Le front sud de l Ukraine

Depuis le tout début de l’invasion de l’Ukraine par le Kremlin il y a près de trois semaines, il y a eu des craintes persistantes que les forces russes ne tentent de s’emparer
du port stratégique d’Odessa sur la mer Noire. Les indications selon lesquelles une flottille de navires de guerre russes, y compris de grands navires de débarquement,
ont pris position au large, ainsi que les autorités ukrainiennes affirmant que des dizaines de missiles ont frappé des cibles dans et autour de la ville ce soir,
ont suscité de nouvelles inquiétudes quant au fait qu’une sorte d’assaut terrestre pourrait survenir le plus tôt possible.
Les responsables ukrainiens ont déjà pris un certain nombre de mesures prudentes pour fortifier la ville contre les débarquements amphibies et autres attaques.
Mais si l’invasion venait, ce sont les vastes et anciennes catacombes d’Odessa au fond de la ville qui pourraient s’avérer particulièrement vexantes pour les envahisseurs russes.





Officiellement, les catacombes d’Odessa comprennent au moins 2 500 kilomètres, soit un peu plus de 1 550 miles, de tunnels généralement interconnectés passant sous la ville,
ainsi que dans des zones périphériques.
Des parties des catacombes sont connues pour exister à trois profondeurs différentes au moins, la plus profonde étant de 60 mètres, sous le niveau de la mer,
et il y a au moins 1 000 points d’entrée documentés. C’est l’un des plus grands réseaux souterrains connus au monde.





Quand la construction des premiers tunnels sous Odessa a commencé n’est pas tout à fait clair, mais ils peuvent remonter au 17ème siècle.
Des œuvres d’art peuvent être vues sur les murs de certaines parties des catacombes qui datent au moins du 19ème siècle.
Leur existence est largement liée à la demande de coquina, une sorte de calcaire constitué en grande partie de coquilles d’invertébrés fossiles.
La coquine extraite de ces carrières souterraines a été la clé de la croissance de la ville avant le 20ème siècle et était entièrement non réglementée,
ce qui aide à expliquer l’étendue des catacombes résultantes.

Les autorités soviétiques ont réduit l’extraction de coquina sous Odessa après la révolution de 1917, mais les catacombes sont restées un élément incontournable à Odessa.
Les contrebandiers et autres éléments criminels, qui avaient déjà utilisé le labyrinthe au fil des ans, ont continué à le faire.
Au cours de la guerre civile russe qui a suivi, les civils se sont cachés dans les tunnels des combats, et il semble plus probable qu’improbable que les tunnels aient également
été utilisés de cette manière auparavant.


Une carte d’une partie seulement des catacombes d’Odessa.




Les catacombes ont continué à fournir un abri aux civils pendant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont acquis plus de notoriété au cours de ce conflit pour leur utilisation,
en partie, comme base d’opérations pour les partisans soviétiques combattant les forces nazies dans la région.
En 1969, un musée de la gloire des partisans a été créé dans une partie des catacombes nerubayske, un village à environ six miles au nord-ouest du centre d’Odessa,
pour commémorer cette période, et les activités des partisans sous le commandement de Vladimir Molodtsov-Badaev, un héros officiel de l’Union soviétique, en particulier.

Le musée partisan était la seule partie des catacombes officiellement ouverte au public pendant l’ère soviétique, ce qui a continué à être le cas après qu’Odessa
soit devenue une partie de l’Ukraine indépendante après l’effondrement de l’Union soviétique.
Cependant, il reste des plans pour utiliser les tunnels en cas d’attaques, y compris pendant une guerre nucléaire.

Il y a des restes d’activité, passés et présents, répartis dans les catacombes. Cela comprend les anciennes infrastructures minières, telles que les murs renforcés
et les voies pour les chariots de mine. Des armes et d’autres objets ayant appartenu à des forces partisanes, entre autres, sont encore parfois trouvés
dans des zones moins explorées.

