Nagasaki

Tout est vitrifié, objets, habitations, population ...

Avant la bombe..le port de Nagasaki (29 juillet 1945 reco USAF A-26)




Apres la bombe mi-aout 1945





2014-le port de Nagasaki

Z'ont bien travaillé, un ville moderne.
Combien de temps la reconstruction, juste après l'enlèvement des ruines s'entend ?

À 03h49 le matin du 9 août 1945, Le B-29 Bockscar transporte Fat Man, avec Kokura comme cible principale et Nagasaki comme cible secondaire.
Le plan de mission pour la deuxième attaque était presque identique à celui de la mission Hiroshima, avec deux B-29 volant une heure à l’avance
en tant qu’éclaireurs météorologiques et deux B-29 supplémentaires dans le vol de Bockscar pour l’instrumentation et le soutien photographique de la mission.

L’équipage avait reçu l’ordre exprès de choisir sa cible visuellement, plutôt que par radar, car la portée explosive de la bombe, bien qu’étonnante,
était encore suffisamment limitée pour qu’elle soit éloignée d’un kilomètre ou deux pourrait entraîner le gaspillage de la majeure partie de sa puissance.
Après avoir dépassé l’heure de départ initiale d’une demi-heure, Bockscar a finalement dépassé Kokura.
Le retard avait entraîné des nuages et de la fumée dérivante provenant d’incendies déclenchés par un important raid de bombardement incendiaire sur Yahata
la veille au-dessus de Kokura.

De plus, l’aciérie Yawata a intentionnellement brûlé du goudron de houille pour produire de la fumée noire.
Les nuages et la fumée ont fait que 70% de la zone au-dessus de Kokura a été couverte, obscurcissant le point de visée.
Après trois passages au-dessus de la ville, et avec le carburant à court de carburant, l’escadre s’est dirigée vers leur cible secondaire, Nagasaki.
Bockscar est arrivé à Nagasaki à 11h50, heure de Tinian, date à laquelle il était dans les airs depuis près de huit heures.
Compte tenu des problèmes mécaniques de l’avion, l’équipage était proche du point où il devrait faire demi-tour ou risquer d’amerrir.

La bombe Fat Man, contenant un noyau d’environ 6,4 kg de plutonium, a été larguée au-dessus de la vallée industrielle de la ville.
Elle a explosé 47 secondes plus tard à 503 m, au-dessus d’un court de tennis à mi-chemin entre Mitsubishi Steel and Arms Works au sud et l’arsenal de Nagasaki au nord.
C’était près de 3 km au nord-ouest de l’hypocentre prévu.
L’explosion qui en a résulté a eu un rendement de souffle équivalent à 22 000 tonnes de TNT.
L’explosion a généré de la chaleur estimée à 3 900 ° C et des vents estimés à 1 005 km / h.





Le nuage champignon qui se lève au-dessus de Nagasaki, quelques minutes après l’explosion de la bombe nucléaire, le 9 août 1945.
Photo prise depuis Koyagi-jima, à 5 miles du centre de Nagasaki.





40.000 personnes sont mortes et 40.000 autres ont été blessées, selon les estimations d’après-guerre du gouvernement américain.
Le rayon de destruction totale était d’environ 1,1 km , suivi d’incendies dans la partie nord de la ville à 2,3 km au sud de la bombe.

Cette photo prise peu après le bombardement atomique du 9 août 1945 montre des travailleurs emportant des débris dans une zone dévastée de Nagasaki, au Japon.
Cette image obtenue par l’armée américaine à partir des dossiers de Domei, l’agence de presse officielle japonaise, était la première vue au sol
de la destruction nucléaire à Nagasaki.




Le Dr Nagai, instructeur médical et spécialiste en radiologie à l’hôpital de Nagasaki, victime des radiations ionisantes causées par le bombardement nucléaire.
Quelques jours après la prise de cette photo, le Dr Nagai est décédé.




Les gens marchent à travers les ruines carbonisées de Nagasaki, peu de temps après qu’une bombe atomique ait détruit une grande partie de la ville.

