de l’Est. Les Allemands avaient besoin de main-d’œuvre supplémentaire pour contenir les Soviétiques et commencèrent à enrôler de jeunes Lettons dans deux divisions lettones spéciales d’unités de la Waffen-SS. Les Allemands avaient créé de telles unités de combat en Estonie, en Finlande et dans de nombreux autres pays occupés, et malgré la désignation « SS », elles n’avaient rien à voir avec la Gestapo. Le fait qu’il s’agisse d’une violation des conventions de La Haye et de Genève ne signifiait rien pour les Allemands. Les Allemands avaient besoin de plus de soldats et ne voulaient pas permettre aux étrangers d’entrer dans l’armée allemande, alors ils ont créé des unités SS spéciales « d’armes » pour répondre à leurs besoins. Ceux qui refusaient la conscription risquaient d’être punis ou exécutés, de sorte que la plupart se soumettaient. Certains ont justifié leur présence dans les unités parce qu’ils croyaient qu’en combattant côte à côte avec d’autres Lettons, ils hâteraient le départ des Allemands et empêcheraient les Soviétiques de réoccuper leur pays une deuxième fois. Dans leur esprit, ils ne se battaient pas pour les Allemands, mais contre les Soviétiques. Mais ils ont été forcés de porter des uniformes allemands nazis avec des emblèmes SS sur eux et un demi-siècle plus tard, les questions sur qui ils étaient, ce qu’ils ont fait et pourquoi ils l’ont fait sont devenues un sujet de discussion sérieuse parmi les historiens et de débat passionné parmi d’autres. Ceux qui ont choisi le 16 mars comme journée de commémoration pour les vétérans de la Légion lettone l’ont fait parce que ce jour-là, en 1944, les 15e et 19e divisions de la Légion lettone ont uni leurs forces pour combattre l’armée soviétique qui avançait sur la rivière Velikaya en Russie. C’est la seule fois de la guerre que ces deux divisions ont combattu côte à côte. Les anciens combattants survivants qui souhaitent célébrer cette journée dénoncent le fascisme et le nazisme, nient avoir jamais commis d’atrocités pendant la guerre et insistent sur le fait qu’ils se sont battus, bien qu’en vain, pour la restauration de l’indépendance de la Lettonie. Pour eux, le 16 mars est un jour pour aller à l’église, dans les cimetières ou au Monument de la Liberté à Rīga, et honorer les amis et les membres de la famille qui sont morts en combattant avec la Légion lettone pendant la Seconde Guerre mondiale. | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 26861 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mer 20 Mar - 14:30 | |
| Je suis très surpris de la Lettonie ! Riga, je connais bien, c'est une ville calme et très tranquille. t'es sûr ? A part des copies de merdouilles allemandes qu'on trouve parfois (et encore pas souvent) c'est tout ce que j'ai vu. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mer 20 Mar - 14:33 | |
| « Deux mondes » une affiche de propagande anticommuniste et antisémite, Lettonie, été 1941. Mais tout le monde ne voit pas les choses de cette façon. Il est compréhensible que de nombreux Juifs dans le monde, en particulier les survivants de l’Holocauste, soient troublés par toute manifestation de respect pour les soldats qui ont combattu aux côtés de l’Allemagne pendant la guerre. Alors que beaucoup reconnaîtront que la Légion lettone elle-même n’a pas participé à l’Holocauste (le meurtre de masse de Juifs en Lettonie géré par les nazis avait pris fin avant la création de la Légion), le simple fait que les soldats lettons aient combattu sous commandement allemand suffit à susciter la méfiance et la condamnation. De nombreux Russes s’opposent également à toute manifestation de respect pour la Légion lettone parce que les Lettons se sont battus, avec une grande férocité, contre l’Armée rouge soviétique. Pour les Russes qui s’identifient encore à l’ex-Union soviétique, les combattants de la Légion lettone étaient, et sont toujours, l’ennemi. Une tragédie dans tout cela est que les Lettons ont été forcés de se battre des deux côtés du front de l’Est. Pendant la première occupation soviétique de la Lettonie, de nombreux Lettons ont