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| La Bataille de Smolensk (1941) | |
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Vassily Vaiswit Modo-commissaire politique
Nombre de messages : 405 Age : 33 Localisation : Frameries, Belgique Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: La Bataille de Smolensk (1941) Jeu 18 Jan - 23:01 | |
| La bataille de Smolensk (1941) La bataille de Smolensk de 1941 (10 juillet 1941 - 10 septembre 1941) se réfère au premier affrontement, sur le front de l'Est à Smolensk, entre les troupes allemandes du Groupe d'armées Centre et l'armée soviétique. Elle va voir, un certain redressement des soviétiques, sur la portion centrale du front de l'Est, ceux-ci vont freiner l'avance du groupe d'armées Centre, pendant deux mois en menant de nombreuses contre-attaques, certes mal coordonnées et très coûteuses, mais qui vont provoquer un enlisement des Allemands, avançant vers Moscou, les incitant à changement de stratégie. En celà, la résistance soviétique devant Smolensk marque l'échec de l'opération Barbarossa, l'armée rouge n'ayant pas été anéantie sur les fontière de l'URSS, comme prévu dans le plan initial.Contexte:Suite à leur désastreuse défaite autour de Minsk, lors de la première phase de l'invasion, les quatre armées du front de l'ouest ont été en grande partie piégées par les deux encerclements successifs près de la frontière. Les soviétiques essayent tant bien que mal de reconstituer, une nouvelle ligne de défense, le long du Dniepr et de la Daugava, pour couvrir la direction de Moscou. Pour garnir ces nouvelles positions, outre les restes des 3e, 4e et 13e armées, ils vont utiliser les forces de leur second échelon stratégique, à savoir les 28 divisions des 20e, 21e et 22e armées, qui se déploient entre le 28 juin au 2 juillet. Le 5 juillet, ces forces sont rejointes par les neuf autres divisons de la 19e armée et les six de la 16e. Coté allemand, on s'active aussi, et avant même la réduction des deux poches formées à l'ouest de Minsk. Les unités mobiles du groupe d'armée centre repartent de l'avant, pour enpêcher les soviétiques de se rétablir. Pour faciliter la gestion de ces deux tâches, une réorganisation est entreprise, les deux panzergruppen sont rassemblés au sein de la 4e armee, qui devient la 4e Panzerarmee, toujours commandée par le maréchal Von Kluge. Cette armée laisse en arrière, ses divisions d'infanterie, qui vont finir de liquider les forces soviétiques encerclées, regroupées au sein d'un nouvelle 2e armée, au ordre de Von Weichs. La 4e Panzerarmee avance sur deux axes, 3e Panzergruppe d'Hermann Hoth au nord, et le 2e d'Heinz Guderian, plus au sud. Le 47e Panzerkorps progresse le long de l'autoroute allant de Minsk à Smolensk, en passant par Orsha. Il est cependant freiné les combats retardateurs sur la Bérézina, des éléments de la 13e armée, du 4e corps parachutiste et du 20e corps mécanisé, qui réussissent à bloquer le passage du 29 juin au 2 juillet. Plus au sud, les allemands plus heureux atteignent le Dniepr, à Rogatchev, qu'ils tentent de franchir le 3, puis le 5 juillet, cependant une défense énergique du 63e corps de fusiliers de la 21e armée, les repousse par deux fois. Au nord, le 3e Panzergruppe, a encore plus de réussite, la 19e Panzerdivision du 57e Panzerkorps, forçant le passage de la Desna occidentale à Disna, le 3 juillet, et la 20e Panzerdivision du 39e Panzerkorps , s'emparant d'une autre tête de pont à Ulla, les 6 et 7 juillet. À partir, de ces deux passages, il ne tardent pas à désorganiser la défense de la 22e armée et avancer vers Vitebsk. Pour contrer la menace, dés le 4, S.K. Timoshenko, ordonne une contre-attaque, pour le 6, dans la région de Lepel, avec les 5e et 7e corps mécanisés et une partie de la 20e armée. Malgré des succès initiaux, les Allemands étant repoussés dans un premier temps d'une quarantaine de kilomètres, au 10 juillet. Mais, pendant cette journée, le 47e Panzerkorps réussi à envelopper le 5e corps mécanisé, pendant que les