Avec l’Ukraine à nouveau en guerre et les menaces qui pèsent sur Odessa étant très réelles, les catacombes pourraient bien assumer à nouveau ces rôles.
Dans une vidéo publiée sur YouTube le 12 mars, le Washington Post a interviewé des personnes dans la ville qui ont au moins préparé des parties des tunnels
pour être utilisées comme abris dans lesquels les civils peuvent se cacher des attaques.
« Je pense que nous pourrions accueillir environ 300 personnes », a déclaré Aleksandr Sadovnikov, l’une des personnes qui a aidé à organiser le refuge, au Washington Post.
« Quoi qu’il en soit, les maisons voisines s’intégreraient facilement ici. »
« Bien sûr, nous avons trois étages de terrain au-dessus de nous », a-t-il ajouté. « Je ne sais pas quel type de projectile pourrait pénétrer dans cette couche. »

Il n’est pas clair si d’autres parties des catacombes pourraient être en train d’être converties en abris temporaires ou s’il est prévu d’utiliser d’autres sections à des fins militaires
plus actives. Il y a certainement de sérieuses questions sur l’utilité réelle du réseau souterrain dans ce dernier cas.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis et leurs alliés fascistes ont délibérément scellé de nombreux points d’entrée dans le but de faire sortir les partisans des tunnels
ou de les enterrer. Beaucoup de ces irréguliers, y compris Molodtsov-Badaev lui-même, n’ont pas survécu au conflit.

En 1995, un groupe a établi le record du plus long trek à travers ces tunnels, qui a duré 27 heures et les a vus explorer environ 40 kilomètres,de la valeur des catacombes.
Le réseau reste en grande partie non cartographié à ce jour et la nature a conspiré au fil des ans pour bloquer l’accès à de nombreux endroits.
« À quelques reprises, nous avons trouvé notre chemin complètement bloqué ; où des couches fragiles de roches sablonneuses s’étaient effondrées
pour former des murs impénétrables », a raconté l’écrivain et photographe Darmon Richter sur son site Web Ex Utopia en 2013 après avoir visité une zone moins touristique
des catacombes.
« J’ai été alarmé de découvrir que même certains chemins autrefois familiers à mes guides étaient maintenant impraticables -
ces effondrements étaient à la fois récents et réguliers. »

La nature labyrinthique de ces tunnels, combinée à ces effondrements et inondations de routine, peut certainement les rendre dangereux et a longtemps donné lieu à des histoires
de personnes qui se perdent et meurent dans les catacombes. En même temps, beaucoup de ces histoires pourraient bien être des légendes urbaines.

Certaines sections de ces tunnels pourraient encore fournir une couverture précieuse, ainsi que des itinéraires permettant aux forces ukrainiennes de se déplacer sans être observées
et protégées des tirs ennemis, en particulier à l’intérieur d’Odessa au cas où les forces russes entreraient dans la ville.
Les points d’entrée pourraient fournir des positions de tir aux forces amies, qui pourraient alors se retirer rapidement dans les tunnels et se déplacer ailleurs.
Toutes les parties des catacombes qui sont suffisamment robustes pour servir d’abris anti-bombes pourraient également être utilisables par le personnel militaire
comme quartiers d’habitation temporaires. Même des zones moins habitables pourraient être utilisées comme caches d’armes.

Un point d’entrée dans les catacombes d’Odessa dans la rue de la ville.
Cela a été scellé au moins à partir de 2015, mais il et d’autres comme lui pourraient potentiellement être rouverts




Ces avantages potentiels pourraient bien cadrer avec les efforts plus traditionnels qui ont été déployés pour fortifier la ville contre les attaques, y compris l’érection de barricades
et de points de contrôle, gardés dans certains cas par des forces volontaires, et le placement de pièges à chars dans les rues clés.
Les autorités locales ont recouvert un certain nombre de monuments historiques de sacs de sable, dans l’espoir de les protéger de ce qui pourrait être des combats de rue
épuisants, comme cela a déjà émergé ailleurs en Ukraine.

Au moins certaines des plages d’Odessa, généralement des sites touristiques majeurs, ont été exploitées.
Les images ont montré des chars dans des positions près du bord de l’eau pour pouvoir tirer sur toutes les unités russes qui pourraient tenter de mener
des débarquements amphibies.

