Volontaires pour se battre en Ukraine

THAILANDE

Certains citoyens thaïlandais expriment leur intérêt à porter des armes pour la défense de l’Ukraine.

Sa-nguan Monlakhon, un soldat à la retraite du Sud profond thaïlandais, fait la queue au All Seasons Building, qui abrite l’ambassade d’Ukraine, à Bangkok, le 2 mars 2022.




Sa-nguan Monlakhon, un ancien soldat thaïlandais, méprise les intimidateurs.
C’est pourquoi il veut s’inscrire pour rejoindre la brigade internationale de l’armée ukrainienne, après que le président du pays a déclaré qu’il accueillerait des citoyens
du monde entier pour rejoindre la résistance armée du peuple ukrainien contre les forces russes d’invasion.
« Je veux rejoindre la force à cause de mon idéologie démocratique. Je déteste l’intimidation », a déclaré à BenarNews l’ex-soldat de 44 ans qui était auparavant stationné
dans la région frontalière troublée de l’extrême sud de la Thaïlande, se référant dans ce cas à la Russie comme l’intimidateur.
« J’ai six ans d’expérience dans la lutte contre l’insurrection [séparatiste] dans le Sud profond en tant que ranger – beaucoup d’expérience. ...
S’emparer de l’ancien territoire de l’URSS est une déclaration de guerre avec laquelle personne n’est d’accord. »

Sa-nguan fait partie des dizaines de citoyens thaïlandais qui ont téléphoné à l’ambassade d’Ukraine à Bangkok, dont environ 40 qui se sont présentés là-bas pour exprimer
leur intérêt à se porter volontaires pour rejoindre la résistance armée de l’ancienne république soviétique contre l’invasion, selon un responsable de l’ambassade.

Sa-nguan, originaire de la province de Nong Bualampoo dans le nord-est de la Thaïlande, a quitté son emploi de combattant il y a 10 ans parce qu’il avait de jeunes enfants
et que sa femme était inquiète pour sa sécurité.
« Maintenant, je suis à nouveau célibataire. Je suis donc venu ici pour postuler à un poste », a-t-il déclaré, faisant référence au fait de faire la queue
devant l’ambassade ukrainienne pour s’inscrire au combat aux côtés de l’armée ukrainienne.
Cependant, le gouvernement thaïlandais est perturbé par ce genre de manifestation de solidarité avec l’Ukraine parce qu’il est préoccupé par la sécurité de ses propres citoyens.
« Il y a beaucoup d’inquiétude s’il y aura des Thaïlandais qui voyageront pour se battre en Ukraine. [Nous avons] peur qu’ils soient blessés, [dans] quel cas,
nous devons prendre soin d’eux », a déclaré Tanee Sangrat, porte-parole du ministère thaïlandais des Affaires étrangères, à BenarNews, un service d’information en ligne affilié à RFA.

Des centaines de citoyens thaïlandais ont également envoyé des courriels à l’ambassade pour demander à s’inscrire à la section internationale
des forces armées territoriales ukrainiennes, selon un groupe Facebook créé à propos de l’entreprise.

C’était après que l’ambassade d’Ukraine ait affiché un avis dans ses locaux appelant les volontaires étrangers à s’enrôler dans la légion internationale
de la force de défense territoriale.
Avant qu’il ne soit retiré, le panneau indiquait que « tous les volontaires ayant une expérience militaire qui veulent se joindre à la défense de l’Ukraine, de l’Europe
et du monde peuvent venir se battre côte à côte avec les Ukrainiens ... »

Le 27 février, trois jours après le lancement de l’invasion par la Russie, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy a déclaré que tout citoyen du monde qui voulait se joindre
à la lutte contre « une intrusion criminelle et cynique injustifiée » était le bienvenu en Ukraine, selon un communiqué du Centre des médias de crise de l’Ukraine
qui citait le ministère de la Défense du pays.

Un responsable thaïlandais travaillant à l’ambassade d’Ukraine en Thaïlande a déclaré qu’il y avait eu de nombreuses demandes de renseignements sur l’avis de l’ambassade.
« Jusqu’à une centaine d’entre eux ont appelé à ce sujet mercredi », a déclaré la responsable de l’ambassade à BenarNews sous couvert d’anonymat,
car elle était inquiète pour sa sécurité.
La source de l’ambassade a déclaré qu’il n’y avait aucun détail sur la façon dont les demandeurs devraient organiser leur voyage en Ukraine.
« L’ambassade ne connaît pas les détails sur la qualification, la rémunération ou le calendrier parce que ... aucune directive détaillée n’est encore disponible », a-t-elle déclaré.
« Au départ, nous avons demandé aux candidats de soumettre une copie de leur passeport et leur CV [curriculum vitae].
S’ils pouvaient éventuellement partir, ils devraient payer environ 1 000 dollars américains pour le voyage. »

Cependant, tout le monde ne veut pas se battre, car participer à une guerre est une proposition dangereuse et, selon certains, moralement mauvaise.

Par exemple, en Ukraine, l’attaque russe a tué plus de 2 000 civils et détruit des hôpitaux, des jardins d’enfants et des maisons, selon les services d’urgence du pays,
ont rapporté les agences de presse. Parmi les victimes figuraient 21 enfants morts et 55 blessés, selon la médiatrice ukrainienne, a rapporté Reuters.
De l’autre côté, Moscou affirme que près de 500 soldats russes ont été tués lors de l’invasion de l’Ukraine, a rapporté l’Agence France-Presse.

Un Thaïlandais qui souhaitait seulement être identifié comme M. pour des raisons de sécurité, a déclaré qu’il demandait à servir en Ukraine, mais à titre humanitaire.
Il a dit qu’il avait suivi quelques cours de formation militaire, mais qu’il ne s’était jamais enrôlé et qu’il ne prendrait jamais les armes.
« J’ai pitié des gens là-bas. Le peuple ukrainien doit payer pour le prix des gouvernements », a déclaré M. à BenarNews.
« Ils ne méritent pas ça. Je veux les aider dans leur travail humanitaire. »
Il a toutefois reconnu que sa famille s’inquiète de son plan et ne veut pas qu’il prenne des risques.
« Si je réussis [à traverser la crise], je le prendrai comme un bon changement dans ma vie », a-t-il déclaré.
« Sinon, je prends le risque de devenir prisonnier de guerre. »


source
BenarNews est un service d’information en ligne affilié à RFA.