parachutistes allemands tiennent fermement Sieno, et finalement Timoshenko doit rappeler ses troupes en mauvaise posture. La veille, les dernières forces encerclés avant Minsk s'étant rendues, le commandement allemand, peut alors, de nouveau de concentrer toutes ses forces, franchir le Dniepr et avancer en direction de Smolensk. La prise de Smolensk: Au départ cette nouvelle offensive, les Allemands disposent d'un très large avantage numérique. Le groupe d'armée centre, et la 16e armée qui l'appuie au nord, ont un premier échelon de 28 divisions, dont 9 de panzer et 6 motorisées, derrière arrivent 34 autres divisions et 2 brigades, libéres par la reddition des soviétiques autour de Minsk. Face à eux, les soviétiques, alignent du nord au sud, les 22e, 19e, 20e, 13e et 21e armées, qui peuvent être appuyées, par la 4e en cours de rassemblement derrière la 13e, et la 16e qui vient de se positionner à Smolensk. Le rapport de force est 1,6 en hommes, 1,8 en artillerie et 4 en aviation, en faveur des Allemands, seul le domaine des blindés avantage les soviétiques, avec un rapport de 1,3. Leur but est de préparer un futur mouvement en direction de Moscou, et pour cela, il doivent s'emparer du pont de terre entre la Divna et le Dniepr, en détruisant le plus possible d'unités soviétique. Le panzergruppe de Guderian, va fournir l'effort principal, en traversant le Dniepr, au sud d'Orcha, endroit ou le cours du fleuve s'infléchit vers l'est et le longer pour atteindre Smolensk et Ielnia. Ses deux panzerkorps traversent de part et d'autre de Molilev, où sont encerclés, le 61e corps de fusiliers et le 20e mécansisé. Ils y résisteront quinze jours, face aux 24e et 47e Panzerkorps, avant de capituler. Derrière eux, les 20e et 45e corps de fusiliers sont aussi enveloppés, plus à l'est, mais avec l'apui des 4e et 21e armées, une partie de leurs éléments peut s'échapper derrière le Sozh. De l'autre coté du fleuve, Hoth, va envelopper les 19e et 20e armée par le nord et les adosser au fleuve. Devant la défense encore très mal préparée des soviétiques, ce mouvement s'effectue rapidement, Au nord, le 3e Panzergruppe, avance de 150 kilomètres, prenant en autre Polostk, Nevel et Dukhovshina, bousculant la 19e armée, qui se replie à l'est de Smolensk. Pendant ce temps, plus au nord, les 16e et 9e armées allemandes ont enveloppé la 22e armée soviétique, mais les unités de celle-ci s'infiltrent et réussisent à se dégager, se rétablissant en défense sur la rivière Lovat. Pendant ce temps, le 47e Panzerkorps, exploite sa percée, et le 14 juillet, ses éléments de tête sont devant Smolensk. La ville est défendue par l'une deux divisions de la 16e armée du général Loukine, une unité d'élite, la 152e division de fusiliers, originaire du district du Transbaïkal. Timoshenko s'attend à une résistance prolongée, mais en deux jours les fantassins de la 29e Infanterie Division (mot.), appuyés par la 17e Panzerdivision, vont la repousser hors de la ville. La chute de l'agglomération est un revers sérieux pour les Soviétiques, elle ouvre la route de Moscou et laisse la 20e armée, presque encerclée au nord de la ville. Hésitations allemandes:Pendant que les troupes allemandes combattent autour de Smolensk, l'indécision régne au sein des états-majors, la bataille en cours , a démontré la faillite du plan initial, l'opération Barbarossa, dans lequel les armées soviétiques auraient du être détruite à l'ouest du Dniepr. Les faits montrent que c'est loin d'être le cas, les Allemands ont surtout sous-estimé la capacité de récupération de l'armée rouge, qui créé de nouvelles unités, à un rythme, bien plus élevé que prévu. Barbarossa n'ayant pas prévu la suite des opérations, après la bataille sur les frontières, à part une vague limite d'arrêt de la progression sur la Volga, la Wehrmacht, se retrouve donc sans plan défini, à ce moment précis, et hésite sur la conduite à tenir. Ses unités au combat depuis six semaines consécutives, ont besoin, d'une pause, avant d'attaquer à nouveau vers