Deutsches Museum

Le Deutsches Museum ,officiellement Deutsches Museum von Meisterwerken der Naturwissenschaft und Technik,est à Munich, en Allemagne, est le plus grand musée
de la science et de la technologie au monde, avec environ 28 000 objets exposés dans 50 domaines de la science et de la technologie.
Il reçoit environ 1,5 million de visiteurs par an.

Image aérienne du Deutsches Museum (au centre).
En contrebas, un des bras de la rivière Isar peut être vu, entre lequel le Museumsinsel (île aux musées) est situé.
Près de la bordure inférieure de l’image se trouve le siège de couleur sombre du Office européen des brevets.








Le site principal du Deutsches Museum est une petite île dans la rivière Isar, qui était utilisée pour le rafting en bois depuis le Moyen Âge.
L’île n’avait pas de bâtiments avant 1772 car elle était régulièrement inondée avant la construction du Sylvensteinspeicher.
En 1772, la caserne Isar a été construite sur l’île et, après l’inondation de 1899, les bâtiments ont été reconstruits avec une protection contre les inondations.
En 1903, le conseil municipal a annoncé qu’il ferait don de l’île pour le Deutsches Museum nouvellement construit.

Histoire
Quelques mois avant la réunion de 1903 de la Société des ingénieurs allemands, Oskar von Miller réunit un petit groupe qui soutient son désir de fonder un musée des sciences
et de la technologie. En signe de soutien, ce groupe a spontanément fait don de 260 000 marks à la cause et a élu un « Comité provisoire » pour lancer le processus.
L’île anciennement connue sous le nom de Kohleninsel (île de charbon) a ensuite été rebaptisée Museumsinsel.
En juin 1903, le prince Ludwig accepta d’agir en tant que mécène du musée et la ville de Munich fit don de Coal Island comme site pour le projet.
En outre, des expositions ont commencé à arriver de Munich, en Allemagne, et à l’étranger, y compris des collections de l’Académie bavaroise.
Comme il n’existait pas de bâtiment dédié au musée, les expositions ont été exposées au Musée national.

Le 12 novembre 1906, les expositions temporaires du Musée national ont été officiellement ouvertes au public et le 13 novembre, la première pierre du musée permanent a été posée.

Le premier nom du musée, le « Musée allemand des chefs-d’œuvre des sciences naturelles et de la technologie », n’était pas destiné à limiter le musée aux progrès allemands
de la science et de la technologie, mais à exprimer l’importance de la science et de la technologie au peuple allemand.

Oskar von Miller a ouvert le nouveau musée le jour de son 70e anniversaire, le 2 mai 1925, après un retard de près de dix ans.
Dès le début, les expositions du musée sont étayées par des documents disponibles dans une bibliothèque publique et des archives, qui sont ouvertes sept jours par semaine
pour assurer l’accès au public actif.

Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, le musée a été doté d’un budget restreint par le parti nazi et de nombreuses expositions ont été autorisées à devenir obsolètes
à quelques exceptions près, telles que la nouvelle salle automobile dédiée le 7 mai 1937.

À la fin de 1944, le musée a été gravement endommagé par les bombardements aériens avec 80% des bâtiments et 20% des expositions endommagés ou détruits.
Lorsque les troupes alliées entrèrent dans Munich en avril 1945, le directeur du musée, Karl Bässler, réussit à peine à empêcher le dernier pont permanent
menant à l’île aux musées d’être détruit par les troupes allemandes en retraite.

En novembre 1945, la bibliothèque a pu rouvrir, suivie par la salle des congrès en janvier 1946.
Une exposition spéciale sur cinquante ans du moteur diesel a ouvert ses portes en octobre 1947 et les expositions régulières ont commencé à rouvrir en mai 1948.
Ce n’est qu’en 1965, plus de vingt ans après la fin de la guerre en Allemagne, que la surface d’exposition a égalé (puis dépassé) la taille d’avant-guerre.

Au cours des années 1950, le musée s’est concentré sur les sciences naturelles plutôt que sur la technologie et de nombreuses grandes expositions traditionnelles,
telles que le génie civil, ont été réduites en taille pour faire place à des avancées technologiques plus modernes.