CES FRANÇAIS PRÊTS À PARTIR COMBATTRE L'OFFENSIVE RUSSE SUR LE TERRAIN

Ancien militaire, étudiant ou soignant, des Français se disent prêts à partir à l'Est pour défendre le peuple ukrainien.
Un premier convoi doit partir cette semaine.
Des Français prêts à répondre à l'appel lancé par le président ukrainien à venir aider son peuple. Ils seraient des dizaines, peut-être des centaines ou des milliers
de ressortissants, souvent sans lien avec l'Ukraine, à se dire prêt à partir dans le pays et à prendre les armes pour le défendre face à l'invasion russe.
Une cause qui dépasserait, selon eux, celle du peuple ukrainien.
"Qui vous dit que Poutine va s'arrêter à l'Ukraine?"
"Si on y va, c'est qu'on sait que ça ne concerne pas juste l'Ukraine, parce ce sont tous les intérêts de tous les pays ouest européens qui sont situés là-bas", explique à BFMTV
un jeune Français de 25 ans sans lien avec l'Ukraine et qui se fait appeler Jo.
"Si on ne fait rien en Ukraine, qu'est-ce qui vous dit que Vladimir Poutine va s'arrêter à l'Ukraine?", interpelle-t-il.

Le jeune homme, qui explique avoir choisi de ne pas prévenir ses proches de son projet pour ne pas "les faire paniquer" et "pour éviter qu'ils (le) dissuadent d'aller là-bas",
se dit prêt, sur place, à prendre les armes si nécessaire.
"Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas peur. Dans une guerre, il n'y a jamais de gagnant, on sait ce qu'on risque", assure-t-il.

Volodymyr Zelensky avait appelé les Européens ayant une expérience du combat à se rendre en Ukraine pour combattre l'armée russe, reprochant à leurs dirigeants
une réponse trop "lente" face à l'invasion de Moscou.

De l'ancien militaire au jeune étudiant
Concrètement, comment ces volontaires rejoignent-ils l'Ukraine? Sur le mur de l'ambassade d'Ukraine en France, une affiche informe de la création d'un "point de recrutement"
destiné aux "étrangers prêts à se battre". Il est demandé aux volontaires d'envoyer d'abord un mail en joignant une copie de son passeport et en indiquant son "expérience
de service".

Le départ en lui-même doit se faire par leurs propres moyens et à leurs frais. Un groupe Facebook intitulé "Groupe des volontaires français en Ukraine" s'est créé vendredi dernier
et doit permettre à ceux qui le souhaitent de s'organiser.
"Le premier convoi doit partir cette semaine", indique à BFMTV Arthur, administrateur de la page, évoquant environ trente personnes prêtes à partir.
Concernant leurs profils, "il y a un petit peu de tout", selon lui. "L'ancien militaire, des étudiants qui veulent servir, d'anciens secouristes, des infirmiers",
énumère-t-il. A chacun d'utiliser son véhicule personnel et de partir sur "ses fonds propres", indique-t-il.
La page, privée, comptait ce mardi matin plus de 3000 membres. Une seconde page, nommée "Volontaires français en Ukraine", est réservée aux soignants français
souhaitant partir en Ukraine. Plus de 400 personnes s'y sont abonnées.


Une logistique pour les accueillir à la frontière
La porte-parole de l'ambassade d'Ukraine en France confirme avoir reçu ce mardi de très nombreuses demandes de ressortissants Français venus "exprimer
leur soutien et demander comment ils peuvent être utiles".
"Il y a une logistique qui a été mise en place pour les diriger vers les points d'accueil à la frontière ukrainienne", assure Aleksandra Prysiazhniuk qui indique que les Français
seront accueillis par des militaires ukrainiens.
Si la France a indiqué qu'elle n'enverrait aucun militaire en Ukraine, ces arrivées de civils désireux de prendre les armes ne devraient pas poser problème,
selon l'ambassade ukrainienne. "C'est leur envie bénévole", estime-t-elle.

D'autres ressortissants européens ont manifesté leur volonté de partir soutenir le peuple ukrainien. Des convois italiens et anglais ont déjà pris la route.
La ministre britannique des Affaires étrangères les a assurés de son soutien.


source
bfmtv.com

J'ai lu ça ce matin et j'ai oublié de répondre.
Faut pas non plus que ça devienne comme l'ex Yougoslavie, des types y sont partis pour le plaisir de tuer. Interviewés à l'époque certains avouaient pouvoir tuer sans impunité ! ils faisaient partie des snipers embusqués un peu partout. Toutes nationalités en plus.

Bien malsain tout ça.
Khadirov a encore 70 000 tchétchènes à envoyer en Ukraine, si les effectifs de la "croisade anti-bolchevique" s'accroissent...

Dakar proteste auprès de Kiev et l'appelle à cesser de recruter au Sénégal

Dakar a signalé son mécontentement jeudi auprès de Kiev, l'invitant à retirer un appel à combattre en Ukraine et à cesser tout recrutement à partir du Sénégal,
après l'annonce d'un enrôlement de 36 personnes pour aider dans la guerre contre les Russes.
Une semaine après le début de l'invasion russe de l'Ukraine, le ministère des Affaires étrangères du Sénégal affirme avoir "appris avec étonnement la publication
ce 3 mars sur la page Facebook de l'ambassade de l'Ukraine à Dakar d'un appel aux citoyens étrangers à venir à l'aide" à ce pays, dans un communiqué.
L'ambassadeur d'Ukraine au Sénégal Yuril Pyvovarov a été "immédiatement invité au ministère des Affaires étrangères (à Dakar) aux fins de vérification et d'authentification
de cette publication", selon ce communiqué du ministère publié jeudi soir.
M. Pyvovarov a "confirmé l'existence de l'appel et l'enrôlement de 36 candidats volontaires", selon le texte qui ne précise pas l'identité de ces derniers.
Dakar a "fermement" condamné "cette pratique qui constitue une violation de l'obligation de respect des lois et règlements de l'Etat accréditaire".

Il rappelle que le recrutement de volontaires, mercenaires et combattants étrangers sur le territoire sénégalais est "illégal".
Le Sénégal "a invité instamment l'ambassade à retirer immédiatement l'appel et cesser sans délai toute procédure d'enrôlement de personnes de nationalité sénégalaise
ou étrangère à partir du territoire sénégalais".
Le Sénégal s'est abstenu mercredi lors du vote d'une résolution de l'ONU, qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine",
adoptée massivement.

La résolution réclame à Moscou qu'il "retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires" d'Ukraine et "condamne la décision
de la Russie d'accentuer la mise en alerte de ses forces nucléaires".
Tout en exprimant "sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine", le Sénégal qui assure la présidence de l'Union africaine, a "réaffirmé (son) adhésion aux principes
du non-alignement et du règlement pacifique des différends", selon un communiqué du gouvernement publié mercredi soir.


source
fr.sputniknews.com

Ca y et on touche l'Afrique !
Ca va finir franchement très mal.

Faut encore qu'ils puissent venir...

Aie!
Ils avaient ete pourtant prevenus par les russes il y a quelques jours de ne pas se meler de ce conflit...idem pour la livraison d armes.
Ca va en refroidir plus d un maintenant....