Sans cet incendie, jamais Nagasaki ne serait rentré tragiquement dans l'Histoire.
C'est Kokura qui aurait eu ce triste privilège...

Comme je dis et je suis pas le seul une seule et unique bombe aurait suffit, pas deux. De la pure boucherie américaine.

Hiroshima et Nagasaki ont servit de test en reel car les americains ne savait pas grand chose sur les effets notament sur les humains.
(souffle et radiations a differentes distances du point zero)

La technologie utilisée par Little Boy pour Hiroshima, dite de « bombe A à insertion », était très simple :
une charge explosive projetait un bloc d'uranium 235 sur un autre bloc pour atteindre la masse critique permettant de démarrer la fission.
Il fut donc décidé d'employer cette arme sans test préalable.
Il s'avéra cependant que la technologie à implosion utilisée lors du test de Trinity Site puis sur Nagasaki était plus performante :
elle nécessitait moins de matériaux fissiles et permettait d'employer du plutonium 239.

Par ailleurs, cette bombe à insertion était extrêmement dangereuse à manipuler, car les deux masses d'uranium auraient pu être mises en contact accidentellement,
lors d'un crash d'avion par exemple.
Aucune des cinq autres bombes Mark I, construites sur le modèle de Little Boy, ne furent donc utilisées par l'US Army par la suite pour des tests.


Fat man sur Nagasaki

Il s'agit d'une bombe au plutonium 239 (239Pu), en contenant 6,4 kilogrammes, ce qui donne une puissance de 21 à 23 kilotonnes, supérieure à celle de Little Boy
larguée sur Hiroshima.
La destruction est toutefois moins importante à cause de la nature vallonnée du terrain à Nagasaki (Hiroshima était sur une grande étendue plane).

C est la bombe au plutonium qui sera donc retenue par les americains apres 1945.
Plusieurs bombes de type « Fat Man » (Mark 3) sont construites après la guerre et les deux tirs de l'opération Crossroads sur l'atoll de Bikini utilisent
ce modèle de bombe.
Après les trois tirs de l'opération Sandstone en 1948, cette architecture est rapidement abandonnée par l'armée américaine pour des raisons d'instabilité
et de rendement au profit du type Mark 4.
La Mark 3 était essentiellement construite à la main et a constitué une conception d'urgence opportune en temps de guerre ;
la Mark 4 utilisait essentiellement les mêmes principes de base (matériaux, dimensions du noyau nucléaire et des composants explosifs) mais le système global
a été restructuré pour être plus sûr et plus facile à produire.

Je sais que ça a servit de test, tout ce qui est nouveau sert de test en condition réelle ! De là à touer plus ou moins indirectement 300 à 400.000 personnes pour un test ça fait beaucoup. Les américains ont critiqué Hitler avec ses 6.000.000 de juifs et autres tués mais un peu plus de bombes et ils le dépassait largement. En plus dans un temps record, pas de camp, rien !
Déjà faire plus petit aurait été suffisant, prévenir qu'ils peuvent faire beaucoup plus et logiquement ça se serait arrêté. 2 méga bombes c'est beaucoup. Parlons pas d'aujourd'hui.

Avant/apres

La face sud de la cathédrale d’Urakami en 1945 – et la cathédrale reconstruite en 1959.





Une nouvelle ville renaît de ses cendres, cependant, et c’est maintenant une métropole moderne bourdonnante.

Les amerloques ont tout fait pour vite faire disparaître/atténuer les traces/marques de leur agression...

Les décombres unijambistes d’un torii – une arche menant à un sanctuaire sacré – restent au sanctuaire Sannō pour commémorer le jour où la ville a été bombardée.





source
japaninsides.com

L'est toujours radio-actif ?...

vania a écrit:

L'est toujours radio-actif ?...

A mon avis oui, plus ou moins mais oui. Ca disparait pas comme ça.