Lors d’un discours sur le don d’une réplique de fusée Opel RAK2 au Deutsches Museum, le pionnier des fusées Fritz von Opel a résumé l’histoire de la fusée
(« Ein Pionier des Raketenantriebs berichtet », 3 avril 1968) en commençant par les anciennes technologies de fusées sur le premier programme de fusée au monde Opel RAK,
initié par Max Valier, Friedrich Wilhelm Sander et lui-même, aux missions spatiales de la NASA des années 1960.


Opel RAK.1, premier vol public au monde d’un avion propulsé par fusée le 30 septembre 1929.





En août 1969, la capsule spatiale Apollo 8 a été présentée dans une exposition spéciale intitulée « L’homme et l’espace » et en 1970, le premier directeur à temps plein,
Theo Stillger, a été nommé.
Dans les années 1970, l’énoncé de mission du musée a été modifié pour encourager l’explication de l’importance culturelle de la science et de la technologie dans les expositions.

Le début des années 1980 a vu de graves dommages à plusieurs expositions en raison d’un incendie criminel, ce qui a entraîné le plus petit espace d’exposition
de 34 140 mètres carrés. Cela a été suivi par un vaste effort de reconstruction et un bâtiment supplémentaire portant l’espace d’exposition total à 55 000 mètres carrés en 1993.
Les années 1980 et 90 ont également apporté des accords avec le Centre des sciences de Bonn et le gouvernement, ce qui a abouti à la création du Deutsches Museum Bonn
et de l’exposition de l’aérodrome Flugwerft Schleißheim.

En 1996, le gouvernement bavarois a donné des bâtiments sur le site historique de Theresienhöhe à Munich au Deutsches Museum, ce qui a entraîné la création
du nouveau musée des transports, le Deutsches Museum Verkehrszentrum, qui a ouvert ses portes en 2003 et abrite maintenant les expositions de véhicules routiers
et de trains qui ont été retirées du site original du Deutsches Museum.
Le quartier de Theresienhöhe est une nouvelle zone à la périphérie du centre-ville de Munich, et le musée des transports fait partie de la conception du quartier à usage mixte.


source
wikipedia.com

Sympa, il y a une petite plage derrière le musée.

Je l'ai visité il est très riche.

Le Messerschmitt Me 262A-1a, (Wk. Nr. 500071) codé "3 blanc" de la III/JG7.
Cet avion a effectué un atterrissage d'urgence en raison d'une panne carburant à Dübendorf, en Suisse, le 25 avril 1945.
Il était piloté par Hans Guido Mutke de la 9.Staffel/JG 7. Le chasseur a été confisqué par les autorités suisses.
Après de nombreuses années de stockage à Dübendorf, l'avion a été donné au Deutsches Museum de Munich le 30 août 1957.

Bon, là ils se sont abstenus de reproduire la croix gammée.
Un peu dommage pour l'allure de l'engin, mais néanmoins intéressante mise à nu du moteur à réaction...

vania a écrit:

Bon, là ils se sont abstenus de reproduire la croix gammée.
Un peu dommage pour l'allure de l'engin, mais néanmoins intéressante mise à nu du moteur à réaction...

Oui dommage pour la croix, c'est pas la réalité mais pour le réacteur, c'est de la belle mécanique sauf qu'il faut savoir et connaitre, j'avoue encore une fois être ignorant.

C etait plutot simple le reacteur a cet epoque,turbine et compresseur,injection et boitier,2/3 boitiers electriques de connexion.
C est d ailleurs pour ca que suivant l altitude et l inclinaison de l avion,il y avait des extinctions de reacteur,plus complique
encore la synchronisation des reacteurs entre eux.
On peut dire que les pilotes devaient etre tres courageux pour voler sur ces fers a repasser....

