Le dernier monument de char d’Estonie -Narva-2023

Le char T-34/85 de Narva

Consequence de la guerre d invasion de l Ukraine par les russes...

À la fin du mois de mai 2022, le ministère de l’Intérieur de l’Estonie a décidé d’exproprier une parcelle de terrain près de la ville de Narva,
où se trouvait un monument de guerre soviétique, pour la construction de l’infrastructure nécessaire à la protection de la frontière de l’État.
Sans attendre d’action de la part des autorités municipales, une procédure d’exécution a été engagée lundi sur l’aliénation forcée de terres, rapporte « Actual Camera ».

Selon le maire de Narva, le gouvernement de la ville tente de résoudre ce problème au conseil municipal depuis le début du mois de mars.
« Nous avons pris deux projets de décision, l’un est de donner la terre, l’autre est de ne pas donner la terre.
Et ils ont demandé aux commissions du conseil municipal de discuter de la question et de prendre une sorte de décision, sur la base de laquelle le gouvernement
de la ville préparerait un projet. Mais il y a une si bonne expression - pas de réponse, pas de bonjour", a déclaré la maire de Narva, Katri Raik.
Le 9 mars, le bureau du conseil municipal a reçu deux projets contradictoires du département des biens de la ville, mais, comme l’a noté le vice-président
du conseil municipal Vadim Orlov, ce n’était pas la décision du conseil municipal.



12 juillet 2022
Sans attendre la décision des autorités de Narva sur le transfert de la parcelle de terrain sur laquelle se trouvait auparavant le monument du char T-34,
l’État a entamé la procédure d’expropriation forcée.

Le char est descendu de son piedestal est emporte on ne sait ou ?




Narva-1999




28 octobre 2023

Dans le cadre du démantèlement d’un monument de chars et d’autres symboles de l’ère soviétique à Narva, la police a privé trois habitants du comté d’Ida-Viru
du droit de posséder des armes.
Selon la police, ces personnes se sont activement opposées à la démolition et représentaient une menace pour l’ordre public et la sécurité de l’État,
rapporte le journal Põhjarannik.
L’une des personnes privées d’armes, Stanislav, a fait appel devant le tribunal pour déposer une plainte contre la décision de la police.
Il a affirmé que la police n’avait produit aucune preuve du danger qu’il représentait pour la sécurité du pays.

Le tribunal administratif de Tartu a rejeté la plainte de Stanislav. La Cour estima que le requérant avait été arrêté par la police pour avoir tenté d’organiser,
de préparer ou de participer à des troubles de masse.
Le tribunal a également reconnu que le char T-34 est un monument militaire à l’occupation soviétique, qui est devenu un symbole de terreur active
dans le contexte de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Le tribunal a conclu qu’il y avait des raisons de soupçonner que le requérant, en tant que propriétaire de l’arme à feu, pouvait constituer un danger pour la sécurité
de la République d’Estonie.


*


Peu de gens savent aujourd’hui et encore moins se souviennent que notre char héroïque sur le chemin d’Oust-Narva était l’un des cinq monuments de chars d’Estonie.
À notre époque, il est le seul à avoir survécu à la réécriture de l’histoire et à un changement radical dans le cours de l’État d Estonie.
Découvrons à partir de vieilles photos où se trouvaient ces autres chars et à quoi ils ressemblaient...



2
Ce char, numéro de coque 303, était stationné à Pärnu.




Il y avait aussi une tradition parmi les jeunes mariés locaux de déposer des fleurs et de prendre des photos sur son arrière-plan.





3
T-34/85 à Võru. Le mémorial a été inauguré en 1979.




Photo de l’album « Estonie soviétique » de 1985

4
T-34/85 a Valga. Le monument a été inauguré le 22 février 1978.

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Dans la nuit du 3 avril 1990, il a explosé.(sabote serait plus juste!)





5
Un char à Mäksa, près de Tartu.
C’est là que l’histoire est la plus intéressante : le char a combattu à la fin de la guerre en Allemagne, a participé à la répression du soulèvement en Hongrie en 1956,
puis a servi à Kaliningrad et a ensuite été livré comme char d’entraînement au champ de tir d’Elva.


Le piedestal vide
Malheureusement, il n’y avait pas de photo d epoque du char sur le piédestal.




Le T-34/85 se trouve actuellement près de Tartu dans un musée privé de machines agricoles.

Navrissime de c.......

Dans la meme idee...

Le cimetière de Sinimae contient deux fosses communes :
la première tombe contient les restes d’environ 40 000 soldats et officiers soviétiques tombés lors des combats pour la ligne de Tannenberg entre le 25 juillet
et le 10 août 1944.
L’autre fosse commune contient les restes de 25 soldats et officiers soviétiques morts en 1944.







Le Musée de la guerre a démantelé les plaques et les symboles soviétiques de la fosse commune de Sinimäe et a l’intention de les remplacer par des plaques neutres.

Sinimäe, le 26 septembre 2023.