Moscou dit avoir tué des mercenaires étrangers lors de frappes aeriennes de missiles.
L'armée russe a affirmé avoir tué des "mercenaires étrangers" lors de frappes dimanche contre "la localité de Staritchi et la base militaire de Yavoriv" dans l'ouest de l'Ukraine,
près de la frontière polonaise.
"En conséquence de cette frappe, jusqu'à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d'armes étrangères ont été éliminés", a affirmé lors d'un briefing
le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, sans que ce chiffre ne puisse être confirmé de source indépendante par l'AFP.

Destruction d'un centre d'entraînement pour combattants étrangers
Selon le porte-parole du ministère russe de la Défense, les tirs ont détruit un centre d'entraînement pour des combattants étrangers, ainsi qu'un lieu de stockage d'armes
et de matériel militaire livrés à l'Ukraine. Ces frappes sont l'oeuvre "d'armes de haute précision à longue portée", a ajouté Igor Konachenkov, sans plus de précisions.
"L'élimination de mercenaires étrangers arrivant en Ukraine va se poursuivre", a-t-il poursuivi.

Plus tôt dans la journée, des frappes aériennes russes avaient visé dans la nuit de samedi à dimanche une base militaire dans l'ouest de l'Ukraine, près de la frontière polonaise,
faisant 35 morts et 134 blessés, selon un bilan communiqué par les autorités dimanche à la mi-journée.


source
fr.yahoo.com

L’Ukraine est en train de créer une Légion internationale de défense territoriale composée d’étrangers prêts à se joindre à la résistance aux envahisseurs russes
et à protéger la sécurité mondiale.
Ukrinform a reçu des cercles de sécurité un algorithme en 7 étapes sur la façon de rejoindre la force.

Étape 1. Contactez l’ambassade d’Ukraine dans votre pays avec l’intention de rejoindre la Légion internationale de défense territoriale de l’Ukraine
(contactez un attaché militaire ou un consul: les coordonnées sont disponibles sur le site Web de nos ambassades):
Vous pouvez présenter une demande de trois façons :
1) venir à l’ambassade en personne; 2) appeler l’ambassade; 3) envoyer un e-mail.

Étape 2. Informez-vous des documents et de l’équipement dont vous aurez besoin.
Documents: carte d’identité ou passeport (national); passeport pour les voyages à l’étranger; les documents confirmant l’expérience du service militaire
(service dans l’application de la loi) et l’expérience du combat; d’autres documents sur les instructions d’un attaché militaire ou d’un consul.

Étape 3. Présentez-vous à l’ambassade avec un paquet de documents pour un entretien avec un attaché de défense et pour l’autorisation de visa – avec un consul.

Étape 4. Rédiger une demande d’admission à la défense territoriale des forces armées de l’Ukraine pour le service militaire contracté sur une base volontaire
(attaché de défense fournit une assistance).

Étape 5. Obtenez des instructions sur la façon d’arriver en Ukraine, les documents et l’équipement requis.
Il est recommandé d’avoir sur vous l’uniforme militaire ou ses éléments, équipement, casque, gilet pare-balles, et plus encore, si disponible.

Étape 6. Traversez l’Ukraine d’une manière désignée.
Des représentants des ambassades, consulats (à l’étranger) et des forces de défense territoriale ukrainiennes en Ukraine fourniront une assistance au déploiement.
Leurs contacts seront fournis à l’ambassade de l’Ukraine dans votre pays.

Étape 7. À votre arrivée au point de rassemblement en Ukraine, rejoignez la Légion étrangère de défense territoriale de l’Ukraine (signez un contrat)
et, avec des soldats d’autres pays et des soldats ukrainiens, rejoignez la lutte contre les envahisseurs russes.

Comme vous le savez, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la création de la Légion internationale de défense territoriale en Ukraine.
Le discours correspondant du président a souligné que les Ukrainiens ont le courage de défendre leur patrie, de défendre l’Europe, de défendre les valeurs de la civilisation.
Dans le même temps, il a été noté qu’il ne s’agit pas seulement de l’invasion russe de l’Ukraine, c’est le début d’une guerre contre l’Europe, les droits de l’homme fondamentaux
et toutes les règles de coexistence sur le continent.



Selon le Règlement sur le service militaire dans les forces armées par les étrangers et les apatrides, approuvé par le décret du président de l’Ukraine du 10 juin 2016,
n ° 248, les étrangers ont le droit de s’enrôler dans les forces armées sur une base volontaire, y compris dans les forces de défense territoriale de l’AFU.
À cet égard, à tous les étrangers désireux de rejoindre la résistance aux envahisseurs russes et de protéger la sécurité mondiale, les dirigeants ukrainiens proposent
de venir rejoindre les rangs des Forces de défense territoriale. Une unité distincte d’étrangers a été formée – la Légion internationale de la défense territoriale de l’Ukraine.
Ce sera un signe clé de soutien à l’Ukraine.

Rencontrez les volontaires étrangers qui risquent leur vie pour défendre l’Ukraine et l’Europe

Par temps froid jeudi matin, Povilas Limontas se tenait devant les portes de l’ambassade d’Ukraine à Vilnius, attendant que quelqu’un le remarque.
Dans son sac à dos se trouvaient une poignée de documents et son vieux béret: preuve qu’il avait déjà servi dans l’armée lituanienne.
Cela a pris environ 15 minutes, mais finalement, quelqu’un de l’intérieur de l’ambassade est sorti et a ouvert la porte.
Une demi-heure plus tard, le barman de 24 ans de Kaunas, en Lituanie, avait un document avec un code QR et des instructions sur l’endroit où il devait se présenter
le long de la frontière polonaise.
Il était enregistré pour aller se battre contre les troupes russes dans leur guerre sanglante contre l’Ukraine. « J’ai la forme physique, la jeunesse et l’entraînement
– ce serait égoïste de ma part de ne pas l’utiliser », dit-il. « Si des roquettes sont gaspillées sur moi au lieu de certains enfants, je prendrai cet accord à tout moment. »





Dans la semaine qui a suivi l’annonce par le président Volodymr Zelensky de la création d’une « Légion internationale » pour défendre l’Ukraine, 20 000 personnes de 52 pays
se sont portées volontaires pour combattre en Ukraine, a déclaré dimanche soir le ministre des Affaires étrangères du pays, Dmytro Kuleba.
Ces chiffres n’incluent pas les nombreux professionnels de la santé qui sont également en route pour le pays, ni la mobilisation massive de volontaires dans le monde entier
qui travaillent pour acheminer du matériel militaire, des fournitures médicales et d’autres nécessités en Ukraine.
La motivation de tous ces volontaires, dont certains combattaient déjà les troupes russes au 7 mars, est un désir général d’aider à soulager les souffrances ukrainiennes.
Mais dans le cas de ceux qui, comme Limontas, viennent d’endroits qui étaient eux-mêmes autrefois soumis à l’occupation soviétique, il y a une inspiration supplémentaire:
ils sont convaincus que si l’Ukraine tombe, leur pays sera le prochain.