Le Bf 109 E-3 (n° usine 790) a été construit sous licence en 1938 par Erla-Maschinenwerk GmbH à Leipzig.
C'est l'un des quelque quarante appareils de la série E qui furent expédiés en Espagne au début de 1939.
La Legion Condor les a utilisés dans les dernières semaines de la guerre civile.
Après la fin des hostilités, il resta en unité dans l'armée de l'air espagnole jusqu'en 1954, puis servit à la formation des mécanos. L'Espagne a transféré l'avion au Deutsches Museum
à la demande de Willy Messerschmitt en 1960, où il fut exposé avec les couleurs de la JG 26.
En 1974, l'avion a de nouveau été repeint et porte actuellement les marques d'un Bf 109 piloté par Werner Mölders lors de son passage dans la JG 51.

Rarissime et superbe.
Par contre, peu de chances qu'on refasse voler ce symbole des années de victoires du Reich...

vania a écrit:

Rarissime et superbe.
Par contre, peu de chances qu'on refasse voler ce symbole des années de victoires du Reich...

Non mais au moins il est en expo, il n'a pas été détruit ou disparu.

Voici le Messerschmitt Me 163B-1a Komet aux couleurs de la Jagdgeschwader 400 - c’est le numéro de série 191316 ou le 120370.








Capturé à Husum, il fut envoyé en juillet 1945 au RAE à Farnborough.  
A la fin des années 50 la RAF décida de le renvoyer en Allemagne en signe de bonne volonté.
L'avion fut provisoirement réparé par des mécaniciens de la RAF. La Luftwaffe se chargea du rapatriement, utilisant un Noratlas pour l’emmener à Ingolstadt-Manching
en décembre 1964.
Les usines Messerschmitt (MBB) de Manching et d'Augsbourg le restaurèrent, ajoutant les pièces manquantes, terminant les travaux au printemps 1965.
Le Komet arriva en Allemagne sans moteur, mais plus tard, l’un d’eux fut expédié du Royaume-Uni pour achever l'avion. Il fut peint comme un chasseur de la 7./JG400.
La remise officielle au Deutsches Museum se déroula le 2 juillet 1965 en présence de nombreuses personnes impliquées dans son développement :
le dr. Alexander Lippisch, le professeur Hellmuth Walter, le professeur Messerschmitt, et de nombreux pilotes.
L'avion est exposé de façon à pouvoir voir le moteur fusée. à l'intérieur du fuselage ainsi que le train d'atterrissage détachable. Superbe !

Rare à voir.

Exceptionnel.

J'ai visité ce musée vers les années 1987, ça a dû changer beaucoup depuis, mais c'était déjà parfait pour se remplir les yeux.

Le fabuleux Junkers F 13. Un de avions les plus marquant du Deutsches Museum est peut-être le Junkers F 13.








L'histoire de ce F 13 est une aventure. Le roi afghan Amanullah visita l'usine Junkers à Dessau lors d'un voyage en Allemagne en 1928 - il voulait moderniser son pays
et développer le trafic aérien en Afghanistan.
Il acheta deux exemplaires du F 13 – les deux appareils, nommés « Coroner » et « Cockatiel » furent transférés en Afghanistan le 2 avril 1928.
Les ingénieurs et les pilotes de Junkers devaient aider à développer le trafic aérien afghan. Mais cela ne se produisit jamais :
Amanullah fut renversé en 1929, dut partir à l'étranger.

L’avion - lequel des deux F 13 appartient maintenant au Deutsches Museum ne peut plus être déterminée - a simplement résisté pendant plusieurs années,
puis fut remis en état de vol en 1937 avec l'aide allemande afin qu'il puisse être utilisé pour l'entraînement par l'armée afghane.
Après cela, la trace de l’avion se perd.
Ce n'est que dans les années 1960 que l'ancien concepteur de Junkers Kurt H. Weil, qui travaille comme professeur à Kaboul, a retrouvé le fuselage du F 13 dans une casse.
Il décida de sauver la machine. Il informa le Musée allemand. Le musée, à son tour, contacta l'ambassadeur d'Allemagne à Kaboul.
L’avion fut donné au musée. Le moteur, le châssis et une machine pour la production de la tôle ondulée typique se trouvaient également à Kaboul -
seules les ailes manquaient.
Mais comment ramener l'avion en Allemagne ?
Après tout, le Deutsches Museum n'a pas eu de F 13 depuis 1944 - l’avion exposé avait été détruit en 1944.
L’armée fut mobilisée. L’inspecteur de la Luftwaffe, Johannes Steinhoff, s’assura que le F 13 était transportable en Allemagne avec un Transall, qui venait d'entrer en service
à l'époque, en 1969 - presque exactement 50 ans après le premier vol du F 13.
Après des escales à Téhéran et Athènes le F 13 arriva en Allemagne , où il fut restauré dans les ateliers Messerschmitt-Bölkow-Blohm.
Le F 13 arriva dans la nouvelle salle d'aviation du Deutsches Museum en 1984 - où il est désormais exposé.

