Flakpanzer V (3,7cm Flak) Coelian - 3/2014

Flakpanzer V (3,7cm Flak) Coelian



En mai 1943, les Allemands prennent conscience de la nécessité de disposer de chars antiaériens. Si le châssis du Panzer IV est sélectionné, il ne fait aucun doute que la Panzer V prendra, à terme, sa place au sein des Panzer-Divisionen. De ce fait, afin de standardiser les composants mécaniques, des projets à base de Panther sont étudiés. Désigné 2cm Flakvierling und 3,7cm Flakzwilliong auf Panther farhgestell, l'engin sur une proposition de Rheinmetall, doit dans un premier temps, accueillir une tourelle armée de quatre mitrailleuses lourdes MG-151/20 en provenance directe des stocks de la Luftwaffe, susceptibles de pointer à +72°. Toutefois, le 21 décembre 1943, la Panzerkommission préfère mettre l'accent sur une augmentation du calibre, avec un 3,7cm Flakzwilling. Le dessin du 3,7cm Doppelflak auf Panther est alors confié à Daimler-Benz. Au milieu de l'année 1944, une maquette en bois avec tourelle est assemblée. Avec 100mm en frontal et 40mm en latéral, elle offre un haut degré de protection aux servants. La rotation sur 360° est assurée par le moteur principal. La réalisation d'un nouveau canon de 3,7cm est également envisagée, mais sa conception aurait pris trop de temps. De ce fait le 3,7cm est définitivement choisi. Toutefois, les problèmes se multiplient : l'évacuation des fumées consécutives aux tirs n'est pas résolue, le flash des canons de 3,7cm est jugé trop aveuglant, et, surtout, le repérage des cibles et leur acquisition sont quasiment impossibles à l'intérieur d'une tourelle close. Afin de procéder à des tests, une tourelle expérimentale est montée sur une caisse de Panther, mais, le 13 janvier 1945, Le Generalinspekteur der Panzertruppen annule la mise au point du Coelian, car il considère que le 3,7cm est sous-dimensionné par rapport aux capacités du châssis.


Caractéristiques générales

Équipage 5/6
Longueur 6,87m Largeur 3,42m Hauteur 3,55m
Masse au combat 42 tonnes
Blindage 100mm/ 40mm
Armement :  1 affût double 3,7cm Flakzwilling 44

Mobilité

Moteur 12 cylindres essence Maybach HL 120 P30
Vitesse sur route: 55km/h – Tout terrain 30km/h
Puissance 700 chevaux à 3000 tr/min
Autonomie 250km/Route – 100km/Tout terrain
Exemplaires produits: 1

Sources : TNT HS12+Wikipédia

Etonnant cette quantité d'engins de D.C.A., aboutis ou protos, développés par le Reich.
Question simple: n'aurait-il pas été préférable de construire davantage de chasseurs et former des pilotes que de disperser de précieuses ressources dans toutes ces recherches ?   

Former les pilotes, faut il encore en avoir et ne pas faire ses entraînements sous les bombes, le char de DCA qui accompagnent les percées des panzer divisions est une bonne alternative pour ce moment de la guerre, mais on ne peut pas nier qu'il y a eut trop de dispersion dans toutes les recherches nazies,  ce qui fera le bohneur des alliés dans tout les points.

Justement, il y aurait moins de bombes si plus d'avions pour défendre le ciel, et sur les précédents messages du général Marcks, concernant les Luftwaffe feld divisions, on voit que la Lufwaffe ne manquait pas de personnels.
Maintenant, au moment où sont sortis ou étudiés tous ces modèles de Flak, les "percées des panzers" n'étaient plus qu'un lointain souvenir ...   

Il n'y a pas vraiment de concurrence entre la chasse et la DCA mécanisée ( sur chassis mécanisés ) : les engins blindés de Flak ne sont pas vraiment nombreux et entrent en service en 1944 ( surtout durant la 2ième moitié de l'année ) à un moment où la production de chasseur décolle vraiment

Les ingénieurs affectés à ces engins ( très souvent des adaptations rustiques d'engins éprouvés ) ne sont pas ceux affectés à l'aviation

En fait la vraie concurrence se fait entre la chasse soutenue par Milch, Galland et peut être Speer et l'aviation de bombardement soutenue par Hitler et Goering ( les chefs d'EM Jeschonneck et Korten se trouvant dans une position intermédiaire ) : la concurrence porte à la fois sur les matières premières ( alunimium etc ), les moteurs, les équipements radio et surtout sur le carburant affecté à l'instruction des pilotes ( un pilote de bombardier demandant beaucoup plus de carburant durant sa formation )

Le choix radical de faire de l'aviation de chasse la priorité ( en juillet 44 ) se fait au minimum un an trop tard pour avoir un impact sur la situation militaire

Le faible nombre de "chars DCA" produits et le fait que ceux-ci sont surtout des adaptations d'engins déjà éprouvés ( sur chassis de PzIV par exemple ) fait que ceux-ci n'impactent pas vraiment négativement l'économie allemande, par contre leur efficacité au combat reste à prouver à mon sens