Non,moins qu en Bretagne avec le granit.
Il y a eu la decontamination naturel avec les pluies qui font rentrer la contamination dans les sols au fil des decennies (a la saison des pluies qui lessivent les sols)
Par contre,en 1946 quand ils ont deblayes les ruines avec des bulldozers,la contamination a ete maximum.
On ne compte pas la contamination par la poussiere et par les legumes que les japonais ont fait pousses a l apres guerre.
Il y a la zone de ruine du Dome (le seul batiment d epoque encore debout) ou il ne faut pas creuser (on ne peut pas y aller,c est cloture).

Donc il en reste, en profondeur, mais il en reste. C'est pas glop tout ça.

Découverte diabolique que cette arme.
D'aucuns disent qu'elle nous a pourtant évité un 3ème conflit mondial...

Harold Agnew portant le noyau de plutonium de la bombe Fat Man de Nagasaki, 1945




Une photo un peu étrange et pas terriblement excitante à moins que vous ne soyez conscient des détails.
Le sourire d’Harold Agnew déconnecte en quelque sorte le spectateur de la réalité de la situation.
Cette boîte est la cause directe de la mort d’environ 70 000 personnes.
Cette petite boîte va changer le cours de l’histoire, et il la tient comme si c’était son petit déjeuner.
La chose la plus étrange ici est que tout un groupe de scientifiques avait des photos d’eux-mêmes posant avec le noyau de plutonium.
Ils étaient fiers de leur invention et du fait qu’ils écrivaient l’histoire. Pour de nombreuses raisons, ils n’avaient aucune hésitation sur ce qu’ils prévoyaient de faire.

Harold Agnew a vu l’achèvement de la bombe atomique du début à la fin.
En tant que membre de l’équipe de recherche d’Enrico Fermi à l’Université de Chicago en 1942, Agnew a été témoin de la première réaction nucléaire
en chaîne soutenue, Chicago Pile-1. Il travaille à la division de physique expérimentale de Los Alamos de 1943 à 1945.

Pendant que le test Trinity était en cours, Agnew était déjà en route pour l’île Tinian dans le Pacifique dans le cadre du projet Alberta, le groupe responsable
de l’assemblage final de la bombe.
Il a volé en tant qu’observateur scientifique sur un bombardier B-29 pour la mission de bombardement d’Hiroshima, mesurant la taille de l’onde de choc
pour déterminer la puissance de la bombe. Il a également filmé l’explosion avec une caméra de cinéma.


Le noyau de plutonium (la boîte) dans le Fat Man pesait 6,2 kg, le trou pour la placer mesure 9 cm de diamètre.
Et seulement environ un cinquième de celui-ci, un peu plus de 1 kg subit une réaction de fission. Et seulement un gramme de cela est converti en énergie explosive
égale à 21 000 tonnes de TNT.

Image en gros plan de la boîte




Fat Man était le nom de code du type de bombe atomique qui a explosé au-dessus de la ville japonaise de Nagasaki par les États-Unis le 9 août 1945.
C’était la deuxième des deux seules armes nucléaires jamais utilisées en temps de guerre, la première étant Little Boy,
et sa détonation a marqué la troisième explosion nucléaire d’origine humaine de l’histoire.


Mais que se passerait-il s’il le laissait tomber par accident?
Pour exploser, le noyau doit atteindre la masse critique. Dans une bombe à uranium, les pièces sont maintenues séparées afin de rester « sous-critiques »,
de sorte que chaque pièce individuellement ne peut pas déclencher la réaction en chaîne.
L’explosion est déclenchée par une pièce tirée sur l’autre comme une balle dans le canon d’une arme à feu.

Le même style de boîte a été utilisé pour les trois premiers noyaux: le noyau Trinity, le noyau Fat Man et le noyau démoniaque.
Il était fait de magnésium, pour dissiper la chaleur et ne pas réfléchir les neutrons.
La boîte pouvait être déposée en toute sécurité; il aurait juste rebondi (Et oui, ils l’ont testé!).


Une autre photo de Harold Agnew tenant le noyau de la bombe atomique de Nagasaki, mais cette fois l image de la boite est "grattee" par le FBI.