Craignant une escalade du conflit – d’autant plus que Poutine a menacé d’utiliser les armes nucléaires à sa disposition – ni l’OTAN dans son ensemble ni aucun pays n’a envoyé
de troupes pour défendre l’Ukraine. Mais certains craignent que même les volontaires ne soient considérés comme une provocatio – une préoccupation qui n’a fait que s’accroître
après la découverte récente d’une prétendue surveillance russe des lignes téléphoniques de l’ambassade ukrainienne que les volontaires utilisent pour s’enregistrer.

Certains pays, comme la Belgique, ont essayé de dissuader leurs anciens combattants d’y aller. D’autres débattent de sa légalité – un débat qui a été déclenché au Royaume-Uni,
par exemple, après que la ministre des Affaires étrangères Liz Truss a encouragé les gens à s’enrôler.

Pourtant, d’autres pays ont permis et même encouragé leurs citoyens à faire du bénévolat par eux-mêmes.
La Première ministre danoise Mette Frederiksen a été la première à le faire lorsque, le 27 février, elle a noté lors d’une conférence de presse que le bénévolat était
« un choix que tout le monde pouvait faire ». Cela a été suivi d’une approbation plus retentissante du gouvernement letton le lendemain.
« Nos citoyens qui veulent soutenir l’Ukraine et se porter volontaires pour y servir pour défendre l’indépendance de l’Ukraine et notre sécurité commune doivent pouvoir le faire »,
a déclaré le député letton Juris Rancanis, en présentant un projet de loi – approuvé plus tard – qui permet aux Lettons de prendre les armes pour l’Ukraine.

Il existe un précédent pour la légion internationale ukrainienne. Après que les forces nationalistes de Francisco Franco ont organisé un coup d’État
contre le gouvernement démocratiquement élu de l’Espagne en 1936 – et obtenu le soutien de l’Italie de Mussolini et de l’Allemagne hitlérienne dans le processus –
des dizaines de milliers de volontaires du monde entier ont rejoint les Brigades internationales pour défendre la République.
Les souffrances du peuple espagnol, y compris les bombardements aveugles de cibles civiles, ont motivé de nombreux enrôlements, mais il en a été de même pour l’idéologie :
de nombreux volontaires se considéraient comme défendant la démocratie contre le fascisme.

Près d’un siècle plus tard, une impulsion humanitaire, plus qu’une idéologie, semble guider beaucoup de ceux qui se rendent en Ukraine.
Un chauffeur de 48 ans a déclaré à Politico qu’il avait été inspiré à s’inscrire à l’ambassade d’Ukraine à Paris par l’appel de Zelensky à des combattants étrangers.
« Je n’ai pas vraiment d’animosité contre les Russes », a-t-il déclaré. « J’y vais pour défendre des êtres humains, et parce que j’ai un enfant de 8 ans. »
Luis Castaño, un réparateur de 46 ans qui s’est enrôlé au consulat ukrainien à Barcelone, a déclaré à El País qu’il y allait parce que
« vous devez prendre votre cœur en main et aider les gens qui en ont besoin ».
Et alors qu’il se préparait à monter à bord de l’avion pour la première étape du voyage vers l’Ukraine, Hector, un ancien marine américain qui a effectué deux tournées en Irak,
a déclaré au New York Times: « Les sanctions peuvent aider, mais les sanctions ne peuvent pas aider en ce moment. Je peux aider dès maintenant.

Volontaires bresilien et portugais




Un site Web, Fightforua, fournit des instructions à ceux qui souhaitent s’enrôler d’aussi loin que l’Irak, la Malaisie et l’Argentine.
Les volontaires, qui doivent avoir une expérience avérée dans l’armée ou l’application de la loi, sont tenus de postuler pour la Légion à l’ambassade ukrainienne dans leur pays
de résidence et sont responsables de se rendre par leurs propres moyens à la frontière entre la Pologne et l’Ukraine.
Là, ils signeront un contrat et seront affectés à une unité. Plusieurs rapports suggèrent que certains volontaires, cependant, traversent simplement la frontière ukrainienne
par eux-mêmes et espèrent être utilisés.

Les risques sont importants. L’Ukraine n’a pas publié le nombre de ses soldats qui ont été tués ou blessés, mais l’ONU affirme qu’il y a déjà eu plus de 1 000 victimes civiles.
Pendant ce temps, la Russie a déclaré qu’elle considérait les soldats étrangers comme des « mercenaires » qui n’auraient donc pas droit aux protections garanties
par la Convention de Genève pour les prisonniers de guerre.

Avant même qu’ils ne quittent la maison, il peut y avoir des risques.
Selon Tom Niclas Tornedal, qui a créé un groupe Facebook pour aider les soldats volontaires norvégiens et les travailleurs humanitaires d’urgence, lorsqu’un combattant potentiel
a appelé l’ambassade ukrainienne à Oslo pour obtenir des informations sur l’enrôlement, il a déclaré à TIME qu’il était troublé de recevoir un appel téléphonique peu après
de quelqu’un prétendument de l’ambassade incapable de parler anglais ou norvégien et s’enquérant davantage de ses plans.
La police norvégienne a confirmé plus tard que des Russes avaient piraté les téléphones de l’ambassade ukrainienne.
« Je l’ai signalé pour établir s’il y avait une surveillance russe sur les appels entrants et les communications des volontaires », explique Tornedal, spécialiste informatique
à Tromsø. « Cela s’est avéré être un risque possible pour la sécurité.
Pas nécessairement comme quelque chose qui se passerait à l’intérieur des frontières de l’Union européenne ou de la Norvège.
Mais disons que plusieurs membres se sont mis d’accord sur une destination à se réunir pour des engagements militaires. Cela pourrait être très dangereux.

L’ambassade d’Ukraine en Norvège estime que 300 Norvégiens se sont déjà portés volontaires pour se battre, tandis que le groupe Facebook de Torndal compte, dit-il,
environ 650 membres. Ceux qui y vont, dit-il, sont motivés principalement par un sentiment d’injustice.
« L’agression, le meurtre de personnes innocentes – personne n’a l’impression que les Ukrainiens ont fait quoi que ce soit qui justifie l’invasion. »

L’indignation face à la violence et le désir d’aider peuvent être des motivations communes dans le monde entier.
Mais dans certains pays, à savoir ceux qui, pour des raisons d’histoire et de géographie, se sentent particulièrement vulnérables, ces motivations sont rejointes
par une considération supplémentaire.
À l’ambassade d’Ukraine à Vilnius, l’attaché de défense Serhii Verkhovod l’exprime sans ambages.
« La réponse est particulièrement élevée ici parce que le peuple lituanien comprend », dit-il. « Ils ressentent la menace. »

Cette explication aide à expliquer un effort massif à l’échelle nationale pour collecter des fonds et des fournitures pour l’Ukraine.
Dans un pays de seulement 2,8 millions d’habitants, l’ONG Blue Yellow, fondée par l’expatrié suédois Jonas Ohman lors de l’invasion de la Crimée pour fournir du matériel militaire
à l’Ukraine, a levé 13 millions d’euros dans les deux semaines qui ont suivi l’invasion.
Lors d’une nuit typiquement frénétique la semaine dernière, Ohman et son petit personnel se préparaient à livrer 10 000 casques et 10 000 gilets pare-balles
à la frontière ukrainienne, ainsi qu’un convoi de 25 jeeps et SUV.