également été enrôlés dans l’Armée rouge. Ainsi, les Lettons du côté allemand combattaient les Lettons du côté soviétique, bien que la plupart d’entre eux se sentaient peu loyaux envers l’Allemagne ou l’URSS. Sous les ordres de Moscou et de Berlin, le frère se battait contre le frère et le père contre le fils. Ils ont été victimes d’occupations qui se chevauchaient et de pions dans les prises de pouvoir alternées d’Hitler et de Staline. C’étaient de jeunes Lettons pris entre deux feux, et peu importe de quel côté ils regardaient, ils voyaient l’ennemi. Les détails sur comment et pourquoi tout cela s’est produit, et qui a fait quoi à qui, sont généralement laissés aux historiens pour en débattre. Mais lorsqu’une organisation d’anciens combattants lettons a décidé d’honorer la Légion lettone le 16 mars, elle s’est heurtée à une opposition bruyante et parfois agressive, ce qui a amené le débat dans la rue. Depuis la première commémoration du 16 mars au début des années 90, c’est une journée d’affrontements, de controverses et de reportages internationaux contradictoires. Le gouvernement letton ne reconnaît pas le 16 mars comme un jour officiel et recommande que toutes les activités destinées à honorer les morts de la guerre en Lettonie, quelle que soit la guerre dans laquelle ils ont combattu, aient lieu le 11 novembre, ou le jour de la Lačplēsis. Parce que les processions du 16 mars au Monument de la Liberté ont été ces dernières années un catalyseur de conflit, la plupart des anciens combattants choisissent de se rendre dans les églises ou les cimetières pour rendre hommage. Ils n’ont aucune envie de faire une déclaration politique de quelque nature que ce soit et veulent simplement honorer leurs parents et leurs compagnons d’armes. Mais des groupes à l’agenda plus radical ont saisi cette journée pour populariser leurs causes et générer des extraits vidéo colorés pour les journaux télévisés. Malheureusement, les larmes, les fleurs et toutes les nuances historiques se perdent dans les cris. Le débat sur ce qui s’est réellement passé dans le passé est devenu un débat sur ce que les gens devraient être autorisés à faire dans le présent. Pour certains, le 16 mars est le jour d’une bataille majeure. Pour d’autres, c’est un jour de commémoration solennelle. Certains y voient une gifle au visage de leurs ancêtres. D’autres y voient une façon d’honorer leurs ancêtres. Pour d’autres encore, c’est l’occasion de faire la une des journaux télévisés du soir et de crier des slogans que personne ne comprend vraiment. Mais pour presque tous les Lettons, c’est un jour où le chagrin, la colère et la confusion du passé sont douloureusement ramenés à la vie dans un présent tout aussi déroutant. Ojārs Kalniņš est le directeur de l’Institut letton. L’Institut letton (Latvijas institūts) a été créé par l’État letton pour fournir un large éventail d’informations sur la Lettonie, sa société, sa culture et son histoire. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.li.lv. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| | | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 26861 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Mer 20 Mar - 14:39 | |
| 1941 en pleine guerre et territoires occupés, là c'est plus qu'une évidence, pas de juif, que des allemands. Forcément. C'était partout où les allemands étaient. De plus j'ai fait un sujet sur cette période, où il est dit que les peuples des ces 3 pays préféraient nettement être emprisonnés par les allemands que par les russes. Les allemands = possibilité de survie dans les camps, les russes = la mort quasiment de suite. La différence est très faible. | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Ven 22 Mar - 15:07 | |