Quand les forces russes lanceront finalement une offensive majeure visant Odessa, que les catacombes et ces autres défenses pourraient entrer en jeu, reste à voir.
Les images satellites prises aujourd’hui montrent qu’il s’agit presque certainement d’une flottille de 14 navires de guerre russes, y compris des navires de guerre amphibies,
se dirigeant vers la direction générale de la ville.

En outre, le ministère ukrainien de la Défense a déclaré que 90 missiles avaient été tirés sur des cibles dans et autour d’Odessa ce soir dans ce qui pourrait très bien être un prélude
à une opération amphibie. Des séquences vidéo avaient émergé sur les médias sociaux hier soir qui semblaient montrer des batteries antiaériennes près d’Odessa
essayant également d’intercepter quelque chose d’une sorte ou d’une autre.

Plus tôt dans la journée, un haut responsable de la défense américaine a reconnu aujourd’hui l’activité maritime russe apparente près d’Odessa,
mais ils ont déclaré qu’il n’y avait aucune indication d’un débarquement amphibie imminent.
Cela n’empêcherait évidemment pas une telle opération dans les prochains jours à la suite d’un bombardement soutenu.

Quoi qu’il en soit, les forces ukrainiennes à Odessa et les habitants de la ville se préparent déjà à un assaut depuis des semaines.
Il semble de plus en plus probable maintenant que les célèbres catacombes fourniront bientôt à nouveau un abri, et peut-être beaucoup plus,
cette fois contre les forces d’invasion russes.


Contact l’auteur: joe@thedrive.com

Ces catacombes ne sont pas si sûrs. aujourd'hui les armements sont puissants et quelques missiles ça fera des tombes pour ceux qui sont dedans.
Je retient que cette guerre est comme les autres : Napoléon s'est planté dans cet immense espace, pareil pour Hitler et Poutine suit !
Les terrains sont gras, froids, pas adaptés à une guerre.

Citation :

es catacombes ne sont pas si sûrs. aujourd'hui les armements sont puissants et quelques missiles ça fera des tombes pour ceux qui sont dedans.
Je retient que cette guerre est comme les autres : Napoléon s'est planté dans cet immense espace, pareil pour Hitler et Poutine suit !
Les terrains sont gras, froids, pas adaptés à une guerre.

Sauf que Odessa est majoritairement pro-russe.
Pas sûr qu'il y ait une défense acharnée...

Toujours rien a Odessa a part qu il y a des troupes ukrainiennes stationnees en nombre et qui seraient plus utiles ailleurs.
Tres bonne tactique des russes pour ce coup!

Pareil pour Kiev
Les Russes y sont allés pour tenter de déstabiliser le pouvoir en place, voir s'il y avait soulèvement possible de la population civile, y attirer des troupes et milices ukrainiennes, mais certainement pas pour y faire une bataille de rues...

News
On peut voir de la fumée s’élever des endroits frappés par des missiles de croisière russes tôt ce matin à Odessa, les services d’urgence seraient sur les lieux.
C est Jadot qui doit crier tellement les fumees sont noires...

Cette guerre semble partie pour durer.

Il y a eu des manifs pro-russes à Odessa.
On en a évidemment pas parlé dans nos médias...

Odessa,toujours rien et pourtant tout est pret pour recevoir les russes....

Des panneaux indiquant « Mines dangereuses » sont vus sur une plage d’Odessa, en Ukraine, le 5 avril 2022.

On peut penser qu'Odessa tomberait facilement.
De toute façon les Russes ne se livreront pas à un combat de rues tel qu'à Marioupol, il n'y a à priori pas d'Ukro-nazis à Odessa.