Moscou. Les blindés en particuliers ont souffert sur les routes non goudronnées de la Biélorussie, de nombreux chars ont besoin d'être réparé, l'infanterie, elle a du mal à suivre et doit être regroupée. Un autre problème, qui empêche la poursuite vers l'est, est la position dangereusement avancée du groupe d'armée centre, en particulier vis à vis du groupe d'armées sud, qui est encore bloqué derrière Kiev, ce qui l'expose à une attaque sur son flanc sud. Le 23 juillet, la directive n°33 d'Hitler va remettre en question totalement, les objectifs poursuivis à l'Est. Il y décide d'utiliser les deux panzergruppe du groupe d'armée centre , en appui des deux autres groupes d'armée, pour faciliter, la capture de Léningrad au nord et de Kiev, au sud. Les contre attaques soviétiques, vont vite rendre caduque, cette directive, surtout pour le Panzergruppe 3 de Hoth, qui doit intervenir, pour empêcher la reprise de Smolensk, par les Soviétiques, à partir du 27 juillet. Par contre l'idée d'une attaque de Guderian, vers le sud est maintenue. L'attaque du Panzergruppe 2, renommé pour l'occasion Armeegruppe Guderian, est lancé le 1er août, en direction de Roslavl. La 28e armée soviétique est rapidement repoussée, et quatre de ses divisions sont encerclées au nord de la ville, qui est capturée le 8 août. La 43e armée intervient alors et arrive à enrayer la progression allemande, au prix de lourdes pertes. Pendant ce temps, la 2e armée de Von Weichs, attaque vers Gomel, plus à l'ouest, passant le Dniepr, le 12 août, plus au sud, à Zhoblin, face au 13e et 50e armées soviétiques. Face à la pousssée allemande, la défense soviétique se désagrège, et les deux armées se replient vers Briansk, où elle sont réorganisée, le 14 août, au sein d'un nouveau front, celui de Briansk, confié au général Andrey Yeremenko. | |
| | | Vassily Vaiswit Modo-commissaire politique
Nombre de messages : 405 Age : 33 Localisation : Frameries, Belgique Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: Re: La Bataille de Smolensk (1941) Jeu 18 Jan - 23:09 | |
| La bataille de Smolensk (1941){ Suite... }
La directive n°34: La situation allemande est grandement améliorée par le mouvement de Guderian, vers le sud, la prise de l'important nœud ferroviaire de Roslav, permet d'envisager une reprise du mouvement vers Moscou, à brève échéance. Au nord, les troupes de Hoth, coordonant leur action, avec celle de l'aile droite de Von Leeb, ont encerclé la 22e armée soviétique et repoussé la 29e, consolidant la position entre le Dniepr et la Daugava. Les progès de Von Rundstedt, menace la 5e armée soviétique, d'encerclement dans les marais du Piripet, à court terme. Brauchitsch formalise alors un nouveau plan, le 18 août, pour le groupe d'armée centre, qui doit regrouper ses forces et attaquer plein est, vers la capitale soviétique. Mais, le 21 août, Hitler va donner tort au chef de la Wehrmacht, dans sa directive n°34, il réafirme, que selon lui, les buts de guerre pour l'année 1941, à l'Est, sont la prise de Léningrad et celle de l'Ukraine, et non celle de Moscou. Il ordonne d'utiliser une partie des unités du du groupe d'armées centre, avec le Panzergruppe de Von Kleist, pour couper la retraite aux forces de Boudienny, qui défendent Kiev. Pendant cette opération, dans la direction de Moscou, le groupe d'armées centre, doit rester dans une posture défensive. Les forces de Guderian vont donc continuer d'attaquer vers le Sud, les soviétiques surpris par la direction de l'attaque, le front de Briansk de vont tenter de s'opposer à ce mouvement, mais, au départ, avec des forces insuffisantes, car il cherche surtout à protéger Briansk, qui permettrait un débordement du front Ouest, par le Sud. L'Armeegruppe Guderian, a franchi la rivière Unega, le 20 août, repoussant, le 45e corps de fusiliers qui tentait d'empêcher son passage. Le 25, Guderian, lance deux Panzerkorps plein sud, Brauschtich, lui ayant interdit d'utiliser le 46e Panzerkorps, dans ce mouvement, pour le recompléter, en vue d'une futur attaque