| La Lituanie 3 000 manifestants néonazis sur le boulevard Gedimino, dans le centre de Vilnius, le jour de l’indépendance en 2013. Une marche néonazie non autorisée a eu lieu aujourd’hui sur le boulevard Gediminino, l’avenue principale du centre de Vilnius, alors que la Lituanie célébrait sa déclaration d’indépendance de l’Union soviétique en 1990. Il a réuni environ trois mille participants, le plus grand nombre jamais enregistré. Veste Power blanche à côté de la tête de mort et des os croisés avec croix gammée. photo sharing Les autorités de Vilnius avaient délivré cette année un permis pour que la marche des nationalistes ait lieu dans la rue Upės, un lieu situé de l’autre côté de la rivière, plus loin du centre-ville. Au lieu de la marche néo-nazie qui a lieu chaque année depuis 2008, cette année, Gedimino était censé être l’hôte de « Laisves Vejas » (Vent de liberté), une célébration de la liberté et de l’indépendance comprenant de la musique, de la danse, de la poésie et d’autres performances saines. Mais après avoir échoué à obtenir l’autorisation de marcher sur Gedimino, les organisateurs de la marche néonazie ont demandé l’autorisation de marcher sur un itinéraire de la vieille ville. Cependant, lors d’une conférence de presse tenue le 8 mars, le maire de Vilnius, Artūras Zuokas, a confirmé qu’un permis n’était délivré que pour la rue Upės et qu’une manifestation à tout autre endroit serait illégale. À la suite de cette décision, l’organisateur de la marche, l’Union de la jeunesse nationaliste, a laissé entendre qu’il était possible que la marche ne soit pas autorisée. Julius Panka, leader de l’Union de la jeunesse nationaliste, a invité les gens à se rassembler sur la place de la cathédrale à 15 heures aujourd’hui. En réponse, la police de Vilnius a déclaré qu’elle serait en état d’alerte en cas d’événements non autorisés, avec jusqu’à 300 policiers supplémentaires patrouillant dans le centre-ville. Kęstutis Lančinskas, chef du quartier général de la police du comté de Vilnius, a déclaré que tout incident serait traité au cas par cas et que la police serait prête à saisir les banderoles offensantes et à enregistrer toute infraction. La « croix gammée lituanienne » portée pendant la marche À 13 heures en ce jour de l’indépendance, l’heure habituelle de départ de la marche néonazie, le centre de Vilnius était calme. De nombreuses personnes avaient bravé le froid pour célébrer le Jour de l’Indépendance à Gedimino, où il y avait une exposition de photographies en plein air intitulée « Reflets du Grand-Duché de Lituanie », une scène pour des lectures de poésie, une scène pour enfants, des podiums pour plusieurs DJ et un espace « ville saine » où les gens pouvaient essayer le football, le basket-ball de rue et d’autres activités. Quelques personnes à qui j’ai parlé se sont réjouies des événements qui ont eu lieu cette année, affirmant qu’ils étaient plus inclusifs et qu’ils constituaient une alternative bienvenue à la marche néonazie. Il y avait une forte présence policière visible autour de la place de la cathédrale où le rassemblement non autorisé devait avoir lieu. À 15 heures, les gens ont commencé à se rassembler avec des drapeaux, des banderoles et des brassards. Selon les estimations de la police, environ trois mille personnes ont participé à la marche, un nombre beaucoup plus élevé que n’importe quelle année précédente. La police s’est déplacée dans la foule pour contrôler (plutôt que d’arrêter) la situation et elle a vérifié les sacs des gens à la recherche d’objets dangereux. Sur la place de la cathédrale, il y avait des chants de Lietuva Lietuviams (« La Lituanie pour les Lituaniens »), mais quand, à 16 heures, la marche a commencé à remonter le boulevard Gediminino, elle est devenue simplement Lietuva (peut-être par précaution légale). Des voitures de police occupaient l’avenue de part et d’autre des étals, des scènes et des stands d’exposition de photos qui avaient été installés au milieu du boulevard pour les activités précédemment autorisées, forçant la marche sur le trottoir. Mais après avoir dépassé la scène principale de la place Kudirka, la marche s’est déplacée sur la route pour le reste du chemin, exactement comme les années précédentes. En tête de la marche, j’ai identifié Petras Gražulis, membre du parlement, et Julius Panka, leader de l’organisation de la jeunesse nationaliste. Parmi les leaders de la marche figuraient un groupe de cinq ou six signataires