Les professionnels de la santé interviennent également en masse.
Lorsque le ministère lituanien de la Santé a lancé un appel à volontaires, 360 personnes ont postulé en quelques jours; le ministère se prépare maintenant à envoyer 24 médecins
et infirmières qui seront affectés dans des hôpitaux proches de la frontière polonaise. « Je pense que les gens ici sentent le danger », dit Marius Ciurlionis, conseiller du ministère.
« Et ils pensent : 'Si ça arrive ici, j’espère que les gens viendront nous aider aussi.'


Selon l’attaché Verkhovod, environ 200 Lituaniens se sont inscrits pour combattre à l’ambassade. Aider au moins certains d’entre eux à comprendre comment
s’y rendre est l’organisation Luksu Vyrai.
Basé à Kaunas, c’était – jusqu’à il y a environ deux semaines – un groupe d’hommes qui organisait des camps pour les pères et les fils.
Mais avec l’invasion russe, il a soudainement changé d’orientation. Le fondateur du groupe, Gintautas Mauricas, a servi 24 ans dans l’armée en tant qu’instructeur d’armes légères
et officier des affaires publiques, entre autres rôles, et il a vu le besoin d’une organisation capable d’offrir une instruction et une coordination à ceux qui cherchent à combattre en Ukraine.
Pour lui, les motivations sont en partie personnelles. J’ai été payé par les contribuables pour apprendre à me battre », dit Mauricas,
« Mais en plus de 20 ans, je n’ai jamais utilisé ces compétences.
Même en Afghanistan, j’étais dans un environnement sûr, le centre de commandement des opérations spéciales, dans la zone verte.
Alors maintenant, je rembourse les impôts que les gens m’ont payés. »

Gintautas Mauricas, un officier de réserve de 45 ans, photographié à Kaunas, en Lituanie, le 4 mars. Il se rend en Ukraine
pour établir un centre de formation ukraino-lituanien à Lviv.



Mais le temps qu’il a passé à travailler au siège de l’OTAN à Heidelberg, associé à sa connaissance approfondie de l’histoire, n’a laissé à Mauricas aucun doute sur le fait
que la Russie et Poutine ont des objectifs plus larges – et lui a donné une autre raison de soutenir la cause ukrainienne.
« Nous espérons qu’avec l’aide de la communauté internationale, les Ukrainiens l’arrêteront, afin que nous n’ayons pas à le combattre sur notre terre.
Nous allons nous battre en Ukraine, parce que nous ne voulons pas que les bâtiments ici où vivent nos enfants soient détruits par des roquettes russes. »

Vendredi matin, l’appartement de Mauricas à l’extérieur de Kaunas, qui est devenu la zone de rassemblement de Luksu Vyrei, était une ruche d’activité.
À l’extérieur, un flot constant de dons – des cruches d’essence en plastique, des caisses de repas prêts à manger, de la nourriture pour bébés à distribuer aux réfugiés
avec des nourrissons – a été chargé dans une jeep qui avait également été donnée.
À l’intérieur, certains des 20 hommes que le groupe enverra en Ukraine ont mangé du gâteau aux graines de pavot et ont essayé leurs gilets pare-balles.

Chacun avait une impulsion différente pour le bénévolat. Haroldas Korzonas a déclaré qu’à 52 ans, et avec ses enfants adultes, il se sentait obligé d’y aller parce qu’il avait moins
à perdre qu’un homme plus jeune.
Vitalijus (qui a préféré ne pas donner son nom de famille), 43 ans, s’était rendu en Ukraine à plusieurs reprises depuis l’invasion de la Crimée en 2014 et avait avoué
avec une douceur démentie par un extérieur à l’air dur que la situation là-bas « lui faisait mal au cœur ».
Et Mindaugus Jurkus, 22 ans, qui n’a jamais vu de combat, a déclaré qu’il était motivé en partie par un ami proche de la famille qu’il avait admiré pour son service indéfectible
au pays. « Maintenant, dit-il, il est temps pour moi de commencer à aider les autres. »

Mais tous ont également mentionné leur conviction que si l’Ukraine tombait, la Lituanie pourrait bien être la prochaine.
C’était un sentiment partagé par Povilas Limontas. Quand il a dit pour la première fois à ses amis qu’il s’enrôlait, ils « l’ont traité d’idiot cinq fois par jour », dit-il.
Mais en tant qu’orphelin sans parents proches ni partenaire, il estimait que c’était sa responsabilité morale.

Après avoir reçu ses instructions de l’ambassade, Limontas est retourné à Kaunas pour travailler un quart au bar et dire à ses employeurs qu’il partirait pour le front.
Ils ont eux-mêmes été actifs dans le soutien à l’Ukraine – en fait, ils ont acheté un bus et l’ont rempli de nourriture pour bébés et de couches à livrer aux personnes déplacées
– et ont soutenu sa décision. « Je n’ai pas d’amis qui n’ont pas rejoint ou sacrifié quelque chose pour la cause », dit Limontas.
« Nous comprenons tous que c’est le combat que nous devons gagner une fois, parce que sinon, l’ennemi se battra encore et encore et encore.
Et puis, qui sera le prochain? »



source
time.com

Maintenant la dure realite du terrain ...  

Les soldats etrangers abattus dans le conflit ukrainien après s’être portés volontaires pour combattre dans la "légion".

« C’est un combat injuste! » crie un soldat qui raconte la terrifiante réalité de rejoindre une « Légion Reddit » qui promet de se battre au nom des Ukrainiens quelques instants
avant de mourir.
Des centaines de membres des « Volontaires pour l’Ukraine » qui ont rejoint la « Légion Reddit » pour défendre l’ancienne république soviétique après que le président Zelenskyy
a lancé une invitation ouverte.
Ils ont été bombardés et abattus après que le Kremlin a averti qu’ils seraient traités comme des mercenaires et des criminels de guerre.

Un volontaire ukrainien non identifié et autoproclamé « légionnaire » publie a publie son récit sur les reseaux sociaux de son entrée en guerre en Ukraine avec des images,
quelques secondes seulement avant d’être appréhendé et tué par les forces armées russes.
Malheureusement, la grande majorité de ceux qui ont publiquement déclaré leur intention de tuer des soldats russes ont été assassinés, en particulier après avoir divulgué
des informations vitales sur l’emplacement de ces camps de la « légion ».