La aussi...
Complexe commémoratif de la bataille de la ligne Tannenberg

Sinimäe (Collines Bleues) sont 3 petites collines à l’ouest de Narva, qui étaient les scène d’une bataille féroce à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Après avoir défendu Narva contre les Soviétiques pendant 6 mois, Les forces allemandes et estoniennes se replièrent sur Sinimäe où elles forte résistance
contre l’avancée de l’armée soviétique.
Pendant la bataille de la ligne Tanenberg, du 25 juillet au 10 août 1944, force de 22 000 Allemands, Estoniens, Danois, Flamands, Norvégiens
et Néerlandais troupes dirigées par Felix Steiner, défendaient les collines contre les Soviétiques.
Des troupes qui comptaient initialement 137 000 hommes et étaient constamment renforcées.

Bien qu’elles soient largement inférieures en nombre, les divisions allemande et estonienne l’emportent une victoire tactique à Sinimäe.
Les pertes furent nombreuses, la bataille quitta 2 500 morts et 7 500 blessés du côté allemand et estonien, contre 35 000 morts et 135 000 blessés côté russe.

La moitié de l’armée de défense était composée de conscrits estoniens motivés par la crainte d’une réoccupation imminente de l’Estonie par l’Union soviétique.
Souvenirs de la première occupation soviétique, surnommée « l’année de la terreur », de 1940-1941 étaient encore fraîches,
et en empêchant une réoccupation soviétique l’espoir était de restaurer l’indépendance de l’Estonie après la fin de la guerre.

Cela a échoué et l’Union soviétique a finalement réoccupé l’Estonie, une occupation qui durera jusqu’en 1991.

La figure centrale du monument Sinimägi est une croix d’acier de 12 mètres de haut.
La composition au centre de la croix symbolise une explosion d’éclats d’obus.
Les éclats d’obus trouvés ici sur le champ de bataille ont été utilisés à cette fin. Il a été créé par l’artiste métallurgiste estonien Heino Müller.
Une plaque au pied de la croix indique :
« Le peuple estonien pleure les fils de la patrie qui sont morts dans la bataille pour la défense de l’Estonie ».

Les anciens combattants estoniens qui ont combattu des deux côtés du front en 1944 – certains dans l’armée soviétique et d’autres dans l’armée allemande –
ont été invités à participer à la cérémonie d’ouverture. Initialement, le monument était neutre et n’était pas utilisé à des fins idéologiques.

En 2004, une pierre commémorative a été ajoutée au monument en l’honneur des vétérans de la 20e division de grenadiers SS, qui ont combattu
avec acharnement ici. Cette division était presque entièrement composée de soldats estoniens.





Une réunion annuelle des anciens combattants de cette division (s’ils sont encore en vie), de leurs familles et de leurs partisans a lieu ici.
Seules quelques dizaines de personnes participent à ces rencontres.
En 2006, deux autres pierres commémoratives ont été ajoutées au complexe, pour les volontaires néerlandais et wallons qui ont également combattu ici
du côté allemand contre l’avancée de l’armée soviétique.

Au fil du temps, des actes de vandalisme ont eu lieu à plusieurs reprises, notamment le 9 mai 2023.
Les pierres commémoratives ont ensuite été renversées et dégradées.
En partie à cause du symbolisme de cette date, la célébration de la victoire de l’Union soviétique à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l
es auteurs sont recherchés parmi les membres de la minorité russe d’Estonie.

source
tracesofwar.com


Bref,en Estonie,on detruit tout ce qui est sovietique pour y mettre des monuments a la gloire des SS Estoniens....
en soutien a l Ukraine de Bandera....

Citation :

es pertes furent nombreuses, la bataille quitta 2 500 morts et 7 500 blessés du côté allemand et estonien, contre 35 000 morts et 135 000 blessés côté russe.

En 1944 ? ben voyons ! et pourquoi pas davantage ?!...
On efface pas l'Histoire en déplaçant des stèles ou en dégradant des monuments.
Ca ressortira un jour, d'une manière ou d'une autre...

Le char T-34/85 de Narva transféré au Musée estonien de la guerre.

Depuis le mardi 16 août 2022, un char T-34/85 connu sous le nom de char monument de Narva se trouve dans la salle de l’artillerie lourde du Musée estonien de la guerre.


Le T-34/85 avait ete descendu du monument.




Le char de Narva a été ramené en Estonie depuis le district militaire de Leningrad et érigé en monument le 9 mai 1970.
Le char est probablement fabriqué pendant la Seconde Guerre mondiale en Union soviétique. Il n’a jamais pris part à des combats.
Le parc de machines de l’artillerie lourde remonte principalement à la période de 1930 à 1960, et la majorité des articles faisaient partie de l’armement de divers pays
pendant la Seconde Guerre mondiale et pendant la guerre froide.
L’exposition présente également une gamme de véhicules utilisés par les forces de défense estoniennes dans les années 1990 et même plus tard.


Dans le hangar du musee




On ne peut pas vraiment dire qu il soit expose au public correctement...




source
esm.ee