en direction de Moscou. Les soviétiques tentent de se rétablir sur le cours de la Desna. La tête de pont établie par la 10 Infanterie Division, est soumis à une contre-attaque massive, qui rejette les troupes allemandes sur l'autre rive. Seule l'arrivée de la division SS Das Reich et de la 4e Panzerdivision, permet de rétablir la situation. Les pluies nombreuses transforme les routes en bourbiers, gènent la progression allemande, mais la chance va sourire à Guderian. La découverte du plan des positions soviétiques, dans un avion abattu, va lui révèler l'existence d'un espace entre les 13e et 21e armée, où il va engager la 3e Panzerdivision, qui atteint Konotop, le 7 septembre, débordant la défense sur la Desna. De cette ville, les Allemands vont s'élancer à la rencontre du Panzergruppe 1, de von Kleist, qui lui a franchit le Dniepr à Tcherkassy. Lorsque ces deux pointes blindées allemandes vont se rejoindre, elle vont créer un gigantesque encerclement, où huit cent mille soldats soviétiques sont enfermés. Dernières contre offensives soviétiques:Pendant ce temps, les nombreuses forces soviétiques au nord et à l'est de Smolensk vont tenter deux grandes opérations offensives, une vers Dukhovshina, la seconde contre le salliant d'Ielnia. La première, qui implique les 16e, 19e, 20e et 30e armées, échoue dans son objectif de reprendre Smolensk mais empêchera la Panzergruppe 3 de remonter au nord, pour favoriser l'avance allemande vers Léningrad. La seconde sera le plus grand succès soviétique depuis le début de la guerre : l'attaque lancée le 30 août par les huit divisions de la 24e armée du général Rakoutine, menaçant les six divisions allemandes d'encerclement, obligera ces dernières à évacuer le saillant à partir du 3 septembre, malgré l'intervention de quatre autres divisions de renfort. L'offensive culmine avec la prise de Ielnia, le 6 septembre, et dure jusqu'au 8 ; elle coûte aux Allemands quarante cinq mille hommes, tués, blessés ou capturés. Cette bataille, montrant que l'envahisseur peut être battu et repoussé, sera montrée par Staline en exemple, qui pour l'occasion recrée le titre honorifique d'unité de la garde, decerné aux unités s'étant distinguées lors d'opérations offensives. Quatre divisions de fusiliers, engagées à Ielnia, les 100e, 127e, 153e et 161e, deviennent les premières unités de la garde. Bilan et conséquences de l'affrontement:Le bilan humain des batailles autour de Smolensk, durant l'été 1941, est dur à établir, les chiffres divergeant beaucoup entre les deux protagonistes. Les soviétiques admirent avoir perdu quarante cinq mille hommes, tués et blessés, mais se gardent bien de fournir un chiffre pour les disparus, qui comprend en autre, les prisonniers faits par les Allemands. De leur coté, Ceux ci, affirment avoir capturé pas moins de trois cent dix mille combattants soviétiques. Timoshenko qui dirige la bataille du côté soviétiqueTigreI | |
| | | ZAÏTSEF Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 498 Age : 38 Localisation : Lens Date d'inscription : 13/01/2007
| Sujet: Re: La Bataille de Smolensk (1941) Jeu 18 Jan - 23:10 | |
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| | | Vassily Vaiswit Modo-commissaire politique
Nombre de messages : 405 Age : 33 Localisation : Frameries, Belgique Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: Re: La Bataille de Smolensk (1941) Jeu 18 Jan - 23:12 | |
| Merci beaucoup ZAÏTSEF TigreI | |
| | | Quentin Modo-Felfgendarme
Nombre de messages : 265 Date d'inscription : 31/10/2006
| Sujet: Re: La Bataille de Smolensk (1941) Mar 23 Jan - 16:02 | |
| Le pauvre Timoshenko en a perdu ses cheveux | |
| | | Vassily Vaiswit Modo-commissaire politique
Nombre de messages : 405 Age : 33 Localisation : Frameries, Belgique Date d'inscription : 15/01/2007
| Sujet: Re: La Bataille de Smolensk (1941) Mar 23 Jan - 16:09 | |
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| Sujet: Re: La Bataille de Smolensk (1941) | |
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