La bataille de Hong Kong commence le 8 décembre 1941, huit heures après l'attaque de Pearl Harbor, dans le cadre du théâtre asiatique
de la Seconde Guerre mondiale.
Pendant cette bataille, les forces japonaises attaquent Hong Kong, qui résiste pendant 17 jours.
Après la bataille, Hong Kong est occupé par les Japonais jusqu'en 1945.
Contexte
En 1936, la colonie britannique de Hong Kong commence à se préparer contre une éventuelle menace posée par les troupes japonaises,
l’armée impériale japonaise occupe Canton en octobre 1938, en construisant la ligne de fortifications Gin Drinkers.
Le territoire ne disposait cependant que d'une force armée limitée, malgré le renfort de deux bataillons de soldats coloniaux indiens des régiments du Rajput
et du Punjab et d'une milice locale, le Corps des Volontaires de la Défense de Hong Kong (Hong Kong Volunteer Defense Corps).
Le 2e bataillon du régiment Royal Écossais était stationné à Hong Kong, de même que le 1er bataillon du régiment du Middlesex.
Defense cotiere de Hong Kong
Canon de 9.2 inches (233.7 mm) sour tourelle.
Neuf d’entre eux ont été déployés à Hong Kong et ils ont joué un rôle en fournissant un appui-feu aux défenseurs, bombardant des cibles terrestres japonaises.
Les canons de Stanley et du cap D’Aguilar tirèrent également sur des navires de guerre japonais, bien qu’aucun coup ne soit enregistré.
Après la bataille, les Japonais réparent un canon à Stanley et l’utilisent tout au long de l’occupation.
Malgré les intentions manifestement belliqueuses du Japon dans les mois précédents, le gouvernement du Royaume-Uni n'avait envoyé que peu de renforts de troupes,
préférant se concentrer sur la défense de ses autres territoires asiatiques.
Le Canada avait néanmoins fourni un contingent issu des corps des Winnipeg grenadiers et des Fusiliers royaux du Canada, arrivé six semaines avant l'attaque japonaise,
et dont une partie n'avait pas encore d'expérience du combat.
Bataille et reddition britannique
Les Britanniques, les Canadiens, les soldats Indiens et les volontaires, soutenus par des renforts de la Royal Air Force,
résistèrent 17 jours aux troupes japonaises commandée par Takashi Sakai.
Les Japonais gagnèrent la supériorité de l'air le premier jour de la bataille et les forces défensives étaient trois fois moins nombreuses que l'ennemi.
L'équipement des troupes postées dans la Gin Drinkers Line s'avéra insuffisant pour arrêter l'avance des Japonais.
Les Anglais et les Indiens se retirèrent de la ligne, et par conséquent de Kowloon, sous le bombardement de l'aviation et de l'artillerie.
Un combat féroce continua sur l'île de Hong Kong ; le seul réservoir dans Hong Kong fut perdu.
Des troupes japonaises s’approchent de la gare de Tsim Sha Tsui ; (film propagande tourne apres la bataille)
Les Winnipeg Grenadiers défendaient le quartier stratégique de Wong Nai Chong Gap qui contrôlait le flux entre le centre-ville et les parties sud de l'île plus reculées.
Les quarante membres du comité local de la France libre, constitué en 1940 par le consul de France, participèrent à la défense parmi les unités de volontaires.
La république de Chine venant d'intégrer les Alliés, il fut question que les troupes chinoises interviennent pour prêter main-forte aux Britanniques,
mais la défense de Hong Kong tomba avant qu'une action ne puisse être entreprise.
Tankettes japonaises Type 94 avançant vers la péninsule Stanley pendant la bataille de Hong Kong.
À la date du 25 décembre 1941, connue sous le nom de « Noël noir » par les habitants de Hong Kong, les hauts fonctionnaires coloniaux britanniques,
avec à leur tête le gouverneur de Hong Kong, Mark Aitchison Young, se rendirent au lieutenant-général Takashi Sakai et à son chef d'état-major,
Tadamichi Kuribayashi, au troisième étage du Peninsula Hôtel.
Certaines troupes retranchées au dépôt central de munitions d'artillerie au sud de l'île résisteront cependant jusqu'au 27 décembre.
Les troupes japonaises défilent devant l’usine de peinture de North Point.