Lu sur ZZ.OZ.ZOZZ:

“- Hier, 30 avril, – Des missiles de croisière russes ont frappé un aérodrome à Odessa, sans réaction de la DCA kiévienne. 2 avions kiéviens ont ensuite décollé de là,
à destination d’une base opérationnelle.
– Un avion d’attaque kiévien Su-25 a été abattu en région de Kherson”

Confirmation ce 1er mai:

“- Les provinces de Nikolaev et d’Odessa ont été l’objet de frappes au matin du 1er mai.
– L’attaque de l’aérodrome d’Odessa hier a été mené avec des missiles anti-navires/sol-sol Bastion/Onyx. Les cibles étaient du matériel OTAN récemment livré et l’infrastructure
de l’aérodrome.
Voici le départ d’un des trois missiles qui ont été tirés.
– Hier, les kiéviens ont perdu 5 avions, dont 1 Su-25 et 2 Su-24. (…)
Ajoutons que les Ukrainiens semblent hier avoir abattu un de ces drones Bayraktar TB2 eux-mêmes (tirs amis) dans la région d’Odessa.



source
lecourrierdesstrateges.fr

Il y a eu des manifestations à Odessa, pas vraiment pro-russes, mais anti-fascistes...
On en a évidemment pas parlé aux infos occidentales.

Le triste anniversaire du massacre d’Odessa (2 mai 2014)

Il y a huit ans, le 2 mai 2014, des partisans du régime de Kiev avaient afflué à Odessa, au prétexte d’un match de football.
Mais leurs pas ne les avaient pas dirigés, ultimement vers le stade; leur but était la place devant la Maison des Syndicats.
Des habitants d’Odessa en effet y protestaient contre la restriction de l’usage du russe par le nouveau gouvernement.
Et plus largement contre le coup d’Etat qui avait abouti au départ de Ianoukovitch, le président légitimement élu. On était dans une sorte de Maïdan inversé:
de même qu’à Kiev, quelques mois plus tôt, des citoyens s’étaient rassemblés pour manifester contre le gouvernement (dans un mouvement vite manipulé et qui avait débouché
sur le départ forcé du président légitimement élu, Ianoukovitch); de même, face au régime clairement hostile envers les régions de l’Est qui s’était mis en place à Kiev,
des citoyens d’Odessa s’étaient regroupés pour manifester pacifiquement.

Les contre-manifestants kiéviens, arrivés sur les lieux de l’anti-Maïdan d’Odessa, ont commencé par mettre le feu aux tentes des manifestants.
Ceux-ci cherchant à échapper à la violence qui s’abattait sur eux, ont été en fait cernés par les manifestants qui les ont forcés à se réfugier dans la Maison des Syndicats.

Ce qui s’est passé ensuite est à ranger dans la pire catégorie des massacres qui hantent la mémoire contemporaine.
A coups de cocktails Molotov, la foule en furie a mis le feu au bâtiment en même temps que plusieurs des militants kiéviens rentraient dans le bâtiment et frappaient,
poignardaient ou abattaient les manifestants réfugiés. A l’inverse, quand certains de ces manifestants ont essayé de fuir le bâtiment en flammes, ils ont été abattus
ou bien rattrapés et frappés à mort par des membres de la foule qui encerclaient le bâtiment.





En fait, le massacre d’Odessa fut l’événement déclencheur. Cette foule assoiffée de meurtre, qui avait soudain fait craquer le fragile vernis de la civilisation, donna le signal,
plus largement, pour l’attaque de l’est ukrainien, russophone mais jusque-là entièrement loyal à l’Etat ukrainien. La première guerre du Donbass commençait.
L’un des éléments les plus graves, dans cette affaire, ce fut l’absence totale de réaction de la “communauté internationale” – entendez les Etats-Unis et l’Union Européenne.
Au contraire, le financement des milices kiéviennes, l’entraînement des troupes et la livraison d’armes à l’Ukraine entrée en guerre contre une partie de son propre peuple
n’a cessé d’augmenter depuis lors.

Cependant, si l’on veut comprendre pourquoi les Russes parlent de dénazifier l’Ukraine, il faut avoir en tête ce massacre d’Odessa, qui pour ceux qui ont encore en mémoire
la Seconde Guerre mondiale, rappelle furieusement le massacre commis par des collaborateurs ukrainiens des nazis en Biélorussie contre la population de Khatyn le 22 mars 1943
(à ne pas confondre avec le meurtre soviétique de 40 000 officiers polonais à Katyn en 1940).
Environ 150 personnes furent brûlées vives selon un mode de fonctionnement dont le massacre d’Odessa semble une copie troublante.
Et ceci d’autant plus que l’on a parlé pour Odessa de 40 victimes à l’époque mais que les analyses ultérieures font état d’un nombre de victimes comparable à ce qui s’est passé
à Khatyn en 1943.

