Photos colorises WWI

Bah, quelques 25 ans plus tard, le témoignages des tankistes soviets, abrutis dans leurs engins manquant de finition par les vapeurs de gasoil et d'huile moteur cramée...

Char Mark V 'J18' du 10th Battalion dans un champ de maïs près d’Albert, le 9 août 1918.
Le bataillon a été rattaché au IIIe Corps lors de la bataille d’Amiens.

Que de rivets !!...

vania a écrit:

Que de rivets !!...

C'était l'époque, regarde le métro sur les ponts métalliques, de la ferraille et ses rivets, la Tour Eiffel pareil et j'en passe.
Au passage la photo est très belle.

FT-17 armé d’une mitrailleuse Hotchkiss de 8 mm se dirige vers le front en France vers mai 1918

Curieux engin à l'époque.
Ca fait très archaïque.

Un des acteurs majeurs de la victoire de 1918...

Un jeunot fanatique !...

Il est tout beau le papy. C'est vieux tout ça.

Alors que les soldats découvrent la guerre de positions, l’état-major ordonne de percer les tranchées ennemies par des attaques à découvert dans le no man’s land.
Les pertes sont très lourdes de part et d’autre à cause de ces attaques brusques qui reposent sur la préparation d’artillerie et le nombre des assaillants…

Des soldats français se lancent à l'attaque d'une tranchée allemande en 1915. Il s'agit alors d'enjamber les barbelés et de courir vite...
Photo colorisée par Cassowary Colorizations




A l’abri dans leur tranchée, les hommes creusent toute la journée pour étayer les éboulements dus aux bombardements et chamboulements divers.
D’autres creusent en direction de la tranchée adverse avec un but : arriver sous la tranchée ennemie pour la dynamiter, on appelle cela une sape.

Des soldats français nettoient leur tranchée dans le secteur des Éparges en février 1916.
Photo colorisée par Histoire de Couleurs




Les travaux de sape sont épuisants car les hommes remuent des dizaines de mètres cubes de terre, dans une obscurité relative et dans la peur :
peur de faire du bruit, de rester enseveli, que celui d’en face creuse une sape…
Pour cette opération, il s’agit d’être le plus discret possible pour que l’ennemi ne se doute de rien.
Il arrive de creuser et d’entendre l’ennemi parler ou creuser. Ces mauvaises rencontres débouchèrent parfois sur un abandon de la sape pour fuir ou pour réserver
une vilaine surprise à celui derrière d’en face.

Des sapeurs ingénieur royaux creusent une contre mine dans le secteur de Messines en 1917.
Photo colorisée par Doug Banks

Epouvantable tout ça !...

Une fois arrivé sous la tranchée adverse, il faut alors entasser un maximum de mines et ensuite faire tout exploser.
Les explosions souvent très surprenantes occasionnent d’énormes cratères qui engloutissent hommes et vivres, créant des brèches localisées, vulnérables à une attaque adverse.

Photo de la butte de Vauquois, théâtre de féroces combats souterrains de mines.
Photo de Laurent Schietecatte.




Toujours dans l’optique d’éviter le combat frontal, l’artillerie de tranchée trouve sa place tôt durant la Première Guerre mondiale.
L’objectif est d’amener une artillerie plus légère que l’artillerie de campagne au plus près de l’ennemi.
Cette artillerie effectue des tirs courbes sur l’ennemi, dévastateurs s’ils tombent au cœur du dispositif ennemi.

Des fantassins du 73ème régiment d'infanterie utilisent un mortier de tranchée "Guidetti modèle 1915", dans l'Aisne, le 8 février 1916
Photo colorisée par Rocolor






Des méthodes parfois peu orthodoxes se croisent dans les tranchées, révélant la créativité des soldats.
Des frondes pour lancer des grenades, des tubes lanceurs de grenades, d’obus de mortiers : petits et gros calibres se côtoient pour projeter des bombes sur l’ennemi.
Imprécis, parfois dangereux, les Crapouillots et autres mortiers de tranchée offraient une artillerie relativement puissante avec un effet démoralisateur.

Ce soldat allemand possède un Granatwerfer 16, mortier de tranchée capable de lancer des grenades jusqu'à 400 mètres !
Le bruit que faisait la grenade pendant son vol, lui valu son surnom de "pigeon", surnom donné par les soldats français.
Photo colorisée par In Colore Veritas

Affreux, affreux, affreux !...

Belles photos mais les pauvres gars !!! quel univers de vie.

Une simple carte postale.

Future veuve ?!...

Il y a eu beaucoup de veuves un peu partout dans le monde à cette période.

Les suivantes ne sont pas colorisées mais assez horribles !

Essayer de redonner "vie" à un visage cassé, comme les "gueules cassées".  


Des russes avec leur masque à gaz.


Le quotidien, la "vue" habituelle de tous les jours.  




Un soldat communément appelé "soldat blindé" !

Une efficacité toute relative mais comment supporter le poids et tirer ???????????

Oui, curieux en effet...

Il n'y a pas que ça de surprenant mais son fusil : ça semble être une arme à poudre noire. Si c'est le cas je comprend encore moins.

Ce sont des photos que j'ai fait, il y a quelques années.
J'habitais pas trop loin, environ 80/100km. a cette époque (WWI) les soldats creusaient sous les lignes ennemies et mettaient des charges d'explosifs énormes. Il fallait creuser en silence pour mettre suffisamment d'explosif afin tuer l'ennemi. Allemands et français ont fait ça. Ce que vous voyez est un trou d'environ 100 mètres de diamètre pour environ 25 mètres de profondeur. Les français avaient creusé pour faire sauter les allemands au dessus, mais les allemands ont entendu et ont eu le temps de partir. L'explosion s'est produite sans faire aucune victime, le fait est que c'est la pire explosion de toute la guerre en terme de charge d'explosifs et de la taille du trou.



Depuis l'endroit est colonisé par des lapins de garenne, contents d'avoir un bon abri.

!!...

vania a écrit:

!!...

C'est le moins qu'on puisse dire. Totalement impressionnant à voir.

Mark I