Avant d’être envoyés au combat, certains volontaires sont envoyés dans des camps de recrutement et d’entraînement militaires.
Cependant, la majorité de ces camps ont été identifiés et bombardés à la suite d’informations partagées par des responsables ukrainiens et des volontaires étrangers
via les médias sociaux et les publications Reddit.
Un autre volontaire de la légion a créé un fil de discussion sur r/VolunteerForUkraine reddit où il a partagé une photo de son camp pour prouver qu’il combattait réellement
les Russes en Ukraine. Malheureusement, son camp a également été pris pour cible et bombardé par les forces russes.






« J’ai été soufflé de la couchette supérieure de mon lit lorsque le missile a frappé la cabine à côté de moi », a écrit le volontaire, ajoutant
« la base est détruite, le dépôt d’armes détruit, peut-être la fin de la légion ».
Il a poursuivi : « Il est clair qu’aller à Kviv avec la légion est une condamnation à mort. Un médecin est mort le lendemain de son arrivée au front.
Un autre [volontaire] tente de tirer sur un AK sur un APC et a été tué immédiatement.
Une équipe de dix hommes [bénévoles] a été presque anéantie – 8 morts, 2 ont ete blessé.
Votre corps ne sera pas non plus récupéré sur les lignes de front. »


Ces légions sont principalement composées de personnes des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni et même de l’Australie, qui n’ont aucune expérience préalable du combat
ou de la formation aux armes à feu.(cependant certaines legions ne prennent que les anciens militaires d apres des sources francaises).

« On nous a promis des armes », a déclaré un redditor américain désemparé dans une vidéo, « mais ils nous envoient à Kiev sans rien ».
Il s’avère que ces soi-disant « légionnaires » ne sont que des boucliers humains pour les paramilitaires ukrainiens tels que le bataillon Azov.
« Nous faisions partie de la Légion nationale géorgienne de la cent deuxième division de la défense territoriale ukrainienne », a déclaré un volontaire dans une vidéo.
« Notre base s’est fait baiser, la base à côté de nous s’est fait baiser – des Américains et des Britanniques morts. Ils ne disent rien, ils comptent nos morts comme leurs morts.
Ils essaient de nous envoyer à Kiev sans arme, sans kit, sans gilet pare-balles, et les gens qui ont la chance d’obtenir des armes ne reçoivent qu’un seul chargeur
avec dix cartouches. »
Il a révélé qu’il y avait aussi des Canadiens et des Australiens parmi les volontaires et, lorsqu’ils ont refusé d’aller à Kiev, les forces ukrainiennes ont menacé de leur tirer
dans le dos s’ils désertaient l’opération.
« Moi, Britannique et un autre Américain se sont cachés à l’arrière d’une ambulance pour sortir du pays. Nous sommes arrivés à la frontière . »
Il a poursuivi : « Ils coupaient les passeports et renvoyaient [les volontaires] [à Kiev]. »
Selon le volontaire, ils ont été aidés par une organisation humanitaire qui les a déguisés en travailleurs de la Croix-Rouge et les a escortés hors du pays.
« Les gens doivent cesser de venir ici. C’est un piège et ils ne vous laissent pas partir », a-t-il averti.
Il a affirmé que les forces ukrainiennes, ainsi que les paramilitaires et autres légions, sont en ruine et a averti les gens de « rester à la maison » parce que la situation était
« une folie absolue ».


Propagande.
Il y a eu beaucoup de fausses informations répandues sur le conflit qui ont beaucoup à croire que les Ukrainiens sont en train de gagner le combat.
Des photos mises en scène de mannequins ukrainiens et de reines de beauté prenant les armes pour leur pays ont trompé de nombreux hommes sans expérience du combat
en leur faisant croire qu’eux aussi pourraient se battre dans une vraie guerre.








Toutes ces histoires et les informations fausses et trompeuses selon lesquelles les forces ukrainiennes sont en train de gagner la bataille ont instillé un faux sentiment de sécurité
chez les volontaires étrangers.
Beaucoup pointent du doigt le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy non seulement pour avoir armé ses propres citoyens, même des garçons aussi jeunes que 12 ans,
mais aussi pour avoir demandé aux citoyens d’autres pays de se joindre à une guerre qui n’a absolument rien à voir avec eux.
« Cela devrait être condamné par toutes les nations de la Terre. Zelenskyy devrait être pleinement conscient que les non-citoyens qui sont armés et qui combattent
dans un conflit étranger sont considérés comme des mercenaires et ne bénéficient donc pas des protections de la Convention de Genève », a déclaré un critique.

Les mercenaires n’ont pas droit au statut de combattant, de prisonnier de guerre (article 47 de la PSV) ou à l’une des catégories de personnes protégées prévues
par les Conventions de Genève.
Le Kremlin a averti que tous les mercenaires combattant les Russes en Ukraine seraient traités comme des terroristes et tués sans pitié.
Selon Zelenskyy, il y a actuellement 16 000 volontaires étrangers, y compris des anciens combattants à la retraite, qui combattent actuellement
au nom de légions étrangères en Ukraine.


source
poptopic.com.au

Ah bon ! elle a prévu un beau maquillage et ses ongles bien en peint en bleu pour se battre ? Quel beau fake.

Le président Ukrainien ne décide rien seul, les groupuscules néo-nazis et la C.I.A. lui tiennent la main...

Qu il aille se faire tuer dans le Donbass...

Mario Machado, néo-nazi portugais, chef du "Frente Nacional", auteur de violences racistes, condamné pour appel à la haine et détention d'armes.
La justice portugaise vient de lever son contrôle judiciaire pour "raison humanitaire" : il se rend en Ukraine aider les gentils...

Le "Léon Degrelle" portugais !...

Il affiche la couleur le gars, on peut pas le rater.

«Je ne veux pas d'une mission suicide»: en Ukraine, des combattants étrangers font demi-tour..

Certains volontaires, militaires ou non, ont vu leurs ardeurs héroïques refroidies une fois sur place.

Au début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le président Volodymyr Zelensky a lancé un appel à l'aide pour que des combattants étrangers se joignent à ses troupes
et combattent aux côtés des Ukrainiens. En l'entendant, Phil, un ancien officier de 35 ans de l'armée britannique, a pensé répondre à l'appel.
Mais après s'être rendu sur place pour discuter d'un éventuel enrôlement, il a eu des doutes.
«Si je pense que je peux soutenir d'une manière qui contribuera à la sécurité de l'Ukraine et à celle de l'Europe, alors je le ferai. Mais je ne veux pas partir en mission suicide,
raconte l'ex-officier dans un entretien avec VICE World News. Il est inutile de gâcher ma vie pour rien.»

Pour certains idéalistes, ou plus concrètement des personnes accablées par les images de l'invasion russe, la demande du président ukrainien a sonné comme une évidence:
l'occasion de jouer un rôle héroïque dans une guerre naissante.
En seulement dix jours, environ 20.000 personnes en provenance de plus de cinquante pays –des anciens soldats ou au contraire des gens sans formation militaire
– ont proposé leur aide.
Mais quelques semaines plus tard, la réalité s'est révélée décevante et une partie des volontaires a fait demi-tour.
Ils reprochent à l'Ukraine une mauvaise organisation militaire et un équipement insuffisant au vu des adversaires en face.