Citation :

l’absence totale de réaction de la “communauté internationale” – entendez les Etats-Unis et l’Union Européenne.

A l'époque, et encore aujourd'hui...

L ile aux serpents

L'Ukraine affirme avoir détruit un nouveau bateau de guerre russe en mer Noire.

Le navire a été touché par un drone de combat ukrainien, alors qu'il se trouvait près de la petite île aux Serpents en mer Noire, devenue symbole de la résistance ukrainienne
face à l'invasion russe.
L'Ukraine a affirmé ce samedi avoir détruit un navire de débarquement russe près de la petite île aux Serpents en mer Noire, devenue symbole de la résistance ukrainienne
face à l'invasion russe lancée fin février.
Un drone de combat Bayraktar TB2, développé en Turquie, "a touché un navire de débarquement du projet 11770 Serna ainsi que deux systèmes de missiles sol-air de type Tor",
a indiqué sur Facebook la marine ukrainienne, sans préciser la date.


Projet 11770 Serna




"Le défilé traditionnel de la flotte russe le 9 mai cette année aura lieu près de l'île aux Serpents, au fond de la mer", a ironisé de son côté le ministère ukrainien de la Défense
sur Twitter. Moscou n'a pas confirmé l'information de son côté.

J.D.
sam. 7 mai 2022, 8:39 PM
Le navire a été touché par un drone de combat ukrainien, alors qu'il se trouvait près de la petite île aux Serpents en mer Noire, devenue symbole de la résistance ukrainienne face à l'invasion russe.
L'Ukraine a affirmé ce samedi avoir détruit un navire de débarquement russe près de la petite île aux Serpents en mer Noire, devenue symbole de la résistance ukrainienne face à l'invasion russe lancée fin février.

Un drone de combat Bayraktar TB2, développé en Turquie, "a touché un navire de débarquement du projet 11770 Serna ainsi que deux systèmes de missiles sol-air de type Tor", a indiqué sur Facebook la marine ukrainienne, sans préciser la date.

"Le défilé traditionnel de la flotte russe le 9 mai cette année aura lieu près de l'île aux Serpents, au fond de la mer", a ironisé de son côté le ministère ukrainien de la Défense sur Twitter. Moscou n'a pas confirmé l'information de son côté.

Sur des vidéos publiées par l'armée ukrainienne, on peut voir notamment un navire mouillant près d'un quai touché par une explosion puis ravagé par des flammes
et propageant un gros panache de fumée.









Déjà deux patrouilleurs russes détruits
Long de 26 mètres, le Serna appartient à une classe de navire rapide de débarquement russe avec une capacité d'emport de 45 tonnes.
Il est armé de mitrailleuses de calibre de 7,62 mm et de lance-missiles Igla et a été conçu pour le débarquement de véhicules de combat, ainsi que d'unités d'assaut.
Auparavant, l'armée ukrainienne avait affirmé début mai avoir bombardé au large de l'île aux Serpents deux patrouilleurs russes de classe Raptor, frappés eux aussi
par des drones de combat Bayraktar TB2.





source
fr.yahoo.com

Curieux que les Ukrainiens pavoisent, vu leur situation...

vania a écrit:

Curieux que les Ukrainiens pavoisent, vu leur situation...

Pour impressionner l'adversaire peut-être.

L ile aux Serpent decidement une ile hautement strategique!

Des images à couper le souffle publiées samedi montreraient deux Su-27 Flanker de l’armée de l’air ukrainienne effectuant un bombardement à grande vitesse et à basse altitude
sur l’île Snake occupée par la Russie, située dans l’ouest de la mer Noire.