Il y a vraiment des rareté dans ce musée...

vania a écrit:

Il y a vraiment des rareté dans ce musée...

Oui mais il faut du temps pour tout voir. Si tu as l'occasion, n'hésites surtout pas.

Le X-31 du Deutsches Museum Flugwerft Schleissheim. Un avion unique !
Ce fut le fruit d'une coopération entre l'allemand MBB et l'américain Rockwell sur un avion à poussée vectorielle permettant d'aborder un vaste domaine de vol.
En sortie de tuyère de trois palettes de grandes dimensions permettant d'orienter la poussée sur les axes de tangage et de lacet.
Deux prototypes furent fabriqués. De 1990 à 1995, ils effectuent plus de 500 vols d'essais.
Le premier s'écrasa en 1995, le second ici exposé vola pour le programme Vector - il fut retiré du service après avoir effectué 288 vols d'essais.
Il est exposé depuis 2003.

J'ai pas vu ça et pour cause j'y étais avant. Un avion très particulier.

C est pas au meme endroit.
C est au Deutsches Museum Flugwerft Schleissheim,une annexe du musee principal au Flugwerft Schleißheim (Aérodrome d’Oberschleissheim).

Aujourd’hui, Flugwerft Schleißheim fait partie du centre du Deutsches Museum pour l’histoire de l’aéronautique et de l’exploration spatiale.
L’exposition à l’aérodrome complète la section aéronautique et spatiale située sur l’île aux musées de Munich.
Outre le hangar d’entretien historique, la succursale Schleißheim du musée comprend également une nouvelle grande salle d’exposition ainsi qu’un atelier de restauration
avec des murs de verre et une galerie où les visiteurs peuvent voir les travaux de restauration en cours.

OK, ceci explique cela.

L'imposant Dornier 31.
Le monde des ADAV au Deutsches Museum Flugwerft Schleissheim propose l'avion de transport à décollage vertical Dornier 31.
Attention : 2 réacteurs Pegasus dérivés de celui pour le Harrier britannique plus 8 réacteurs RB 162 en bout d'aile !
Masse max au décollage : 24,5 tonnes !
Le prototype E-3 (D-9531) exposé ici fit son premier vol le 14 juillet 1967 et son premier décollage vertical le 22 septembre la même année.
Le 16 décembre 1967 eut lieu la première transition du vol stationnaire au vol en translation horizontale.
Il fut exposé au salon du Bourget 1969. Il vola jusqu'en mai 1970. L'Allemagne abandonna son développement à la même époque.
Visite d'un avion très singulier ...

Et il peut "pendre l'air" (sans voler ) de temps en temps...

Présentation d'une pépite du Deutsches Museum Flugwerft Schleissheim.
Le CASA 2.111B exposé est l'un des 200 exemplaires de la version du He 111 fabriquée sous licence par la société espagnole Construcciones Aeronáuticas S.A. (CASA)
à Tablada jusqu'en 1956.
Particularité : ses deux moteurs Rolls-Royce Merlin installés à la place des moteurs allemands.
Après avoir été retiré du service par l'armée de l'air espagnole en 1967, l'avion a participé au film La bataille d'Angleterre.
Il fut ensuite vendu à l'Allemagne et y vola pour la dernière fois en septembre 1970.