Plusieurs médias ont déjà récolté des témoignages de ces étrangers venus combattre et repartis prématurément.
Dans le Globe and Mail canadien, certains ont expliqué leur abandon par le sous-équipement et l'obligation de signer des contrats à durée indéterminée.
Dans un article récent, le journal belge Het Laatste Nieuws assure que plus de la moitié des combattants étrangers étaient déjà rentrés de leur mission.
«Je n'avais pas envie de servir de chair à canon étrangère», déclarait l'un d'entre eux.

«Vous devez réaliser qu'il n'y a pas eu de guerre menée comme celle-ci depuis longtemps», explique Hieu Le, un légionnaire américain âgé de 30 ans, à VICE.
«Ce qui est différent avec l'armée américaine et toutes celles des pays membres de l'OTAN, c'est qu'elles sont gâtées.
Lorsqu'il s'agit de mener une guerre, ces pays disposent d'un soutien aérien, d'une évacuation médicale, d'une logistique, de toutes sortes de niveaux de renseignement
et d'alliés. Ici en Ukraine, ils n'ont rien de tout cela.»

Les recrues volontaires s'inquiètent aussi de la promesse de Moscou, selon laquelle la Russie considérera les combattants étrangers comme des mercenaires illégaux.
Elle a assuré qu'elle ne sera donc pas responsable d'eux en cas de torture ou d'autres traitements dégradants s'ils sont capturés, comme l'oblige normalement le droit international.
Enfin, Vladimir Poutine pourrait potentiellement essayer d'exploiter la présence de vétérans militaires des pays de l'OTAN, et prétendre (à tort) qu'il s'agit là de soldats
en service actif des armées occidentales qui infiltrent le conflit. Un prétexte pour étendre ou intensifier encore sa guerre.


source
slate.fr

Soufflet au fromage !...

Des mercenaires étrangers pénètrent sur le territoire de l’Ukraine par le centre de l’opposition biélorusse dans la capitale de la Pologne, écrit le journal espagnol Vanguardia.

Selon la publication, des mercenaires d’autres pays qui se dirigent vers l’Ukraine, au cours des cinq dernières semaines, arrivent d’abord à la « Maison biélorusse à Varsovie ».
Ce centre appartient à l’opposition, qui critique le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

Selon le chef du centre, Ales Zarembiuk, « plus d’une centaine de jeunes » de Biélorussie sont déjà passés par l’organisation.
Il a ajouté que l’organisation « aide parfois » aussi les étrangers. Il a noté que ceux qui n’ont pas d’expérience de combat suivront une formation sur le territoire ukrainien.


source
riafan.ru

Oui, enfin pour acquérir une bonne formation, c'est des mois d'entraînement, sinon l'espérance de vie sur le front ne devient que de quelques heures/minutes !...

La Russie publie des données sur les mercenaires étrangers en Ukraine.

On estime que 6 824 mercenaires étrangers de 63 pays sont venus en Ukraine pour se battre pour le gouvernement de Volodymyr Zelensky, a annoncé dimanche
le ministère russe de la Défense.
Parmi ceux-ci, 1 035 ont été « détruits », tandis que plusieurs milliers en demeurent.
Quatre cents combattants étrangers sont retranchés à Marioupol, où les forces nationalistes, y compris les combattants néo-nazis, ont refusé de se rendre.

Le groupe le plus nombreux de combattants étrangers (1 717) est arrivé de Pologne, tandis qu’environ 1 500 sont venus des États-Unis, du Canada et de Roumanie.
Jusqu’à 300 personnes sont venues du Royaume-Uni et de Géorgie, tandis que 193 sont arrivées des zones contrôlées par la Turquie en Syrie.
Ces chiffres ont été annoncés dimanche par le porte-parole du ministère de la Défense, le général de division Igor Konashenkov.
Selon le général, 1 035 mercenaires étrangers ont été tués par les forces russes et 912 ont fui l’Ukraine, laissant 4 877 actifs dans les villes de Kiev, Kharkov, Odessa, Nikolaev
et Marioupol.

Environ 400 de ces combattants étrangers restent intégrés à des bataillons nationalistes ukrainiens dans la ville portuaire assiégée de Marioupol, a déclaré Konashenkov.
Avec la majeure partie de la ville sous contrôle russe, ces forces ont creusé dans la vaste usine métallurgique d’Azovstal, un complexe industriel gargantuesque construit
par les Soviétiques et réparti sur 11 kilomètres carrés.
« La plupart d’entre eux sont des citoyens de pays européens, ainsi que du Canada . » Konashenkov a déclaré, ajoutant que les forces russes ont intercepté
les communications radio de l’usine dans six langues étrangères. Après la reddition de plus de 1 000 membres de la 36e brigade de Marines ukrainiens à l’usine sidérurgique
et sidérurgique d’Ilitch à Marioupol plus tôt cette semaine, ce que l’Ukraine nie, l’armée russe a offert aux défenseurs d’Azovstal une dernière chance de déposer les armes
et de se rendre dimanche matin, promettant que « tous ceux qui déposent les armes sont assurés de la préservation de la vie ».
Aucune reddition de ce type n’a eu lieu, et le martèlement des canons lourds a pu être entendu près de l’usine dimanche après-midi.
« En cas de résistance supplémentaire, tous seront détruits » Konashenkov a dit.
« Permettez-moi de vous rappeler que les mercenaires étrangers n’ont pas le statut de 'combattants' en vertu du droit international humanitaire » Konashenkov a dit.
« Ils sont venus en Ukraine pour gagner de l’argent en tuant des Slaves. Par conséquent, le mieux qui les attend est la responsabilité pénale et les longues peines de prison. »

Quelques jours après l’assaut militaire de la Russie contre l’Ukraine, le gouvernement de Kiev a promis l’entrée sans visa pour les étrangers prêts à prendre les armes
contre les forces de Moscou. Des recrues potentielles ont visité les ambassades ukrainiennes à travers l’Occident et se sont inscrites pour se battre – souvent avec la bénédiction
de leurs propres gouvernements – et se sont rendues sur le champ de bataille.

Cependant, le recrutement a été réduit en mars à ceux qui avaient une expérience militaire et a été entièrement interrompu au début d’avril.
Un porte-parole de la soi-disant « Légion internationale » de l’Ukraine a déclaré aux médias canadiens que l’envoi de volontaires non formés au front devenait
plus un obstacle qu’une aide, et que les stocks d’armes à feu et de munitions s’amenuisaient.

Certains de ceux qui ont fait le voyage ont partagé des histoires d’horreur en ligne d’être envoyés sur les lignes de front avec des armes et des munitions inadéquates,
tandis que le recrutement a souffert après qu’une frappe de missile russe ait rasé un centre de formation pour ces étrangers près de la ville de Lvov,
dans l’ouest de l’Ukraine.
« Jusqu’à 180 mercenaires étrangers et une grande quantité d’armes étrangères ont été détruits » Konashenkov a déclaré à l’époque.


source
rt.com

Comme en ex Yougoslavie, des mecs qui sont venus pour tuer, je l'avais déjà dis.
Tuer impunément sans représailles, c'est le but souvent de connards.