Su-27 Flanker




Un autre drone ukrainien Bayraktar TB2 a capturé la frappe sur vidéo, montrant un plan serré de l’île depuis l’ouest.
Deux Su-27 entrent très bas par le sud – plus bas que le phare sur la pointe sud de l’île, tout en larguant des fusées éclairantes infrarouges de contre-mesure.
Une approche vers le sud a du sens à la fois en raison du poste de guidage fourni par le phare pour s’aligner sur la cible et que, plus probablement qu’autrement,
les défenseurs russes sur l’île se concentreront principalement sur la vue vers le nord et l’ouest vers la côte ukrainienne.

Les chasseurs Su-27 lancent ce qui était peut-être des bombes à haute traînée à une altitude minimale, marquant ce qui semble être des coups directs
sur le complexe principal de l’île, les bâtiments juste au-dessus de la jetée et sur la pointe est.
Il y a au moins deux explosions secondaires majeures, suggérant un impact sur la zone de stockage de munitions et / ou de carburant, à l’extrémité est de l’île
avant une explosion plus importante près du centre de l’île.
De l’angle limité bien que stupéfiant que nous avons de l’attaque, il s’agissait d’une opération à très haut risque non seulement en raison de la menace de l’ennemi,
mais aussi de l’explosion et de la fragmentation des bombes frappant les avions de lancement eux-mêmes.








Des images satellites ont confirmé des incendies et de graves dommages aux bâtiments de Snake Island, suggérant que les frappes se sont produites
au cours des deux derniers jours.

Le 6 et 7 mai 2022.
Cercle rouge la peniche de debarquement a ete coule.
3 maisons/hangars au toits rouge ont ete detruits




La frappe intervient au milieu d’une vague d’attaques ukrainiennes sur Snake Island à l’aide de drones TB2.
Ceux-ci visaient des installations, des systèmes de défense aérienne et une péniche de débarquement russe tentant de décharger un lanceur Tor SAM de remplacement.
Les missions TB2 ciblant les systèmes de défense aérienne à basse altitude, les emplacements de canons ZU-23-2, les lance-missiles Tor et les SAM infrarouges SA-13 Strela-10
ont beaucoup plus de sens maintenant que la destruction préparatoire des défenses aériennes ennemies .

Le Su-27 est un chasseur d’interception et de supériorité aérienne né et élevé avec des capacités d’attaque au sol secondaires.
Il n’a pas presque les systèmes sophistiqués que l’on trouve dans la plupart des avions de combat américains et de l’OTAN.
Nous savons, d’après les récits des pilotes ukrainiens plus tôt dans la guerre, que les Su-27 ont été largement utilisés dans un rôle air-air, mais leur portée et leur charge utile
plus longues en font un choix approprié pour la frappe de Snake Island. Ils pourraient également se défendre dans les airs si nécessaire.





À cette vitesse et à ce profil d’attaque, il faut un haut degré d’habileté juste pour obtenir des bombes mortes sur la cible.
Dans ce cas, ils semblaient faire remarquablement plus que cela. Mis à part les questions de compétence, la frappe, si elle s’est effectivement produite comme nous le voyons
dans la vidéo, est un signal clair que l’armée de l’air ukrainienne peut et va frapper les positions russes avec les jets et les armes dont elle dispose malgré les meilleurs efforts
des défenses aériennes russes.
Au-dessus de cela, Snake Island est maintenant un endroit très disputé, ce qui est un mauvais signe pour la Russie aussi profondément dans son opération d’invasion
avec la prise d Odessa en paerspective.


Contacter l’auteur : stetson.payne@thewarzone.com

A suivre.

8 mai 2022

L’Île aux serpents  près d’Odessa : même avec un peu d’aide de nos  » collègues de l’OTAN «,ils n ont pu capturer l ile , le ministère de la défense russe rapporte  
que près de l’île Zmeinyi, ont été abattus dans les airs :
1 bombardier ukrainien Su-24,
1 avion de chasse Su-27,
3 hélicoptères Mi-8 avec des parachutistes et
2 drones Bayraktar-TB2.

Le bateau d’assaut amphibie ukrainien Stanislav a également été détruit.
Mis en service en 2016




source
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

Ile qui pourrait servir de tremplin pour la prise Odessa ?!...