de la déclaration d’indépendance de la nation de 1990 ; Pour une identification rapide, l’un d’eux portait une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Signatarais » (Signataires). D’après mes propres observations, par rapport aux années précédentes, il y avait nettement moins de bannières et de symboles offensants. Cela pourrait peut-être être conforme aux instructions possibles des organisateurs qui veulent s’assurer que la marche non autorisée se déroule avec le moins de problèmes possible. J’ai cependant été témoin de quelques sieg heils et certaines des vestes avaient cousu l’insigne « Croix gammée lituanienne » (avec des lignes ajoutées). La marche s’est terminée sur la place Lukiškės, où les marcheurs se sont rassemblés pour écouter des discours et de la musique. Croix gammée lituanienne en haut à gauche du drapeau de la tête de mort (marquée par une flèche jaune ajoutée) lors du rassemblement sur la place de la cathédrale et portée tout au long de la marche. Quelques groupes courageux et relativement petits (une trentaine de personnes en tout, principalement en trois groupes) sont venus protester contre la marche. Sur la place de la cathédrale, j’ai vu une poignée de personnes avec des pancartes antifascistes qui, m’a-t-on dit, étaient des représentants du Front populaire socialiste de Lituanie. Les protestations ont également pris des formes plus individualistes : lorsque le cortège a atteint Gedimino, un homme a marché devant le cortège en brandissant une pancarte sur laquelle on pouvait lire « Cirkas » (Un cirque !). La militante des droits de l’homme Fiokla Kiure portait une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « J’ai honte de vivre dans un pays dirigé par des Mankurts. » Devant le Trip Bar de Gedimino 31, qui accueillait une célébration alternative de la fête de l’indépendance pour promouvoir la musique du prochain film We Will Riot du jeune réalisateur lituanien Romas Zabarauskas, les organisateurs et les participants se tenaient sur le trottoir en scandant Lietuva visiems (« La Lituanie pour tous »), ce qui a incité certains manifestants à tenter la confrontation. Cependant, comme tout au long de la marche, la police a protégé les manifestants et les observateurs de manière très professionnelle. C’était une joie de voir les différents groupes de courageux Lituaniens tenir tête aux néo-nazis et revendiquer le Jour de l’Indépendance. Pour reprendre les mots des jeunes manifestants : Lietuva visiems ! source efendinghistory.com | |
| | | carbone14 Feldmarshall
Nombre de messages : 26861 Age : 71 Localisation : Magyarország Date d'inscription : 04/03/2016
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Ven 22 Mar - 19:57 | |
| Je pige pas non plus, faut que je lise en détail demain. Ils ont ça là-bas aussi ? | |
| | | naga Feldmarshall
Nombre de messages : 38890 Age : 59 Localisation : Bangkok(Thailande) Date d'inscription : 02/02/2009
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Sam 23 Mar - 0:47 | |
| - carbone14 a écrit:
- Je pige pas non plus, faut que je lise en détail demain. Ils ont ça là-bas aussi ?
C est marginal quand meme et il y a des gens qui manifestent contre. L Ukraine est bien plus contaminee par les neo-nazis,Bandera et les Waffen SS "Galice" sont plebiscites par le gouvernement de Zelensky encore aujourd hui... | |
| | | vania Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 28615 Date d'inscription : 30/07/2008
| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? Dim 24 Mar - 10:44 | |
| Ab..... ignorants. Savoir qu'à l'époque soviétique, les pays Baltes, fenêtre soviétique sur le monde occidental, ont bénéficié prioritairement de tout ce que l'U.R.S.S. avait à offrir en termes de modernisme, gaz, électricité, scolarité, ascension social, infrastructures... | |
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| Sujet: Re: Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? | |
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| | | | Y a t il des neo-nazis dans les Pays-Baltes ? | |
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