Après avoir pris les armes contre la Russie pour la cinquième fois, le commandant de la Légion géorgienne Mamuka Mamulashvili s’est vanté sur vidéo que son unité procédait
à des exécutions sur le terrain de soldats russes capturés en Ukraine.

Dans une interview en avril dernier, Mamulashvili a été interrogé sur une vidéo montrant des combattants russes qui avaient été exécutés de manière extrajudiciaire à Dmitrovka,
une ville située à seulement cinq miles de Bucha. Mamulashvili a été franc sur les tactiques de son unité de ne pas faire de prisonniers, bien qu’il ait nié toute implication
dans les crimes spécifiques décrits.
« Nous ne prendrons pas de soldats russes, ni de Kadyrovites [combattants tchétchènes] ; dans tous les cas, nous ne ferons pas de prisonniers,
pas une seule personne ne sera capturée », a déclaré Mamulashvili, laissant entendre que ses combattants exécutent des prisonniers de guerre.

En mars, un journaliste a interviewé Henry Hoeft, un vétéran de l’armée américaine qui a accepté l’appel de Zelensky pour les combattants étrangers et s’est porté volontaire
pour la Légion géorgienne.
Hoeft a dit à The Grayzone que des membres de la légion ont menacé de le tuer lorsqu’il a refusé de se rendre sur les lignes de front sans arme.
Heft a également rappelé comment des combattants géorgiens ont mis des sacs sur la tête de deux hommes qui ont fait sauter un poste de contrôle et les ont exécutés sur place,
les accusant d’être des espions pour la Russie.


Henry Hoeft





Alors que les journalistes occidentaux ont presenté Mamulashvili(chef de la Legion Georgienne) en tant que commandant de champ de bataille courageux
et tactiquement habile depuis qu’il est entré dans la lutte contre la Russie en Ukraine, son unité a également été mentionnée dans des articles au fil des ans sur les figures
peu recommandables qu’elle a accueillies dans ses rangs: néo-nazis, voleurs de banque et fugitifs comme Craig Lang, qui est recherché aux États-Unis
sur des soupçons de meurtre d’un couple marié en Floride.

Dans l’est de l’Ukraine, où Lang s’est adressé aux médias au nom de la Légion géorgienne (alors parfois appelée la « Légion étrangère ») depuis les lignes de front,
le ministère de la Justice et le FBI ont étudié Lang et sept autres Américains pour crimes de guerre.
Le groupe aurait fait prisonniers des « non-combattants » et les aurait torturés, parfois à mort avant d’être enterrés dans une tombe non marquée.
La page Facebook de Mamulashvili contient un document non sous-titré photographier du fugitif américain.

Alors que la guerre en Ukraine s’intensifie et que les États-Unis approfondissent leur engagement à l’intensifier, de hauts responsables de la politique étrangère à Washington
mettent le doigt sur la Russie d’une main et serrent littéralement la main de Mamulashvili, un criminel de guerre déclaré, de l’autre.


Mamulashvili avec la représentante Carolyn Maloney en mars 2018





La Legion Georgienne recrute des etrangers







source
thegrayzone.com

Un prisonnier britannique qui a combattu à Marioupol décrit la « réalité »

Le Marine Aiden Aslin (alias Cossack Gundî / Johnny) a dû se rendre avec son unité aux forces russes à Marioupol.




La situation dans la ville portuaire ukrainienne de Marioupol est « catastrophique », et les forces ukrainiennes en sont largement responsables, a déclaré
un citoyen britannique identifié comme Aiden Aslin, qui aurait combattu dans la ville, dans une vidéo obtenue par RT.
L’homme britannique s’est apparemment rendu aux forces russes avec les marines ukrainiens plus tôt cette semaine.
Aslin a déclaré que lorsqu’il a rejoint l’armée ukrainienne en 2018, il croyait qu’il était du « bon côté ».
Il a expliqué que la situation à Marioupol était « une révélation » pour lui, affirmant qu’il cherchait à convaincre ses commandants de quitter la ville,
mais qu’ils avaient choisi de rester, notamment parce que Kiev voulait soi-disant qu’ils restent.

« La situation à Marioupol est catastrophique. Cela aurait pu être évité si l’Ukraine était partie, mais ils ont choisi de rester.
Zelensky a eu un grand rôle [dans cette décision]. Il aurait pu leur dire de partir mais ils sont restés. Je ne voulais pas ça, je voulais partir parce que nous n’avons pas besoin
de guerre », peut-on voir Aslin dire dans la vidéo.
Ce qu’il a vu dans la ville pendant les semaines de violents combats a également influencé ses opinions sur l’armée ukrainienne.
« C’était comme voir la réalité pour la première fois » Aslin a déclaré, ajoutant qu’il avait été témoin d’un « manque de soins pour les civils » de la part de l’armée ukrainienne.
« Ils [les soldats ukrainiens] ont pillé les supermarchés lorsque les civils avaient besoin de nourriture pour survivre dans la ville encerclée ; ils [les militaires] prenaient
de la nourriture dans les supermarchés. Ils empêcheraient les civils [de] sortir chercher de l’eau. Ils empêcheraient les civils de prendre de l’eau dans un supermarché
qui avait été pillé ; de l’eau qu’ils avaient eux-mêmes prise.

« Ce sont des criminels », a-t-il ajouté, faisant référence aux soldats ukrainiens, interrogés sur le fait que l’armée ukrainienne aurait tué des civils dans la ville.


Il semble que son arrestation ne se soit pas faite dans la douceur...




L’homme, qui affirme qu’il avait auparavant rejoint les forces kurdes en Syrie pour combattre l’État islamique (EI, anciennement ISIS), dit qu’il ne veut rien de plus
que de rentrer chez lui auprès de sa famille et ne veut plus rejoindre une armée étrangère, parce qu’il est « fait pour, après Marioupol ».

La Russie a attaqué l’État voisin fin février, à la suite de l’échec de l’Ukraine à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk, signés pour la première fois en 2014,
et de la reconnaissance éventuelle par Moscou des républiques du Donbass de Donetsk et de Lougansk.
Le protocole de Minsk négocié par l’Allemagne et Français a été conçu pour donner aux régions séparatistes un statut spécial au sein de l’État ukrainien.

Le Kremlin a depuis exigé que l’Ukraine se déclare officiellement un pays neutre qui ne rejoindra jamais le bloc militaire de l’OTAN dirigé par les États-Unis.
Kiev insiste sur le fait que l’offensive russe n’a absolument pas été provoquée et a nié les allégations selon lesquelles il envisageait de reprendre
les deux républiques par la force.


source
rt.com