Explication
La photo ci-dessus a été conservée par Harold Agnew comme souvenir, mais le FBI a eu un problème avec elle.
Comme Agnew l’a raconté plus tard : « J’étais à Chicago après la guerre en 1946. Le FBI est venu et a dit qu’ils croyaient que j’avais des photos secrètes.
Ils ont parcouru mes photos et n’ont rien trouvé. Puis, comme un imbécile, j’ai dit: Peut-être que celui-ci est secret. Ils voulaient savoir ce que c’était.
Je leur ai dit et ils ont dit que cela devait être secret et qu’ils voulaient la photo.
Je voulais la photo pour qu’ils acceptent que si je grattais la 'chose', je pourrais garder la diapositive ».

Vivre avec ça sur la conscience ne doit pas être simple. L'un des pilotes s'est suicidé après non ?

carbone14 a écrit:

Vivre avec ça sur la conscience ne doit pas être simple. L'un des pilotes s'est suicidé après non ?

J ai envie de faire un article sur les equipages des 4 B-29 qui ont participe aux bombardements atomiques d Hiroshima et nagasaki ...

Oui, voir l'état psychologique des gars après qu'ils aient pris conscience des effets de leurs bombardements...

Excellente idée de sujet.

Si le Japon ne s’était pas rendu sans condition, sa guerre avec l’Union soviétique aurait pu devenir beaucoup plus sanglante qu’elle ne l’a été.
La présence des États-Unis au Japon à la fin de la guerre aurait pu être la seule chose qui les a sauvés de l’invasion par l’Union soviétique.

Les États-Unis avaient trois choix :

1-Lâchez la bombe et attendez une reddition inconditionnelle.

2-Acceptez une capitulation conditionnelle et laissez le Japon continuer à combattre l’Union soviétique (une défaite certaine qui aurait pu donner encore plus de pouvoir
à l’Union soviétique).

3-Envahir le Japon continental et forcer la reddition inconditionnelle aux dépens de 1 000 000+ de victimes par camp.

Il y a beaucoup de théories, dont beaucoup sont avancées par les détracteurs américains concernant la raison pour laquelle les États-Unis ont largué la bombe
en plus de la « fin rapide de la guerre » ou que les Japonais se sont rendus pour une raison quelconque, sauf les bombes larguées.

La vérité est complexe.
Les Soviétiques, par traité, ont déclaré la guerre au Japon et ont commencé à envahir les territoires occupés le 9 août, c’est-à-dire après Hiroshima et avant Nagasaki.

En juillet 1945, moins d’un mois avant le largage des bombes atomiques, les États-Unis ont intercepté des communications internes japonaises
(du ministre des Affaires étrangères Togo) disant que le Japon n’accepterait jamais une capitulation inconditionnelle et se battrait plutôt jusqu’au bout.

Rendant les choses plus confuses, les Japonais ont publié deux justifications de la reddition, l’une disant les bombes, l’autre revendiquant des déclarations soviétiques.
Au contraire, c’est un indicateur que les deux étaient des raisons.
La vérité est que les États-Unis ont très probablement largué les bombes principalement par désir de mettre fin à la guerre avec le Japon.
Tout message adressé aux Soviétiques aurait très probablement été considéré comme un bonus.


Selon Dwight Eisenhower :

Le secrétaire à la Guerre Stimson, en visite à mon quartier général en Allemagne, m’a informé que notre gouvernement se préparait à larguer une bombe atomique
sur le Japon. J’étais de ceux qui estimaient qu’il y avait un certain nombre de raisons convaincantes de remettre en question la sagesse d’un tel acte...