Ca bouge sur l ile aux Serpents...

De nouvelles images satellites de l’île ukrainienne de Zmiinyi, ou île aux serpents, que la Russie occupe actuellement, montrent ce qui semble être une barge-grue automotrice
du projet 02690 de la marine russe amarrée à son petit quai. Cela survient environ une semaine après que des drones armés ukrainiens TB2 ont coulé l’une des péniches
de débarquement russes de classe Serna Project 11770 qui semblaient se préparer à décharger un système sol-missile de la série Tor sur l’île.
Après cela, un raid audacieux par des avions de combat ukrainiens Su-27 Flanker a causé des dommages importants aux installations à terre.

La barge grue sur l’image, que The War Zone a obtenue de Planet Labs et a été prise le 12 mai, est presque certainement  unr SPK-46150.
Cet exemple particulier est attribué à la flotte russe de la mer Noire, dont le siège est actuellement à Sébastopol, dans la péninsule de Crimée occupée par la Russie.


Toujours impressionnates de netete ces images satellites !







La raison pour laquelle le SPK-46150 est maintenant amarré à Snake Island n’est pas claire, mais il pourrait bien être lié à la péniche de débarquement de classe Serna coulée.
L’épave de ce navire est également visible sur l’image de Planet Labs reposant sous l’eau dans les bas-fonds près d’une rampe de mise à l’eau près du quai principal.

Le plan pourrait être d’utiliser la barge-grue pour récupérer ce qui reste de la péniche de débarquement et l’enlever comme obstacle potentiel,
ou au moins récupérer le système de missile Tor.
Dans le même temps, un autre Serna est présent sur l’image à la rampe de mise à l’eau, semblant avoir navigué juste au-dessus de son cousin coulé.
Un troisième exemple de l’une de ces péniches de débarquement est également vu naviguant juste au nord de l’île dans l’imagerie.


L’image du 12 mai 2022 de Planet Labs montre clairement la péniche de débarquement de classe Serna coulée à la rampe de mise à l’eau près du quai principal de Snake Island,
ainsi qu’un autre exemple de l’une de ces péniches de débarquement qui semble maintenant être amarrée là-bas.

On ne sait pas non plus exactement quand SPK-46150 a pu quitter Sébastopol pour Snake Island.
Il est à environ 175 miles de la base navale russe en Crimée à Snake Island et la barge grue a une vitesse maximale de 6 nœuds, soit environ 7 miles par heure.
Cela signifie qu’il aurait fallu au navire au moins environ une journée pour effectuer le voyage à toute vitesse sans interruption.





La barge-grue SpK-46150 avait déjà été observé via un logiciel de suivi de navire en ligne quittant Sébastopol au milieu d’informations la semaine dernière
selon lesquelles les forces ukrainiennes avaient endommagé ou coulé un navire de guerre russe, peut-être la frégate de classe Amiral Grigorovich Amiral Makarov,
dans l’ouest de la mer Noire.
Que la fregate Makarov ait été attaqué ou non n’est pas du tout confirmé et il y a eu des indications depuis lors qu’il a continué à fonctionner dans la région comme d’habitude.
Les experts et les observateurs avaient également noté à l’époque qu’il était peu probable que la barge-grue fasse partie d’une opération initiale de recherche et de sauvetage.





Quelle que soit la raison de l’envoi du SPK-46150 à Snake Island, il est difficile de ne pas le voir comme un mouvement au moins quelque peu risqué.
L’armée ukrainienne, qui aurait reçu des renseignements en temps quasi réel de divers types du gouvernement américain, y compris sur les mouvements de navires
de la marine russe, est susceptible de savoir déjà qu’elle est là et qu’elle serait une cible attrayante.

Les drones TB2 de fabrication turque de l’Ukraine sont déjà en maraude dans la région depuis plus d’une semaine maintenant, attaquant diverses cibles,
y compris les péniches de débarquement de classe Serna susmentionnées. Un TB2 pourrait également avoir été impliqué dans la recherche et la réparation du Moskva
avant la frappe de missile sur le navire le mois dernier.

Batteries DCA russes ?