Au cours de sa récitation des faits pertinents, j’avais été conscient d’un sentiment de dépression et je lui ai donc exprimé mes graves doutes,
d’abord parce que je croyais que le Japon était déjà vaincu et que larguer la bombe était totalement inutile,
et deuxièmement parce que je pensais que notre pays devait éviter de choquer l’opinion mondiale par l’utilisation d’une arme dont l’emploi était.
Je pensais que ce n’était plus obligatoire comme mesure pour sauver des vies américaines.
Je croyais que le Japon cherchait, à ce moment précis, un moyen de se rendre avec un minimum de perte de « face ».


source
rarehistoricalphotos.com
(Crédit photo : Archives de l’armée américaine / Bibliothèque du Congrès).


Cette citation d Eisenhower est remarquable!
Sur la perte de la face des japonais et notament de l Empereur....pour les occidentaux,c est de moindre importance mais pour les asiatiques c est primordial !

Allez savoir si Eisenhower n'exprime pas ces pensée, "à posteriori", pour ne pas ternir son image ?...

Le Torii unijambiste,symbole de la destruction nucleaire de Nagasaki.

Le sanctuaire shinto de Sanno est niché parmi les imposants camphriers au bord de l’ancien kaido Urakami, la route étroite utilisée par les voyageurs de la période Edo
entrant à Nagasaki par le nord à travers la vallée d’Urakami.
Le sanctuaire a été fondé en 1652 et nommé d’après le sanctuaire shinto Sanno (Hie) près de Kyoto en raison de la similitude du terrain
et du fait que les deux sanctuaires étaient situés dans un endroit appelé « Sakamoto ».
Les deux énormes camphriers flanquant l’entrée du sanctuaire shinto de Sanno ont probablement été plantés au moment de la fondation du sanctuaire.





Un chemin de dalles usé par le temps mène perpendiculairement à une longue volée de marches en pierre descendant vers le quartier encombré de Hamaguchi-machi,
l’une des zones de divertissement nocturne les plus populaires de Nagasaki.
La deuxième arche torii du sanctuaire shinto de Sanno a été établie en haut des marches pour informer les pèlerins qu’ils approchent de l’enceinte sacrée du sanctuaire.
C’est une scène que l’on peut trouver n’importe où au Japon.
Mais cet arc torii est différent, tout comme le quartier qui l’entoure cache une histoire très inhabituelle.

Le matin du 9 août 1945, le B-29 Bockscar , transportant une bombe atomique, abandonna sa cible initiale de Kokura à cause de la couverture nuageuse
et changea de cap pour Nagasaki.
À 11h02, la bombe a explosé au-dessus de la partie nord de Nagasaki, entraînant une énorme colonne de poussière, de fumée et de débris dans le ciel d’été
et anéantissant un bon tiers de la ville en contrebas.

Situé à environ 800 mètres de l’hypocentre, le sanctuaire shinto de Sanno a à peine eu le temps de haleter.
L’éclair de chaleur instantané, qui a atteint 4000 degrés sur le sol, a vaporisé les feuilles et les branches des camphriers.
Puis l’explosion, dix fois plus importante que l’ouragan le plus violent, a pulvérisé les bâtiments du sanctuaire et a giflé toutes les balustrades en pierre, les lanternes,
les sculptures et les portes à proximité.
Mais lorsque le vent s’est finalement calmé et que la poussière est retombée, les divinités stupéfaites du sanctuaire ont constaté que l’une des jambes de l’arc torii en haut
des marches était restée miraculeusement debout.

Vue du bas




Vue du haut




Annees 60




Un demi-siècle s’est écoulé depuis ce jour fatidique.
La colline est à nouveau luxuriante de verdure, le sanctuaire Sanno a été reconstruit et le quartier est une version similaire - bien que modernisée - de son moi
d’avant-guerre. Rien dans cet enchevêtrement urbain typique ne fait allusion à la catastrophe qui s’est produite ici en 1945.





Mais l’arche unijambiste d’une importance inquiétante continue de faire son délicat numéro d’équilibriste et de regarder de haut la ville en mutation.
Privé d’une jambe par la première expérience mondiale de guerre nucléaire, il souligne silencieusement le malaise de l’humanité et l’état précaire d’une planète fragile forcée
de vivre avec la menace de la destruction nucléaire.


source
uwosh.edu